Un fermier trouve des « pommes fantômes » sur ses arbres après un froid polaire


Un curieux phénomène s’est produit dans une ferme au Michigan. Le froid glacial a gelé des pommes dans l’arbre. Mais les pommes ont quand même pu se décomposer laissant une pomme de glace. C’est jolie comme tout !
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Un fermier trouve des « pommes fantômes » sur ses arbres après un froid polaire

 

par  Laura Boudoux

Fermier dans le Michi­gan, Andrew Siet­sema a retrouvé sur ses arbres des « pommes fantômes ».

Avec le froid polaire qui s’est récem­ment abattu sur les États-Unis, un grand nombre de fruits ont tout simple­ment gelé, avant de tomber des arbres. Mais certaines pommes ont gelé, avant de se décom­po­ser à l’in­té­rieur du gel, ne lais­sant sur l’arbre que la coquille glacée formée par le froid, rapporte CNN.

« Il faisait assez froid pour que la glace qui recou­vrait les pommes n’ait pas encore fondu, mais il faisait suffi­sam­ment chaud pour que l’in­té­rieur de la pomme se trans­forme en bouillie, puisqu’elles ont un point de congé­la­tion plus bas que l’eau », a expliqué le fermier.

C’est effec­ti­ve­ment les chan­ge­ments brutaux de tempé­ra­tures qui ont permis la créa­tion de ces « pommes fantômes ».

« Du froid glacial à des tempé­ra­tures supé­rieures à la moyenne cette semaine, nous sommes passés à une jour­née de pluie verglaçante au lieu de la neige à laquelle est habi­tuée l’ouest du Michi­gan », a ajouté le météo­ro­logue Judson Jones. D’après le spécia­liste, ce genre de pluies « trans­for­mera tout ce qu’elle touche en glace pure ».

Sources : CNN

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète


En fin de semaine, en traversant la rue, j’ai glissé, mais heureusement, j’ai pu garder tant bien que mal l’équilibre. En temps que piéton, je préfère que les trottoirs et rues soient sécuritaire, mais pas au détriment de l’environnement. Il serait temps de trouver d’autres solutions, c’est tout ce qui entourent les routes et trottoirs qui occasionnant des problèmes qui nous touchent tout autant.
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Pourquoi les sels de déneigement représentent un danger pour la planète

 

saleuses-Utah

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Avec les chutes de neige et le verglas qui s’installe, les conditions pour les automobilistes et les piétons deviennent évidemment difficiles. Depuis longtemps, les sels de déneigement sont utilisés, mais ils représentent malheureusement une source de pollution durable des écosystèmes.

Une consommation en hausse

À ce jour, cette solution de déneigement est la plus utilisée, mais reste également la plus économique. En effet, la tonne de chlorure fixée à une centaine d’euros environ ne constitue pas vraiment une barrière financière, d’autant plus lorsqu’il s’agit de réduire les accidents de la route et d’éviter un trop grand impact sur les activités économiques d’une région.

Il faut savoir que la consommation augmente constamment, si bien que la quantité de sels d’épandage a largement dépassé celle du sel utilisé dans l’alimentation ! Rien qu’en France chaque année, ce sont entre 750 000 et 1,5 million de tonnes de sels qui sont déversés sur les routes et trottoirs.

Un impact écologique néfaste

Si les sels de déneigement font certes baisser la température à laquelle l’eau se transforme en verglas, ceux-ci causent des dégâts considérables au niveau de la faune, de la flore mais également en ce qui concerne les sols. Une étude américaine publiée en janvier 2018 faisait état d’une situation préoccupante aux États-Unis : la salinité de 37 % des zones froides et humides du nord-est du pays est directement due au sel répandu sur les routes.

De plus, les eaux souterraines sont elles aussi menacées (nappes phréatiques, lacs) et affichent souvent une concentration de sodium pouvant représenter un danger, notamment pour les personnes souffrant de pression artérielle. Il faut également savoir que le sel “brûle” la végétation en bordure des voies, et que la croissance des arbres au printemps s’en trouve impactée. Par ailleurs, la composition chimique – voire biologique – des milieux aquatiques peut être modifiée, ce qui peut nuire à la faune locale par un manque d’oxygène. Quant aux sols, ceux-ci souffrent de “sécheresse physiologique”, drainés de leurs oligo-éléments en buvant l’eau salée.

Face à cette dégradation des écosystèmes d’eau douce, la Science estime qu’il devient urgent de développer de nouvelles stratégies et de tester différentes initiatives.

Sources : Notre Planète InfoConsoglobe

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada


L’année 2017 s’achève et le métrologue David Phillips choisi 10 évènements météorologiques qui a marqué l’année au Canada. Ces évènements sont généralement ordinaires, sauf qu’ils ont perduré plus que la normale, causant des quantités de neiges impressionnantes, des inondations (dont dans mon quartier), des feux qui ont été pénible à éteindre, et encore d’autres péripéties dont certaines ont été tragiques
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Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada

 

CHRISTINNE MUSCHI / REUTERS

Des feux de forêt aux inondations, en passant par le verglas…

L’année 2017 aura été une année d’excès, du point de vue météorologique: trop humide, trop sec, trop chaud, trop froid.

« Ça n’a pas été une année typiquement canadienne, où si l’on n’aime pas le temps qu’il fait devant chez nous, on n’a qu’à aller voir à l’arrière », illustre le climatologue principal d’Environnement Canada, David Phillips.

M. Phillips a dévoilé sa liste des 10 événements météorologiques les plus marquants de l’année. Si l’on devait y trouver un thème, ce serait celui d’une météo ordinaire qui est devenue extraordinaire simplement en ne changeant pas.

Par exemple, la Colombie-Britannique a connu au printemps dernier une pluie qui ne voulait pas s’arrêter. La province a ensuite connu son été le plus sec jamais enregistré, ce qui s’est traduit par une saison d’incendies désastreuse.

Ces incendies, qui ont forcé l’évacuation de 50 000 personnes, ont été choisis par M. Phillips comme événement météorologique de l’année au Canada.

Partout à travers le pays, des phénomènes météorologiques qui n’auraient normalement dû durer que quelques jours se sont éternisés.

Un dôme de chaleur massif est demeuré sur les Prairies pendant la majeure partie de l’été. Calgary a connu sa période de mai à août la plus chaude depuis 1881.

Plus à l’est, le printemps a entraîné des inondations au Québec et dans l’est de l’Ontario. La région de Windsor a connu deux « tempêtes du siècle » en moins d’un an.

Les Ontariens ont eu l’impression de ne pas avoir eu d’été en 2017, la saison étant demeurée froide et humide. La province a connu davantage de journées chaudes après le début officiel de l’automne qu’avant.

Terre-Neuve a été frappée par un blizzard ayant ravagé l’île avec des vents de 190 km/h qui ont arraché des arbres, renversé des feux de circulation et fait voler des toits comme s’il s’agissait de grains de poussière.

David Phillips, comme la majorité des scientifiques, ne va toutefois pas jusqu’à accuser les changements climatiques pour l’étrange météo de 2017… même s’il admet que ce type de phénomènes météorologiques est le genre de choses que les changements climatiques pourraient provoquer.

« Les gens croient que les changements climatiques ne font que provoquer du réchauffement, du réchauffement et du réchauffement. Mais ce que l’on observe, c’est une transformation des régimes climatiques, où l’on peut en arriver à l’opposé de ce à quoi l’on s’attend. »

Après 22 années à observer les phénomènes météorologiques, M. Phillips affirme que les choses ont bien changé.

« Je me souviens, au début de ma carrière, nous avions une saison qui était intéressante. Maintenant, chacune d’entre elles a quelque chose d’intéressant. »

« La météo change. Elle a une personnalité différente, en matière de durée et d’intensité. »

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Les dix événements météorologiques les plus marquants de 2017 selon Environnement et Changement climatique Canada

1. La saison des incendies de forêt la plus longue et la plus destructrice de l’histoire de la Colombie-Britannique

La province a connu le plus long état d’urgence de son histoire lorsque 1265 incendies ont dévasté 12 000 kilomètres carrés de forêts, de broussailles et de pâturages. Quelque 50 000 personnes ont dû évacuer leur domicile. Les incendies sont survenus pendant l’été le plus sec jamais enregistré dans la province.

2. La chaleur et la sécheresse dans l’Ouest

Les températures estivales ont fracassé des records – Medicine Hat, en Alberta, a connu 34 jours de plus de 30 degrés – et étaient si sèches que les précipitations à Regina ont été 22 pour cent moins élevées que le record dans la province. Le seul résultat favorable de la chaleur sèche persistante a été la réduction du nombre de moustiques.

3. Les inondations printanières au Québec et en Ontario

Montréal et Ottawa ont connu le printemps le plus humide de leur histoire. En mai, plusieurs rivières ont dépassé la quantité maximale d’eau libérée par le passé et ont débordé de Gananoque jusqu’en Gaspésie. Plus de 5000 résidences ont été inondées, 550 routes ont été emportées par des inondations ou des glissements de terrain et, tragiquement, deux personnes ont été entraînées par les flots gonflés de la rivière Sainte-Anne dans la région de Gaspé.

4. L’hiver froid et neigeux de la Colombie-Britannique

La côte Ouest a connu son deuxième hiver le plus froid en 25 ans, qui s’est distingué par sa durée, la fréquence et la durée des chutes de neige et l’accumulation de neige au sol. Les skieurs en ont profité, mais les terrains de golf ont été fermés pendant deux mois pour la première fois en 20 ans.

5. Encore une inondation à Windsor: deux tempêtes du siècle en une seule année

Moins d’un an après qu’une inondation record ayant causé des dommages de 153 millions $ eut frappé Windsor et le comté d’Essex, un autre déluge a déversé des pluies aussi intenses et causé autant de dégâts en inondant la même région, le 28 août. En moins de 48 heures, 222 mm de pluie sont tombés dans le sud-ouest de Windsor et de 140 à 200 mm à Riverside-Tecumseh. La collectivité toute proche de LaSalle a encaissé 125 mm de pluie avant d’en recevoir 160 mm de plus le lendemain.

6. L’été absent du centre du Canada

Les chutes de pluie entre avril et juillet près des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ont été les plus abondantes en 70 ans. Des températures fraîches, un ciel couvert et des averses fréquentes ont marqué l’été. Les activités agricoles sont restées des semaines à la traîne jusqu’en septembre. Le lac Ontario a atteint une hauteur record de 75,9 mètres au-dessus du niveau de la mer en mai. L’élévation des eaux a rendu les îles de Toronto inaccessibles de la mi-mai jusqu’à la fin de juillet.

7. Une nouvelle « tempête du siècle »

Une tempête a frappé l’Ontario le 13 mars, avant de se diriger vers le Québec et le Canada atlantique. La tempête s’est soldée par un carambolage impliquant 15 camions et de nombreuses voitures dans des conditions de tempête hivernale sur l’autoroute 401, à Brockville. Les autorités ont fermé l’autoroute dans les deux directions, puisque des pièces de métal tordues jonchaient la chaussée et un déversement d’acide fortement toxique polluait l’air. La tempête a ensuite gagné le Québec. Cinquante centimètres de neige ont été enregistrés à plus de la moitié des stations d’observation météorologique du sud. Aucune tempête précédente n’avait battu autant de records de chute de neige dans la province. Cinq personnes ont perdu la vie.

8. L’été en septembre

Le premier jour de l’automne a été marqué par la température la plus chaude du centre du Canada. Du 22 au 27 septembre, plus de 1000 records de chaleur ont été fracassés, alors que les valeurs humidex s’approchaient ou dépassaient 40 degrés. Le sud du Québec a connu son mois d’octobre le plus chaud depuis au moins 1870.

9. La bourrasque du Brier à Terre-Neuve

Des vents d’ouragan ont ravagé Terre-Neuve les 1er et 2 mars, mais c’est la « bourrasque du Brier » du 11 mars qui a défini le reste de l’hiver et du printemps. Des rafales qui se sont déchaînées sur la presqu’île d’Avalon ont atteint la force d’un ouragan de 190 km/h à Bay de Verde, privant d’électricité plus de 70 000 résidants et visiteurs.

10. La tempête de verglas du Nouveau-Brunswick

Une longue période de précipitations composées d’un mélange de pluie, de neige, de pluie verglaçante et de grésil a eu des répercussions désastreuses sur certaines parties du Québec et du Canada atlantique lors de la dernière semaine de janvier. Ces conditions ont causé la mort de deux personnes et des dizaines de blessures, en plus d’empoisonner plus de 30 personnes malades au monoxyde de carbone. Près de 300 000 résidants ont été privés de courant, certaines communautés pendant 12 jours. Les troupes canadiennes ont été déployées pour donner un coup de main.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

MétéoMédia prévoit un hiver actif au Canada


La Niña, la petite soeur de El Niño va probablement faire sortir nos pelles plus souvent cette année, du moins au Québec et en Ontario. Mais nous aurons aussi des périodes de redoux, ce qui laisse envisager du verglas et … du patin sur bottes
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MétéoMédia prévoit un hiver actif au Canada

 

Pour le Québec et l'Ontario, MétéoMédia s'attend à... (Photo Pascal Ratthé, archives Le Soleil)

Pour le Québec et l’Ontario, MétéoMédia s’attend à des précipitations de neige au-dessus des normales, peut-être les plus fortes depuis 10 ans.

PHOTO PASCAL RATTHÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

 

La Presse Canadienne
Oakville

L’aperçu de l’hiver 2017-2018 des météorologues de MétéoMédia signale que le phénomène La Niña laisse présager une saison très active au Canada.

Chris Scott, directeur météorologue à MétéoMédia, précise que les Canadiens doivent se préparer à des périodes de météo extrême et à une quantité impressionnante de bordées de neige, mais aussi à un redoux au milieu de l’hiver.

Pour le Québec et l’Ontario, MétéoMédia s’attend à des précipitations de neige au-dessus des normales, peut-être les plus fortes depuis 10 ans, et à des menaces de pluie verglaçante par moments. Les températures devraient osciller autour des normales.

Ailleurs au Canada, des températures plus froides que les normales devraient sévir de la Colombie-Britannique jusqu’en Ontario, alors que les régions des Maritimes connaîtront des températures plus clémentes qui pourraient engendrer des précipitations mixtes à l’occasion.

La Niña désigne l’apparition d’eaux plus froides que la normale dans les parties est et centre de l’océan Pacifique, ce qui entraîne des conditions plus humides que la normale durant l’hiver dans l’hémisphère Nord.

http://www.lapresse.ca/

Les changements climatiques ont profondément modifié la météo au Québec. Et ça va continuer.


Partout dans le monde, nous sentons les changements climatiques, et ce n’est pas fini. Au Québec, nous aurons des changements de nos saisons. Certains seront probablement heureux que l’hiver deviendra moins froid et dura moins longtemps, sauf qu’il y aura plus de risque de verglas. La belle saison sera plus longue, mais des insectes qui véhiculent des maladies se sentirons aussi chez eux. Bref, ces changements auront peut-être des points positifs, mais il y aura beaucoup de conséquences
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Les changements climatiques ont profondément modifié la météo au Québec. Et ça va continuer.

Plein écran(Illustration : Samantha Puth)

Naël Shiab

ESPACES VERTS

Avec le printemps qui arrive de plus en plus tôt, la période de croissance des végétaux augmente d’année en année. À Montréal, les plantes poussent pendant 9 jours de plus aujourd’hui, par rapport à 1955. D’ici 2050, ce seront de 10 à 30 jours supplémentaires.

CONCRÈTEMENT

Les personnes allergiques au pollen n’ont pas fini d’éternuer. À Montréal, on a constaté que l’herbe à poux libérait ses allergènes pendant 20 jours de plus en 2002, par rapport à 1994. Ça ne va pas s’arranger. D’ici 2065, ce type d’allergies pourrait coûter jusqu’à 800 millions de dollars supplémentaires aux Québécois.

CONSOLATION

Les amateurs de jardinage seront comblés.

CHALEUR

La température moyenne a grimpé de 1 °C à 3 °C au Québec de 1950 à 2011. À Montréal, les nuits avec un humidex supérieur ou égal à 30 °C ont augmenté de 58 % pendant la même période. La surchauffe du Québec n’est pas terminée : on s’attend à de 4 °C à 7 °C supplémentaires d’ici 2100.

CONCRÈTEMENT

Plus il fait chaud, plus la mortalité augmente, notamment chez les personnes âgées. Avec notre population vieillissante et des températures maximales qui devraient battre des records, les projections font état de plus de 20 000 décès en raison des vagues de chaleur d’ici 2065.

INSECTES

Avec l’adoucissement de l’hiver et le prolongement de la saison estivale, certains insectes se propagent au Québec, comme le moustique vecteur du virus du Nil ou la tique qui transmet la maladie de Lyme.

CONCRÈTEMENT

Les projections montrent 600 décès supplémentaires d’ici 2065 à cause du virus du Nil. La tique porteuse de la maladie de Lyme poursuivra son inexorable colonisation du Québec à un rythme de 46 km par année, en direction nord-est. Ces deux maladies pourraient coûter près de 1,6 milliard de dollars à l’État et à la société au cours des 50 prochaines années.

NEIGE

Le Québec se couvrira de blanc moins longtemps. À Montréal, on remarque déjà 30 jours d’enneigement de moins aujourd’hui, comparativement à 1955. D’ici 2070, la métropole pourrait encore perdre de 45 à 65 jours d’enneigement.

CONCRÈTEMENT

La température oscillera plus souvent autour du point de congélation, ce qui multipliera les opérations d’épandage de sel pour assurer la sécurité sur les routes et les trottoirs. Les périodes de gel-dégel abîment aussi les infrastructures.

CONSOLATION

Les snowbirds n’auront peut-être plus besoin de migrer dans le Sud…

ÉNERGIE

Au Québec, avec le réchauffement planétaire, les besoins en chauffage baisseront l’hiver et l’air conditionné deviendra nécessaire l’été. Mais sur l’ensemble de l’année, la consommation électrique résidentielle devrait baisser de 6,7 % d’ici 2030.

CONCRÈTEMENT

La demande d’énergie au Québec, ailleurs au Canada ainsi que dans certains États américains a des effets notables sur les revenus d’Hydro-Québec.

ÉROSION CÔTIÈRE

D’ici 2100, le volume des glaces marines et côtières sera réduit de 90 %, et le niveau de l’eau aura grimpé de 30 à 75 cm. Les vagues causées par les tempêtes frapperont avec davantage de force les littoraux québécois et accéléreront l’érosion.

CONCRÈTEMENT

Des milliers de bâtiments publics et privés se trouvent dans des zones à risque, en plus de voies ferrées et de routes. D’ici 2065, les dégâts subis par ces infrastructures pourraient coûter près d’un milliard de dollars.

PLUIE VERGLAÇANTE

À Montréal, des épisodes de pluie verglaçante se sont produits 29 % plus souvent en 2008 qu’en 1979.

CONCRÈTEMENT

Le verglas provoque davantage d’accidents et de chutes. L’augmentation du nombre de fractures osseuses en hiver cette dernière décennie au Québec est attribuable à ces pluies glacées de plus en plus fréquentes.

(SOURCES : Plan d’adaptation aux changements climatiques de l’agglomération de Montréal 2015-2020, Ville de Montréal, 3e trimestre 2015. Vers l’adaptation : Synthèse des connaissances sur les changements climatiques au Québec, édition 2015, Ouranos. Évaluation des impacts des changements climatiques et de leurs coûts pour le Québec et l’État québécois, Rapport d’étude, Ouranos.)

http://lactualite.com/s

Truc Express ► Faites votre propre déglaçant maison en combinant ces 3 ingrédients


Un déglaçant maison qui peut-être très économique avec des ingrédients qui sont à la porter de la main. (surtout que l’alcool à friction se vend au magasin du dollar et donc moins cher qu’en pharmacie)
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Faites votre propre déglaçant maison en combinant ces 3 ingrédients

 

On ne vous souhaite pas de malheurs mais la pluie verglaçante, la neige et le gel feront partie de notre quotidien très bientôt alors au lieu d’attendre d’être pris au dépourvu, pourquoi ne pas prendre les devants cette année en prévoyant le coup à l’avance.

Mais au lieu de dépenser pour des sels déglaçants qui polluent l’environnement et qui rongent le béton, optez plutôt pour cette astuce maison simple, économique et efficace.

En boni, vous avez déjà tous les ingrédients qu’il vous faut à la maison – Vous serez donc toujours en mesure de déglacer vos marches et vos trottoirs dans le temps de le dire.

POUR FAIRE VOTRE DÉGLAÇANT EXPRESS MAISON, VOICI CE DONT VOUS AUREZ BESOIN:

  • 1/4 de gallon d’eau tiède
  • 3 gouttes de détergent à vaisselle
  • 1 once d’alcool à friction (alcool isopropylique)

MARCHE À SUIVRE:

  • Combinez les 3 ingrédients et versez le tout dans un gallon d’eau vide.
  • Versez la mixture sur les surfaces à déglacer.
  • La glace fondra en quelques minutes.

Gardez cette recette en tête… C’est simple et ça marche!

PS: En passant, ça ne regèle pas, grâce à l’alcool à friction 🙂

http://www.trucsetbricolages.com/

Pour ne pas tomber l’hiver, il faut marcher comme un manchot


Je pourrais l’essayer, moi qui tombe à tous les hivers à cause des trottoirs glissants. Quoique que je ne suis pas certaine que ce soit efficace ..
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Pour ne pas tomber l’hiver, il faut marcher comme un manchot

 

Parade of penguins | Ken FUNAKOSHI via Flickr CC License by

Parade of penguins | Ken FUNAKOSHI via Flickr CC License by

Repéré par Xavier Ridel

C’est en tout cas ce que préconisent les médecins allemands.

L’hiver étant encore plus tenace en Allemagne qu’en France, le verglas a fait beaucoup de victimes parmi les citoyens germaniques. Ainsi, afin d’éviter tout risque de chutes, les docteurs ont conseillé aux habitants de marcher… comme des manchots.

L’information est très sérieuse et provient d’une information distribuée par la German Society of Orthopaedics and Trauma Surgery. Elle s’accompagne d’un dessin que vous pouvez visionner ci-dessous.

Prospectus distribué aux citoyens allemands

Les médecins expliquent leur conseil en affirmant que la position du corps, lorsqu’un être humain marche normalement, reste droite, tandis que notre buste se penche en avant dès lors qu’on marche comme un manchot. Chose qui réduirait les accidents.

Cette précaution fait suite à diverses accusations proférées envers la mairie de Berlin, qui n’aurait pas salé ses rues en 2014, en dépit d’avertissements. Des prévisions annoncent qu’il fera environ –10° Celsius dans la capitale allemande, ce samedi 7 janvier. 

http://www.slate.fr/

Mon premier hiver au Québec : des immigrés racontent


Si vous êtes étrangers et que vous entendez parler de nos hivers froids et rigoureux (ce qui est généralement vrai) Ne croyez pas tout ce que l’on vous dit sur la façon que nous gérons l’hiver. Oui, il peut faire très froid, oui, il peut aussi avoir de bonnes tempêtes de neige, mais la vie continue, les gens sortent quand même quand il fait très froid, soit pour travailler, aller à l’école (sauf les froids extrêmes, la rentrée peut être retardée de 2 heures ou la journée annulée) s’amuser, pratiquer un sport extérieur
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Mon premier hiver au Québec : des immigrés racontent

|  Par Marie Pâris

Grosse tempête de neige, nuits infinies, températures glaciales… Qu’il fasse rêver ou qu’il fasse peur, l’hiver québécois est un vrai mythe à l’étranger. Des immigrés venus de pays plus chauds nous ont parlé de la saison des neiges.

Régine, Haïti

Ma vision de l’hiver québécois avant de vivre ici? La même que la plupart de mes amis en Haïti: qu’il fait froid tout le temps. Qu’on doit porter des pulls à col roulé et que c’est la déprime totale, surtout en fin de semaine – car je pensais que tout le monde restait chez soi à cause du froid. J’imaginais les rues vides, les rares promeneurs étant pressés de rentrer chez eux. Je n’avais aucun intérêt ou aucune forme d’enthousiasme par rapport à l’hiver; c’est l’une des raisons qui a fait retarder mon arrivée ici…

régine

Dès qu’il a commencé à faire froid, je me suis dépêchée d’acheter plein de vêtements très chauds. J’ai surtout pris des chandails de laine à col roulé – j’étouffais à l’intérieur des maisons -, et de gros manteaux rembourrés sans aucune élégance, pensant que plus ils étaient gros plus ils étaient chauds; en réalité j’étais frigorifiée à l’extérieur. Le plus étonnant pour moi a été de voir que les gens continuaient à sortir malgré la température, et n’annulaient pas d’activités à cause de la neige. La deuxième chose, c’est l’habillement: j’avais fait cadeau de toutes mes robes et sandales avant de partir, et j’ai dû m’acheter des vêtements appropriés pour les fêtes de fin d’année – parce que personne ne portait de col roulé mais bien des petites robes comme chez moi!

Un peu plus de trois mois après mon arrivée à Montréal, en novembre, il a commencé à neiger un peu. Au réveil, j’ai vu qu’il y avait selon mes standards une très grosse quantité de neige au sol, mais surtout que la neige continuait à tomber fortement. Je me suis dit que les écoles et bureaux seraient fermés; dans ma tête de fille de la Caraïbe, j’ai pensé que cela se passait comme chez nous lorsqu’il y a de très fortes pluies et donc très peu d’activité. J’ai informé mes filles qu’il n’y avait pas classe. Je n’avais pas besoin d’allumer la télé pour confirmer; rien qu’à regarder par la fenêtre, c’était évident! Et je suis retournée au lit… Mon bureau m’a appelée vers 10h:

– Allô Régine! Ça va? Est-ce que tu es malade?
– Non, pourquoi?
– Parce que tu n’es pas au bureau…
– … au bureau? Je ne comprends pas… Oh, il y a travail?
– Mais oui, pourquoi?
– J’ai vu toute cette neige dehors, donc j’ai pensé… Laisse tomber, c’est beau je m’en viens.

Pour moi c’était – et ça l’est encore, je l’avoue – une aberration totale de prendre les rues dans de pareilles conditions. J’ai quand même décidé que mes filles de 14 ans et 10 ans resteraient à la maison, car je craignais pour leur sécurité. Je travaillais au centre-ville à 15 minutes de chez moi et ça m’a pris plus d’une heure pour arriver! Au bureau, j’ai été étonnée de voir que tout le monde était à son poste comme si de rien n’était, alors que selon moi la situation méritait le même état d’urgence que lorsqu’il y a un cyclone dans les Caraïbes…

Angela, Australie

Je suis venue au Québec pour la première fois en vacances en décembre, quand j’étais au secondaire, et je me souviens qu’il faisait très froid et que les journées étaient courtes. Je n’étais pas assez habillée pour la température, mes orteils étaient gelés… Quand je suis revenue à Montréal pour étudier, je m’attendais à un hiver très froid, sombre et enneigé. Et je me suis dit que la seule façon de bien le vivre était de l’accepter et d’en profiter. Ce qui me faisait le plus peur: glisser sur du verglas et me blesser, au corps ou à la dignité! On s’était fait dire, moi et les autres étudiants australiens, de ne pas marcher les mains dans les poches: il fallait avoir les mains libres pour se rattraper en cas de chute.

angela

Malgré tout, j’étais terriblement excitée à l’idée de voir l’hiver! Dès les premiers flocons, je suis sortie prendre des photos, folle de joie. Pour moi la neige est associée au bonheur. Les skieurs australiens ont toujours peur qu’il n’y ait pas assez de neige, alors qu’au Québec on craint qu’il y en ait trop! J’ai adoré pouvoir essayer d’autres sports d’hiver, comme le patinage en extérieur, le ski de fond sur le Mont-Royal ou le traîneau à chiens. Je me suis bien préparée à la venue du froid: j’ai profité des ventes étudiantes de seconde main et je me suis acheté un gros manteau et de vraies bottes d’hiver. Mes vêtements d’Australie n’auraient pas fait l’affaire… J’ai aussi suivi des cours de patinage à l’automne pour pouvoir profiter des patinoires extérieures en hiver sans trop avoir l’air stupide – ou australienne!

Chez moi à Sydney, tout le monde était étonné que j’aie non seulement survécu, mais aussi adoré l’hiver! On me demandait des choses du genre: combien de degrés au-dessous de zéro fait-il aujourd’hui? Dois-tu porter plus d’une paire de pantalons? Quand es-tu sortie dehors pour la dernière fois? Est-ce un VRAI sapin de Noël dans ton salon? Vas-tu à l’université en ski?

Ce qui m’a le plus surprise dans l’hiver québécois: voir à quel point les nuits sont lumineuses! La neige renvoie les lumières de la ville et donne aux rues un doux éclat… À quel point j’ai eu chaud: les vêtements d’hiver canadiens sont très bien adaptés, et les intérieurs sont de vrais fours avec le chauffage. À quel point je me sentais petite en marchant dans les rues – ça doit être à cause du patinage! À quel point la neige est sale: j’ai été déçue de me rendre compte qu’elle ne reste d’un blanc pur que les premiers jours. À quel point l’hiver dure et à quel point le manque de lumière affectait mon humeur: fin février, mon enthousiasme pour tout ce blanc avait bien diminué. Et à quel point les filles persistent à sortir à moitié vêtues pour aller clubber sur Saint-Laurent! Mesdemoiselles, aucun homme ne vaut la peine d’attraper des engelures ou de tomber en hypothermie…

Mais je ne suis pas un modèle! Le 26 janvier, fête nationale de l’Australie, un ami et moi avons eu la meilleure et la plus stupide idée possible pour marquer l’occasion. Chez nous, les célébrations de la fête nationale se font souvent sur la plage, pour profiter du soleil et la brise rafraîchissante de l’océan. Nous avons donc décidé pour la tradition de recréer cette ambiance et nous avons pris des photos en costumes de bain… dans la neige. Il faisait -25°C, et -38°C en température ressentie!

Djaffar, Algérie

Bien que je sois natif d’une région montagneuse, mon premier hiver au Québec a été particulièrement mémorable. Mais je me suis décidé à faire contre mauvaise fortune bon cœur. Rien de tel que d’avoir les nerfs solides et le moral au beau fixe avec ces six mois de neige et de froid! De ma Kabylie lointaine, j’avais ouï dire que les hivers du Québec étaient rudes, pénibles et surtout longs. J’ai très tôt adapté mes habitudes vestimentaires en conséquence; le manteau léger et perméable que j’avais ramené du pays était désormais bon à porter en automne, et encore…

djaffar

Je croyais tout ce qu’on nous disait outre-Atlantique, notamment le fait que les Québécois vivent la plupart du temps sous terre durant les longs mois d’hiver. Je ne voulais surtout pas me cloîtrer dans une espèce d’igloo en attendant que l’hiver prenne congé! Je suis venu avec ma tendre moitié, que j’aurais suivie jusqu’à bout du monde, et ce ne sont pas quelques mois à grelotter qui m’auraient fait changer d’avis. Mais ma curiosité était à son paroxysme: que vais-je faire durant cette saison? Vais-je malgré tout m’y adapter?

La seule précaution importante que j’ai cru bon de prendre a été d’arriver au Québec un 31 août, alors que la chaleur était encore bien présente, pour vivre la fin de l’été et surtout voir comment débutait le fameux hiver dont on nous avait tant parlé. Nous avons l’habitude en Algérie d’hiberner pendant l’hiver: l’activité est au ralenti, les écoles ferment à la moindre petite neige et les gens deviennent subitement introuvables. Au Québec, c’est tout le contraire. Nous avons vu notre voisin plus souvent en hiver qu’en été! Les gens s’amusent autant, si ce n’est plus, durant cette période froide. Jeux extérieurs, balade en traîneau, cabane à sucre… Je n’aurais jamais soupçonné faire autant d’activités à des températures aussi basses.

Durant mes premiers mois d’hiver, lorsque les températures descendaient allègrement en bas des -15°C, j’étais sûr que les transports en commun allaient nous bouder. Un jour, j’ai appelé mon responsable pour lui dire qu’on annonçait 15cm de neige pour le lendemain et que j’allais probablement arriver en retard. J’ai parlé trop vite: le lendemain, le beau manteau blanc avait certes pris ses quartiers, mais ni le bus ni le métro n’avaient connu de chamboulement. Je venais de comprendre que, qu’il vente ou qu’il neige, l’hiver était plus une source d’amusement que de tracas…

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Météo de l’hiver: les temps sont fous


Que nous réserve l’hiver 2015 ? Il semble que partout dans le monde, c’est une bien drôle de température. Au Québec, les prévisions sont un hiver plus chaud, mais tout est possible, tempête de neige, verglas et peut-être de la pluie ? Pour le moment chez-moi, c’est souvent venteux, mais toujours pas de neige …
Nuage

 

Météo de l’hiver: les temps sont fous

 

Gilles Brien

Bio-météorologue, communicateur scientifique et auteur du livre «Les Baromètres humains»

Avec un effet El Nino extrêmement fort cette année, l’hiver qui vient risque bien de passer à l’histoire. Depuis le début de l’automne, les températures sur tout le sud du Québec se maintiennent largement au-dessus des normales de saison. Et avec un épisode El Nino qui n’a pas fini de s’amplifier, il n’y a pas de raisons de croire que les choses vont changer.

Le phénomène El Nino est un courant d’eau chaude saisonnier dans le Pacifique, au large du Pérou. Le réchauffement de cette eau de surface est si grand à l’heure actuelle que le record de 1997-98 est en voie d’être battu. Quelle relation avec l’hiver qui approche? L’hiver 1997-98 a été marqué par le grand Verglas…

Pour leur part, tant le Service Météorologique du Canada que le National Weather Service américain partagent la même opinion sur l’hiver à nos portes. Leurs prévisions saisonnières sont semblables: l’hiver sera chaud. Comment «chaud»? Assez pour se classer dans les 10 hivers les plus doux en 30 ans.

Ce temps plutôt anormal sur le Québec est à l’image du climat mondial en 2015, une année de tous les records. Le mois de septembre, notamment, a été le mois le plus chaud à ce jour à la surface du globe, selon l’administration nationale américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA).

De son côté, le Service météo en Angleterre, le Met Office, a annoncé le 9 novembre que 2015 sera la première année où la température du globe franchira le seuil de 1 degré Celsius de différence par rapport à l’ère pré-industrielle. En d’autres mots, le réchauffement planétaire ne se compte plus en fraction de degré par rapport aux normales, mais en beaux et gros degrés entiers!

Malheureusement, le réchauffement global ne se traduit pas par des hivers toujours plus doux pour le Québec. Les deux derniers hivers en ont fait la preuve. Alors que la plupart des régions de l’hémisphère Nord connaissaient des températures hivernales plus chaudes, le nord-est du Canada et le Québec étaient frappés, pour une deuxième année de suite, par un effroyable vortex polaire qui a fait grincer bien des dents. Il a fait si froid que les Grands Lacs ont gelé en 2014, ce qui n’avait pas été vu depuis 35 ans. L’hiver qui a suivi, en 2015, a été le plus glacial au Québec en 20 ans. Réchauffement global, vous dites? Bref, le El Nino cette année pourrait confondre les sceptiques et faire fondre bien des bancs de neige.

Il n’y a pas deux épisodes El Nino semblables. Il est donc difficile d’en déduire des conclusions et des prédictions justes. Ce qu’on sait, par expérience, c’est que des épisodes forts de El Nino sont associés à des hivers québécois aux températures moins froides.

Et quant aux précipitations, un effet El Nino puissant comme celui de cette année devrait réduire les quantités par rapport aux moyennes. Mais les amateurs de neige et déneigeurs avides de revenus ne devraient pas désespérer pour autant. Il arrive que des hivers plus doux amènent quand même de bonnes tempêtes de neige. En revanche, avec des températures plus chaudes, le risque de verglas sera à la hausse dans la vallée du St-Laurent. Tout dépendra de la trajectoire des dépressions qui monteront à l’assaut du Québec cet hiver.

Mais il n’y a pas que sur la scène météo que l’année 2015 se distingue. Sur le plan astronomique aussi. Depuis 2008, le Soleil est entré dans une phase de grande activité solaire qui devrait se traduire par une série de tempêtes magnétiques et d’éruptions massives de grande amplitude. Or jusqu’ici, c’est plutôt le calme plat.

On n’a jamais vu les taches solaires si peu actives depuis plus d’un siècle, selon Paul Charbonneau, titulaire de la chaire de recherche de l’Université de Montréal en astrophysique solaire.

Serait-ce le prélude à une super tempête solaire monstrueuse qui nous pend au-dessus de la tête? Personne ne le sait.

En attendant, l’année 2015 continue d’être anormale à tout point de vue. Dans bien des pays, c’est de la drôle de météo qu’on parle. À la ville comme à la campagne. Mais attention. Comme le dit un dicton Français, qui parle trop météo passe sa vie au bistro.

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