Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre



Les vers de terre ces mal-aimés pourtant, les vers sont vraiment important pour l’écosystème. Des chercheurs se sont intéressés à cette petite bête en cartographiant leur présence dans 57 pays sur plus de 6 900 sites. Ceci est dans le but de comprendre l’impact de l’activité humaine sur la santé de la terre. Pour le moment, ils ne savent pas encore l’impact des changements climatiques sur eux.
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Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre

Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre© Pixabay

Par Claire Frayssinet

Une équipe de chercheurs a compilé les données de 140 études pour établir une cartographie des vers de terre à travers le monde. L’objectif est de mieux comprendre comment les activités humaines ont un impact sur cet animal indispensable à la bonne santé de la terre.

Ce sont les héros méconnus de nos écosystèmes et pourtant les vers de terre sont aujourd’hui en danger. Des chercheurs de l’Université de Leipzig en Allemagne ont donc voulu en savoir plus sur la situation de ces animaux. Dès 2016, ils ont commencé à contacter tous les chercheurs s’intéressant aux vers de terre qu’ils pouvaient localiser afin d’agréger un maximum de données. Au final, 141 scientifiques ont fourni des chiffres et des noms d’espèces provenant de plus de 6 900 sites dans 57 pays.

Les résultats de cette méta-analyse qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Science montrent que les changements climatiques pourraient avoir des « effets substantiels » sur les vers de terre. Les données collectées montrent que les variables climatiques, en particulier les précipitations et la température, sont les prédicteurs les plus importants de la biodiversité des vers de terre à l’échelle mondiale.

Contrairement à de nombreuses espèces végétales et animales, où la biodiversité est plus riche sous les basses latitudes tropicales, le nombre d’espèces et l’abondance des vers de terre sont plus faibles sous les tropiques que dans les régions tempérées. Cependant, l’étude ne permet pas encore de savoir comment les communautés de vers de terre réagiront aux changements climatiques en cours, ni quels en seront les impacts pour le fonctionnement général des écosystèmes terrestres.

Les vers de terre, ingénieurs de la biodiversité

Les vers de terre sont présents sur tous les continents, à l’exception de l’Arctique. Ce sont plus de 6 000 espèces qui sont aujourd’hui connues et, dans certaines zones, on peut trouver jusqu’à 150 vers au mètre carré. D’ailleurs, leur biomasse, c’est à dire le poids total de tous les individus, dépasse parfois celle de tous les mammifères sur une même zone ! Lorsque le sol n’est pas gelé (permafrost), trop humide, acide ou complètement sec (déserts), les vers modifient le fonctionnement des écosystèmes en creusant des trous qui oxygènent la terre, en mélangeant les composants du sol et en mangeant des débris organiques. Ainsi, ils alimentent de nombreux services écosystémiques, tels que la fourniture d’éléments nutritifs, l’approvisionnement en eau douce, le stockage de carbone ou la dispersion des semences.

https://www.geo.fr

Forêt boréale : le dilemme du ver de terre


On connaît l’utilité des vers de terres, mais il semble aussi avoir de mauvais côtés. Les lombrics ne sont pas originaires de l’Amérique du Nord. Ils sont venus avec les colons européens. C’est surtout pour la forêt boréale qui pourrait avoir des problèmes avec ces petites bêtes rampantes, en mangeant le tapis de feuilles mortes, mousse et branches sans creuser sous la terre. Ils modifient donc la nature des sols de la forêt boréale et donc pourrait émettre plus de carbone que d’en absorber.
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Forêt boréale : le dilemme du ver de terre


Forêt boréale : le dilemme du ver de

ONFOKUS VIA GETTY IMAGES

Les lombrics étaient absents de ce milieu naturel depuis plus de 10 000 ans et les conséquences pourraient être désastreuses!

  • Agence Science-Presse

La forêt boréale, plutôt que de continuer d’absorber les surplus de carbone, pourrait en émettre… à cause des vers de terre. C’est l’inquiétude des scientifiques qui observent leur progression dans les forêts de l’Amérique du Nord, révèle cette semaine un reportage du New York Times.

Les lombrics étaient absents de ce milieu naturel depuis plus de 10 000 ans mais y ont été réintroduits par les colons européens.

Aujourd’hui, ils s’y répandent plus vite à cause de la pêche et du jardinage de loisir, du développement des routes ainsi que de la navigation. Ce phénomène s’observe aussi au Québec, selon une étude publiée dès 2009 par Le Naturaliste canadien et un avis de recherche forestière de 2017 du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.

En temps normal, les vers de terre permettent de fertiliser un terrain en aérant les sols, en digérant des matières organiques et en produisant des déjections de produits fertilisants sous la terre. Ils permettent ainsi la croissance de plantes qui, en absorbant le carbone, réduiront sa présence dans l’atmosphère. Certaines espèces creusent même dans des sols minéraux où ils piègent ce gaz à effet de serre.

Mais le problème est que la quasi-totalité des espèces qui envahissent la forêt boréale mangent son tapis de feuilles mortes, de mousse et de branches sans creuser sous terre. Résultat, une étude canadienne de 2015 estime que de 50 à 94 % du carbone contenu dans ces déchets végétaux pourrait être libéré dans l’atmosphère d’ici 40 ans. Les vers de terre modifient par ailleurs la nature des sols dans la forêt boréale, favorisants certaines espèces animales et végétales au détriment d’autres.

Une fois les vers de terre établis, « il est impossible de s’en débarrasser », affirme l’avis de 2017 du ministère québécois.

 Il existe toutefois des manières de ralentir leur progression : éviter de jeter les appâts de pêche dans la nature, par exemple.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les vers de terre seraient capables de coloniser Mars


Si l’homme ne peut pas coloniser Mars, le ver de terre le peut. Avec un sol similaire a Mars, ils ont survécu et fait des bébés. Cependant, rien n’est sur le long terme
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Les vers de terre seraient capables de coloniser Mars

Crédits : Maryna Pleshkun

Rien ne peut arrêter la reproduction des semblables d’Earthworm Jim. Pas même la composition singulière du sol martien, indique une étude menée par le biologiste Wieger Wamelink, de l’université de Wageningue aux Pays-Bas.

Après avoir laissé deux lombrics, des plants de roquette et de l’engrais sur une reproduction du sol de Mars conçue par la NASA, ils ont remarqué que non seulement les vers de terre avaient survécu, mais que, mieux encore, ils avaient fait des petits.

Généralement utilisé par la NASA pour mener des expériences incluant la planète rouge, cette reproduction du sol martien pourrait nous permettre d’en savoir plus sur notre éventuelle future destination – sans risquer de s’y aventurer.

Si les vers de terre ont prouvé une fois de plus leur inconditionnelle fertilité, leur survie sur Mars n’est pas pour autant assurée. Les mécaniques de météorisation – la réponse des minéraux pour trouver un équilibre s’ajustant avec les conditions climatiques – est moins observée que sur Terre, ce qui signifie que les grains du sol, dont les lombrics se nourrissent, pourraient être bien plus solides et tranchants, risquant d’endommager leurs voies digestives.

Les chercheurs sont donc en train d’expérimenter des techniques pour favoriser le développement de végétaux sur le sol martien, qui ne bénéficie que de 60 % du taux de lumière présent sur Terre.

Source : Université de Wageningue

http://www.ulyces.co/

Une amoureuse de la nature et des petites bêtes


Ce chien a appris par l’exemple des humains à prendre soin plus petit que soi. C’est étonnant la délicatesse de ce chien pour prendre un insecte ou ver de terre, sur le trottoir ou sur la route et le mettre sur l’herbe
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Une amoureuse de la nature et des petites bêtes

 

Tout a commencé lorsqu’Holliday est encore toute petite. En balade avec sa maîtresse et la maman de celle-ci, la chienne a vu que l’on pouvait prendre soin des autres, même des plus petits.

« Quand Holliday était jeune, nous faisions des promenades avec maman. Chaque fois que ma maman croisait un insecte sur le chemin ou un ver de terre, elle prenait soin de le prendre pour le mettre dans l’herbe. A force de la voir faire, Holliday a commencé à agir de la même façon ! »

Depuis, chaque fois qu’Holliday croise un insecte et autres vers de terre sur sa route, elle prend grand soin de les déposer dans l’herbe pour qu’ils ne prennent aucun risque. Pour ce faire, elle les « mord » le plus délicatement possible et va les déposer tout aussi doucement. Un vrai amour et surtout une scène pour le moins surprenante.

Afin de garder un souvenir de tout cela, Caitlyn Beebe a eu la bonne idée de filmer toute la scène.

« Je suis toujours étonnée de voir combien elle est douce avec eux alors que la plupart des chiens voudraient les manger ! »

Et pour cause puisque la chienne va même jusqu’à surveiller pendant quelques secondes que tout va bien pour les vers sauvés avant de vaquer à d’autres occupations. Et le plus fou dans cette histoire, c’est qu’Holliday n’a reçu aucun entrainement particulier pour faire cela, et n’a pas reçu la moindre récompense pour l’encourager à continuer. Holliday est simplement une chienne pleine d’amour pour tout ce qui l’entoure.

https://wamiz.com

Dave, le plus grand ver de terre d’Angleterre


Qui est Dave ? C’est le plus grand ver de terre en Angleterre qui mesure 40 centimètres : un record pour un lombric (mais il n’est pas le plus grand, c’est en Australie que détiennent des records mondiaux de vers géants). Il a été envoyé au Museum d’Histoire Naturelle de Londres Dave est trois fois plus grand et 5 fois plus lourd que ses congénères. Ce qui est a mon sens insensé, il a été euthanasié pour être conservé. Bon, on prend des vers pour la pêche, mais un ver de cette grandeur, c’est quand même dommage
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Dave, le plus grand ver de terre d’Angleterre

Un ver plat envahissant menace la biodiversité européenne


La mondialisation a ses bons et mauvais côtés, surtout si les produits provenant de d’autres pays, ne sont pas inspectés adéquatement. Et l’Europe risque de perdre ses escargots et pire ses vers de terre. Et ceux qui cultivent moindrement un peu comme un jardin, savent que les vers de terre sont très important pour la fertilité du sol
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Un ver plat envahissant menace la biodiversité européenne

 

 

Le ver Platydemus manokwari dévore les escargots.

Le ver Platydemus manokwari dévore les escargots. Photo :  AFP/PIERRE GROS/Muséum national d’histoire naturelle

La découverte d’une nouvelle espèce de ver plat, inconnu jusqu’ici en Europe, inquiète les scientifiques, qui craignent que cet animal exotique ne s’attaque aux escargots.

La nouvelle espèce originaire de Nouvelle-Guinée a été identifiée dans une serre du Jardin des plantes de Caen, dans l’ouest de la France.

« On sait de manière certaine que partout où Platydemus manokwari s’est installé, il a détruit toute la faune d’escargots autour de lui », met en garde le professeur Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, à Paris.

« Mais c’est pire que ça, parce qu’il va manger d’abord les escargots, puis après, tout ce qui se trouve sur le sol et qui est mou, comme les vers de terre », poursuit le spécialiste de vers terrestres, dans un entretien avec l’Agence France-Presse.

Très plat, ce ver est beaucoup plus grand que les espèces indigènes européennes : il mesure 5 cm de long et 5 mm de large, son dos est couleur olive noire, avec une bande centrale claire. Son ventre est plus clair.

Les scientifiques, qui publient leur découverte mardi dans la revue de biologie PeerJ, estiment qu’il y a urgence à prévenir la prolifération de cette espèce en Europe, en raison de la menace qu’elle représente pour la biodiversité.

Au nord des îles Britanniques, une autre espèce de ver plat, Arthurdendyus triangulatus, venu de Nouvelle-Zélande, a tué une grande partie des vers de terre, avec pour conséquence possible une baisse de la fertilité des sols.

Mais contrairement à A. triangulatus, qui supporte mal la chaleur et voit ainsi son potentiel d’envahissement limité, le ver plat découvert en France pourrait « envahir pratiquement toute la moitié sud de l’Europe sans aucun problème ».

P. manokwari – classé dans la liste des 100 espèces exotiques les plus envahissantes au monde – a en outre été volontairement introduit dans la région Pacifique dans l’espoir d’y contrôler une invasion d’escargots géants africains.

Il serait capable de suivre des « pistes » d’escargots, de monter aux arbres pour dénicher ses proies et même d’attaques grégaires « en bande organisée ».

Le professeur Jean-Lou Justine explique les invasions biologiques par la mondialisation, « c’est-à-dire le transport effréné de marchandises, avec des contrôles insuffisants, d’un bout à l’autre de la planète ».

http://ici.radio-canada.ca/

Des vers de terre français révolutionnent les toilettes sèches québécoises


Aller dans un milieu récréatif ou un effort est fait pour préservé l’environnement .. est souvent décevant quand il faut aller aux toilettes et des odeurs désagréables émanent dans l’air … Il semble qu’il y ai une solution simple et qui en même temps pourrait etre utile au compostage tout  cela grâce a des vers de terre
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Des vers de terre français révolutionnent les toilettes sèches québécoises

 

Il s'agit de la première installation en Amérique... (Photo Michel Viatteau, Agence France-Presse)

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Il s’agit de la première installation en Amérique du Nord de ces toilettes innovantes, construites près de Nyons en Drôme provençale par la société Écosphère Technologies, explique son responsable international Frédéric Neau.

PHOTO MICHEL VIATTEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE

MICHEL VIATTEAU
Agence France-Presse
Saint-Hyacinthe

Si quelqu’un s’amuse à chercher, en se fiant à son seul nez, les nouvelles toilettes du golf La Providence, à Saint-Hyacinthe, au Québec, il ne les trouvera pas: elles ne dégagent aucune odeur.

Car, au fond d’un coquet petit bâtiment en bois tout neuf, une petite armée de vers de terre venus de France transforme à la vitesse grand V tout ce qui leur tombe dessus en terreau inodore.

Il s’agit de la première installation en Amérique du Nord de ces toilettes innovantes, construites près de Nyons en Drôme provençale (sud-est de la France) par la société Écosphère Technologies, explique son responsable international Frédéric Neau.

Un demi-kilo de vers de terre Aesenia Foetida, entourés d’une couche de fumier et de paille, est versé dans le local technique de la cabine en bois par une agronome québécoise, Hélène Beaumont, qui en fait l’élevage après en avoir importé de France pour développer son entreprise de lombricompostage.

«Un ver mange par jour presque autant qu’il pèse, explique la jeune femme. Et plus il y aura de matière et plus ils vont se reproduire».

La voracité des lombrics – qui transforment les matières fécales en terreau utilisable comme engrais – permettra à cette installation n’ayant besoin ni d’eau ni d’électricité d’accueillir jusqu’à 10 000 visiteurs sans nécessiter aucune intervention extérieure.

Le secret de ces performances surprenantes réside dans la technologie mise au point par Écosphère: un tapis roulant incliné passant au fond de la cuvette sépare immédiatement l’urine des matières fécales, le liquide s’écoule vers le devant et un filtre de sable, le reste part vers l’arrière lorsqu’on appuie sur une pédale fixée sur la partie basse de la cuvette.

 

PHOTO MICHEL VIATTEAU, AGENCE FRANCE-PRESSE

Aucune odeur

Or, c’est le mélange des deux qui est à l’origine des odeurs pénétrantes qui envahissaient les anciennes toilettes sèches, relève Frédéric Neau.

Et leur souvenir est encore assez tenace pour que la première question posée par les clients potentiels porte immanquablement sur le problème des senteurs éventuelles.

La cabine d’Écosphère offre une autre garantie anti-odeurs: elle est conçue de manière à créer un courant d’air permanent à sens unique, l’air froid étant aspiré par la cuvette pour aller vers le local technique. Ainsi, aucune odeur ne risque de s’élever dans le cabinet même.

Le représentant du fabricant cite des dizaines d’implantations, en France, en Espagne, en Suisse et en Italie, preuve s’il en est que le système est au point.

Beaucoup fonctionnent là où l’on manque d’eau, d’égouts et d’électricité : près de refuges de haute montagne, dans les parcs naturels. Ce qui fait que le Canada est un marché futur idéal, avec ses grands espaces parcourus par des milliers de touristes à la fibre écologique.

Pourquoi, alors, en avoir installé le premier exemplaire sur un terrain de golf dans une ville ?

D’une part, le patron de ce dernier, Pierre Deslandes, grand partisan du développement durable, a manifesté un vif intérêt pour le procédé écologique. D’autre part, à 60 km de Montréal, c’est une vitrine facile à montrer à des clients potentiels.

A priori, le Québec en regorge: municipalités, clubs de golf, stations de ski, campings, sentiers de quad, sentiers de motoneige, camps de chasseurs, cabanes à sucre… Et, avantage non négligeable, la norme locale concernant ce genre d’installation ressemble beaucoup à la norme européenne.

Frédéric Neau est optimiste, y compris sur la fabrication de ses bâtiments au Québec, ce qui pourrait contribuer à baisser le prix, aujourd’hui relativement élevé: 40 000 dollars. En revanche, les frais d’exploitation sont quasiment nuls, avec une seule visite de contrôle par an.

http://www.lapresse.ca