Le mystère des vampires polonais résolu


 

Il y a fort longtemps, quand une épidémie sévissait dans une population, on croyait que c’était le mal qui en était la cause. En Pologne, ce mal portait le nom de vampirisme qui a guidé l’ignorance de la maladie inconnue
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Le mystère des vampires polonais résolu

Les étranges sépultures de prétendus vampires en Pologne, semblent finalement trouver explication. Ces squelettes enterrés aux alentours du 17ème et 18ème siècles dans le cimetière de Drawsko, avaient été retrouvés avec une pierre dans la mâchoire et une hachette sous la gorge.

Manifestement, les chercheurs savaient que ces défunts étaient craints et considérés comme des vampires par la population de l’époque, mais pourquoi? 

À l’époque, le vampirisme était une croyance populaire. On accusait de vampires les personnes non baptisées ou encore les victimes de mort violente. Pour les empêcher de revenir hanter les vivants, on bloquaient la mâchoire des défunts à l’aide d’une pierre et plaçait une petite machette, ou faucille, au niveau du cou ou de l’abdomen: si le vampire venait à se réveiller, il se couperait la tête ou s’éventrerait aussitôt. 

vampires polonais sépultures

Les défunts découverts en Pologne ne semblaient cependant ni étrangers, ni victimes de mort violente, laissant à nouveau planer le mystère de ces sépultures. Suite à de plus récentes recherches et analyses chimiques, une équipe de chercheurs a conclu qu’il s’agissait probablement des premières victimes d’une large épidémie de choléra. Les habitants d’alors ne connaissant pas la maladie, les malades ont été perçus comme des vampires.

Les scientifiques mènent toutefois d’autres analyses sur les fameux squelettes afin d’en apprendre davantage sur leurs histoires.

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Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: une histoire de vampire


La phtisiatrie est une spécialité médicale disparue de nos jours. Cette infection mortelle à été aussi comparée au vampirisme à cause de certains symptômes tel que le teint pâle, les yeux rouges, le sang … Au cours des siècles cette maladie a connue d’autres noms et aujourd’hui, on la connaît sous le nom de tuberculose
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Il était une fois la maladie: une histoire de vampire

 

Omniprésente depuis le début de l’histoire humaine, à ce qu’il semble, on croyait l’avoir enfin vaincu définitivement avec l’arrivée des antibiotiques au début des années 1950. Mais à la lueur des nouvelles données statistiques, il semble bien que la tuberculose n’ait effectué qu’un repli stratégique puisqu’elle fait un retour en force, avec des souches multi-résistantes, ayant tué près de 2 millions de personnes dans le monde en 2011 selon l’OMS.

Il faudra certainement encourager les chercheurs des milieux universitaires et pharmaceutiques à se lancer à la recherche de nouveaux médicaments pour combattre ce fléau qui revient hanter notre société.

La tuberculose : une proche cousine du vampirisme

Au Moyen-âge et jusqu’au début de l’ère industrielle, la tuberculose était apparentée au vampirisme. Le teint pâle, la faible température corporelle et les yeux rougis très sensibles à la lumière des personnes atteintes faisaient penser aux représentations des vampires dans le folklore populaire. De plus lorsqu’une personne en mourrait, bien des membres de sa famille se mettaient à dépérir, comme si le mort se nourrissait de leur énergie et les entrainait avec lui dans l’éternité.

La tuberculose dans l’histoire

Des restes de bovins datant d’il y a près de vingt mille ans présentaient des lésions typiques de la tuberculose. La bactérie d’alors venait-elle d’un ancêtre commun à l’homme et à l’animal ou avait-elle été transmise de l’un à l’autre ? Le mystère demeure entier.

Mais on observe que depuis que la fréquence de la maladie a diminué chez l’homme, elle a aussi baissé chez l’animal. Plusieurs médecins anciens en ont fait une excellente description. Ainsi pour Hippocrate, qui avait appelé la maladie : phtisie, terme grec qui signifiait dépérissement, la maladie consistait en un amaigrissement progressif, une langueur envahissante, de la toux et la présence de sang dans les crachats.

Un autre médecin, Arétée de Cappadoce, en fait une description semblable :

«il suffit, en effet, et même un homme du peuple ne s’y tromperait pas, de voir une personne pâle et décharnée, poursuivie par une toux continuelle, pour pouvoir prononcer et même sans beaucoup de risque de se tromper, qu’elle est Phtisique.»

Les divers noms de la tuberculose

Une maladie aux multiples appellations, tel aurait pu être le titre de cet article. Le terme phtisie vient des grecs anciens et signifiait dépérissement. Cette appellation donna suite à une spécialité médicale disparue de nos jours : la phtisiatrie.

Au milieu du XVIème siècle, Girolamo Fracastoro, médecin, philosophe et poète italien nomme le germe responsable selon lui de la tuberculose : seminaria contigionis (semence contagieuse). Plus tard apparut le nom de consomption puisque le germe semblait consumer lentement le malade de l’intérieur. On utilisa aussi écrouelles qui désigne spécifiquement une forme d’adénopathie tuberculeuse mais dont le terme popularisé engloba toutes les formes de tuberculose. Le mot vient du latin scrofus qui signifie truie pour exprimer l’aspect dégoutant des symptômes.

Selon la légende, les rois de France auraient eu le don de guérir par le toucher les écrouelles. Ici, on utilisa aussi le terme poitrinaire parce que le mal venait de la poitrine et que ceux qui en souffraient avaient la poitrine complètement décharnée.

Et les traitements

Quant aux traitements, ils étaient souvent fantaisistes et la mort semblait la seule issue sauf pour les rares guérisons spontanées. Né en 23 après Jésus-Christ, Pline l’Ancien propose comme remèdes possibles : le foie de loup pris dans du vin mince, le lard d’une truie qui a été nourrie d’herbe, ou la chair de l’ânesse prise dans le bouillon. (Référence : Pline l’Ancien, Histoire naturelle , Livre XXX, Traitant des autres remèdes fournis par les animaux, chapitre L, Pour la phtisiaris, et remèdes divers)

Les incantations étaient aussi à la mode. Ainsi en Inde, on suggérait celle-ci :

«Ô Fièvre, avec ton frère la Consomption, avec ta sœur la Toux, va-t’en frapper les gens d’en-dessous».

 En France au Moyen-âge, on implorait les «Saints Guérisseurs» dont Saint Malo ou Saint Marcoul.

On attribuait aux rois un pouvoir «de toucher» capable de guérir les maladies. Puis à la Renaissance, le régime lacté était à la mode. Voici ce qu’en dit Charles Coury dans son livre La tuberculose à travers les âges :

«Le lait de femme était particulièrement recommandé et devait être consommé à la tétée. La nourrice, de préférence jeune et agréable, partageait au besoin le lit du malade, malgré les risques de contagion et les autres inconvénients, aisément imaginables, qui pouvaient en résulter».

Force est de l’admettre : la pénicilline sera plus efficace.

De tous temps, le changement d’air a toujours été favorisé. Certains recommandaient des séjours à la campagne, d’autres à la mer et d’autres à la montagne. Dès le milieu du XIXème siècle, les premiers sanatoriums ouvrent leurs portes, d’abord en Allemagne, puis dans les autres pays européens.

La situation au Québec au début du XXe siècle

Le premier sanatorium au Canada fut construit à Muskoka en Ontario en 1897. Au Québec, ce fut celui de Ste-Agathe-des-Monts dans les Laurentides. Dans les années 1910, un médecin de l’Hôtel-Dieu de Québec, le Dr Arthur Rousseau, inaugura la Société de patronage de l’Hôpital des tuberculeux de Québec qui déménagea à Ste-Foy et devint un sanatorium sous le nom d’Hôpital Laval.

Puis en 1926, des cendres de l’ancien Hôpital des incurables à Cartierville, naquit l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal dédié au traitement des tuberculeux. Avec la montée de l’urbanisation dès le début du vingtième siècle, les nouveaux citadins s’entassent dans des logements insalubres, ce qui, bien sûr, constitue des conditions favorables à la contagion par la tuberculose.

Mais l’arrivée de la grande crise économique retardera la construction de nouveaux sanatoriums. Par ailleurs ces derniers, même s’ils étaient souvent situés dans des sites enchanteurs, avaient bien mauvaise réputation au niveau de la population qui les considérait plutôt comme un lieu duquel on ne revenait pas…

Plus près de nous

En 1923, Bernadette Codebecq, âgée d’à peine 40 ans, décède des suites de la tuberculose. L’aîné de sa famille qui comptait huit enfants est alors âgé de 19 ans et décide de se diriger en médecine. Avec toute la fougue et l’idéalisme dont est capable un jeune homme doué de cet âge, il veut participer à la lutte contre cette infection. Et il le fera. Ainsi en 1931, on le retrouvera à Paris auprès des professeurs Calmette, Guérin, Nègre et Ramon. Il sera l’un des premiers en Amérique à démontrer l’efficacité et l’innocuité du vaccin BCG dans la prévention de la tuberculose. Puis il fondera un institut de recherche qui portera son nom. Il s’agit bien entendu du docteur Armand Frappier.

Histoire moderne de la tuberculose en quelques dates :

  • 1882 : Le médecin allemand Robert Koch découvre le bacille à l’origine de la tuberculose qui, en Europe, est alors responsable d’un décès sur sept.
  • 1886 : Vittorio Cavagnis tente sans succès une première vaccination.
  • 1890 : Kock présente un remède la tuberculine qui s’avéra plutôt utile pour diagnostiquer la maladie.
  • 1894 : Carlo Forlanini, un médecin italien, propose la première technique invasive pour traiter la tuberculose : le pneumothorax artificiel intrapleural.
  • 1895 : Wilhelm Röentgen découvre les rayons X qui deviennent dès lors l’outil de dépistage numéro 1.
  • 1900 – 1920 : Nombreuses tentatives infructueuses de vaccination ou de produits thérapeutiques: le bovovaccin de Behring, le sérum de Marmorek, le sérum de Maragliano, les sérums de Richet et Spahlinger et les essais de Friedmann et de Spahlinger.
  • 1921 : Premier vaccin efficace, celui mis au point par Albert Calmette et Camille Guérin : le BCG
  • 1925 : Début des premières vaccinations à Montréal
  • 1948 : Début de la vaccination systématique des élèves au Québec.
  • 1970 : Les vaccinations obligatoires disparaissent graduellement des divers pays occidentaux.

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Pologne : des tombes de vampires découvertes


Il fut un temps que des gens avaient tellement peur des vampires qu’ils  s’assuraient qu’ils soient bien mort sans possibilité de revenir des ténèbres assoiffés de sang
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Pologne : des tombes de vampires découvertes

Au Moyen-Age, la conception du vampirisme était beaucoup plus large qu’aujourd’hui.Photo : SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

SCIENCES – Des archéologues ont récemment découverts en Pologne des squelettes décapités avec leur tête sur les jambes. Il pourrait s’agir des corps de personnes accusés de vampirisme.

Des squelettes décapités avec leur tête posée sur leurs jambes. C’est ce qu’ont découvert récemment des archéologues sur le chantier d’une route près de la ville de Gliwice, dans le sud de la Pologne, rapporte le journal anglais The Telegraph. Cette macabre mise en scène indiquerait que les individus enterrés ont été accusés de vampirisme et donc soumis à une exécution rituelle pour s’assurer qu’ils restent bien morts.

Deux hypothèses sont envisageables concernant cette exécution. Soit ils ont directement été décapités, soit ils ont été pendus et le sont restés jusqu’à ce que la chair se décompose et que la tête se détache du corps. Dans les deux cas, la tête est posée sur les jambes du cadavre dans l’espoir que le mort ne puisse la retrouver et donc ne revienne des morts.

La question de la datation des tombes reste cependant en suspens. Jaceb Pierzak, un des archéologues du site, a indiqué que les squelettes ont été découverts sans bijoux, boucles de ceinture, boutons ou autre chose permettant de déterminer le moment de leur enterrement.

Une brique dans la bouche

Ces pratiques sanglantes n’étaient pas rares chez les peuples slaves dans les décennies suivant l’adoption du christianisme à la place du paganisme. A cette période, la définition du vampirisme était bien plus large que celle que nous avons aujourd’hui. Il suffisait de déposer de la nourriture sur les tombes des proches – une ancienne pratique chamanique – pour être accusé de vampirisme et être promptement exécuté. Une méthode comme une autre pour faciliter l’implantation du christianisme.

En 2010, des archéologues italiens avaient effectué une découverte similaire sur une île de la lagune vénitienne, en mettant au jour un squelette d’une femme âgée d’une soixantaine d’années ayant vécu au XVIe siècle. Fait particulier, une brique était encastrée dans sa bouche que les archéologues ont interprétée comme un exorcisme contre une vampire. Cette explication a toutefois été contestée, comme le raconte le blog du Monde Passeur de sciences.

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Un cas de vampirisme découvert en Turquie


Un vampire différent des légendes dont certains sont friants des films et séries télé du genre de Twilight… mais il est addict au sang .. et des troubles mentaux vraiment insolites ..
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Un cas de vampirisme découvert en Turquie

 

Un jeune Turc souffrant d'un trouble de la... (PHOTO PHOTOS.COM)

Un jeune Turc souffrant d’un trouble de la personnalité est traité par les médecins de l’hôpital militaire de Denizli pour une dépendance au sang.

PHOTO PHOTOS.COM

Ce n’est probablement pas le genre de vampire dont rêvaient les fans de Twilight. Les médecins de l’hôpital militaire de Denizli, au sud-ouest de la Turquie, ont découvert un cas de vampirisme, rapporte le site Hurriyet Daily News. Agé de 23 ans, le patient est atteint de troubles de la personnalité et d’une addiction au sang.

Photo: Un vampire s’apprête à mordre sa victime virginsuicide photography via Flickr CC License by

L’homme, dont le nom n’a pas été révélé, a commencé par se couper la peau du ventre, des bras et de la poitrine avec une lame de rasoir, avant de recueillir son sang dans un récipient et de le boire. Petit à petit, consommer du sang est devenu un besoin impérieux, note Direnc Sakarya, le médecin en charge du patient, dans un rapport publié en 2012. Le «vampire» s’est mis à mordre les autres afin de s’abreuver et a forcé son père à lui obtenir du sang dans les banques de sang.

Selon l’étude du professeur Sakarya, plusieurs épisodes traumatiques pourraient avoir déclenché la maladie de l’homme, qui a été élevé dans une petite ville de Turquie au fort taux de criminalité. Alors qu’il n’est encore qu’un enfant puis un adolescent, le patient assiste aux crises de folie de sa mère, prise d’accès de violence, qui détruit des objets et l’attaque. Entre cinq et onze ans, il n’a aucun souvenir de son enfance.

Trois ans avant son hospitalisation, le patient perd sa fillette de quatre mois, qui décède des suites d’une maladie. A la même époque, il assiste à un meurtre violent lors duquel la victime est décapitée et son pénis tranché. Un an plus tard, il est présent lors de l’assassinat de son oncle, dont il se souvient «avoir étreint le corps et avoir sentit le sang ruisseler sur son visage», note le professeur Sakarya.

A plusieurs reprises, l’homme a des pertes de mémoires. On lui diagnostique un trouble dissociatif de l’identité: il se fait appeler par différents noms, déclare «il y a deux moi en moi» et dialogue avec un compagnon imaginaire, un homme «grand avec un manteau noir»dont il a récemment réalisé qu’il incarnait sa propre enfance.

S’il ne prend aucune drogue, le patient du professeur Sakarya est alcoolique. Les images des événements traumatiques auxquels il a assisté s’imposent à lui et l’homme qu’il imagine lui donne des ordres. Il lui impose d’attaquer les autres et de se suicider, ce qu’il tente à plusieurs reprises.

C’est la première fois qu’un cas de vampirisme associé à un trouble dissociatif de l’identité est documenté, note le site Livescience. Six semaines après avoir été soigné à l’hôpital, l’homme était en rémission, bien que ses symptômes de personnalités multiples persistent.

L’homme n’est pas un vampire au sens mythique du terme, ajoute le site. Le corps humain n’est pas adapté à la consommation en grande quantité de sang, qui peut notamment causer une overdose de fer.

Dans la croyance populaire, un vampire est un généralement un démon ou un revenant qui se nourrit de sang afin d’entretenir son immortalité.

 

http://www.slate.fr