Bonheur et superflus


Beaucoup de gens ne savent pas ce qu’est le bonheur. Ils la cherchent ailleurs ! Notre société de consommation y est probablement pour quelque chose. Nous ne sommes plus satisfait de ce qui est nécessaire, nous voulons toujours plus
Nuage

 

Bonheur et superflus

 

 

Faire les magasins, posséder des biens superflus, voilà l’utopie du bonheur. Depuis des années, nous baignons dans une société de consommation où nous sommes sans cesse sollicités par les publicités. Une bonne publicité est une publicité qui vous vend un objet inutile en vous donnant l’impression que vous serez plus heureux en le possédant. Bien des gens vivent dans un bonheur illusoire, passent leurs vies à passer de plaisirs en plaisirs, sans connaître les Grandes Joies.
Les priorités sont toutes autres que celles véhiculées…

Louis Berger

Rester calme


Même les personnes positives savent bien qu’il y a des moments plus difficiles, des moments qu’on laisse le stress nous envahir. Cependant, on sait aussi, qu’une solution viendra, ou si on ne peut rien y changer que demain viendra quand même
Nuage

 

Rester calme

 

Rester calme en toute occasion une utopie peut-être, mais on peut toujours essayer …

Hervé Desbois

La douleur


Comme j’ai déjà mentionné, c’est souvent a travers de discussions moroses, tristes  de déceptions et que Saïd rapportait certaines conversations dans la journée ou par ses lectures que la plume s’usait sur papier
Nuage

 

La douleur

 

 

La douleur vive de l’exclusion
Explose toutes mes émotions
Se propage le long de mes veines
Au fil des jours, mon corps se déchaine

Mon coeur, n’est qu’un immense brasier
Une fumée remonte jusqu’au gosier
Enflammant mon intérieur fragile
Et mon esprit devient indocile

Mon âme perdue au creux du corps
Victime d’images de remords
Qui s’agrippent au mur de l’utopie
Malgré ma route chez les impies

Mes rêves sont chassé par le vent
Puis disparaissent dans les torrents
Que reste-il de mes expériences
Des années où naquit l’espérance

L’imagination devient aride
Le choc des échecs qui se débrident
Du coeur au corps vers cette univers
Mais, le mal est bien, le bleu est vert

Si ce destin me donne la force
De jeter ce corps comme une écorce
D’étrangler ce cœur dans son sommeil
Dans ma nuit brumeuse sans soleil

Fendre mes yeux  pour ne plus pleurer
Mon futur, une peur démesurer
Empêche mes lèvres de sourirent
Face aux signes qui triple l’ire
 
Les gros nuages gris se dispersent
Chez-moi, c’est encore des adverses
Voulant étouffer le peu d’amour
Qui pourtant comptait jusqu’à ce jour

Mon ciel s’est vidé de toutes étoiles
Ce chagrin me bloque de ce voile
Ne suis-je pas une création de Dieu
Qui a autant que d’autres des voeux

Je rode alentour d’un espoir vide
Une jungle, au temps maussade et humide
Mais les attaches n’ont plus de lien
Les braves meurent comme des chiens

Quand les hommes ne sont plus humains
Et quand le mal se proclame saint
Alors, le loup devient un berger
Donc, notre fin semble se forger

Pendant ce temps, avant de m’éteindre
Consumé par le feu, je veux peindre
Un monde meilleur, le paradis
Ou les êtres trouveront sursis

En attendant, le jardin d’Eden
Ce lieu ou germe encore le pollen
Et que tous les êtres enfin heureux
Où n’existe le temps ténébreux

Rachel Hubert (Nuage),Saïd
16 mars 2004