Les éléphants sont torturés pour qu’ils divertissent les touristes, poussant les défenseurs des animaux à réagir


On aime les animaux, les regarder interagir avec nous, mais dans les coulisses, leur vie est un enfer. Pour réussir à dompter ces éléphants, les hommes doivent casser l’éléphant pour enlever toute volonté et avoir une soumission complète, ce qui implique des blessures, brûlures et tortures. En Thaïlande, une femme a réussi à exploiter un sanctuaire d’éléphant, un endroit ou la maltraitance est banni, ou ils peuvent reprendre une vie d’éléphant. Ce qui est malheureux, c’est que des gens doivent se battre pour cesser cette exploitation pour plaire aux touristes
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Les éléphants sont torturés pour qu’ils divertissent les touristes, poussant les défenseurs des animaux à réagir

 

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Les éléphants en captivité sont souvent utilisés pour divertir les touristes. Ils promènent les gens et font même de la peinture. De l’extérieur, cela semble amusant, mais ces éléphants paient un prix très élevé.

Dans de nombreux pays asiatiques, y compris la Thaïlande, dès qu’ils naissent, les éléphants sont séparés de leurs mères et placés dans de petites cages en bois où ils sont « apprivoisés » pour les besoins du tourisme.

Le manque de nourriture, la violence physique et les brûlures ne sont que quelques-unes des choses auxquelles font face les éléphanteaux. Ils ne peuvent pas dormir, car les cages sont si petites qu’ils ne peuvent pas s’allonger. Les bébés éléphants sont gardés ainsi pendant au moins une semaine. Le rituel est appelé « phajaan » ou « écrasement d’éléphant. »

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Les tortionnaires savent exactement ce qu’ils font, et ils peuvent dire à quel moment l’éléphant est si cassé qu’il commence à construire une fausse confiance envers ses manipulateurs. Et ce n’est qu’alors que l’éléphant reçoit de la nourriture et de l’eau pour la première fois.

Mais arrivé à ce point, l’éléphant n’a plus d’âme et une longue vie de terribles conditions l’attend.

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Le but est de se servir des éléphants pour se faire de l’argent auprès des touristes ou pour les utiliser dans l’industrie illégale du bois.

Heureusement, il y a des gens en Thaïlande qui se battent pour améliorer la vie des éléphants. L’un d’eux est Sanduen. Quand elle était une petite fille, elle a vu un éléphant tellement maltraité qu’il criait. Quand elle a demandé au propriétaire s’il pouvait arrêter la torture, on lui a donné une réponse qu’elle n’oublierait jamais.

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« Non, il n’a pas le temps de se reposer, il se reposera à sa mort. »

La jeune fille a vu à quel point l’éléphant était triste et savait qu’elle devait réagir.

Cependant, sauver les éléphants n’a pas été facile, et ce n’est qu’en 1996 qu’elle a pu, avec Green Tours, réaliser son rêve d’ouvrir son propre parc et son sanctuaire d’éléphants.

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Elephant Nature Park est situé dans le nord de la Thaïlande et il est plus que juste un endroit pour les éléphants maltraités.

Le parc est immense et offre un environnement naturel aussi proche que possible pour des éléphants. Ils n’ont pas à faire de tours ou travailler. Le bien-être des éléphants est prioritaire au Elephant Nature Park.

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Les touristes peuvent visiter et faire de la randonnée à travers le magnifique parc, et les frais d’entrée servent à financer le parc.

85 pour cent des éléphants arrivant au parc ont souffert mentalement d’épreuves et certains se renferment complètement et ont presque perdu leur volonté de vivre. Il est difficile de s’imaginer à quel point leur vie était pénible.

Ils sont traumatisés par le travail forcé, les abus, et beaucoup ont entièrement renoncé. Mais Sangduen sait comment aider ces éléphants.

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Elle a trouvé un moyen de communiquer avec eux et de les aider à cicatriser.

Elle leur parle, leur chante et leur montre la gentillesse et de l’empathie, quelque chose qu’ils n’ont jamais connu auparavant.

Henrik Evoldsen décrit comment Sangduen est avec les éléphants :

« Quand elle commence à parler aux éléphants, ils ne veulent plus la quitter. Ils veulent être près d’elle tout le temps. Quand nous visitons le parc, nous ne pouvons pas accompagner Sangduen, car tous les éléphants viennent à elle immédiatement. »

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L’amour que les éléphants ont pour Sangduen n’est pas un amour à sens unique. Elle adore ses meilleurs amis et ne voudrait jamais vivre sans eux.

La vidéo montre comment ces éléphants sont torturés, mais aussi leur nouvelle vie après avoir été sauvés par cette femme incroyable.

Attention : certaines images peuvent choquer.

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Le tabou de l’homme battu


Il est important que les femmes violentées puissent avoir toute l’aide nécessaire, mais aussi pour les hommes qui sont victimes de violences conjugales. On s’imagine que les hommes battus sont souvent frêles alors qu’en réalité, ce n’est pas toujours le cas. S’ils se défendent, ils peuvent être accusés eux-mêmes d’agresseurs
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Le tabou de l’homme battu

 

L'affaire Galchenyuk a soulevé une question souvent passée... (PHOTO MASTERFILE)

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L’affaire Galchenyuk a soulevé une question souvent passée sous silence: celle des hommes victimes de violence physique ou psychologique de la part d’une amoureuse ou d’un amoureux. Un phénomène réel et complexe.

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Est-ce que le hockeyeur Alex Galchenyuk a été victime de violence conjugale ? Ce sera au Directeur des poursuites criminelles et pénales de juger si des accusations doivent être déposées contre sa compagne. Or, l’affaire a soulevé une question souvent passée sous silence : celle des hommes victimes de violence physique ou psychologique de la part d’une amoureuse ou d’un amoureux. Un phénomène réel, complexe et souvent moqué.

Après des années de réflexion, l’Entraide pour hommes Vallée-du-Richelieu a mis en place, l’été dernier, un service d’aide destiné aux hommes qui subissent de la violence conjugale. Ce n’est pas un luxe, selon Geneviève Landry, qui a été intervenante avant de devenir directrice générale de cet organisme qui a pignon sur rue à Saint-Hyacinthe, Beloeil et Longueuil.

« Je me rends compte depuis longtemps qu’il y a des hommes victimes de violence conjugale », dit-elle.

Geneviève Landry relate l’histoire d’un homme qu’elle choisit d’appeler Steven. Il a été dirigé vers l’organisme parce que sa compagne a porté plainte pour violence conjugale. Après quelques séances, il a amorcé une rencontre en déboutonnant sa chemise devant son intervenante médusée : son torse comporte de nombreuses griffures.

«Steven m’a expliqué que ça faisait huit ans que sa blonde lui lançait des assiettes, le griffait et le mordait au visage. Il m’a dit : « Je m’assois et j’attends que ça passe. »» Geneviève Landry
Directrice de l’Entraide pour hommes Vallée-du-Richelieu

Cet homme est beaucoup plus corpulent que sa compagne. Il encaisse. Une fois, il a répliqué. Sa compagne a porté plainte immédiatement. Geneviève Landry ne cherche pas à excuser le geste fait par Steven, simplement à montrer qu’il était aussi une victime dans cette dynamique infernale.

1 cas sur 5

Il ne fait aucun doute que les femmes demeurent les principales victimes de violence conjugale. Or, dans 18 à 20 % des cas, la victime est un homme. Dénigrement, menaces, humiliation, ceux-ci vivent de la violence psychologique, mais aussi physique. Yves C. Nantel, du Service d’aide aux conjoints, parle de tasses d’eau bouillante lancées au visage, de coups de pied, d’agressions avec un ciseau ou un couteau.

Au Service d’aide aux conjoints, 10 % de la clientèle – exclusivement masculine – a vécu de la violence physique. Paul*, la soixantaine, a vécu pendant une dizaine d’années avec un coloc avec lequel il avait des relations sexuelles occasionnelles.

« On était comme un vieux couple », dit l’homme, qui a subi une intervention chirurgicale au coeur à l’hiver 2015.

Un vieux couple dysfonctionnel : il décrit son ancien colocataire et amant comme une personne manipulatrice, profiteuse et violente.

« Avant l’opération, j’étais capable de le remettre à sa place », assure Paul.

Affaibli par ses problèmes de santé, il a fini par appeler les policiers, qui lui auraient fait réaliser que son amant était dangereux pour lui. Il l’a fait expulser. En décembre, il recevait encore des appels de menaces de cet homme.

L’agresseur peut aussi être l’épouse ou la petite amie. Ce qui brouille complètement les cartes. Un homme victime de violence conjugale est une idée qui va à l’encontre du discours dominant.

« Il n’est pas normal que l’homme se soit fait agresser, c’est un agresseur, caricature Yves C. Nantel, intervenant et coordonnateur au Service d’aide aux conjoints. Ça reste très marginalisé. Cocasse… »

L’idée qu’un homme puisse être battu semble en effet un sujet de rigolade, si on en croit des commentaires glanés sur la page Facebook d’un site sportif où il était question de l’arrestation de la copine d’Alex Galchenyuk dans un dossier traité comme une histoire de violence conjugale. Un grand nombre de messages tendaient aussi à banaliser la situation.

Devant soi-même

Geneviève Landry confirme que ce sujet peut en effet susciter la moquerie.

« Ça va à l’encontre d’une vision de la virilité voulant que l’homme soit fort, indépendant et capable de se défendre tout seul. Ça ne correspond pas à l’image que ces hommes eux-mêmes ont de ce que c’est que d’être un homme », dit-elle.

Les victimes masculines vivent de la honte et mettent beaucoup de temps à révéler les sévices qu’ils subissent.

« Ils doutent d’eux-mêmes, ajoute Yves C. Nantel. Vu qu’il n’y a pas de reconnaissance sociale de la violence conjugale envers les hommes, c’est souvent une collègue ou une soeur qui dit à l’homme qu’il devrait consulter. Eux-mêmes ne savent pas si ce qu’ils vivent est de la violence… »

«La situation de violence envers un homme ou une femme, c’est la même chose, à quelques nuances près.»Yvon Dallaire
Psychologue

« Je trouve que ce que dit Sophie Torrent [auteure de L’homme battu : un tabou au coeur du tabou] est très pertinent, souligne le psychologue Yvon Dallaire. La femme qui est violentée, lorsqu’elle dénonce la situation, gagne un réseau. Des associations autour d’elle vont la défendre et la prendre en charge. Les hommes, lorsqu’ils sont violentés physiquement, ils perdent un statut. Un statut d’homme. »

Devant le système

Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que la violence conjugale faite aux hommes soit reconnue. Il n’est pas certain que les hommes eux-mêmes aient envie de mener ce combat.

« Contrairement aux femmes, les hommes n’ont pas envie d’aller sur la place publique pour faire parler d’eux », estime Yves C. Nantel.

Parce qu’ils ont honte, parce qu’ils ont peur qu’on se moque d’eux ou que leurs enfants subissent des railleries à l’école…

Plus encore, les hommes auraient une confiance « très mitigée » dans un système judiciaire qui, à leurs yeux, a un préjugé favorable aux femmes. Ainsi, ils prendraient très au sérieux une conjointe qui menace de les accuser, eux, de violence conjugale, de se sauver avec les enfants ou d’inventer des histoires d’agression sexuelle sur un enfant…

Yves C. Nantel estime que le système – structuré pour accueillir et soutenir les femmes victimes de violence – se méfie, lui aussi, des hommes victimes de violence conjugale. Des intervenants (souvent des intervenantes) aux policiers, peu de gens sont formés pour faire face à une situation où l’agresseur n’est pas l’homme. Sans compter que, dans bien des cas, la violence est « mutuelle », selon Geneviève Landry.

« Il faut une reconnaissance sociale de ce problème-là. Il faut offrir les services, estime le coordonnateur du Service d’aide aux conjoints. Il faut améliorer tout ce qui relève du dépistage et de l’intervention. »

* Nom fictif

Quatre chiffres pour comprendre

Difficile d’établir un portrait statistique précis de la violence conjugale. Les données que possède le ministère de la Sécurité publique ne sont basées que sur les interventions policières. Les chiffres révèlent toutefois que de plus en plus d’hommes se retrouvent du côté des victimes. Regard sur la situation en quatre statistiques issues du rapport de 2013 sur la criminalité dans un contexte conjugal au Québec.

>>>Consultez le rapport complet.

En hausse?

29,9 %

Le taux de victimes masculines de violence conjugale a grimpé de 29,9 % entre 2004 et 2013. À l’opposé, le taux de victimes féminines a diminué de 1,2 % pendant la même période. Cet écart est toutefois probablement dû au fait que la violence faite aux hommes est de moins en moins taboue.

« Avant les années 20, on ne parlait pas de violence faite aux femmes. Ça a commencé avec le mouvement féministe. Avec raison, on a ouvert un oeil sur la violence domestique subie par les femmes. On est en train d’ouvrir le deuxième oeil avec celle vécue par les hommes », croit Yvon Dallaire, psychologue et notamment auteur du livre La violence faite aux hommes 

Une réalité taboue et complexe. Éric Couto, travailleur social et étudiant au doctorat à l’Université Laval, nuance :

« À ma connaissance, il n’y a pas d’hypothèse admise pour expliquer [une telle hausse], puisque ce qui amène une personne à dénoncer la violence dépend de plusieurs variables. »

Des agressions plus violentes

19,8 %

Lorsque les femmes sont accusées de violence, dans 19,8 % des cas, elles ont commis une agression armée ou ayant causé des lésions corporelles (contre 10,1 % chez les hommes). Cela s’explique souvent par la différence de force physique entre les deux sexes.

« Les femmes vont compenser en utilisant un objet, alors que les hommes vont utiliser leurs poings comme objets de violence », explique le psychologue Yvon Dallaire.

Éric Couto propose une explication similaire et souligne néanmoins que, selon les données disponibles, les femmes sont malgré tout trois fois plus nombreuses à avoir craint pour leur vie dans une situation de violence conjugale.

La pointe de l’iceberg?

111

En 2013, le taux d’hommes victimes de violence conjugale était de 111 par 100 000 habitants. La même année, le taux de femmes qui en ont été victimes était de 415 par 100 000 habitants.

« Selon les chiffres issus du « cycle sur la victimisation » de Statistique Canada, les victimes de violence conjugale qui ont porté plainte à la police sont de l’ordre de 20 % à 25 % pour les femmes et de 7 % à 8 % pour les hommes, expose Éric Couto. Les femmes dénoncent trois fois plus la violence conjugale à la police que les hommes, selon ces chiffres-là. »

« Il faut prendre en considération que la violence physique fait beaucoup moins peur aux hommes que la violence psychologique, juge pour sa part Yvon Dallaire. Dès le plus jeune âge, les hommes sont habitués à se tirailler entre eux. Ils le disent si bien : ils sont capables d’en prendre. Dans une relation où une femme frappe, bien des hommes vont voir ça comme « de l’amour féroce ». Ça peut changer le portrait. »

Les jeunes plus à risque

37,8 %

En 2013, plus du tiers des victimes de crimes contre la personne dans un contexte conjugal (hommes et femmes) étaient âgées de 18 à 29 ans. Et entre 2009 et 2013, c’est chez les adolescents que le taux d’infractions a le plus augmenté. Éric Couto ne s’en étonne pas.

« Depuis le début des années 2000, les 18-40 ans ont toujours été le groupe le plus représenté dans les statistiques sur la violence conjugale, dit-il en rappelant que ceux-ci représentaient 69 % des cas en 2001. Plus on est jeune, plus on est à risque de déclarer vivre ce genre de situation. »

Très souvent, dans les couples, la violence est mutuelle, croit Yvon Dallaire.

« À travers la violence, il y a une grande souffrance, rappelle-t-il. Il y a l’incapacité à exprimer des besoins de façon adaptée. C’est la même chose chez les hommes et chez les femmes, mais, en général, les hommes ne sont pas portés à dénoncer cette violence. »

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Les jeunes hommes aussi victimes d’agressions sexuelles


Je pense que c’est un sujet tabou chez les hommes qui ont subi pendant l’adolescence des abus sexuels. Ils ont beaucoup moins de soutien, peut-être à cause du rôle masculin véhiculé dans la société.
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Les jeunes hommes aussi victimes d’agressions sexuelles

 

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes... (Photo Digital/Thinkstock)

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes d’âge secondaire ou universitaire qui confient avoir été contraints à une activité sexuelle non désirée.

PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

La Presse Canadienne

Un nombre élevé d’adolescents ou de jeunes universitaires affirment avoir été victimes de coercition sexuelle, révèle une étude publiée par l’American Psychological Association (APA).

Au total, ce sont 43% des jeunes hommes d’âge secondaire ou universitaire qui confient avoir été contraints à une activité sexuelle non désirée. Et dans 95% des cas, l’agresseur était une femme de leur entourage.

Des 284 jeunes hommes âgés de 14 à 26 ans qui ont répondu à un questionnaire, 18% ont indiqué avoir été victimes de violence physique et 31% de violence verbale. 26% ont décrit avoir été séduits contre leur gré par des comportements sexuels, et 7% ont raconté avoir été soûlés ou drogués.

La moitié des étudiants ont révélé avoir eu une relation sexuelle complète et 10% ont tenté d’en avoir une. Les autres font état de baisers et de caresses.

L’auteure de l’étude, la docteure Bryana French de l’Université du Missouri, rapporte que les jeunes qui ont été contraints d’avoir une relation complète étaient ensuite plus susceptibles d’avoir des comportements sexuels risqués ou de consommer des quantités excessives d’alcool. Toutefois, contrairement aux femmes, l’estime de soi des jeunes hommes ne semblait pas atteinte, possiblement en raison des attentes de masculinité et de désir sexuel véhiculées par la société.

Elle affirme que la victimisation sexuelle des jeunes hommes demeure un problème mal compris qui mérite d’être étudié plus à fond.

L’étude est diffusée dans le journal scientifique Psychology of Men and Masculinity, une publication de l’APA,

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Congestion aux urgences Les infirmières essuient les insultes des patients


Avec le manque de médecin, les urgences qui affichent de longues heures d’attente, des gens impatients vont s’en prendre à une proie facile d’accès dont l’infirmière. Ils ou elles n’ont pas à subir ce genre de violence (ou de propos déplacés) causé par un manque de moyens, et un système de santé mal gérer par le gouvernement
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Congestion aux urgences

Les infirmières essuient les insultes des patients

 

Par Johanne Roy | Agence QMI

Incompétente, débile, salope…Voilà le genre d’insultes que les infirmières aux urgences subissent presque quotidiennement en cette période de forte congestion.

«Nous vivons constamment de la violence physique et verbale, a confié une infirmière qui a requis l’anonymat. Ces temps-ci, c’est particulièrement éprouvant, car le degré d’agressivité des patients est très élevé.»

Il n’est pas rare que les infirmières se fassent copieusement injurier ou cracher au visage par des patients excédés. Certains malades vont jusqu’à les bousculer ou les frapper.

À l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Québec, des patients ont été témoins, dans la nuit de mardi, d’une scène assez troublante, alors qu’un individu a tenté de frapper une infirmière et qu’il s’en est pris au médecin de garde.

Les policiers ont dû intervenir pour le maîtriser, selon ce qui a été rapporté au Journal de Québec.

Jusqu’à 15 heures d’attente

Lors de débordements importants aux urgences, des patients peuvent attendre jusqu’à 15 heures pour voir un médecin. Comme l’attente se prolonge, ils sont réévalués deux ou trois fois par l’infirmière au triage. L’impatience monte et c’est souvent elle qui écope.

Selon une enquête nationale réalisée en 2005 sur le travail et la santé du personnel infirmier, une infirmière sur trois déclarait avoir été agressée physiquement par un patient au cours de l’année.

Ces jours-ci, les urgences du Québec fonctionnent en moyenne à 140% de leur capacité normale, a expliqué le président de l’Association des médecins d’urgence du Québec, le Dr Bernard Mathieu.

«C’est inacceptable, mais routinier. Des salles d’examen sont embourbées par des patients, à cause du trop-plein à l’urgence. La salle d’attente est bondée, mais les médecins manquent de locaux pour examiner les malades. Parfois, il n’y a même plus de civières disponibles», décrie le Dr Mathieu, selon qui, l’ensemble de l’hôpital doit s’atteler à décongestionner l’urgence.

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MONTRÉAL : Une piétonne de 67 ans battue sauvagement à mort


Encore une violence gratuite, causé par quoi ?? est-il intoxiqué par l’alcool ? S’il était agressif, le propriétaire aurait t’il du appelé la police ?
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MONTRÉAL : Une piétonne de 67 ans battue sauvagement à mort

agression piétonne boulevard Saint-Laurent

PHOTO PASCAL GIRARD / AGENCE QMI

Alertés par des passants, des policiers qui se trouvaient tout près des lieux ont rapidement accouru et ont procédé à l’arrestation du suspec

MONTRÉAL – Une piétonne de 67 ans est morte après avoir été sauvagement battue par un homme qui venait d’être chassé d’un bar, tôt lundi, à Montréal.

«Selon des témoins, l’homme aurait frappé la dame une première fois au haut du corps de façon tout à fait gratuite, a expliqué Daniel Lacoursière, porte-parole de la police de Montréal. Celle-ci serait tombée au sol et le suspect aurait continué de la frapper.»

L’événement s’est produit vers 0 h 20, sur le boulevard Saint-Laurent, près de la rue Sainte-Catherine.

Quelques instants plus tôt, les employés d’un bar avaient expulsé l’homme de 38 ans de leur établissement en raison de sa trop grande agressivité.

«Une fois à l’extérieur, le suspect s’en serait pris physiquement à des passants et à divers objets qui se trouvaient aux alentours» avant de s’en prendre à la femme, selon M. Lacoursière. L’intervention d’un témoin a permis de mettre fin à l’agression.

Alertés par des passants, des policiers qui se trouvaient tout près des lieux ont rapidement accouru et ont procédé à l’arrestation du suspect. Quant à la victime, elle avait subi de graves blessures à la tête et avait été transportée à l’hôpital où son état était jugé critique. Elle a succombé à ses blessures au cours de la nuit.

L’homme, qui était connu des services policiers, devait être rencontré par les enquêteurs.

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CHINE Fillette tuée dans une altercation pour un parking


Mais qu’est-ce qui leur prend a ces hommes d’user d’une telle violence !!! Pourquoi que la femme devrait concilier aux demandes des hommes si elle pense avant tout au confort de son bébé qui était en principe en sécurité. Bien sûr la dame aurait pu laisser sa place, mais elle n’était pas obligée et ni elle, ni l’enfant ne méritait un sort fait par des imbéciles Alors que se stationner ailleurs et marché a leur destination aurait pu faire évacuer ce trop-plein de violence. Une violence gratuite !!!
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CHINE : Fillette tuée dans une altercation pour un parking

 

chine aprking

PHOTO ARCHIVES / AFP

L’automobiliste désirait garer son véhicule là où une femme et sa fille se trouvaient.

PÉKIN – Une petite fille chinoise est morte à l’hôpital, après avoir été jetée sur le sol par un homme qui se disputait avec sa mère pour une place de parking, ont rapporté samedi des médias chinois.

L’enfant âgée de deux ans, transportée aux urgences de l’hôpital Tiantan à Pékin, y a été déclarée morte jeudi vers 23 h 00, heure locale, a indiqué le quotidien officiel China Daily, citant les médecins de l’établissement.

Une information également donnée par le Beijing News, qui note que que «cinquante heures d’attente cruelle pour sa famille se sont soldées pas un triste dénouement» et que le corps devrait désormais être examiné par la police.

La petite fille avait été grièvement blessée mardi pendant une altercation entre sa mère, qui se tenait à proximité d’un arrêt de bus du sud de la capitale chinoise, et un automobiliste qui désirait garer son véhicule là où elle se trouvait.

La mère, qui surveillait son enfant assoupie dans une poussette, avait refusé de s’écarter, et le conducteur était sorti de sa voiture pour l’obliger à lui laisser la place, avait relaté vendredi le Beijing Times.

Il avait alors frappé la femme, puis avait saisi la petite fille dans sa poussette et l’avait projetée avec violence sur le sol, avait indiqué au journal un vendeur de rue témoin de la scène.

«Elle est restée silencieuse après sa chute, n’émettant pas même des cris de douleur», a souligné ce vendeur de rue, ajoutant qu’un second homme était également sorti du véhicule pour battre la mère avant de s’enfuir.

L’homme soupçonné d’avoir projeté l’enfant au sol a été arrêté mercredi dans un spa de l’est de Pékin, et l’homme qui l’accompagnait s’est rendu jeudi à la police, a ajouté le China Daily, se référant à des informations de police.

Le quadragénaire qui s’en est pris à la petite fille avait été relâché de prison l’an dernier, après y avoir purgé une longue peine d’incarcération pour vol, et il pourrait encourir la peine de mort s’il était inculpé de meurtre, ont précisé des médias chinois.

Après son interpellation, «il a été placé en détention jeudi après-midi, soupçonné d’homicide volontaire», selon l’agence de presse Chine nouvelle, citant le Bureau municipal de Sécurité publique.

L’affaire a provoqué un déluge de réactions émues sur les réseaux sociaux chinois, où de multiples messages étaient accompagnés de petites icônes animées représentant une bougie.

«Comment se fait-il qu’une mère assiste de ses propres yeux à la mort de la petite fille qu’elle a élevée ? Quels pervers (sont les coupables) !», a écrit une utilisatrice de Weibo, un site de microblogs, conseillant aux mères de famille d’«éviter toute querelle dans la rue» et de «se résigner en silence» dans ce genre de situation.

«Si chacune des deux parties avait reculé d’un pas, est-ce que quoique ce soit serait arrivé ? Quel dommage !», s’est désolé un internaute, tandis qu’un autre invitait la fillette défunte, «quand elle renaîtra dans une autre vie, à choisir un autre pays».

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Violence chez les sans-abri Les préjugés encore présents


Des coups de feux ont été tiré dans le métro contre un itinérant ayant des problèmes psychiatrique alors qu’il avait un exacto .. Pourquoi que la police n’a pas pris un taser ? Les itinérants vivent dans des conditions difficiles et parmi eux comme dans toutes couches sociales il y a aussi des personnes qui ont des problèmes de comportement. Malheureusement quand tu a un problème mentale et qu’en plus tu es un sans-abri,  il risque d’avoir des altercations avec la police et cela ne fini pas toujours bien.
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Violence chez les sans-abri

Les préjugés encore présents

Les préjugés encore présents

Crédit photo : Archives Agence QMI

Par Emmanuel Delacour | Agence QMI

C’est avec un lot de préjugés et d’incompréhension que les itinérants de Montréal doivent vivre au quotidien, sans compter des relations difficiles avec les agents de police.

Le décès d’un sans-abri dans le métro de Montréal vendredi à la suite d’une altercation avec deux agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a rouvert le débat sur les méthodes d’intervention des policiers auprès des itinérants.

Selon plusieurs itinérants, les actes d’agression entre les sans-abris et les agents de la paix sont des événements isolés.

«Personnellement, je n’ai jamais été victime de violence physique de la part d’un policier et je ne connais personne dans la rue qui a déjà attaqué un policier», a affirmé Jean-Pierre, un homme dans la quarantaine qui a vécu dans les rues de Montréal il y a six ans.

Celui-ci est de retour à l’Accueil Bonneau pour en aider d’autres qui, aujourd’hui, vivent la même réalité. Parmi eux, Pierre, qui ne tient pas de rancune aux agents du SPVM, malgré quelques entretiens musclés avec ceux-ci.

«Parfois les policiers font preuve d’un peu de rudesse, surtout les jeunes qui manquent d’expérience, a-t-il expliqué. Les policiers sont soumis à un protocole, ils sont des pions dans l’histoire.»

La mort d’un sans-abri tué par des policiers vendredi passé suscite la même réaction chez tous les itinérants interrogés : ils y voient un cas hors du commun, qui entache la réputation des sans-abris.

«Des malades il y en a partout, ce ne sont pas seulement les itinérants qui sont dangereux, a expliqué Pierre. Les policiers doivent intervenir auprès de personnes avec des maladies mentales et des fois ça tourne mal, mais il ne faut pas croire qu’ils nous tirent dessus à tout bout de champ.»

«Itinérant ou pas, si tu attaques un policier avec un couteau, tu as certainement des problèmes dans la tête et tu mets ta vie en danger», a dit Michel, un autre sans-abri.

Celui-ci aimerait bien toutefois que les agents du SPVM soient un peu plus tolérants auprès des itinérants lorsqu’ils s’abritent dans le métro durant l’hiver et qu’ils ne les expulsent pas systématiquement.

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