Votre cœur est-il raciste?


Une étude qui examine le coeur lors d’une situation qui pourrait expliquer pourquoi, qu’il y a plus de victimes chez les noirs, mais le stress émotionnel peut aussi affecter notre jugement pour d’autres occasions
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Votre cœur est-il raciste?

 

Campagne Benetton, mars 1996

Campagne Benetton, mars 1996

Repéré par Peggy Sastre

Quand notre cœur fait boum, c’est là que les risques d’une erreur de jugement sont les plus élevés.

Selon une étude publiée dans Nature Communications, les battements de notre cœur peuvent renforcer des préjugés racistes –inconscients ou non– lorsque nous faisons face à un potentiel danger. Plus précisément, lorsque notre cœur se contracte pour propulser le sang dans notre organisme, c’est là que nous avons le plus de chances de laisser parler nos biais, en croyant par exemple qu’un individu noir porte forcément une arme.

Des recherches qui s’inscrivent dans la droite ligne des travaux de deux de ses co-auteurs,Hugo D. Critchley et Sarah N. Garfinkel, qui avaient précédemment montré que pendant la systole –une contraction des chambres du cœur–, l’organe ne se contente pas d’injecter du sang dans notre corps, il envoie aussi tout un tas de messages au cerveau. Des signaux, en particulier, relatifs à la peur et à notre gestion inconsciente des menaces.

Ruben T. Azevedo, autre co-auteur de l’article, précise:

«Si notre étude se focalise sur les préjugés dont sont victimes les Noirs, et dont les conséquences sont si souvent tragiques au quotidien, il est tout à fait possible qu’elle puisse s’appliquer à d’autres situations. En cas d’excitation physique et émotionnelle, comme lors d’une situation très stressante, des battements de cœur plus rapides et plus forts pourraient augmenter la probabilité de croire réelle une menace inexistante, et de mener à des erreurs de jugement.»

L’hormone du stress

En l’espèce, les participants (tous blancs) à l’étude devaient déterminer si la personne –noire ou blanche– dont la photo défilait sous leurs yeux avait un téléphone ou un pistolet dans sa main. Lorsque le choix s’effectuait pendant la systole, et non pendant la diastole, les volontaires ont eu 10% de chances supplémentaires de croire le noir armé, alors qu’il ne l’était pas. Des conclusions confirmant d’autres expériences menées en laboratoire sur des étudiants et des policiers et prouvant combien les erreurs de jugements nées des préjugés raciaux peuvent être mortelles, vu que les individus sont bien plus susceptibles de se tromper sur l’objet qu’un noir a dans la main –confondre un revolver et une clé à molette, par exemple–, avant de lui tirer dessus pour se préserver d’une menace illusoire.

Dans le cerveau, il suffit qu’un Blanc aperçoive furtivement le visage d’un Noir pour que ses neurones s’affolent, une réaction propre au «système de signalement de la peur» se manifestant notamment par une augmentation de l’activité de l’amygdale. Un phénomène qui a tout du cercle vicieux, tant le cortisol –l’hormone du stress– a tendance non seulement à exacerber notre vigilance à de potentielles menaces, mais diminue aussi notre capacité à nous raisonner, c’est-à-dire à contrôler et modérer l’effet de nos préjugés sur nos pensées et nos actions.

Une panique dont on ne connaît que trop les effets délétères. Aux États-Unis, on estime aujourd’hui que les noirs non armés ont jusqu’à deux fois plus de risque de se faire tuer par la police que leurs compatriotes blancs.

http://www.slate.fr/

La crème glacée au déjeuner rend plus intelligent, selon une étude


Heu … j’espère que ce chercheur va aller plus loin dans ces recherches. À mon avis, il doit avoir des aliments qui aideraient plus les capacités intellectuelles et meilleures pour le déjeuner. En tout cas, je ne crois pas que ce soit une bonne idée d’informer les enfants .. à moins que leurs céréales hyper sucrées soient pires que la crème glacée
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La crème glacée au déjeuner rend plus intelligent, selon une étude

 

Une hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche... (Photo Ivanoh Demers, La Presse)

Une hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche une émotion positive et une énergie accrue.

PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE

ANDRÉ SIMARD
Agence France-Presse

Les recherches d’un scientifique japonais semblent démontrer que le fait de manger de la crème glacée au déjeuner augmenterait la vigilance et la performance intellectuelle, selon ce que rapporte mercredi The Telegraph.

Le professeur Yoshihiko Koga, spécialiste de la psychophysiologie à l’université Kyorin à Tokyo, a réalisé une expérience au cours de laquelle les sujets devaient manger de la crème glacée dès leur réveil, pour ensuite être soumis à des tests d’aptitudes mentales.

Les sujets auraient fait preuve d’un meilleur temps de réaction et d’une facilité accrue dans le traitement de l’information, comparativement aux sujets du groupe témoin qui n’avaient pas mangé de crème glacée.

Pour éliminer la possibilité que ce soit le froid qui stimule le cerveau, le professeur Koga a refait l’expérience avec de l’eau froide au lieu de la crème glacée. Les résultats aux tests étaient significativement plus bas que ceux réalisés avec de la crème glacée.

M. Koga poursuit actuellement ses recherches pour tenter d’établir un lien ferme entre des capacités intellectuelles accrues et un ingrédient spécifique de la crème glacée.

Une autre hypothèse voudrait que la crème glacée déclenche une émotion positive et une énergie accrue.

http://www.lapresse.ca/

Génétiquement prédisposé au pessimisme?


Être pessimiste est-il génétique ? Pourquoi pas, étant donner que les hormones ont une grande influence sur nos humeurs, nos plaisirs, sur l’attention …. Cependant, il y a probablement, le vécu d’une personne, son éducation, qui peuvent aussi avoir des conséquences sur la manière qu’on voit les choses
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Génétiquement prédisposé au pessimisme?

 

Un homme pessimiste 

Photo :  iStockphoto

 

Existe-t-il un ou des gènes liés au pessimisme? Une chercheuse de l’Université de la Colombie-Britannique a déterminé qu’une variante génétique déjà connue amène certains individus à percevoir leurs expériences émotionnelles, et surtout les expériences négatives, de manière particulièrement intense.

La Pre Rebecca Todd explique que le gène en question, une variante par suppression du ADRA2b, influence la production de norépinéphrine, une hormone qui joue un rôle dans des domaines comme les émotions, l’attention et la vigilance.

Pour en arriver à cette association, la chercheuse a présenté, en succession rapide, des mots positifs, négatifs ou neutres à 200 participants à l’étude. Ceux qui avaient la variante ADRA2b étaient plus susceptibles de remarquer les mots négatifs que les autres, tandis que les deux groupes percevaient mieux les mots positifs que les mots neutres.

Selon la Pre Todd, ces personnes seraient plus enclines que les autres à repérer les gens en colère dans une foule, ou encore à identifier des dangers potentiels plutôt qu’à profiter de la beauté de leur environnement.

Et l’optimisme?

Les résultats de ces travaux amènent la chercheuse à se demander s’il existe aussi un gène lié à l’optimisme.

Elle explique que certains chercheurs s’intéressent déjà à des variantes génétiques qui auraient un impact sur la production de dopamine, une hormone qui joue sur la recherche et l’attente du plaisir, et d’ocytocine, qui est important dans le développement de liens sociaux.

Un bémol

Mais le fait de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ne peut être lié uniquement à la génétique. La chercheuse pense que les gènes ne peuvent qu’être qu’une partie de l’équation. Ils peuvent vous prédisposer à pencher dans une certaine direction. Mais plusieurs autres facteurs, comme vos expériences de vie, influencent aussi grandement votre perception du monde.

« Notre recherche ne prouve pas que nos gènes causent notre prédisposition, mais elle laisse entendre qu’ils l’influencent. » Pre Rebecca Todd

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Psychological Science.

Le saviez-vous?
En février 2013, des chercheurs allemands affirmaient que les personnes âgées pessimistes sur leurs perspectives de bonheur vivent plus longtemps que celles qui sont plus optimistes. Mieux encore : elles vivent aussi en meilleure santé.

http://www.radio-canada.ca

Les pesticides affectent le cerveau des viticulteurs


Une étude qui met en cause les pesticides et fongicides sur certaines maladies des viticulteurs. L’utilisation de ces produits chimiques dans le but d’éliminer tout insectes de leur plantations ne font qu’empirer sur la santé des personnes
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Les pesticides affectent le cerveau des viticulteurs

 

Les pesticides affectent le cerveau des viticulteurs

Crédit photo : Archives AFP

Agence QMI

Les fonctions cognitives, la mémoire, la concentration et la vigilance des viticulteurs exposés aux pesticides et aux fongicides se dégradent plus vite que celles des autres agriculteurs, selon une étude menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’ANSES ont analysé les données relatives à 900 viticulteurs âgés de 40 et 50 ans, et ce, durant une période de 12 ans. Au bout de cette période, la moitié des participants à l’étude avaient vu leur santé cognitive se dégrader. Les difficultés au niveau des performances cognitives étaient déjà mesurables dès la quatrième année suivant le début de la recherche.

Ces problèmes peuvent mener au développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson. L’étude de l’ANSES a donc permis d’établir un lien entre l’exposition aux pesticides et aux fongicides et la dégradation des fonctions cognitives.


L’étude révèle également que ces dernières étaient davantage affectées chez les viticulteurs exposés à plusieurs produits en même temps.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Occupational and Environmental Medicine.

http://tvanouvelles.ca

L’habitude


L’habitude, la routine s’installent n’importe ou, n’importe quand en silence, et devient a la longue ennuyante. Casser les habitudes et le meilleurs moyen pour ne pas rester dans l’ennuie, et bien des problèmes et de conflits seraient ainsi évité
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L’habitude

L’habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C’est une ancienne ménagère
Qui s’installe dans la maison.

Elle est discrète, humble, fidèle,
Familière avec tous les coins ;
On ne s’occupe jamais d’elle,
Car elle a d’invisibles soins :

Elle conduit les pieds de l’homme,
Sait le chemin qu’il eût choisi,
Connaît son but sans qu’il le nomme,
Et lui dit tout bas : « Par ici. »

Travaillant pour nous en silence,
D’un geste sûr, toujours pareil,
Elle a l’oeil de la vigilance,
Les lèvres douces du sommeil.

Mais imprudent qui s’abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté ;

Et tous ceux que sa force obscure
A gagnés insensiblement
Sont des hommes par la figure,
Des choses par le mouvement.

Sully Prud’homme

Agresser un policier dans l’espoir d’être tué


On critique beaucoup le travail des policiers pourtant ce n’est pas une profession très facile, c’est une grande responsabilité d’utiliser une arme a feu envers des personnes qui semblent être dangereux pour la vie des autres et pour leur propre vie .. Alors quand une personne suicidaire a choisi de se faire tuer par un policier cela devient difficile a accepter, même si c’est un problème rare chez nous, il en demeure pas moins que chaque fois qu’une personne meure par un tir policier, ils doivent rendre des comptes envers la déontologie policière, les médias, les civils et surtout envers eux-même …
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Agresser un policier dans l’espoir d’être tué

Agresser un policier dans l'espoir d'être tué

Sur le mur d’un immeuble résidentiel situé à deux pas de la scène de crime, on peut lire ce graffiti: «Une balle, un flic». Indice ou pure coïncidence?

Photo: Ivanoh Demers, La Presse

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Au Québec, rares sont les citoyens qui agressent un policier dans l’espoir d’être abattus, mais, en Amérique du Nord, ils se comptent par dizaines.

D’après une étude réalisée par l’Université de Californie et l’Université de Toronto auprès de 90 services de police au Canada et aux États-Unis, plus du tiers (36%) des civils atteints par balle dans le cadre d’une opération policière voulaient être tués.

Dans leur quête suicidaire, ceux-ci n’hésitent pas «à blesser et à tuer les autres», écrit l’auteur principal de l’étude, Kris Mohandie, en précisant que cela s’est produit une fois sur trois entre 1998 et 2006.

«Le fait que la plupart des sujets soient des hommes dans leur quatrième décennie de vie, avec des relations perturbées et une histoire d’emploi instable, les apparente à d’autres profils de délinquants comme les tueurs de masse, les harceleurs et certains croyants violents», note aussi le chercheur.

À ses yeux, intervenir auprès d’eux nécessite donc un «haut degré de vigilance pour la sécurité des civils et des autres policiers».

Chose certaine, les agents qui finissent par décharger leur arme ont du mal à s’en remettre. Leur réputation est ternie. Ils se sentent coupables. Et plusieurs d’entre eux souffrent du syndrome de stress post-traumatique, souligne-t-on sur le site http://www.suicidebycop.com, créé pour les aider.

«Au Québec, ce genre de cas reste rarissime. Les policiers en parlent de façon sporadique», indique le directeur de l’Association québécoise de prévention du suicide, Benoît Marchand.

Le Bureau du coroner ne tient pas de statistiques sur le sujet, tandis que le Service de police de la Ville de Montréal et la Sûreté du Québec n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue.

«Même si c’est extrêmement rare, il faut réfléchir au phénomène, parce que plusieurs vies sont en jeu: celle du citoyen, celle du policier et celle des personnes autour», estime Philippe Angers, de Suicide Action.

«Les policiers n’ont pas la tâche facile. C’est toujours une bonne idée de bonifier la formation en santé mentale», renchérit M. Marchand.

Pour l’instant, le phénomène du suicide par l’entremise d’un policier «est effleuré dans la formation. On en parle un petit peu, mais pas abondamment», indique Andrée Doré, porte-parole de l’École nationale de police du Québec.

Certains avancent que les gens qui procèdent ainsi sont incapables de passer à l’acte ou cherchent une forme de reconnaissance sociale en attirant les médias.

«Le fait d’être tué par quelqu’un d’autre […] réduit l’atteinte à la réputation», écrit pour sa part le psychologue judiciaire Michel St-Yves, dans le livre Psychologie de l’intervention policière en situation de crise, publié aux éditions Yvon Blais.

Il y a un an, dans le quartier Rosemont, une policière a abattu un quadragénaire qui s’était rué sur elle avec un couteau. Dans les coulisses, certains agents évoquaient déjà la possibilité d’un suicide par policier interposé. Mais comme pour l’incident survenu hier, seul le coroner peut parvenir à une telle conclusion, au terme d’une enquête.

Il faut être prudent, prévient Benoît Marchand, et distinguer le véritable suicide du comportement autodestructeur d’une personne en détresse.

«Si on classait tous les cas de conduite dangereuse comme des suicides, on devrait multiplier le taux de suicide par 10», illustre-t-il.

* * *

POUR OBTENIR DE L’AIDE

Suicide Action: 514-723-4000

Ailleurs au Québec: 1-866-APPELLE (277-3553)

> Au moins 28 personnes ont été tuées après des affrontements avec la police de Montréal depuis 1987.

http://www.cyberpresse.ca