Je suis d’avis que tout magasin qui vendent des appareils technologiques doivent être en mesure d’offrir a la clientèle de ramassage des produits désuets. Ceci serait un grand atout pour l’environnement …
Nuage
Cellulaires usagés: ne les jetez pas à la poubelle!
L’appel de l’iPhone ou du BlackBerry est trop fort: vous voulez changer de cellulaire. Pensez à recycler l’ancien.
Photo: Shutterstock
Par Lorraine Fournier
«Chaque année, au Canada, environ 10 millions de cellulaires sont mis au rancart», estime Dominique Potelle, agente de développement industriel à Recyc-Québec.
Une bien mauvaise nouvelle pour l’environnement, puisque «certains appareils contiennent des substances dangereuses, comme du plomb, de l’arsenic ou encore du béryllium. D’autres contiennent de l’or, de l’argent, du platine, ou encore des minerais rares.»
«L’extraction de ces métaux coûte cher et provoque des dégâts écologiques énormes. S’ils sont récupérés, non seulement on récupère de précieuses ressources, mais en plus, on réduit l’impact environnemental», ajoute Dominique Potelle.
Que faire?
Selon Bernard Lord, président et chef de la direction de l’Association canadienne des télécommunications sans fil (ACTS), de 90 à 95 % des matériaux d’un téléphone peuvent être recyclés. Le bac de récupération n’est toutefois pas une bonne solution pour vous débarrasser de votre petit dinosaure.
Voici quelques pistes
Le programme «Recycle mon cell»: L’ACTS invite les consommateurs à déposer leur vieux cellulaire dans un des quelque 1 000 centres de recyclage participants, au Québec, tout au long de l’année. Les téléphones sont ensuite remis par l’ACTS à Greentec, une entreprise de recyclage, établie en Ontario. Cette initiative a un bon impact.
- «Plus de 111 000 cellulaires sont recyclés chaque année au Québec par ce programme, précise Bernard Lord, mais ce n’est qu’une petite fraction du nombre de téléphones vendus».
Le lundi 17 octobre, à l’occasion de la Semaine canadienne de réduction des déchets, les étudiants de tout le pays ont commencé à participer au «Défi étudiant Recycle mon cell», qui permet aux plus jeunes d’inscrire leur école et de courir la chance de gagner peut-être 500 $. Un défi qui dure jusqu’au 17 novembre.
Le retour au fournisseur: La majorité des fabricants et fournisseurs récupèrent les appareils désuets. Bell et Vidéotron (programme «Allô la Terre»), notamment, les reprennent. Les magasins Bureau en gros et le Mouvement Desjardins ont aussi un programme de collecte.
«Le gouvernement du Québec a adopté en juillet 2011 un règlement pour favoriser la récupération et la valorisation de produits par les entreprises, et cela concerne entre autres les téléphones cellulaires», dit Dominique Potelle, à défaut de quoi elles risquent de recevoir une amende.
Les entreprises qui mettent sur le marché québécois un produit neuf sont donc obligées d’instaurer un programme de récupération selon la hiérarchie des trois RV: «Réduction, Réemploi, Recyclage, Valorisation énergétique». Le programme commence en juillet 2012.