Une ville engloutie découverte au beau milieu de l’océan


Au beau milieu de l’océan, une ville engloutie existe. En fait en 2016 l’île de Pohnpei fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Sauf que les scientifiques ne savent pas grand chose, du fait qu’elle est en partie engloutie.
Nuage

 

Une ville engloutie découverte au beau milieu de l’océan

 

Christophe Da Silva
Source: Science Channel

Des falaises massives situées au beau milieu de l’océan Pacifique, de manière très structurées, comme si ce n’était pas un hasard. Des scientifiques sont en train d’étudier des ruines sur une île reculée de Pohnpei en Micronésie. Les murs de pierre donnent l’impression de cacher quelque chose de plus conséquent, selon Science Channel. L’emplacement mystérieux de Nan Madol pourrait cacher une ville engloutie qui ressemblerait à l’Atlantide, la mythique cité perdue.

Depuis 2016, l’ile de Pohnpei fait partie du patrimoine de l’UNESCO. Jusqu’à présent, on ne connaissait quasi rien de son origine. La raison est simple: elle est en partie engloutie.

Des archéologues se sont penchés sur la question dans le documentaire ‘What on Earth? ». Ils expliquent que tous les rochers et les ruines sont connectés ensembles, avec d’innombrables canaux et rues. 600 îles forment une grande ville au beau milieu de l’océan Pacifique.

« Un vrai mystère »

Ces îles ne sont pas nées naturellement et forment même des figures géométriques.

« Un vrai mystère », s’interroge le scientifique McKoy dans le documentaire. « Construire une ville au milieu de l’océan, si loin du monde civilisé. Pourquoi faire ça? »

La population a locale a baptisé ce site Nan Madol, ce qui veut littéralement dire « espace entre ». Dit autrement: l’espace entre le continent et l’océan. Nan Madol aurait pu être une capitale, à la fois une ville sans pouvoir politique et un centre de rituels religieux.

Atlantide

Les premières pierres datent de 1180 avant JC, mises en place par la dynastie Saudeleur dont on ne connaît quasiment rien. Nan Madol fait inévitablement penser à l’Atlantide, une autre mythique cité perdue.

Dans son livre « Lemuria and Atlantis », Shirley Andrews a estimé que l’Atlantide n’est pas une légende et que le royaume de Platon a bel et bien existé.

http://www.7sur7.be

Les grandes villes pourraient gagner 8 °C d’ici 2100


Il en a qui font sûrement dire qu’ils seront morts d’ici à ce temps-là. Oui, sauf que nos enfants et petits enfants vont payer cher notre inaction. On ne pourra pas y échapper, mais nous pouvons quand même agir pour aider les générations futures à y faire face.
Nuage

 

Les grandes villes pourraient gagner 8 °C d’ici 2100

 

La circulation à Pékin pendant un épisode de... (Photo Ng Han Guan, archives AP)

Agrandir

La circulation à Pékin pendant un épisode de smog.

PHOTO NG HAN GUAN, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
Paris

Sous l’effet du réchauffement global et du phénomène des «îlots de chaleur urbains», les grandes villes pourraient gagner 7 °C supplémentaires, voire 8 °C, d’ici 2100, selon une étude parue lundi.

Ces projections se basent sur le scénario d’une croissance continue des émissions de gaz à effet de serre tout au long du siècle.

Quelque 5 °C seraient à attribuer au réchauffement mondial, le reste venant des «îlots de chaleur urbains» générés par la disparition de la verdure au profit du béton et de l’asphalte, souligne l’étude parue dans Nature Climate Change.

Ce sont ces «îlots» qui rendent les villes plus chaudes que leurs abords et y accentuent encore canicules et vagues de chaleur, avec à la clé plus d’énergie dépensée pour refroidir les bâtiments, plus de risques sanitaires, d’inconfort, un air plus pollué, une moindre qualité de l’eau et moins de productivité au travail.

Les 5 % de villes les plus peuplées «pourraient voir des hausses de températures de 8 °C et plus,» a indiqué à l’AFP Francisco Estrada, de l’Institut d’études environnementales (Pays-Bas), coauteur de ces recherches.

Les chercheurs ont aussi estimé le coût de ces évolutions pour les métropoles.

La ville médiane, au milieu de cet échantillon de 1692 cités étudié, perdrait l’équivalent de 1,4 à 1,7 % de PIB par an d’ici 2050, et entre 2,3 et 5,6 % d’ici 2100, selon eux.

«Pour la ville la plus affectée, les pertes pourraient atteindre 10,9 % du PIB d’ici 2100,» estime l’équipe.

Dès lors, toutes mesures permettant d’agir contre ces îlots de chaleur comptent, qu’il s’agisse de planter des arbres ou de végétaliser toits et trottoirs, ajoute-t-elle.

Les villes représentent 1 % de la surface de la planète, mais consomment environ 78 % de l’énergie mondiale et produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre issues des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole), notent les chercheurs.

Les pays du monde se sont fixé comme objectif fin 2015 à Paris de limiter à 2 °C le réchauffement mondial par rapport au niveau de la Révolution industrielle, en réduisant les concentrations de GES dans l’atmosphère.

http://www.lapresse.ca/

Comprendre les pluies extrêmes pour mieux adapter nos infrastructures


Avec les inondations que le sud du Québec à connu, on comprend bien que nos villes ne sont pas adaptées aux pluies extrêmes. Les changements climatiques qui se font de plus en plus sentir, nous faisons des signes évidents qu’il faut s’adapter
Nuage

 

Comprendre les pluies extrêmes pour mieux adapter nos infrastructures

 

Les pluies extrêmes seront plus nombreuses en raison du changement climatique.

Les pluies extrêmes seront plus nombreuses en raison du changement climatique. Photo : iStock

Une meilleure compréhension du phénomène des pluies extrêmes permettra de réaliser des réseaux de drainage urbain durables capables d’y faire face. Une équipe de génie civil de l’Université McGill y travaille depuis quelques années. Elle a présenté ses travaux au congrès de l’Acfas qui se tient actuellement à l’Université McGill.

Un texte d’Alain Labelle

Les travaux de modélisation de Sarah El Outayek, étudiante au doctorat en génie civil, le montrent clairement : les changements climatiques entraînent des pluies extrêmes.

En outre, le nombre d’épisodes de fortes pluies augmentera dans les prochaines années.

Mes techniques de modélisation aident à estimer la quantité de pluie et son arrivée dans le temps; elles permettront d’établir les tendances de ces phénomènes à l’avenir. Sarah El Outayek

L’étudiante Sarah El Outayek travaille en collaboration avec le Pr Van-Thanh-Van Nguyen de l’Université McGill, à Montréal. Ce dernier étudie en particulier les effets des changements du climat sur les pluies extrêmes et les caractéristiques du processus de ruissellement provenant d’un bassin urbain.

Le chercheur a mis au point une approche qui permet de déterminer leurs impacts potentiels sur le débit maximal et le volume de ruissellement pour la conception des réseaux de drainage.

Repenser les infrastructures

Dans les prochaines décennies, ces nouvelles connaissances permettront aux ingénieurs de créer des infrastructures plus adaptées aux pluies extrêmes, par exemple :

  • de concevoir des systèmes de drainage urbain plus proches de la réalité;
  • d’augmenter la capacité des infrastructures hydrauliques;
  • de diminuer le recours au béton;
  • de multiplier la création d’espaces verts.

Le bon fonctionnement des infrastructures est essentiel à la viabilité économique et sociale des villes. Les ingénieurs doivent donc, eux aussi, s’adapter aux changements climatiques et à l’augmentation des risques naturels et repenser les infrastructures urbaines.

http://ici.radio-canada.ca

Solitude


Oui, nous avons fait de cette terre, un désordre monumental et encore aujourd’hui, nous commençons plus clairement à ressentir les conséquences, cependant malgré tout, il reste encore de belles choses à regarder et l’espoir que nous pourrons le préserver
Nuage

Solitude

 

 

Aujourd’hui, les vastes solitudes ont été peuplées par des villes puissantes ; les forêts sont détruites, les eaux des rivières empoisonnées, mais le soleil se lève toujours et les étoiles restent à la même place dans le ciel.

Sagesse Amérindienne

Huit moutons chargés de tondre le gazon dans un parc montréalais


En Europe, cela se fait depuis longtemps, à Montréal, c’est une première. L’idée d’employer des moutons pour tondre la pelouse des parcs a plusieurs avantages. Ce que j’espère, c’est qu’ils ne seront pas incommodés par la pollution
Nuage

 

Huit moutons chargés de tondre le gazon dans un parc montréalais

 

De nouveaux arrivants ont élu domicile sur l’herbe du parc du Pélican, dans l’arrondissement Rosemont_La Petite-Patrie, à Montréal. Et ils sont plutôt chaudement habillés pour la période estivale.

Les résidants du quartier ont pu rencontrer, samedi, les six brebis et deux agneaux qui assumeront la responsabilité, durant un mois, de la tonte du gazon.

L’initiative d’écopâturage fait partie du projet pilote d’agriculture urbaine Biquette à Montréal.

Le broutage de l’herbe par des animaux a des avantages écologiques et contribue à l’aménagement paysager, a fait valoir l’une des instigatrices du projet, Marie-Ève Julien-Denis.

« Les excréments des moutons vont nourrir le sol et ça va contribuer à la biodiversité urbaine, parce que les insectes et les oiseaux ne seront plus dérangés par le bruit des tondeuses », a-t-elle expliqué.

Le recours aux brebis et aux chèvres dans les places publiques et les parcs existe en Europe depuis des siècles.

L’idée semble germer au Canada. La ville de Calgary, en Alberta, a fait appel à 106 chèvres pour éliminer le chardon et d’autres plantes indésirables d’un parc urbain.

Les moutons brouteurs du parc du Pélican, venus de la ferme gastronomique Chez Anouk, à Mont-Laurier, ont vite mis la main à la pâte. Ils semblaient d’ailleurs peu incommodés, samedi, par les quelques dizaines de curieux qui avaient bravé la pluie battante pour leur souhaiter la bienvenue.

Les Montréalais auront toutefois d’autres occasions de faire plus ample connaissance avec ces animaux. Des pique-niques et même des séances de yoga sont prévus à l’horaire des brouteurs.

Le projet Biquette à Montréal comporte aussi un volet éducatif. Les citoyens pourront notamment en apprendre davantage sur la fabrication du fromage et les vertus de la laine. Des ateliers sur l’agriculture urbaine et sur la provenance des aliments auront également lieu.

« Il y a beaucoup de citoyens qui n’ont pas nécessairement l’occasion d’aller à la campagne pour visiter des fermes », souligne Marie-Ève Julien-Denis, et c’est entre autres ce public que le projet cherche à rejoindre.

Le nouveau terrain de jeu des huit locataires temporaires du parc du Pélican sera supervisé 24 heures sur 24 par deux bergers. Un petit bâtiment a été érigé pour faire office de bergerie.

Le maire de l’arrondissement, François Croteau, a rappelé que le projet n’est pas le premier en matière d’agriculture urbaine. Un poulailler communautaire a été ouvert il y a quelques années.

« Nous voulons faire la démonstration qu’il est possible de réintégrer l’agriculture dans la vie des Montréalais », a-t-il lancé.

Les moutons rentreront au bercail dans un mois, mais les organisateurs du projet espèrent que d’autres parcs emboîteront le pas.

Le rêve le plus cher de Marie-Ève Julien-Denis est qu’un premier fromage issu des brebis montréalaises puisse être offert l’an prochain, juste à temps pour le 375e anniversaire de Montréal.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les hérissons ont réussi à s’adapter à la vie en ville


Dans les villes, certains animaux sauvages y trouvent à son compte pour survivre. La moufette, les ratons-laveurs, mais aussi les hérissons se sont très bien adaptés à la vie urbaine
Nuage

 

Les hérissons ont réussi à s’adapter à la vie en ville

 

En ville, le hérisson quitte son nid vers minuit | hedera.baltica via Flickr CC License by

En ville, le hérisson quitte son nid vers minuit | hedera.baltica via Flickr CC License by

Repéré par Camille Malnory

Des chercheurs ont découvert que les hérissons des villes se sont plutôt bien intégrés.

Les hérissons ont délaissé les bois pour venir s’installer en milieu urbain. Forte de ce constat, une équipe de chercheurs de l’Université de Hambourg a choisi d’étudier l’adaptation des petites créatures à piquants à l’environnement humain afin de pouvoir mieux les protéger, signale le blog Gizmodo. Il apparaît qu’ils se sont plutôt bien intégrés, comme le montre leur étude présentée cette année devant la Society for Experimental Biology Annual Meeting.

En attachant des capteurs de température à des hérissons sauvages, les chercheurs se sont aperçus que les érinacéidés des villes ont conservé une hibernation similaire à celle de leurs comparses des champs malgré un accès continu à la nourriture et un habitat considérablement réduit (5 hectares, contre 50 dans la nature). Leur comportement s’est également transformé. À l’origine, l’animal est semi-nocturne, c’est-à-dire qu’il chasse alors que la nuit tombe. L’étude démontre qu’en ville il quitte son nid vers minuit, une fois que les jardins et parcs sont vides de tout animal domestique et présence humaine.

Cette adaptabilité surprenante nécessite tout de même un environnement particulier.

 D’après la docteure Lisa Warnecke, qui a dirigé l’étude, les hérissons des villes ont «besoin d’accéder à des parcs et des jardins ayant suffisamment d’espaces naturels et de buissons pour construire un nid et hiberner. Ce type d’habitat est primordial pour eux».

La ville reste cependant hostile à ces petits mammifères à cause du poison pour nuisibles, des clôtures, des outils susceptibles de les blesser et de l’homme lui-même, qui a une fâcheuse tendance à les déloger. Actuellement, plusieurs associations attirent l’attention sur la fragilité de l’espèce. 

http://www.slate.fr/

Les oiseaux, plus intelligents en ville qu’en campagne?


Il semble que la ville soit un endroit positif pour les oiseaux, ils ouvrent des portes sur la créativité et leur système immunitaire s’en porte mieux à comparer des oiseaux de la campagne .. Étrange non ?
Nuage

 

Les oiseaux, plus intelligents en ville qu’en campagne?

 

Les oiseaux, plus intelligents en ville qu'en campagne?

Photo Fotolia

Les oiseaux des villes sont plus intelligents et ont un meilleur système immunitaire que les oiseaux de la campagne, affirment des chercheurs de l’université McGill.

Selon une nouvelle étude mettant en lumière les différences cognitives entre les oiseaux des zones urbaines et rurales, les oiseaux de la ville sont meilleurs dans la résolution de problèmes – par exemple, certains savent ouvrir un tiroir pour se procurer de la nourriture – et ont un caractère plus téméraire.

Les auteurs estiment que l’adaptation à l’habitat urbain requiert des changements considérables sur le plan cognitif, comportemental et même physiologique. Ils ont d’ailleurs été surpris d’observer qu’en plus d’être plus créatifs, les oiseaux urbains possédaient un meilleur système immunitaire.

«Comme les spécimens urbains étaient plus habiles dans la résolution de problèmes, nous nous attendions à ce que, pour compenser, ils aient un moins bon système immunitaire, tout simplement parce que, comme on dit, on ne peut pas tout avoir, a expliqué l’auteur principal et doctorant en biologie Jean-Nicolas Audet. Il semble que dans ce cas-ci, les oiseaux urbains gagnent sur tous les plans.»

Les recherches ont été effectuées en 2013 à l’Institut Bellairs de McGill, qui se trouve à la Barbade, sur des sporophiles capturés dans diverses régions de cette île. Les scientifiques ont étudié deux groupes d’oiseaux comparant leurs facultés d’apprentissage par association et leur créativité dans la résolution de problèmes.

L’article The town bird and the country bird: problem solving and immunocompetence vary with urbanization, a été publié dans l’édition de mars-avril 2016 de la revue Behavioral Ecology.

http://fr.canoe.ca/

10 endroits parmi les plus colorés de la planète


Sur terre, nous avons tellement de magnifiques paysages, généralement naturels et parfois créés par l’homme. Chacun de ces endroits sont unique au monde par leurs splendeurs
Nuage

 

10 endroits parmi les plus colorés de la planète

 

Ces endroits existent. Pas dans un rêve ou une hallucination, ni même un film de Wes Anderson, mais ici, sur cette belle et mystérieuse planète. Nous pensons que vous voudriez le savoir.

Les champs de lavande, France

2015-02-27-Lavendarfields.jpg

Durant l’été, les champs de lavande en Provence pullulent de fleurs d’un violet éclatant.

Procida, Italie

2015-02-24-colorful_3.jpg

Cette petite île foisonne de maisons colorées se reflétant dans le bleu vibrant de la mer Méditerranée.

Le Caño Cristales, Colombie

2015-02-24-colorful_71.jpg

Aussi connu sous le nom de «rivière aux cinq couleurs», cette merveille biologique devient rouge tous les automnes grâce à une plante rare fleurissant en son sol sablonneux.

Le lac Retba, Sénégal

2015-02-24-colorful_5.jpg

Ce lac couleur «gomme à mâcher» tire sa teinte d’outre-monde d’une bactérie – sans danger pour l’homme – proliférant en ses eaux salées.

Les champs de tulipes, Hollande

2015-02-24-colorful_6.jpg

Durant les premiers mois du printemps, les champs de tulipes, de jonquilles et d’hyacinthes en Hollande fleurissent en des rangées de couleurs plus vibrantes les unes que les autres.

La Grande Barrière de corail, Australie

2015-02-24-colorful_8.jpg

Cette merveille du monde abrite plus de 400 espèces de corail, 500 espèces d’algue et 1500 espèces de poisson, comme en témoigne son impressionnante palette de couleurs.

Luoping, Chine

2015-02-24-colorful_2.jpg

Cet étendu de terres agricoles au cœur de la région montagneuse de l’est de la Chine devient une «mer dorée» lorsque le canola fleurit.

Parc national de la Vallée des fleurs, Inde

2015-02-24-colorful_1.jpg

Ce site du patrimoine mondial, bordant la région sauvage de l’Himalaya, est recouvert de fleurs magnifiques. Ajoutez un coucher de soleil et vous avez une vue dont vous vous souviendrez toute votre vie.

Shibazakura, Japon

2015-02-24-colorful_4.jpg

Au printemps, les champs au pied du Mont Fuji voient des centaines de milliers de mousses fleurir en une multitude de teintes rosées.

Le lac Natron, Tanzanie

2015-02-24-colorful_9.jpg

Ce lac peu profond est tellement salé qu’il est impossible pour la flore et la faune de s’y développer. En contrepartie, la couleur rouge de l’eau et orange de ses rives sont à couper le souffle.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La nature plus précieuse et utile que jamais


Si nous laisserions la nature prendre plus de place dans nos grandes villes, cela aiderait probablement a se protéger de bien des catastrophes …
Nuage

 

La nature plus précieuse et utile que jamais

 

Le parc Lafontaine sur le Plateau Mont Royal.... (PHOTO Robert Skinner, La Presse)

 

Le parc Lafontaine sur le Plateau Mont Royal.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

CHARLES CÔTÉ
La Presse

La ville a besoin de la nature, même si elle l’ignore souvent à ses dépens.

C’est, en résumé, le message d’un imposant rapport commandé par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique publié plus tôt ce mois-ci.

Ce rapport, intitulé Urban Biodiversity and Ecosystem Services, a été rédigé par des centaines de chercheurs de partout sur la planète, sous la direction d’une équipe d’experts dont fait partie Rob McDonald, de l’organisme Nature Conservancy.

Le rapport souligne l’importance de conserver des milieux naturels et des écosystèmes fonctionnels à proximité des villes, parce que ceux-ci fournissent des services essentiels comme la purification de l’air et de l’eau ou la défense contre les inondations.

« Plusieurs villes planifient des ceintures vertes en pensant autant à la biodiversité qu’aux services écologiques », dit M. McDonald.

Des villes riches en biodiversité

D’ici 2050, prévoit-on, la population des villes va continuer à croître rapidement, mais la superficie des villes augmentera encore plus vite.

« Sur l’ensemble du globe, les zones urbaines grandissent en moyenne deux fois plus vite que les populations », affirme-t-on dans le rapport.

Résultat : si les villes occupent actuellement 4 % du territoire planétaire, ce sera 8 % en 2050, précise M. McDonald.

Et les villes sont souvent au coeur de zones écologiquement riches. C’est d’ailleurs le cas de Montréal, qui est dans la zone du Québec affichant la plus grande biodiversité.

Dans certains cas, il y a d’autres objectifs environnementaux à poursuivre, dit-il. « À Paris, ils ont décidé de privilégier le transport collectif. Cela veut dire densifier l’habitation dans les proches banlieues, en sacrifiant des zones boisées. C’est un choix qui se défend. »

Les pertes de biodiversité sont donc inévitables, mais ce n’est pas une raison de ne rien faire, dit M. McDonald. « Il va y avoir des dommages, mais c’est utile de planifier la conservation pour minimiser les pertes », dit-il.

Cependant, ajoute-t-il, le concept de services écologiques permet aux décideurs de considérer les coûts de ces choix.

« Les gens savent depuis longtemps que les milieux naturels sont importants, mais de les considérer sous l’angle des services force les décideurs à tenir compte de leur valeur. »

TROIS VILLES SOUS LA LOUPE

New York

New York a adopté un programme de plantation d’arbres et de restauration des plaines inondables afin de contrer les effets des changements climatiques. La Ville a depuis longtemps décidé de protéger sa source d’eau potable dans les montagnes des Catskills au lien d’investir dans de coûteuses usines de traitement.

Bangalore

La population de Bangalore est passée de 160 000 à 8,5 millions depuis 1901. Elle s’est étendue dans une région parsemée de lacs dont plusieurs ont été remblayés.

On craint que la « fragmentation des espaces verts et l’isolation des lacs, en plus des événements de pluie extrême, vont probablement augmenter la fréquence des sécheresses et des inondations ».

Chicago

Chicago peut compter sur 150 000 hectares de milieux naturels protégés, soit environ 700 fois le parc du Mont-Royal. C’est l’héritage d’une décision prise en 1913 pour « protéger et préserver la flore, la faune et le paysage ». Cependant, il subsiste relativement peu d’écosystèmes de qualité sur son territoire. Les zones de conservation ont été utilisées comme pâturages et les arbres ont été coupés.

http://www.lapresse.ca

La Terre, 15 oeuvres d’art vues de l’espace


La Terre vue de haut donne un tout autre effet. Certains clichés sont de vrais oeuvres d’art mieux que les grands peintres qu’a engendré la planète
Nuage

 

La Terre, 15 oeuvres d’art vues de l’espace

Le fleuve Okavango, qui constitue la frontière naturelle... (PHOTO AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE)

Le fleuve Okavango, qui constitue la frontière naturelle entre le nord de la Namibie et le sud de l’Angola.

PHOTO AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE

La Presse

Le lac à l’Eau claire du Nord-du-Québec, la ruralité de l’État de Washington ou encore le fleuve Okavango séparant la Namibie de l’Angola. Le site de l’Agence spatiale européenne regorge de clichés de la Terre pris de l’espace qui dévoilent toute la majesté de la Planète bleue. Le portail web du Nouvel Observateur nous offre ici une sélection de 15 photos, où les Envisat, Kompsat-2 et autres satellites-photographes en orbite autour de la Terre démontrent qu’ils n’ont rien à envier aux Michel-Ange et Picasso de ce monde.

Dubaï

Près du lac bleu se dresse la plus haute tour du monde, Burj Khalifa. Image réalisée en 2012 par le couple de satellites Pléiades.  (ASE)

Chili et Argentine

Chili et Argentine

Photo colorisée de la partie inférieure de l’Amérique du Sud, enregistrée en 2012 par le satellite Landsat-5. (ASE)

Catalogne

Catalogne

Photo prise au-dessus de l’Espagne par le satellite sud-coréen Kompsat-2 lors d’une mission soutenue par l’Agence spatiale européenne, en 2010. (ASE)

Tchad

Tchad

Cliché réalisé en 2012 par le satellite Envisat au dessus du massif du Tibesti. (ASE)

Désert du Namib

Désert du Namib

La zone bleue est le lit asséché de la rivière Tsauchab, en Namibie. Cliché signé Kompsat-2 (2013). (ASE)

Entre Namibie et Angola

Entre Namibie et Angola

Photo du fleuve Okavango, qui constitue la frontière naturelle entre le nord de la Namibie et le sud de l’Angola.  (ASE)

Iran

Iran

Le désert de Dasht-e Kavir, en Iran, immortalisé par Ikonos-2 en 2012. (ASE)

Groenland

Groenland

Le Sermeq Kujalleq, un glacier de la côte ouest du Groenland, photographié par Envisat en 2011. (ASE)

Venise

Venise

Venise et son Grand Canal photographiés par Ikonos-2 en 2008. (ASE)

Berlin entouré par la neige

Berlin entouré par la neige

Photo prise au-dessus de la capitale allemande par le satellite japonais Alos.  (ASE)

Lac à l’Eau Claire, Canada

Lac à l'Eau Claire, Canada

Ce lac du Québec résulte de l’impact de deux météorites il y a près de 300 millions d’années. Photo prise par le satellite Landsat. (ASE)

Fjords et glaciers

Fjords et glaciers

Image enregistrée par Envisat dans l’ouest de la Norvège.  (ASE)

Madagascar

Madagascar

Estuaire du Betsiboka photographié par Alos en 2010. (ASE)

État de Washington

État de Washington

Photo d’une zone rurale du nord-ouest des États-Unis, prise en 2013 par Kompsat-2. (ASE)

Temps dégagé sur la France

Temps dégagé sur la France

Pas sur un nuage sur l’Hexagone ! Datée de 2009, cette image rare est l’œuvre du satellite Envisat.

http://tempsreel.nouvelobs.com