Un cas troublant de rachitisme et de malnutrition chez un bébé


C’est beau de vouloir suivre des diètes végan, végétarien, végétalien et tout ce que vous voulez, mais, quand une diète bannie des aliments tels que la viande, le gluten, il est important de savoir dans quoi on s’embarque et encore plus avec des enfants. On ne peut pas improviser. Avec des enfants, il faut des professionnels pour éviter toutes carences à leur croissance.
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Un cas troublant de rachitisme et de malnutrition chez un bébé

PHOTO GETTY IMAGES, PHOTOMONTAGE LA PRESSE

Un bambin de 15 mois amené dans un hôpital de Montréal au printemps dernier avait le poids moyen d’un poupon de deux mois et demi. Le SPVM enquête.

Le SPVM enquête à propos d’un bébé âgé de 15 mois dont le poids moyen était le même que celui d’un poupon de deux mois et demi.

ARIANE LACOURSIÈRE
LA PRESSE

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) enquête sur le cas d’un bébé traité cette année à l’hôpital en état de rachitisme infantile et de malnutrition sévère, révèlent des documents judiciaires obtenus par La Presse.

Le bambin a été amené dans un hôpital de Montréal au printemps dernier. Le personnel médical a constaté que le bébé, âgé de 15 mois, souffrait de malnutrition sévère : à 6 kg, il avait le poids moyen d’un poupon de deux mois et demi.

Les carences du bébé étaient nombreuses. Il présentait notamment des carences en vitamine D (rachitisme), en phosphore et en calcium.

Ses os étaient transparents et friables au point de se casser à rien. Les médecins ont découvert que l’enfant présentait d’autres fractures, dont deux aux jambes et deux aux bras. Le poupon a été hospitalisé, car on craignait qu’il ne fasse un arrêt cardiaque.

Les parents ne « collaboraient pas au plan de traitement » de leur bébé en ne donnant pas, par exemple, les seringues de nutriments nécessaires sous prétexte de « respecter [leur] enfant car il refuse de se nourrir et qu’on doit le laisser dormir », peut-on lire dans un document judiciaire.

Diète restrictive

Les parents du bébé, qui ont aussi d’autres enfants, ont raconté avoir une diète alimentaire végétalienne restrictive. La mère se nourrissait presque uniquement de fruits et son lait maternel n’était pas assez riche en nutriments pour son bébé, qui était presque exclusivement allaité.

Selon le dossier médical, le bébé, qui était suivi par un médecin de famille montréalais, pesait 6,6 kg en novembre 2018 et ne pesait plus que 6,07 kg au printemps 2019.

Selon un document judiciaire, l’un des autres enfants du couple se plaignait souvent d’avoir faim à l’école. La mère aurait critiqué l’école qui aurait donné à manger à l’enfant.

La direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est impliquée dans le dossier. Aucune accusation n’a été déposée jusqu’à maintenant.

Le retour du rachitisme

En 2018-2019, la DPJ de Montréal a reçu 4751 signalements, dont 863 pour négligence. Aucune donnée sur les cas précis d’enfants souffrant de malnutrition n’est toutefois disponible.

Pédiatre au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, le Dr Jean-François Chicoine n’a pas voulu commenter l’histoire présentée par La Presse.

Mais il explique que les cas de rachitisme, soit une carence en vitamine D, pourraient recommencer à être plus fréquents dans les pays comme le nôtre où l’on note une popularité croissante des diètes restrictives. « Je m’attends à voir de plus en plus de cas », dit-il.

Le Dr Chicoine précise qu’alors que Montréal recensait des milliers de cas de rachitisme infantile dans les années 40 et 50, le phénomène a fortement diminué avec l’ajout de vitamine D dans le lait, notamment.

Quant aux cas de malnutrition sévère, le Dr Chicoine affirme qu’ils sont plutôt rares de nos jours. Les complications associées sont des retards de croissance, une baisse de l’immunité et des retards de développement.

Présidente de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec, Paule Bernier a été troublée par l’histoire présentée par La Presse. « Cet enfant est passé entre les mailles du filet », dit-elle.

Mme Bernier souligne que les parents qui adoptent des régimes alimentaires très restrictifs doivent être particulièrement vigilants.

« Les enfants sont en croissance rapide. On doit s’assurer qu’ils consomment assez de calories », dit-elle.

Mme Bernier ajoute que les familles adoptant un régime végétalien, par exemple, doivent être particulièrement attentives à l’apport en vitamine B12, une vitamine que l’on retrouve principalement dans les aliments d’origine animale.

« Pour les parents de jeunes enfants, je recommande de consulter un nutritionniste », dit-elle, tout en soulignant que l’accès à ces professionnels dans les soins de première ligne au Québec pourrait être amélioré.

https://www.lapresse.ca/

Végétalisme : attention aux os !


J’ai plus confiance au végétarisme surtout s’il est bien dosé que végétalisme. Le végétalisme rejette tout ce qui est animal même les produits laitiers les oeufs, .. Alors qu’un végétarien se permet d’aller chercher dans ces produits pour mieux équilibré leur repas.
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Végétalisme : attention aux os !

 

©Crevis/Shutterstock.com

De quelle façon le végétalisme influe-t-il sur la santé de nos os ? C’est la question que se sont posé des scientifiques danois qui ont conduit un travail auprès de végétaliens et d’omnivores. Les marqueurs du renouvellement osseux semblent augmenter plus rapidement chez les premiers. Ce qui ne constitue pas pour autant une bonne nouvelle.

Explications.

Le Pr Tue Hansen et ses collègues de l’Université de Copenhague (Danemark) ont suivi une cohorte de 78 végétaliens – rejetant donc tout aliment d’origine animale – et 82 omnivores. Leur objectif étant d’étudier les éventuels effets du régime végétalien sur le microbiote intestinal et sur la santé osseuse. Analyses biologiques et biochimiques à l’appui.

Il en ressort deux constats principaux : un, le régime végétalien est associé à une augmentation du remodelage osseux, sous l’effet de plusieurs marqueurs. Or, ces derniers bondissent chez la femme ménopausée et en cas de baisse de la densité minérale osseuse (DMO).

Une étude française avait toutefois montré que « leur apport dans le diagnostic positif de l’ostéoporose était faible ».

L’analyse des marqueurs en question présenterait un intérêt notamment au niveau de la prédiction du risque de fracture et du suivi thérapeutique.

Apports insuffisants en calcium

Second constat : ce type de régime alimentaire altérerait également l’homéostasie calcique. Autrement dit, la faculté de l’organisme à maintenir la calcémie – la concentration de calcium plasmique – à un niveau stable.

En cause, selon les auteurs, « des apports insuffisants en calcium et en vitamine D ».

Lesquels ne semblent donc pas être compensés par une supplémentation.

  • Source : European Journal of Clinical Nutrition, decembre 2017, https://doi.org/10.1038/s41430-017-0081-y – Congrès 2010 de la Société Française de Rhumatologie, Intérêt des marqueurs du remodelage osseux dans l’ostéoporose
  • Ecrit par : David Picot – Edité par: Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com

Le Saviez-Vous ► Végétarien, végétalien, végan : quelles différences ?


Je savais qu’il y avait une différence entre être végétarien, végétalien, et végan, cependant la mode végan est beaucoup plus strict que je pensais. J’ai un penchant pour le végétarisme, mais avec des oeufs, produits laitiers et fruits de mer, car il est difficile de bien équilibrer son alimentation pour aller chercher les protéines nécessaires et la vitamine B 12 que l’on retrouver surtout dans la viande rouge
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Végétarien, végétalien, végan : quelles différences ?

 

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

Végétariens, végétaliens et végans ne consomment pas de viande, pour des raisons propres à chacun : protéger la cause animale, améliorer sa santé ou encourager une agriculture plus durable. Mais qu’est-ce qui différencie un végétarien d’un végétalien ou d’un végan ?

De nombreuses raisons peuvent motiver un individu à devenir végétarien, végétalien ou vegan, qu’il s’agisse de sa religion (hindouisme…), du désir de perdre du poids ou de respecter la cause animale. Les végétariens, les végétaliens et les végans ont tous pour point commun de ne pas manger de viande. Mais il y a des différences entre eux :

  • les végétaliens ne consomment aucun produit d’origine animale, donc ni viande, ni lait, ni œufs, ni miel,
  • le véganisme ne se réduit pas à un régime (végétalien), c’est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l’exploitation animale. Cela signifie qu’un végan n’achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de fourrure, n’utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, il ne va pas non plus au zoo ou au cirque voir des spectacles avec des animaux.

 

Pythagore est le premier à avoir défini le régime végétarien comme on le connaît. Toile de Pierre Paul Rubens. © Pierre Paul Rubens, Wikimedia Commons, Domaine Public

Pythagore est le premier à avoir défini le régime végétarien comme on le connaît. Toile de Pierre Paul Rubens. © Pierre Paul Rubens, Wikimedia Commons, Domaine Public

Différentes façons d’être végétarien

 

Il existe plusieurs variantes dans le végétarisme :

  • les ovo-lacto-végétariens ne mangent pas de viande mais consomment des œufs, du lait, des produits laitiers ; c’est la forme de végétarisme la plus courante en Europe,
  • les ovo-végétariens mangent des œufs mais pas de produits laitiers,
  • les lacto-végétariens consomment des produits laitiers mais pas d’œufs,
  • les pesco-végétariens acceptent de manger du poisson.

 

https://www.futura-sciences.com/

La faiblesse des arguments pour le véganisme


Le végétalisme ou véganisme est-il le meilleur régime alimentaire pour être en santé ? Personnellement, j’en doute, car trop risque d’avoir certaines carences et de plus, ceux qui prône ce mode alimentaire, devraient savoir que beaucoup de produits sont fait avec des animaux, que ce soit des crèmes pour la peau, des crayons de couleur, de l’encre, des produits pharmaceutiques, etc.
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La faiblesse des arguments pour le véganisme

 

Certaines personnes prônent de façon insistante l’idée que l’être humain n’est plus obligé de consommer de produits d’origine animale pour subvenir à ses besoins nutritionnels. Par la publication de livres et au cours de conférences, elles font la promotion du véganisme, un régime très restrictif où l’on doit non seulement se priver de viande, mais aussi de tout produit animal, y compris le lait et les œufs. L’achat de cuir est proscrit, et certains véganes vont même jusqu’à refuser d’utiliser un couteau qui a déjà servi à couper de la viande.

La santé, l’éthique ou l’environnement justifient-ils un régime composé seulement de plantes ? Revue d’un argumentaire végane.

 

L’argument de la santé

Les études scientifiques montrent que les véganes sont généralement plus minces et ont un taux de cholestérol et une pression sanguine moins élevés que la moyenne, ce qui réduit leurs risques de maladies cardiaques. Il faut tenir compte du fait que c’est seulement une corrélation : comme le remarque une étude de 2014, il est possible que les véganes soient en meilleure santé sur certains aspects parce qu’ils ont un mode de vie en général plus sain que la moyenne des gens.

Par contre, le véganisme (aussi appelé végétalisme lorsqu’il ne concerne que l’alimentation) augmente les risques de carences nutritionnelles, particulièrement en ce qui concerne les vitamines B12 et D, le calcium et les omega-3. Certaines carences ne peuvent être détectées avant l’apparition de symptômes de troubles neurologiques. À moins de consommer des aliments artificiellement enrichis de ces nutriments, la consommation de suppléments est nécessaire.

Des carences en fer et en zinc ont également été observées chez les véganes, l’absorption de ses deux minéraux par l’organisme humain étant plus difficile lorsque leur origine n’est pas animale. Il n’est pas exclu qu’un régime végétalien puisse entraîner à long terme de l’anémie, de l’ostéoporose et des troubles neurologiques.

Alors qu’il existe un bon nombre d’études sur le végétarisme, peu d’études ont été effectuées sur le végétalisme. La différence entre les deux types de régimes est pourtant importante, car contrairement au végétalien, le végétarien ne se prive que de la viande proprement dite et pas nécessairement d’œufs ou de lait, ce qui réduit grandement les risques de carences en vitamine B12. Un plus grand nombre d’études sur les végétaliens est nécessaire pour avoir un portrait clair de leur état de santé à long terme.

De plus, la plupart des études sur les végétaliens ont porté sur un nombre de sujets insuffisant et sur une période de temps trop courte pour que ces études aient une grande valeur scientifique. Il est donc pour l’instant impossible de tirer des conclusions définitives concernant tous les risques que pose l’adoption d’un régime strictement végétalien pour la santé, d’autant plus qu’il n’existe aucune étude sérieuse sur les effets du végétalisme sur la santé à très long terme.

Il n’y a donc pas de consensus scientifique sur la sécurité du végétalisme, quoi qu’en disent les associations nationales de diététiciens. S’il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, il demeure donc un risque raisonnable. Pourquoi les gens devraient-ils prendre le moindre risque pour leur santé ?

L’argument moral

Voyons maintenant l’argument moral : faire souffrir un animal serait immoral, sauf en cas d’extrême nécessité. L’interdiction morale d’utiliser des animaux si cela les fait souffrir, comme la plupart des jugements moraux, est très difficile à fonder rationnellement.

À moins d’être un psychopathe comme Patrick Bateman dans American Psycho, nous sommes tous d’accord avec l’idée qu’il ne faut pas faire souffrir inutilement les animaux. Mais comme l’écrit Jérôme Lafond dans Lady boucherie, la plupart des gens ne savent pas à quel point les animaux nous sont utiles. Les produits comme les crèmes pour la peau et le dentifrice contiennent de la glycérine, obtenue à partir du suif. On retrouve du gras animal dans les crayons de couleur, les craies, diverses encres et dans les explosifs. Avec l’ossature, on fabrique des boutons, des manches en os, de la colle et des fertilisants. Avec les intestins, on fabrique les ligatures chirurgicales. Enfin, de nombreux produits pharmaceutiques tirent leur origine des bovins, comme l’héparine extraite des poumons de l’animal, qui aide à la coagulation du sang, ou aux glandes à partir desquelles on extrait l’insuline et l’adrénaline.

Les véganes avancent aussi l’argument que si on évite de faire souffrir sans nécessité un être humain parce qu’il a intérêt à ne pas souffrir, on devrait, par souci d’équité, éviter de faire souffrir sans nécessité les animaux. La prémisse de cet argument est fausse : ce n’est pas parce qu’ils ont intérêt à ne pas souffrir qu’on évite de faire souffrir les êtres humains. On ne fait pas souffrir inutilement les êtres humains parce que des siècles de philosophie morale et politique nous ont amenés, pour la bonne marche de la société, à choisir pour tous une égale dignité, quel que soit l’état ou la condition de chacun. Ce n’est certainement pas la capacité de ressentir de la douleur qui fonde la reconnaissance des droits, car nous reconnaissons aux personnes atteintes d’insensibilité congénitale à la douleur avec anhidrose (une anomalie génétique rare qui fait que la peau du patient ne possède pas de cellules réceptrices de la douleur), les mêmes droits qu’on accorde à tous les membres de l’espèce humaine.

Cette considération renverse également l’argument « végane » qui affirme qu’il n’est pas cohérent d’accorder plus de droits à un être humain handicapé qu`à une espèce animale qui serait plus intelligente que cet individu. On ne peut comparer un individu à une espèce. Je sais bien que la notion d’espèce ne représente qu’un nuage de moyennes statistiques, mais dans le cas de l’être humain, la différence entre le phénotype d’un humain et celui d’un chimpanzé est suffisamment grande pour éviter toute confusion dans la distinction entre l’humain et le non-humain.

Quoi qu’il en soit, l’argument est inacceptable parce qu’il repose sur une fausse analogie : l’argument présuppose en effet que faire souffrir un animal est identique au fait de faire souffrir un être humain. Le respect qu’on éprouve naturellement pour nos semblables, on ne l’éprouve pas naturellement pour tous les animaux et il est impossible de la commander, car on ne peut exiger de personne qu’il éprouve un sentiment.

Il y a bien sûr des humains qui ne respectent pas leurs semblables et c’est la raison pour laquelle l’État impose des peines pour forcer tous les humains, même ceux qui n’éprouvent pas de bienveillance naturelle envers leurs semblables, à respecter des lois permettant le bon fonctionnement de la société. Les lois servent à gérer des problèmes d’action collective.

Les animaux ne font pas partie de la société, car ils ne ressemblent pas suffisamment aux humains pour que ce qui s’applique aux humains puisse aussi s’appliquer aux animaux. Qui accepterait de considérer comme des personnes les rats qui envahissent son appartement ?

L’argument environnemental

Il est vrai qu’une diminution de la consommation de viande correspond en général avec une diminution de la pollution et du gaspillage de ressources. Je dis bien en général, car l’effet positif pour l’environnement dépend de ce qui est consommé comme substitut et d’où provient ce substitut.

80 % de la production mondiale d’amandes provient de la Californie, une région durement frappée par la sécheresse. Si l’on tient compte de la rareté de l’eau en Californie, est-il vraiment écologique de remplacer le lait de vache produit au Québec (là où l’eau est moins rare) par le lait d’amandes ? Les bovins permettent de transformer le fourrage en nourriture pour les humains. Bien qu’il faille absolument éviter le surpâturage, dans les régions du monde où les terres ne peuvent produire que du fourrage, ces régions où toute autre forme d’agriculture entraînerait une plus grande désertification des terres, n’est-il pas plus écologique de manger de la viande ?

Il faut aussi tenir compte du fait qu’au Québec, il est difficile d’être végane et de consommer majoritairement des produits locaux. Importer des aliments cause de la pollution en raison du transport, nuit à notre agriculture nationale et accapare des terres de pays en voie de développement qui devraient servir à nourrir leur propre population.

Même s’il est vrai que produire des végétaux pollue généralement moins que produire de la viande, cet argument ne justifie pas l’abstention complète de la viande prescrite par le végétalisme. L’argument justifie de façon suffisante une réduction de la consommation de viande, d’œuf et de produits laitiers, mais il est insuffisant pour justifier une abstinence complète. En effet, de seulement réduire sa consommation de viande peut suffire pour faire sa juste part pour protéger l’environnement.

Conclusion

Tout bien considéré, l’abstention complète de viande n’est rationnellement justifiée par aucun des arguments que nous avons évalués. Le végétalisme apparaît comme un extrémisme moral qui ne tient pas suffisamment compte des données empiriques actuellement disponibles.

Références

P. CLARYS, T. DELIENS, I. HUYBRECHTS, et coll, Comparison of Nutritional Quality of the Vegan, Vegetarian, Semi-Vegetarian, Pesco-Vegetarian and Omnivorous Diet, Nutrients, 2014;6(3):1318-1332.
W. HERRMANN, H. SCHORR, K. PURSCHWITZ, F. RASSOUL, V. RICHTER, « Total homocysteine, vitamin B12, and total antioxidant status in vegetarians », Clinical Chemistry, 47 (2001), pp. 1094-1101.
W. J. CRAIG, « Health effects of vegan diets », The American Journal of Clinical Nutrition, May 2009 vol. 89 no. 5.
T. J. KEY, P. N. APPLEBY, M. S. ROSELL, « Health effects of vegetarian and vegan diets », Proceedings of the Nutrition Society, Volume 65, no 1, February 2006, pp. 35-41.
G. FRASER, « Risk factors and disease among vegans », in G. FRASER ed. Diet, life expectancy, and chronic disease, Studies of Seventh-day Adventists and other vegetarians, New York, Oxford University Press, 2003, pp. 231-239.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Végétariens, végétaliens et maintenant voici les "réductariens" !


Comme il faut donner un nom sur tout, le réductarisme est peut-être une tendance alimentaire que plusieurs ne pratique pas nécessairement par choix. Cependant, cela peut avoir un certain avantage surtout si des aliments équivalents à la viande peuvent être substitués
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Végétariens, végétaliens et maintenant voici les « réductariens » !

 

Le « réductarisme », une nouvelle tendance alimentaire est en train de se développer. Viandes, fruits de mer et produits laitiers… Les adeptes de la méthode considèrent de nombreux produits mauvais pour la santé mais ne sont pas prêts à les abandonner pour autant.

« Réductariens. »

Derrière cette traduction approximative du mot anglais « reducetarians » se cache un mouvement né aux Etats-Unis qui prend de l’ampleur. Rien à voir avec des principes contre la tuerie animale. Il s’agit simplement de réduire sa consommation de viande parce que « c’est meilleur pour la santé et l’environnement », explique son créateur, Brian Kateman.

Plus facile que le végétarisme ? 

Selon lui, le « réductarisme » est moins radical que le végétarisme ou le végétalisme. Il est donc plus facile de s’y tenir. Pour rallier plus d’adeptes, Brian Kateman, invite sur son blog les internautes à rejoindre un défi appelé « pas de viande pendant 30 jours ». Convaincu que ceux qui relèveront ce challenge remarqueront rapidement ses bienfaits et continueront après.

http://www.medisite.fr/