Votre mobile peut vous rendre malade


L’addiction au Smartphone ou iPhone est un gros problème chez plusieurs personnes. Les réseaux sociaux peuvent entrainer de la frustration, de narcissisme et autres problèmes de comportement allant jusqu’à une dépression sévère
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Votre mobile peut vous rendre malade

 

Ecran de l'iPhone 8. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Ecran de l’iPhone 8. JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet

Peur, culpabilité et hallucinations, vous ne regarderez plus votre smartphone comme avant.

Si le smartphone fait partie de notre quotidien et rend de nombreux services, de récentes recherches montrent qu’il présente des risques dont ses utilisateurs doivent se méfier. Les personnes qui l’utilisent très fréquemment, adolescents comme adultes, seraient davantage anxieuses et déprimées. Il peut également rendre «addict».

Le smartphone est aujourd’hui omniprésent dans nos vies: 58% des Français déclarent avoir leur mobile 24h sur 24h avec eux; 41% le consultent même au milieu de la nuit et 7% vont jusqu’à répondre à leurs messages dans leur lit.

Dans une récente synthèse des recherches menées sur les grands usagers des smartphones et des réseaux sociaux, les chercheurs ont mis en évidence une plus grande probabilité de souffrir de certains problèmes psychologiques: anxiété, dépression et addiction.

Les réseaux sociaux sont l’objet d’un étonnant paradoxe. Ils sont censés apporter divertissements et satisfaction. Les consulter est le premier geste du matin pour 48% des 18-34 ans. Pourtant, plus les gens sont actifs sur Facebook ou Instagram, et plus leur humeur est négative après y être allés.

Plus grave, un lien a été mis en évidence entre ces usages et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. En particulier, chez les adolescents qui perçoivent leur réseau amical dans la vie réelle comme étant de faible qualité, les longues durées passées sur Facebook sont associées à davantage de troubles dépressifs et d’anxiété sociale.

La peur de louper quelque chose

Qu’est-ce qui contribue à ces troubles? Premièrement, comme les réseaux sociaux sont devenus de véritables espaces de comparaison sociale, notamment par les photos postées, on est souvent enclin à penser que les autres sont plus heureux et ont une vie bien plus agréable que la nôtre. Regarder la vie «heureuse» des autres sur les réseaux sociaux fait penser que sa propre existence est moins plaisante.

Boite à anxiété et rectangle à anxiété, mes deux meilleurs amis. Topher McCulloch/Flickr, CC BY

Deuxièmement, il y a souvent la crainte, lorsqu’on n’est pas sur les réseaux sociaux, de «louper quelque chose». Ce phénomène est appelé en anglais: FOMO (fear of missing out). Par exemple, on craint que les autres aient des expériences enrichissantes sans nous. Cette peur conduit l’internaute à vouloir prendre connaissance au plus tôt des nouvelles informations qui y circulent. Quand elle est élevée, la FOMO est souvent associée à une humeur très fréquemment négative, une faible satisfaction de sa vie en général et à plus de symptômes dépressifs.

Ces deux problèmes psychologiques sont souvent ressentis par des personnes qui utilisent Internet pour satisfaire un fort besoin de popularité et de reconnaissance sociale qu’elles n’arrivent souvent pas à réaliser dans leur vie «réelle».

Ainsi, les likes, tweets, partages et autres messages sont, pour elles, autant de signes de reconnaissance sociale et deviennent une véritable monnaie d’échange affectif.

Coupable de perdre son temps

Les effets négatifs ne se font pas ressentir uniquement chez les «gros» utilisateurs. En effet beaucoup de personnes ont parfois l’impression de ne rien faire de significatif et de perdre du temps inutilement sur les réseaux sociaux.. Si les individus les trouvent divertissants à court terme, ils sont susceptibles d’éprouver, au final, de la culpabilité liée, soit au fait qu’ils ont négligé d’autres tâches plus importantes à effectuer, soit à des sentiments négatifs proches de ceux ressentis lors de comportements de procrastination.

Si certains internautes continuent à fréquenter activement les réseaux sociaux, c’est d’ailleurs parce qu’ils ont tendance à faire une «erreur de prévision affective»: ils espèrent toujours se sentir mieux après y être allés alors que, c’est souvent l’inverse qui se produit.

Hallucinations sonores

Plus de la moitié des personnes déclarent éprouver de l’anxiété en cas de perte de leur smartphone, quand elles sont contraintes de l’éteindre ou si elles ne peuvent pas l’utiliser, soit à cause d’une mauvaise couverture réseau ou d’une batterie faible, soit parce que le mobile n’est pas à portée de main. Par ailleurs, 42% des adolescents déclarent qu’ils seraient «dévastés» s’ils devaient quitter leur foyer plusieurs jours sans leur téléphone. Cette anxiété est à l’origine de l’apparition d’un nouveau trouble, spécifique aux smartphones: la nomophobie. Née de la contraction anglaise de «no-mobile phobia», la nomophobie est, en simplifiant, une crainte obsédante et continuelle, de ne pas avoir son smartphone en état de marche avec soi.

En outre, une utilisation excessive du smartphone est souvent associée à des «hallucinations» sonores et à des perceptions de «signaux fantômes» en provenance du téléphone. Les individus pensent avoir perçu un signal indiquant un appel entrant, un message ou une notification, alors qu’en fait, rien n’a été émis. Ce phénomène, source de stress, est répandu puisque la moitié des personnes étudiées perçoivent des signaux fantômes au moins une fois par semaine. Il est particulièrement observé chez les personnes ayant un besoin de popularité développé, qui considèrent dès lors le moindre signal du smartphone comme un possible indicateur de leur degré de popularité.

Réguler nos conduites

L’apparition de ces problématiques est trop récente pour qu’elles soient explicitement répertoriées parmi les troubles psychiatriques. On manque de recul et d’études sur l’ampleur et la «gravité» des phénomènes. Cependant, pour ne pas tomber dans le piège de l’«addiction» et des anxiétés générées par le smartphone et les réseaux sociaux, il s’agit d’abord d’en prendre conscience pour réguler ses propres conduites et celles des adolescents. Ces pratiques de bon sens ne nous épargneront pas une analyse plus approfondie des raisons pour lesquelles les usagers sont si fortement attachés à Internet, aux réseaux sociaux et au smartphone et pourquoi ils ont une telle crainte de ne plus pouvoir les utiliser.

Jeune cycliste sur son téléphone au guidon. Lauren De Clerck/Flickr, CC BY

La communication numérique offre la possibilité de combler de nombreux besoins existentiels, narcissiques et sociaux, difficiles à satisfaire dans la «vie réelle». Ces derniers sont souvent générés ou amplifiés par une société toujours plus individualiste et ambivalente. D’un côté, elle génère de nouveaux besoins alimentant toujours plus le narcissisme, auxquels adolescents et jeunes adultes sont si sensibles (comme le besoin de popularité) et, de l’autre côté, elle provoque nombre de frustrations.

Comme l’enfant séparé de sa mère trouve dans son «doudou» un moyen de se rassurer, le smartphone, objet transitionnel, ne permettrait-il pas de lutter contre les frustrations et affects négatifs provoqués par le monde social ? En étant connecté en permanence à ses amis et en pouvant «se raccrocher» à des environnements en ligne familiers, comme sa page Facebook, son compte Twitter ou sa story Snapchat, la personne, éloignée de son environnement familier, ne se sentirait-elle pas alors davantage en sécurité affective, comme dans son foyer où elle a ses repères et habitudes rassurants? La connexion permanente, notamment aux réseaux sociaux la rassurerait quant à son insertion et lui donnerait alors l’impression qu’elle est un acteur socialement central et important.

La communication numérique permettrait également d’acquérir instantanément, par les likes, retweets et autres notifications, des signes de reconnaissance d’autrui contribuant à satisfaire des besoins personnels et sociaux liés à la construction d’une image de soi valorisante. Chez les gros utilisateurs, cette communication comblerait un «vide existentiel» et contrecarrerait une vie sociale «réelle» insatisfaisante. Par exemple, une connexion permanente offre aux personnes s’ennuyant dans la vie, stimulations et divertissements, mais uniquement à très court terme.

Autrement dit, avoir une «vraie» vie sociale satisfaisante conduirait à passer moins de temps sur les réseaux sociaux. Et moins de temps passé sur les réseaux, c’est bien sûr plus de temps pour développer une « meilleure » vie sociale dans la réalité.

http://www.slate.fr/

Corbeau échaudé craint l’eau froide


Les corbeaux, corneilles sont des oiseaux très intelligents et dotés d’une mémoire. Les corbeaux entre autres, peuvent se rappeler pendant un mois, qui parmi leurs congénères est malhonnête et donc éviter d’interagir avec eux
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Corbeau échaudé craint l’eau froide

 

Photo : iStock

Les corbeaux se rappellent la nature d’une interaction jusqu’à au moins un mois, et gardent en souvenir les moments où ils ont été traités injustement dans un échange, montrent des observations réalisées par des chercheurs européens.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Aucun humain n’aime se faire avoir, si bien qu’ils évitent habituellement de traiter avec ceux qui les ont floués dans le passé. Or, il semble bien que certains oiseaux partagent cette règle.

Nous savions que les corbeaux et les corneilles étaient des oiseaux très intelligents. Ils font en effet partie du club sélect des oiseaux capables de modifier et d’utiliser des outils afin d’obtenir de la nourriture.

Les travaux du biologiste autrichien J.J.A. Müller de l’Université de Vienne et de ses collègues européens ne trahissent pas cette réputation.

Corbeau ou corneille?

Le grand corbeau (Corvus corax) est beaucoup plus gros et possède une envergure moyenne de 118 cm comparativement à la corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos) dont l’envergure moyenne est de 90 cm. Pour les distinguer dans le ciel, il faut observer la queue: la base de la queue de la corneille est plate ou légèrement arrondie, et celle du corbeau termine en pointe ou avec un arrondi prononcé. Les deux espèces sont très intelligentes.

Pour l’amour du fromage

Ces oiseaux sont cependant moins connus pour leur amour du fromage, une gourmandise que les chercheurs ont mise à l’épreuve dans leur étude. Ils ont en effet appris à des corneilles à échanger des morceaux de pain et des morceaux de fromage avec un partenaire humain.

Les oiseaux se sont donc retrouvés avec, devant eux, des partenaires équitables et d’autres qui l’étaient beaucoup moins. Certains d’entre eux terminaient l’échange alors que d’autres gardaient le morceau de fromage et le mangeaient devant eux.

Les résultats montrent que les corbeaux ont évité les partenaires injustes jusqu’à un mois après les échanges inéquitables.

Il semble donc que ces animaux peuvent non seulement différencier les individus « justes » et « injustes », mais qu’ils conservent cette capacité pendant au moins un mois.

Les corbeaux ont une vie sociale complexe avec des amitiés et des rivalités. Leur capacité à reconnaître et à punir les individus malhonnêtes, même après une seule rencontre, peut expliquer comment la coopération a évolué chez ces oiseaux.

Le détail de cette étude est publié dans la revue Animal Behavior.

D’autres travaux ont montré en 2011 que les corneilles se souviennent des visages humains pendant plusieurs années après les avoir vus une seule fois. Elles sont même capables d’établir lesquels représentent un danger, et peuvent partager l’information avec leurs congénères et leur progéniture.

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Si vous êtes attachés à la musique de votre adolescence, c’est à cause de votre cerveau


Nous avons toutes des préférences en musique et chansons, cela serait dans l’adolescence que la musique viendrait ce coler à nos neurones pour diverses raisons, Mais en vieillissant, nous ne suivons plus la même musique que nos jeunes, bien au contraire, il se peut qu’elle nous soit plus agressante
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Si vous êtes attachés à la musique de votre adolescence, c’est à cause de votre cerveau

par Mark Joseph Stern,

La joie qui nous assaille en réécoutant nos chansons préférées n’est pas juste un phénomène culturel: c’est une commande neuronale.

Alors que je m’approche péniblement de la trentaine, voici qu’un étrange phénomène s’impose à moi: plus j’avance dans la vie, plus la musique que j’écoutais lorsque j’étais adolescent me touche –alors que plus les années passent, plus les nouvelles chansons que j’entends à la radio résonnent à mes oreilles comme de cacophoniques inepties.

Objectivement, je sais que ça n’a aucune logique. Je ne peux pas sérieusement affirmer la supériorité artistique du Rollout de Ludacris sur celle du Roar interprété par Katy Perry, et pourtant je chéris chaque seconde de l’un et rejette totalement l’autre, qui n’est à mon sens qu’une glapissante bouillie. Quand j’écoute le Top 10 des tubes 2013, j’attrape une migraine. Et quand j’écoute celui de 2003, je suis heureux.

Pourquoi les chansons que j’ai entendues adolescent me sont-elles plus agréables que tout ce que je peux écouter en tant qu’adulte? Je suis soulagé de pouvoir affirmer que le phénomène n’est pas entièrement imputable à mon manque de discernement dans le domaine de la critique musicale.

Ces dernières années, psychologues et experts en neurosciences ont confirmé que ces chansons exerçaient sur nos émotions un pouvoir disproportionné. Et ces chercheurs ont découvert des preuves montrant que notre cerveau crée un lien plus étroit avec la musique que nous écoutons lors de notre adolescence qu’avec tout ce que nous pouvons entendre une fois adultes –connexion qui ne faiblit pas avec l’âge. En d’autres termes, la nostalgie musicale n’est pas juste un phénomène culturel: c’est une commande neuronale. Et peu importe le degré de sophistication que nos goûts peuvent atteindre plus tard, nos cerveaux restent parfois bloqués sur ces chansons qui nous ont obsédés pendant la période si hautement théâtrale de notre adolescence.

Pour comprendre pourquoi nous nous attachons à certaines chansons, il est utile de commencer par nous pencher sur la relation entre cerveau et musique en général. La première fois que nous entendons une chanson, elle stimule notre cortex auditif qui convertit les rythmes, les mélodies et les harmonies en un tout cohérent.

À partir de là, notre réaction à la musique dépend de notre manière d’interagir avec elle. Si en écoutant une chanson, vous la chantez dans votre tête, vous activez votre cortex prémoteur, dont le rôle est de planifier et de coordonner les mouvements. Si vous vous mettez à danser, vos neurones assureront la synchronisation avec le rythme de la musique. Si vous vous concentrez sur les paroles et l’instrumentation, vous activez votre lobe pariétal, qui vous aide à passer d’un stimulus à l’autre et à concentrer votre attention. Quand vous écoutez une chanson qui déclenche des souvenirs, votre cortex préfrontal, qui garde les informations relatives à votre vie personnelle et à vos relations avec les autres, se met en action.

Mais sans émotions, les souvenirs n’ont aucun sens –et mis à part l’amour et la drogue, rien ne déclenche une réaction émotionnelle aussi efficacement que la musique. Les travaux sur l’imagerie cérébrale montrent que nos chansons préférées stimulent les circuits du plaisir, qui libèrent un flot de dopamine, de sérotonine, d’ocytocine et autres hormones qui nous font nous sentir bien. Plus nous aimons une chanson et plus nous entrons en état de béatitude neurochimique grâce aux neurotransmetteurs qui se déversent dans notre cerveau, et dont certains sont les mêmes que ceux que sollicite la cocaïne.

Festival pyrotechnique

Si la musique allume ces étincelles d’activité neuronale chez tout le monde, chez les jeunes, elles se transforment en festival pyrotechnique. Entre 12 et 22 ans, notre cerveau connaît un développement neurologique rapide, et la musique que nous aimons pendant cette période semble s’incruster définitivement dans nos lobes. Lorsque nous formons des connexions neuronales en écoutant une chanson se crée une forte trace mnésique qui se charge d’émotions exacerbées dues en partie à un déferlement d’hormones de croissance propre à la puberté. Ces hormones disent à notre cerveau que tout est d’une extrême importance –et surtout les chansons qui composent la bande-son de nos rêves (et de nos hontes) d’adolescents.

Ce feu d’artifice neuronal suffirait à lui seul à imprimer certaines chansons dans notre cerveau. Mais d’autres éléments interviennent pour graver pour toujours ou presque dans votre mémoire cette chanson passée pendant la boum de 4e. Daniel Levitin, auteur de De la note au cerveau, souligne que la musique de nos années d’adolescence est fondamentalement liée à notre vie sociale.

«C’est à cette période de notre jeunesse que nous découvrons de la musique seuls pour la première fois», m’a-t-il expliqué. «Souvent par le biais de nos amis. Ecouter la musique qu’ils écoutent est une forme de revendication, une marque d’appartenance à un certain groupe social. Musique et sentiment d’identité fusionnent.»

Petr Janata, psychologue à l’université de California–Davis, abonde dans le sens de cette théorie de la sociabilité et explique que notre musique préférée «s’incruste dans les souvenirs particulièrement émotionnels de nos années formatrices».

Il ajoute qu’un autre facteur entre peut-être en jeu: le pic de réminiscence, phénomène selon lequel nous nous rappelons bien mieux de nos années de jeune adulte que des autres et conservons ces souvenirs bien avant dans notre sénescence. Selon la théorie du pic de réminiscence, nous disposons tous d’un «scénario de vie» conditionné par notre culture, qui, dans notre mémoire, nous sert à raconter notre histoire. Lorsque nous nous tournons vers notre passé, nous constatons que les souvenirs qui dominent ce récit de vie ont deux choses en commun: ils sont heureux et sont regroupés autour de la période de notre adolescence et de notre vie de jeune adulte.

La bande-son de nos années les plus vitales

Pourquoi les souvenirs de ces années sont-ils si vivaces et persistants? Les chercheurs de l’université de Leeds ont proposé en 2008 une explication assez séduisante: les années mises en relief par le pic de réminiscence coïncident avec «l’émergence d’une identité stable et durable». En d’autres termes, c’est entre 12 et 22 ans que vous devenez qui vous êtes. Il est par conséquent logique que les souvenirs qui contribuent à ce processus prennent une importance hors du commun pour le restant de votre vie. Ils ne font pas que contribuer au développement de l’image que vous avez de vous-même; ils deviennent une composante de cette image –ils font partie intégrante de votre sentiment d’identité.

La musique joue un double rôle dans ce processus. Tout d’abord, certaines chansons deviennent des souvenirs par et pour elles-mêmes tant elles s’immiscent avec force dans notre mémoire. Nombre d’entre nous se souviennent très bien de cette première chanson des Beatles (ou des Backstreet Boys) que, des décennies plus tard, nous continuons de chanter à chaque soirée karaoké.

Ensuite, ces chansons forment la bande-son de ce qui semble être, sur le moment, les années les plus vitales et capitales de notre existence. La chanson de notre premier baiser, de notre première boum, de notre première taffe, reste attachée à ce souvenir et s’approprie une parcelle de sa profondeur. Certes, avec le recul, on peut admettre que cette boum n’était pas si profonde que ça. Mais si le souvenir en lui-même finit par perdre de son importance, l’écho émotionnel qui colle à la musique persiste.

Un tunnel spatiotemporel neurologique

Aussi sympathiques que soient ces théories, leur conclusion logique –vous n’aimerez plus jamais une chanson comme vous avez aimé la musique de votre jeunesse– est un tantinet déprimante.

Naturellement, on peut aussi voir le côté positif des choses: ce n’est pas que nos goûts d’adultes soient plus fades; en réalité, ils sont plus mûrs et nous permettent d’apprécier la beauté esthétique complexe à un niveau intellectuel. Quel que soit le niveau de maturité que nous pouvons atteindre, la musique reste pour nos cerveaux d’adultes une issue de secours qui nous permet de replonger dans la passion brute et sans mélange de notre jeunesse.

La nostalgie qui accompagne nos chansons préférées ne se réduit pas au souvenir fugace d’une époque révolue; c’est un tunnel spatiotemporel neurologique qui nous offre un aperçu de l’époque où notre cerveau bondissait de joie en entendant la musique qui en est venue à définir qui nous sommes. Ces années sont derrière nous, c’est vrai. Mais à chaque fois que nous entendons les chansons que nous aimions, la joie qu’elles nous procuraient autrefois nous inonde à nouveau.

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LA SOLITUDE AFFAIBLIT NOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE


Je suis d’avis que pour ceux qui vivent seul, la perception de la solitude a  des conséquences bonnes ou mauvaises sur la santé. Il est certain qu’un sentiment d’isolement, d’évité tout contact social a en effet un impact sur la santé
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LA SOLITUDE AFFAIBLIT NOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE

 

  • La solitude affaiblit notre système immunitaire
  • JackF – Fotolia.com
  • Le sentiment de solitude nous rendrait plus vulnérable aux maladies, selon une nouvelle étude américaine.

 

Rester seul est mauvais pour la santé. La solitude est associée à un système immunitaire plus faible, une plus grande sensibilité à la douleur physique. Des chercheurs de l’université de l’Ohio en ont fait le constat dans deux études. Les chercheurs ont réuni deux groupes : un groupe composé de personnes d’âge moyen en surpoids mais en bonne santé ; un autre groupe constitué de patientes ayant survécu à un cancer du sein.

Ils ont récolté des échantillons de sang et soumis les participants à des tests de stress, parmi d’autres exercices. Ils ont évalué également leur vie sociale, leur perception de la solitude ainsi que leur entourage et leur nombre d’amis Facebook avec lesquels ils parlent régulièrement.

Résultat, les personnes les plus seules dans le premier groupe en bonne santé ont montré plus de marqueurs de l’inflammation lorsqu’elles étaient confrontées à une activité stressante, comme parler en public ou résoudre un exercice de mathématiques.

Dans le deuxième groupe, les personnes qui se sentaient le plus seules ont traversé plus d’épisodes de douleur, de déprime et de fatigue que les autres. Elles avaient également plus tendance à faire de l’herpès.

Deux précédentes études ont mis en garde contre les risques pour la santé d’être isolé. Les personnes qui vivent seules entre 45 et 65 ans seraient plus exposées aux crises cardiaques, aux AVC ou aux problèmes cardiaques que les autres. Les personnes seules perdraient également plus rapidement leur autonomie.

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