Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange


Chercher des alternatives à la viande, soit pour avoir une meilleure qualité nutritive, ou le côté écologique, les insectes serait le meilleur choix pour plusieurs raisons. Cependant, pour les antioxydants, il semble que ce soit des insectes bien précis qui sont beaucoup plus riche que le jus d’orange. Pour le moment, beaucoup sont réticents à manger des insectes, mais peut-être qu’un jour, ce choix s’imposera de lui-même.
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Les insectes sont 5 fois plus riches en antioxydants que le jus d’orange

Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto - Fotolia

Les insectes, une excellente source d’antioxydants, protéines, minéraux et acides aminés. © nicemyphoto – Fotolia


Céline Deluzarche
Journaliste

Que diriez-vous d’une infusion de criquets et de sauterelles pour votre petit déjeuner ? Si le menu ne vous enchante pas, sachez pourtant que les extraits d’insectes représentent une source d’antioxydants cinq fois plus importante qu’un jus d’orange fraichement pressé, d’après une étude de l’université de Teramo (Italie) parue dans le journal Frontiers in Nutrition.

Les chercheurs ont mixé et réduit en extrait soluble douze insectes autorisés à l’alimentation pour analyser leur teneur en antioxydants. Résultat : si les scorpions noirs et les tarentules s’avèrent très décevants, les criquets, les vers à soie et les sauterelles affichent des valeurs cinq fois plus élevées que le jus d’orange. De plus, ces antioxydants sont plus diversifiés et auraient une capacité supérieure à contrecarrer le stress oxydatif, selon les chercheurs.

Les insectes possèdent bien d’autres avantages nutritionnels : à poids égal, ils sont trois fois plus riches en protéines que le bœuf ; ils sont une bonne source d’acides gras polyinsaturés, de minéraux, de vitamine B, d’acides aminés et de fibres. De plus, leur élevage est bien plus écologique que la viande classique : il génère 100 fois moins de gaz à effet de serre que le bœuf et utilise 50 fois moins d’eau. Plusieurs startups comme Micronutris, La Criqueterie ou Jimini’s se sont lancées en France et commercialisent des criquets grillés à picorer à l’apéro ou des barres de céréales à la farine de grillon. Reste encore à convaincre les consommateurs, pour l’instant encore assez réticents à l’idée d’avaler des insectes.

https://www.futura-sciences.com/

On pourra appeler ces patates des «pommes de Lune»


La Chine va essayer de faire pousser des pommes de terre dans l’espace, sauf que cela ne sera pas sur Mars, mais sur la Lune. Ce mini jardin sera accompagné de tubercules et de vers à soie pour créer un écosystème élémentaire
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On pourra appeler ces patates des «pommes de Lune»

 

Le HuffPost  |  Par Gregory Rozieres

 

    Il y a deux ans, Matt Damon nous montrait comment faire pousser des pommes de terre sur la planète rouge, dans le film Seul sur Mars de Ridley Scott. Mais dès 2018, il se pourrait bien que des patates poussent réellement ailleurs que sur Terre. Des chercheurs chinois ont en effet annoncé qu’ils allaient tenter de cultiver le tubercule sur la Lune, rapporte la BBC.

    Pour réaliser un tel exploit, la Chine mise sur… les vers à soie. Lors d’une conférence sur l’exploration spatiale, couverte par plusieurs médias chinois, les scientifiques ont expliqué vouloir envoyer un petit cylindre de 3 kg et 18 cm à la surface de la Lune.

    Voir l'image sur Twitter

  • Dans celui-ci, des graines de pommes de terre… mais aussi des oeufs de vers à soie. Objectif: en se développant, les oeufs vont générer du dioxyde de carbone, consommé par les patates qui vont produire de l’oxygène… consommé par les oeufs.

    Avec cet écosystème élémentaire, les chercheurs espèrent réussir à cultiver des pommes de terre lunaires. L’événement devrait être filmé et retransmis en direct sur la Terre. Le mini potager devrait partir dans l’espace à bord du vaisseau Chang’e 4, qui sera lancé en 2018 et permettra surtout d’emmener un rover sur la face cachée de la Lune.

    L’objectif de l’expérience, à long terme, est d’imaginer des moyens de produire facilement des aliments pour des astronautes stationnant sur notre satellite ou sur d’autres planètes du système solaire. La Chine n’est d’ailleurs pas la seule sur le coup. Récemment, des scientifiques ont affirmé qu’il était possible de cultiver des pommes de terre dans un environnement martien.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-vous ► Quelle est l’origine des confettis ?


Aujourd’hui, les confettis ne sont pas toujours rond, mais peuvent aussi être de différentes formes comme des coeurs, des notes, des lettres des carrés etc. Mais dans ses débuts .. il fut tout autre chose
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Quelle est l’origine des confettis ?

 

Les fameux confettis de papier que l’on jette aujourd’hui à Carnaval, ou lors d’autres fêtes populaires, vous savez ceux que l’on retrouve une semaine après dans un pli de vêtement, et bien, ces confettis n’ont pas toujours été sous cette forme.

Confetti signifie dragée en italien. Et ce n’est pas pour rien ! En effet, à l’origine de cette tradition, ce sont des dragées que l’on lançait dans la foule. L’origine se situant peut être autour du XVIIe siècle, même si on retrouve encore parfois ces lancers de bonbons en Allemagne aujourd’hui.

Mais, apparemment ces dragées ont rapidement été remplacées par des sortes de boulettes moitié-plâtre moitié-amidon/sucre. Comme l’explique l’abbé Richard en 1770 à propos du Carnaval de Rome :

Une sorte de politesse est de jeter des dragées [… ] aux gens de sa connaissance [… ]. Mais comme ces dragées se perdaient en partie dans la boue ou dans la poussière, on a imaginé d’en faire de très-petites de plâtre et d’amidon, qui sont plus lourdes et plus propres à l’usage auquel on les emploie.

Mais alors d’où proviennent les confettis de papiers comme nous les connaissons ?

Autour des années 1875, quelqu’un (1) a eu l’idée d’utiliser et de commercialiser les chutes du papier utilisé pour l’élevage de ver à soie à la place des boules de plâtres. L’idée a très rapidement plu et s’est répandue mondialement à partir des années 1890, à Paris notamment.

Mais que vient faire l’élevage de ver à soie là-dedans me direz-vous ? Je pense qu’une petite explication sur la sériciculture(2) s’impose.

La soie des vers à soie provient du dévidage des cocons des vers à soie. Vers à soie qui en réalité sont des chenilles, celles du papillon Bombyx mori.

La sériciculture commence par l’incubation de « graines », les œufs de papillon, mi-avril dans des conditions adéquates (3). Puis, régulièrement tout au long des cinq mues des larves précédant la formation des cocons, il faut débarrasser les vers de leurs déjections et des feuilles de murier qu’on leur avait donner à manger, et qu’ils ont souillées. Mais il faut le faire sans toucher les vers pour ne pas les meurtrir. Cela s’appelle le délitage.

Pour effectuer cette opération, il faut poser des feuilles de papier percées au-dessus des chenilles, et de nouvelles feuilles de murier par dessus. Les vers montent alors chercher les feuilles fraîches pour manger. Et il est alors possible de retirer précautionneusement l’ancienne litière. Les vers, vers le huitième jour après leur quatrième mue, perdent l’appétit, bougent beaucoup plus et changent de couleur. Ils sont dit « mûrs », et si ils trouvent des rameaux de bruyère où s’abriter, alors ils formeront leur cocon.

Ici, on aperçoit le papier percé sous les feuilles :

Bref, vous aurez remarqué dans ce processus l’utilisation de feuilles de papier percées, qui génèrent donc des chutes correspondantes aux perçages effectués. Ces petits disques de papier devenant nos fameux confettis modernes. Paris, à une époque, a même exporté à l’étranger ces confettis de papier. Bon, depuis ces débuts, la production de confettis s’est détachée de la sériciculture. Il faut dire qu’à l’époque les confettis (de plâtre ou de papier) étaient utilisés en grandes quantités. En témoigne le Petit Journal du 21 mars 1895 décrivant la place de l’Opéra :

 [… ], le sol en était jonché à ce point qu’on enfonçait dedans jusqu’aux chevilles !

J’évoquerais simplement pour terminer les problèmes d’hygiène causés par ces confettis qui ont amené à l’interdiction de leur utilisation à Paris entre 1919 et 1932 ! En effet, leur ramassage destiné à les relancer, amenait à ramasser les détritus de la rue, et les germes qui s’y logent.

Voilà pour cet omnilogisme réunissant confettis et ver à soie par l’intermédiaire d’une idée de réutilisation des chutes et déchets d’une production qui séduirait beaucoup de monde aujourd’hui(4).

(1)  L’ingénieur Enrico Mangili ? ou physicien atomiste de Trieste Ettore Fenderl ? ou quelqu’un d’autre à Carnaval de Pau en 1880 ? Il y a une certaine incertitude à ce sujet.

(2)  L’élevage de ver à soie pour ceux qui n’ont pas suivi.

(3) Relativement chaude (en augmentation jusqu’à 23°), un peu humide, et aérée.

(4) Cela dit, il ne faut cependant pas oublier la question du nettoyage et de la dissémination dans les égouts et finalement dans les cours d’eau de ces masses de confettis.

http://omnilogie.fr/