Un bateau-tombe viking vieux de 1200 ans intrigue les archéologues en Norvège


Les Vikings pouvaient donner comme sépulture un bateau, plusieurs ont été trouvé. En Norvège, ils ont trouver 2 dans 1. Une femme qui sans doute avait une grande influence dans la communauté a été mise dans un bâteau-tombe, par-dessus un autre bâteau-tombe qui était plus vieux de 1200 ans. Peut-être qu’ils avaient un lien de parenté
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Un bateau-tombe viking vieux de 1200 ans intrigue les archéologues en Norvège

Par Emeline Férard –


Dans le centre de la Norvège, des archéologues ont mis au jour un étrange bateau-tombe viking abritant les restes d’une femme décédée au IXe siècle. Sa particularité ? Le bateau a été placé dans un autre bateau-tombe cent ans plus vieux.

C’est un nouveau mystère archéologique qui vient de voir le jour en Norvège. En octobre dernier, des chercheurs ont découvert un bateau-tombe viking remontant au IXe siècle dans une ferme du village de Vinjeøra dans le centre du pays. Longue de sept à huit mètres, la structure abritait les ossements d’une femme inhumée aux côtés de nombreux objets.

Une telle sépulture n’est pas une surprise pour les spécialistes. On sait depuis longtemps que les Vikings inhumaient leurs morts au sein de bateaux qui faisaient office de tombes. De nombreux exemples ont été retrouvés en Scandinavie. Toutefois, celui de la Norvégienne a montré une particularité plus inhabituelle : il a été placé dans un autre bateau plus grand et fabriqué cent ans plus tôt.

Deux bateaux en un

Plus de mille ans après leur inhumation, le bois des bateaux avait pourri et il ne restait qu’une infime partie de la coque du plus petit. En analysant les structures, les archéologues du NTNU University Museum ont toutefois pu observer que les rivets de ces derniers étaient encore dans leur position originale et donc qu’ils avaient affaire à deux bateaux et non un bateau unique.

« J’avais entendu parler de plusieurs bateaux-tombes enterrés dans une même zone, mais jamais d’un bateau enterré dans un autre bateau », a expliqué au site Norwegian SciTech News Raymond Sauvage, spécialiste qui a dirigé les fouilles . « Depuis, j’ai appris que quelques bateaux-tombes double avaient été trouvés dans les années 1950 à Tjølling, dans le sud du comté norvégien de Vestfold ».

Comme le premier, le second bateau de neuf-dix mètres n’était pas vide. Il contenait les ossements d’un homme inhumé avec plusieurs armes – une lance, un bouclier et une épée à un seul tranchant – qui ont permis de remonter à l’origine de la sépulture.

« Le style des épées change au fil des siècles, ce qui signifie que nous pouvons dater cette tombe avec certitude au VIIIe siècle », a-t-il précisé.

Pourquoi cet homme et cette femme ont-ils été inhumés ensemble alors qu’ils sont morts à quelque cent ans d’écart ? C’est la question que tente désormais de résoudre les archéologues. Mais la piste la plus simple pourrait être la bonne : selon Raymond Sauvage, il est tout à fait possible que les défunts soient apparentés.

Reconstitution de ce à quoi pouvaient ressembler la femme et l’homme placés dans leurs bateaux-tombes respectifs. – Arkikon/NTNU University Museum

« La famille était très importante dans la société de l’ère Viking, à la fois pour marquer son statut, sa puissance et pour renforcer ses droits de propriété », a-t-il justifié.

Ainsi, les Vikings du village de Vinjeøra avaient probablement une idée très claire de l’identité des défunts qui se trouvaient dans les différents monticules funéraires.

« Dans ce contexte, il est raisonnable de penser que les deux [défunts] ont été enterrés ensemble pour marquer l’appartenance de la ferme à la famille, dans une société où la plupart des gens n’écrivaient pas », a poursuivi l’archéologue.

Une broche riche en informations

Cette hypothèse est renforcée par les objets découverts dans le petit bateau-tombe suggérant que la femme n’était pas n’importe qui. Bien que le temps et les conditions environnantes n’aient pas épargné les ossements, les fouilles ont permis de constater que la défunte était vêtue d’une robe ornée de deux grosses broches en bronze ainsi que d’une broche en forme de crucifix.

Cette dernière a livré de précieuses informations sur la femme et sa communauté.

« La décoration et le design [de la broche] nous indiquent qu’elle provient d’Irlande et qu’elle faisait autrefois partie d’un harnais », a commenté Aina Heen Pettersen, chercheuse au Département des études historiques de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU).

Cette broche en forme de crucifix trouvée parmi les ossements serait d’origine irlandaise et aurait appartenu à un harnais. – Raymond Sauvage/NTNU University Museum

« Il était fréquent que les Vikings récupèrent des éléments décoratifs des harnais et les réutilisent comme des bijoux », a-t-elle ajouté. « Plusieurs attaches situées au dos de cette broche ont été préservées et étaient utilisées pour fixer les bandes de cuir au harnais. Les nouveaux propriétaires vikings ont attaché une épingle à l’une des fixations pour que cela puisse être utilisé comme une broche ».

Les archéologues pensent que ces bijoux étaient généralement portés par les individus qui avaient pris part aux expéditions ayant permis de les récupérer.

« Qu’il s’agisse de raids, de commerce ou d’autres expéditions, les voyages vikings occupaient une place centrale dans la société nordique. Cela signifie qu’il était important de participer à cette activité, non seulement pour les biens matériels, mais aussi pour élever son propre statut et celui de sa famille », a précisé Aina Heen Pettersen.

La défunte aurait donc occupé une place particulière dans sa communauté. Tout comme sa sépulture. Les spécialistes ont constaté que les deux bateaux-tombes étaient placés au sommet de la plus grande colline de la zone funéraire, surplombant le fjord. Une localisation qui suggère que la sépulture formait peut-être comme un monument dans le paysage.

Les archéologues espèrent désormais faire de nouvelles découvertes pour éclairer l’histoire de cette femme et de sa communauté. Malgré une centaine d’années d’exploitation, des artéfacts pourraient encore se cacher dans le sol de la ferme. De nouvelles fouilles seront ainsi entreprises l’été prochain. Des analyses ADN vont également être menées sur les ossements de la défunte.

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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans


J’imagine la fébrilité de ce couple quand ils ont trouvé cette épée datant des Vikings, une époque que les épées étaient plutôt rare et symbolisait un statut élevé
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Ce couple de chas­seurs de trésors danois a déterré une épée tran­chante vieille de 3000 ans

 

Crédits : Musée Vestsjæl­land

par  Ulyces

 

Alors qu’ils se prome­naient tranquille­ment dans un champ non loin de la petite ville de Svebølle, dans l’est du Dane­mark, le détec­teur de métaux de Ernst Chris­tian­sen et Lis Ther­kel­sen a soudain émis des sons insis­tants. Fébrile, le couple danois a creusé sur envi­ron 30 centi­mètres de profon­deur à l’en­droit indiqué pour déter­rer une épée vieille de 3 000 ans, qui n’a presque rien perdu de son tran­chant, rappor­tait The Epoch Times le 19 décembre dernier.

Présa­geant le carac­tère incroyable de leur décou­verte, Chris­tian­sen et Ther­kel­sen ont contacté le Musée Vestsjæl­land. Le conser­va­teur du musée, Arne Hede­gaard Ander­sen, a immé­dia­te­ment fait le dépla­ce­ment pour iden­ti­fier l’objet qu’ils n’avaient pas complè­te­ment sorti de terre. Ander­sen a ensuite daté l’épée et établi que celle-ci était anté­rieure de mille ans à l’époque des Vikings.

Crédits : Musée Vestsjæl­land

Le Musée a confirmé dans un commu­niqué le remarquable état de conser­va­tion de cet arte­fact long de 82 centi­mètres, bien que sa poignée de cuir ait disparu depuis long­temps. Il précise égale­ment qu’à l’époque, les épées étaient extrê­me­ment rares et que les haches étaient plus souvent utili­sées au cours des combats. En effet, plus que des armes, les épées étaient consi­dé­rées comme un symbole du statut élevé de leur proprié­taire. Celui à qui celle-ci appar­te­nait n’a pas encore été iden­ti­fié.

En atten­dant d’être plus ample­ment étudiée, l’épée est expo­sée au musée de Kalund­borg.

Source : The Epoch Times

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Le Saviez-Vous ► Ces gens sont convaincus que la Terre est creuse et peuplée de Vikings, de nazis et de dinosaures


Ça, c’est une croyance bien étrange ! Qu’on a cru à la théorie de la Terre creuse, il y a des siècles n’est pas surprenant, mais qu’aujourd’hui encore que des gens puissent penser qu’il y a un monde dans un paradis au centre de la Terre, me parait insensé.  Surtout qu’un jour, tout le système solaire va exploser, cela fera un paradis bien éphémère
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Ces gens sont convaincus que la Terre est creuse et peuplée de Vikings, de nazis et de dinosaures

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Crédits : Vice

par  Clara Lalanne 

Les nazis, les Vikings, les dinosaures et les Tribus d’Israël vivraient en harmonie sous nos pieds, dans un paradis caché au centre de la Terre.

Non, vous ne rêvez pas : il y a bien des gens qui croient en cette folle théorie conspirationniste de la « Terre Creuse », relayée par le Sun le 25 décembre.

Cette idée d’une Terre creuse abritant un paradis caché prend sa source dans des légendes anciennes, véhiculées par les Grecs ou les Tibétains. Puis, au XVIIe siècle, ce sont des scientifiques reconnus comme l’astronome britannique Edmond Halley qui ont remis cette théorie à jour. Ce dernier croyait dur comme fer que la Terre était faite comme une poupée russe, avec des sphères et des mondes emboîtés les uns dans les autres. John Cleves Symmes, en 1818, a repris l’idée de Halley, déclarant cette fois que la Terre contenait une caverne géante avec un soleil intérieur, et qu’on pouvait y accéder par d’immenses trous situés aux Pôles. Il inspirera Jules Verne pour son célèbre roman Voyage au centre de la Terre.

Le fils de Symmes et d’autres fidèles ont essayé de perpétuer cette folle théorie assez peu scientifique, mais il semble qu’elle ait depuis dérivé vers le conspirationnisme le plus total. En effet, les défenseurs actuels de la Terre Creuse pensent qu’elle abriterait en son sein une race « supérieure » d’humains, qui selon les versions peuvent des nazis, des colonies vikings du Groenland ou encore les Tribus perdues d’Israël. Tout ce beau monde cohabiterait selon eux dans un véritable Jardin d’Éden, sous la lumière d’un soleil géant.

Photo : 2012.com.au

L’homme qui porte tout particulièrement cette théorie s’appelle Rodney Cluff. Il est auteur d’un livre intitulé Notre Terre EST creuse ! et il a souhaité organiser un voyage vers le centre en 2007, et passer par les Pôles grâce à des brise-glaces, mais il n’a jamais réussi à mener cette coûteuse expédition. Pas de quoi le décourager pour autant :

« De plus en plus de gens se réconcilient avec l’idée que la Terre pourrait être creuse. Je reçois des emails (…) tous les jours. »

Il dit aussi que lorsqu’il y a de grands tremblements de terre, la Terre sonne comme une cloche, ce qui est bien la preuve qu’elle est creuse. Que voulez-vous répondre à cela ?

Cette théorie, selon lui, expliquerait aussi les apparitions de soucoupes volantes dans le ciel. Cette population de gardiens, dont les vaisseaux passeraient par les trous des Pôles, surveilleraient la planète afin d’éviter une guerre nucléaire. C’est vrai que les voisins du dessus sont du genre bruyants.

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Les femmes ont participé à l’expansion viking


D’autres preuves, d’autres recherches donnent de nouveaux éléments pour corriger et réécrire l’histoire D’autres preuves, d’autres recherches donnent de nouveaux éléments pour corriger et réécrire l’histoire
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Les femmes ont participé à l’expansion viking

 

 

En décembre 2014, des Écossais se la jouent Vikings lors des célébrations du nouvel an (Hogmanay). © James Glossop/THE TIMES G/SIPA En décembre 2014, des Écossais se la jouent Vikings lors des célébrations du nouvel an (Hogmanay). © James Glossop/THE TIMES G/SIPA

Une étude sur l’ADN mitochondrial d’ossements anciens exhumés en Norvège montre que les Vikings ne laissaient pas leurs épouses à la maison pendant leurs campagnes guerrières.

PARITÉ. Et si l’expansion en Europe des Vikings avait tenu de l’escapade romantique entre amoureux plutôt que de la virée virile entre mâles ? C’est ce que suggère une étude du patrimoine génétique des anciens Scandinaves, qui révèle l’importance des femmes dans la colonisation des îles britanniques au Moyen-Âge.

L’ADN mitochondrial parle

Publiée le 8 décembre 2014 dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society B, l’étude porte sur le matériel génétique extrait de 45 spécimens exploitables d’ossements anciens exhumés dans le centre et le nord de la Norvège et datés entre l’an 793 et l’an 1066. C’est sur l’ADN mitochondrial, qui renseigne directement sur la généalogie maternelle, que les chercheurs se sont penchés. Il a été comparé à celui d’habitants de l’Islande médiévale ainsi qu’à celui de populations modernes d’Europe.

Verdict : les femmes vikings ont joué un rôle central dans l’expansion et l’établissement en Atlantique nord. Les femmes des Orcades et des Hébrides extérieures ont en particulier contribué à la colonisation de l’Islande — un résultat qui contredit une étude de 2001, qui indiquait que les colons islandais avaient fait venir avec eux des femmes gaéliques.

Des stéréotypes à revoir

De quoi nuancer fortement l’image d’hommes vikings prenant de force des épouses locales au fur et à mesure de leurs raids meurtriers.

Pour l’une des auteurs de l’étude, Erika Hagelberg, du département de Biosciences d’Oslo, la preuve est faite que « les femmes Nordiques ont participé au processus de colonisation. Un nombre significatif d’entre elles a été impliqué dans l’établissement sur les petites îles. »

 Et Jan Bill, professeur d’archéologie viking et conservateur au Musée d’Oslo, qui a également participé à ce travail, va même plus loin : « On sait qu’ils transportaient du bétail, donc pourquoi ne pas emmener les enfants avec eux aussi ? Je pense que nous avons affaire à des groupes familiaux, pas seulement des femmes et des hommes adultes. »

La colonisation viking aurait donc été une véritable entreprise familiale. Par Laurent Brasier.

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