« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage


Il semble que les analyses américaines des cas de pneumonie liée à la vapoteuse commence a donner des réponses. Les coupables sont l’acétate de vitamine E et le THC vendu sur le marché noir. Cependant rien ne dit sur les cigarettes électroniques fumée avec du THC est sans danger pour le moment.
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« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage

Les autorités médicales américaines dévoilent vendredi midi qu’elles ont trouvé un composé suspect, l’acétate de vitamine E, dans les poumons de victimes de la vague de pneumonies liées au vapotage. De plus, le problème semble être lié à du THC contrefait obtenu sur le marché noir.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

« C’est une percée », a dit Anne Schuchat, directrice adjointe aux Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, pendant une conférence de presse téléphonique ce midi. « C’est la première fois qu’on identifie une toxine potentielle dans des échantillons biologiques des patients, pris dans l’endroit où la blessure a eu lieu, les poumons. Jusqu’à maintenant, nous n’avions identifié l’acétate de vitamine E que dans des échantillons de liquides pour vapoteuses. »

Le nombre de cas de pneumopathies liées au vapotage continue d’augmenter aux États-Unis. Jeudi, les CDC ont mis à jour le nombre de victimes (2051, contre 1890 une semaine auparavant) et de morts (39, contre 37 une semaine auparavant) d’EVALI (le nom scientifique de la vague de pneumopathies liées au vapotage). En date du 29 octobre, Santé Canada recensait cinq cas au Canada, dont deux au Québec.

L’acétate de vitamine E, utilisée comme « agent de viscosité » pour vapoter du THC, un ingrédient actif du cannabis, a été retrouvée dans du liquide pulmonaire de tous les 28 patients testés. Ce liquide a été recueilli dans le cadre des soins cliniques pour la pneumopathie, aux quatre coins des États-Unis.

Du THC a été également retrouvé dans le liquide pulmonaire de 23 des 28 patients. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas vapoté du THC, a prévenu Benjamin Blount, le biologiste qui a mené l’analyse. 

« On ne s’attend pas à retrouver du THC dans les poumons, mais dans l’urine, alors c’est une proportion très élevée », a dit M. Blount.

Une autre analyse, menée en Illinois, a montré que le risque de pneumopathie grave était particulièrement élevé, entre 8,5 et 9,2 fois plus élevé, pour les vapoteurs qui se sont procuré du THC contrefait appelé « Dank Vapes », ou de manière « informelle ». Cette analyse a comparé les habitudes de 66 victimes d’EVALI avec celles de 4600 vapoteurs, dont 600 qui vapotaient au cannabis.

« Le risque semble être beaucoup plus grand si le vapotage de THC implique des produits achetés de manière informelle », a dit la Dr Schuchat.

La vitamine E fait officiellement l’objet d’une demande de brevet canadien pour un liquide de vapotage au cannabis. La demande a été présentée récemment à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada par l’entreprise californienne Constance Therapeutics inc., qui produit des extraits de cannabis à des fins médicales. La vente au Canada de produits du cannabis Constance Therapeutics inc. n’est toutefois pas encore autorisée.

-Avec la collaboration de Tristan Péloquin

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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec


Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
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Pas de vapoteuses au cannabis, tranche Québec

PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG

Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.

Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.

TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE

Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.

Pas de produits comestibles au cannabis avec la dinde de Noël

Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.

Les vapoteuses font peur

Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.

« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.

La ligne dure pour les produits comestibles

Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.

« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.

Flou volontaire dans la réglementation

Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.

Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.

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Les cigarettes électroniques sont-elles la cause de maladies pulmonaires?


Bien que des fumeurs ont opté pour la cigarette électronique, on voit de plus en plus de jeunes qui s’adonnent au vapotage sans avoir nécessairement fumé des cigarettes auparavant. Il est clair que vapoter devient moins cher et certains arrivent à arrêter la cigarette. Cependant, à long terme, on redoute que des effets négatifs peuvent subvenir. Aux États-Unis, des maladies pulmonaires ont été rapportées dans 14 état qui pourrait être relié à la cigarette électronique.
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Les cigarettes électroniques sont-elles la cause de maladies pulmonaires?

Un homme utilise une cigarette électronique.

La semaine dernière, l’hôpital pour enfants du Minnesota a affirmé traiter deux cas de maladies pulmonaires, soit des adolescents de 16 et 18 ans.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / EVA HAMBACH

Depuis le 28 juin, les autorités américaines ont rapporté 94 cas de maladies pulmonaires graves observées chez des adolescents et des jeunes adultes. Un phénomène qui pourrait être lié à la cigarette électronique.

Le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies enquête actuellement sur des cas de maladies pulmonaires survenus dans 14 États différents.

Les autorités tentent de confirmer l’hypothèse selon laquelle ces maladies seraient liées au vapotage.

La semaine dernière, l’hôpital pour enfants du Minnesota a affirmé traiter deux cas de maladies pulmonaires, soit des adolescents âgés de 16 et 18 ans. Selon les médecins, leurs poumons auraient subi des dégâts avant de commencer à lâcher.

Parmi les symptômes des dizaines de patients recensés, on note de la toux, le souffle court et de la fatigue. Dans certains cas extrêmes, les patients ont dû avoir recours à la respiration artificielle.

Les gens vapotent depuis des années, comment cela se fait-il que nous voyions ces dégâts maintenant?, s’est demandé la pneumologue pour enfants Anne Griffiths, sur les ondes de CBS News.

Ma plus grande peur est que c’était ça depuis le début et nous n’avons pas remarqué, parce que ces symptômes ressemblent tellement à ceux de maladies communes. Anne Griffiths, pneumologue pour enfants

Pas encore de cas au Canada

Selon une porte-parole de l’Association pulmonaire de l’Ontario, aucun cas de ce genre ne serait survenu au Canada, pour l’instant.

Le rythme par lequel les jeunes adhèrent à la cigarette électronique, autant aux États-Unis qu’au Canada, devrait être alarmant pour tout le monde. Monica Kocsmaros, porte-parole pour l’Association pulmonaire de l’Ontario

Nous commençons à voir les effets négatifs et très réels du vapotage sur les poumons. Mais puisque la cigarette électronique est une nouvelle tendance, les preuves de ces impacts sont limitées, explique Monica Kocsmaros, qui croit que des mesures devraient être prises pour limiter l’accès à la cigarette électronique, notamment chez les jeunes.

La cigarette électronique est considérée par plusieurs comme une option plus sécuritaire à la cigarette régulière, qui tue la moitié de ses consommateurs à vie, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Cependant, les effets à long terme de la cigarette électronique restent encore peu connus.

En avril, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a amorcé une enquête, après que de nombreux utilisateurs réguliers eurent été victimes d’épisodes de convulsion.

Source : Reuters

Que fait le Canada ?

En février, Santé Canada considérait apporter des changements à sa Loi sur le tabac et les produits de vapotage pour limiter la publicité liée à la cigarette électronique.

Dans un résumé de ses conclusions publié en juillet, l’organisation indiquait que les 13 provinces et territoires du Canada recommandaient fortement que des mesures soient mises en place immédiatement pour réduire l’utilisation de produits de vapotage chez les jeunes.

Les gouvernements provinciaux proposaient, par exemple, que la publicité liée à la cigarette électronique soit encadrée par les mêmes règles que les produits du tabac.

À la suite de ces recommandations, de nouvelles mesures ont été adoptées, mais ne sont pas encore officiellement entrées en vigueur.

Santé Canada se penche aussi actuellement sur les caractéristiques qui rendent les cigarettes électroniques attrayantes pour les jeunes, comme les choix de saveurs.

https://ici.radio-canada.ca/

Sa cigarette électronique lui explose au visage et lui inflige de sérieuses brûlures


Déjà que la cigarette électronique ne semble pas aidée vraiment pour arrêter de fumer, il s’avère qu’il peut être aussi dangereux physiquement de l’utiliser
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Sa cigarette électronique lui explose au visage et lui inflige de sérieuses brûlures

 

cigarette electonique

On se demande encore quel effet a vraiment la cigarette électronique sur la santé de ceux qui la fument. Il semble qu’un autre danger potentiel guette les vapoteurs, celui-là plus direct et brutal.

L’explosion d’un tel appareil dans les mains de Ty Greer, un Albertain, comme le rapporte Global News, montre que des problèmes techniques ou un mauvais usage peuvent être très dangereux.

Le jeune homme de 16 ans fumait sa cigarette électronique avec un ami lorsque la batterie a explosé, selon son père.

«L’explosion a créé une grosse boule de feu qui a même brûlé son sac de sport», a indiqué Peter Greer, selon le Journal de Montréal.

TVA Nouvelles rapporte que Ty est un jeune joueur prometteur de hockey, si on en croit les dires de son père.

Et il ne s’agit pas du seul exemple de dommages physiques causés par l’explosion d’une vapoteuse. Une recherche rapide nous a permis d’apprendre qu’au moins six cas ont été rapportés par des médias canadiens, américains et britanniques dans la dernière sermaine.

Pour ceux qui sont certains que la cigarette électronique est sans risque, c’est un pensez-y bien.

http://quebec.huffingtonpost.ca/