Tout sur l’intimidation


Cela fait longtemps que je n’avais mit de billet sur l’intimidation, mais c’est un sujet qui doit tous nous interpeler en temps qu’adulte, car l’intimidation n’est pas juste un phénomène québécois, le pourcentage d’intimidation et similaire en France et au USA, et  il faut se rendre compte qu’il y a beaucoup de blessures, d’humiliation qui sont ignorées et qui ne demande qu’un peu d’aide pour retrouver la confiance en soi
Nuage

 

Tout sur l’intimidation

 

 

ILLUSTRATION JULIEN CHUNG, LA PRESSE

Sophie Allard
La Presse

Quoi faire quand son enfant est bourreau ou victime d’intimidation? Qui peut vous aider à trouver les bons mots et les bons moyens pour régler le problème? Voici quelques pistes pour mettre fin à l’intimidation…

1. Qu’est-ce que l’intimidation?

«L’intimidation peut être un geste, une intervention ou un commentaire qui vise à blesser, humilier ou frustrer une autre personne», indique-t-on sur le microsite Moijagis.com, mis en ligne en février par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).

Une simple moquerie? Une querelle entre copains? L’intimidation, c’est bien plus que cela. L’enfant intimidé vit de la détresse.

«Il doit y avoir une relation de pouvoir, de dominance entre les jeunes. L’un agresse, l’autre est victime. La notion de souffrance et de continuité dans le temps est bien présente», explique Égide Royer, psychologue, professeur en adaptation scolaire et codirecteur de l’Observatoire canadien pour la prévention de la violence à l’école, à l’Université Laval.

2. Quelle forme prend l’intimidation?

L’intimidation est partout, dans les rues comme au centre sportif, sur l’internet comme dans l’autobus. Elle est plus directe ou physique chez les garçons, plus indirecte ou sociale chez les filles. L’intimidation, selon Moijagis.com, c’est notamment:

– faire courir des rumeurs pour isoler une personne;

– parler ou écrire des méchancetés sur une personne ou diffuser ses secrets;

– humilier, menacer ou exclure une personne d’un groupe;

– briser ou voler les effets d’une personne;

– agresser physiquement ou sexuellement une personne (touchers inappropriés, bousculades, coups, morsures, etc.);

– diffuser des messages, des photos et des vidéos préjudiciables sur l’internet ou par téléphone.

3. Combien de victimes fait l’intimidation?

«Bon an mal an, entre 6% et 10% des élèves sont victimes d’intimidation de manière répétitive», note Égide Royer.

Ces chiffres sont semblables dans plusieurs pays, dont les États-Unis et La France.

«L’intimidation touche parfois les enfants qui ont une caractéristique qui les distingue, une différence, comme l’homosexualité, le surpoids ou un handicap. Mais le plus souvent, l’intimidation tombe sur quelqu’un comme un éclair dans le ciel bleu», poursuit M. Royer.

Souvent, les plus vieux s’en prennent aux plus jeunes. Un enfant qui a peu d’amis, qui souffre d’anxiété ou qui est replié sur lui-même et a une faible estime personnelle peut être une cible privilégiée, selon des études citées par Sécurité publique Canada.

4. Mon enfant est-il intimidé?

Les signes à reconnaître:

– ses vêtements sont déchirés, sales ou manquants (par exemple, une casquette volée);

– il a de la difficulté à dormir;

– il semble plus irritable ou malheureux;

– il perd le goût d’aller à l’école et évoque toutes sortes de raisons pour rester à la maison

«Les enfants intimidés sont jusqu’à 25 fois plus susceptibles de cumuler les absences», indique Égide Royer

– il n’a soudainement plus d’intérêt pour des activités qu’il aimait;

– il semble fuir certains endroits, il s’isole ou cesse d’utiliser l’internet;

– ses résultats scolaires chutent de façon inexpliquée.

5. Mon enfant est intimidé, comment puis-je agir?

– Initiez le dialogue.

Selon Égide Royer, «le parent doit poser des questions et laisser la porte ouverte si l’enfant ne se confie pas d’emblée».

– Restez calme, afin de rassurer votre enfant, et ne le blâmez pas.

– Si votre enfant reste muet, informez-vous auprès de ses amis.

– Conseillez à votre enfant de dénoncer ses agresseurs et d’éviter les gestes de représailles.

«Indiquez-lui qu’il n’y a rien de mal à le faire et qu’il faut du courage pour y arriver», dit-on sur Moijagis.com.

– Conseillez à votre enfant de rester avec des amis dignes de confiance et d’éviter les endroits propices à l’intimidation.

– Mettez au point avec lui une façon efficace de faire face aux attaques.

«On peut enseigner aux jeunes comment composer avec certaines personnes agressantes. Au besoin, on peut demander l’aide d’un psychologue, d’un psychoéducateur ou d’un autre intervenant», indique Égide Royer

. Selon Sécurité publique Canada, «des études démontrent que les réactions passives ou de peur, ainsi que les réactions agressives à l’intimidation, peuvent inciter l’auteur à continuer, d’où un cycle d’interaction agressive».

6. Quelles sont les conséquences possibles de l’intimidation?

Un enfant victime d’intimidation est plus susceptible de souffrir de maux de tête et de troubles digestifs.

«Les symptômes de dépression et l’anxiété sont plus fréquents chez l’enfant victime d’intimidation que chez les autres. Fait plus préoccupant, les troubles psychiatriques associés à l’intimidation tendent à persister au cours de la vie», dit-on sur Prevnet.ca, un réseau national ayant pour mission de mettre fin à l’intimidation.

On note aussi «un risque élevé de troubles d’adaptation scolaire» et «un taux élevé d’idées suicidaires chez l’enfant qui intimide, chez l’enfant qui en est victime et chez l’enfant qui est à la fois intimidateur et victime».

Chez les agresseurs, on remarque un risque plus élevé de consommer des drogues et de l’alcool et de poser des actes criminels plus tard: «60% des garçons qui intimident leurs pairs à l’école primaire possèdent un dossier criminel à 24 ans» (Prevnet.ca).

7. Comment dois-je agir auprès de l’école?

Si l’intimidation nuit au fonctionnement de l’enfant, il faut agir sans attendre. Égide Royer a établi la règle du 48-48-48:

– Avisez la direction d’école de la situation par téléphone. On devrait vous informer des mesures prises pour que la situation cesse dans au plus 48 heures.

– Si vous ne recevez aucune réponse, avisez par écrit la direction de l’école (avec copie conforme à la direction de la commission scolaire) et demandez une réponse dans les 48 heures suivantes.

– Si vous ne recevez toujours aucune réponse, avisez le Protecteur de l’élève attitré à la commission scolaire et demandez une réponse dans les 48 heures.

– En tout temps, si vous croyez votre enfant en danger, n’hésitez pas à appeler la police. L’intimidation peut être considérée comme un acte criminel, selon le Code criminel du Canada.

8. Qui est le Protecteur de l’élève?

«Le Protecteur est une personne neutre, indépendante, attitrée à la commission scolaire. Il intervient lorsque les droits et les besoins d’un jeune sont bafoués. Lors de situations où les parents sont insatisfaits des réponses obtenues de la part de l’école ou de la commission scolaire, ils peuvent frapper à cette porte. C’est comme un ombudsman», explique Égide Royer. Aujourd’hui, chaque commission scolaire a un Protecteur de l’élève.

9. Que puis-je faire en cas de cyberintimidation?

À l’ère de l’internet et des téléphones mobiles, l’intimidation survient souvent par l’entremise des réseaux sociaux et des textos. La marche à suivre, selon Moijagis.com:

– Encouragez votre enfant à privilégier le contact avec ses amis à l’extérieur de l’espace virtuel.

– Conseillez-lui d’éviter les endroits comme les sites de clavardage et les jeux en ligne, terrains propices à l’intimidation.

– Recommandez à votre enfant de ne pas répondre aux messages intimidants.

– Bloquez les adresses des personnes qui l’intimident et, si vous le jugez bon, retracez-les.

– Dites à votre enfant de sauvegarder les messages d’intimidation reçus.

– Conseillez-lui de s’adresser à un adulte responsable à l’école.

– En tout temps, appelez la police si la sécurité de votre enfant vous semble compromise.

10. Comme parent, que dois-je éviter de faire?

– Ne jouez pas à l’autruche et ne minimisez pas la gravité de la situation.

– Ne paniquez pas et ne mettez pas la responsabilité sur les épaules de votre enfant. Il a besoin de votre soutien.

– Oubliez la médiation.

«Dans un contexte d’inégalité, dans une situation de pouvoir, toutes les études le disent: on doit préconiser un arrêt de comportement, on ne doit pas faire de médiation. La médiation donne l’impression à l’enfant intimidé qu’il est en partie responsable de son malheur, c’est illogique», dit Égide Royer.

11. Peut-on, comme parents, prévenir l’intimidation?

Il n’y a pas de recette miracle.

«La meilleure prévention c’est d’élever nos enfants du mieux qu’on peut, indique Égide Royer. En rendant les enfants sûrs d’eux, confiants, on voit moins de situations d’agression. On doit leur montrer, en gros, à savoir dire bonjour, à savoir faire un compliment et attirer l’attention de façon positive. On doit leur montrer qu’on peut blesser quelqu’un avec ses paroles. Ça relève de la civilité.»

12. Si mon enfant est témoin d’intimidation, que dois-je faire?

Dans 9 incidents sur 10, il y a présence de témoins.

«Vous devez faire comprendre à votre enfant qu’il doit agir. L’expression assistance de personne en danger s’applique dans les cas d’intimidation», précise Égide Royer.

Les témoins ou observateurs ont un rôle à jouer dans le maintien de l’intimidation.

«Un intimidateur sans public a peu de motivation à agresser. Mais les témoins suivent ou s’éloignent par peur d’y passer aussi, ça lui donne plus de pouvoir», explique M. Royer.

Le témoin doit faire part d’une situation d’intimidation à un adulte responsable de l’école, ou ailleurs.

13. Mon enfant est-il intimidateur?

Les signes à reconnaître selon Moijagis.com sont:

il admet difficilement ses erreurs;

– il perçoit de l’hostilité de façon exagérée;

– il semble avoir peu de remords et peu de compassion;

– il fait preuve d’agressivité et présente parfois des comportements délinquants;

– il donne une (fausse) impression d’assurance, de confiance;

– il possède de nouveaux biens ou de l’argent obtenus d’une façon inconnue.

14. Si mon enfant est intimidateur, comment dois-je agir?

– Gardez votre calme, écoutez-le et dites-lui que vous prenez la situation au sérieux.

– De concert avec l’école, faites un arrêt de comportement.

– Revenez sur l’incident et creusez pour connaître les causes de ses agissements, suggère Égide Royer.

– Rappelez-lui l’importance du respect d’autrui, et des différences.

– Outillez-le afin qu’il adopte une autre façon de régler les conflits et de gérer sa colère (demandez l’aide de spécialistes: psychologue, psychoéducateur).

– Passez plus de temps avec votre enfant, supervisez ses activités et informez-vous sur ses amis.

– Expliquez-lui les conséquences possibles de l’intimidation (expulsion de l’école, plainte à la police, etc.).

15. Peut-on enrayer l’intimidation?

Il serait utopique de penser éliminer toute forme d’intimidation. Il existe néanmoins des solutions pour diminuer sa prévalence. Le projet de loi 56 déposé par la ministre Line Beauchamp en février propose quelques mesures – qui ne font pas l’unanimité en raison de leur aspect coercitif et du manque de ressources allouées – pour lutter contre l’intimidation et la violence à l’école. Le projet de loi prévoit l’obligation pour chaque école de nommer un responsable de l’intimidation et d’offrir de l’encadrement et du soutien aux élèves intimidés. Les commissions scolaires devront mettre en place une stratégie contre l’intimidation et faire un rapport annuel sur l’intimidation. Elles s’exposent à des sanctions si elles défient la loi.

«Chaque école doit mandater un responsable de l’intimidation et avoir un plan d’intervention de première ligne», confirme Égide Royer, codirecteur de l’Observatoire canadien pour la prévention de la violence à l’école.

«Dans le meilleur des mondes, le premier répondant devrait être un psychoéducateur, un psychologue ou un professionnel solidement formé et capable de composer avec la dimension de souffrance et de santé mentale.»

Selon lui, le nombre d’enfants intimidés ne peut que diminuer en présence d’une stratégie efficace (incluant l’ajout de personnel qualifié et de services).

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L’intimidation, c’est fini

Jusqu’au 4 mai 2012, les élèves du primaire et du secondaire, à l’aide de parents ou d’intervenants, sont invités à écrire un texte ou réaliser un court film sur une initiative prise pour contrer l’intimidation. Le concours «L’intimidation, c’est fini. Moi, j’agis» est organisé par le ministère de l’Éducation dans le cadre de la Stratégie de mobilisation de la société québécoise à l’égard de l’intimidation et de la violence à l’école.

Les prix? Au primaire: un spectacle de Yannick Bergeron, qui mêle magie et chimie, et 3500$ pour l’école. Au secondaire: un concert de Karim Ouellet, jeune chanteur d’origine sénégalaise, et 5000$ pour l’école.

 

Image tirée du film Bully, en salle dès aujourd’hui.

PHOTO FOURNIE PAR LA PRODUCTION

Bully (Intimidation)

Lorsqu’il prend l’autobus, le frêle Alex, âgé de 14 ans, se fait immanquablement insulter, menacer, bousculer et même frapper par plusieurs garçons. C’est comme ça chaque jour depuis des années, et la violence ne fait qu’augmenter. Dans le documentaire Bully, le cinéaste Lee Hirsh raconte avec finesse et émotion la grande souffrance de cinq adolescents intimidés aux États-Unis. Celle de leurs proches aussi. Victimes d’intimidation, Ty Smalley, 11 ans, et Tyler Long, 17 ans, ont d’ailleurs mis fin à leurs jours. Bully (Intimidation en version française) sort en salle au Québec aujourd’hui.

VOIR la fiche du film

LIRE une entrevue avec le réalisateur de Bully

VOIR la bande-annonce (en anglais)

 

PHOTOTHÈQUE LA PRESSE

Informations sur le web:

moijagis.com

moijagis.com

preventionviolence.ca

securitepubliquecanada.gc.ca

Prevnet.ca

fcpq.qc.ca

fondationjasminroy.com

jeunessejecoute.ca

teljeunes.com

ligneparents.com

http://www.cyberpresse.ca

Sondage ►Le Québec ne se reconnaît pas dans le Canada de Harper


Les valeurs entre les Québécois et le reste du Canada ont de grands écarts et comme nous avons très souvent contesté la politique de Premier ministre Harper, nous en payons le prix … Nous valeurs sont bafoués et nos attentes d’un gouvernement se font toujours attendre C’est normale pourtant qu’un Nation soit différente d’une autre .. les valeurs entre la France et le Québec ont des similitudes mais aussi des grandes différences .. alors pour le Québec et le monde anglais … c’est sans doute la même chose sauf qu’en politique c’est désastreux
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Sondage ►Le Québec ne se reconnaît pas dans le Canada de Harper

 

Le Québec ne se reconnaît pas dans le Canada de Harper

Crédit photo : archives Reuters

Par Huguette Young | Agence QMI

Les Québécois ne se reconnaissent pas dans le Canada de Stephen Harper. Et ce courant est encore plus prononcé depuis que le premier ministre a remporté une majorité de sièges lors du scrutin du 2 mai.

C’est ce que révèle un vaste sondage de Léger Marketing mené pour le compte de l’Agence QMI.

Confinés dans l’opposition à la Chambre des communes, sans «porte-parole important» du Québec, les Québécois sont plus pessimistes que jamais face à l’avenir sous ce gouvernement «qu’ils ne souhaitaient pas», affirme le sondeur de Léger Marketing, Christian Bourque.

En effet, près des deux tiers des Québécois estiment que le Canada va moins bien qu’il y a 10 ans alors qu’ailleurs au pays, c’est moins que la moitié des répondants qui ont cette opinion. À peine un Québécois sur cinq estime que le Canada va dans la bonne direction. Moins d’un Québécois sur 10 envisage l’avenir avec optimisme.


(Crédit: TVA Nouvelles)

À l’instar des autres Canadiens, les Québécois sont préoccupés face à la perspective d’une deuxième récession mondiale, mais l’insatisfaction va plus loin. Face au gouvernement Harper, il y a une «crise de confiance» à l’égard des symboles et des principes de conservatisme social, reprend M. Bourque.

«C’est une droite qui ne nous ressemble pas», affirme-t-il.

Ce «choc» des valeurs se mesure dans plusieurs dossiers où les Québécois et les Canadiens ont des points de vue opposés. Les Québécois sont contre l’extraction de pétrole des sables bitumineux et le financement accru de l’armée canadienne. Ils sont deux fois moins favorables à l’achat de chasseurs F-35, très réticents face au retrait du Canada du Protocole de Kyoto et encore plus réfractaires à la promotion des symboles de la monarchie, mais plutôt favorables au droit à l’avortement. Moins d’un Québécois sur cinq appuie l’abolition du registre des armes d’épaule alors que le tiers des citoyens hors Québec s’y dit favorable.

Les Québécois et les Canadiens partagent certaines valeurs, mais celles-ci se comptent sur le bout des doigts: la construction de l’oléoduc Northern Gateway, l’imposition de peines d’adultes pour les jeunes contrevenants coupables de crimes graves et la réduction de 10% des dépenses de l’État. La peine de mort pour certains criminels dangereux et une présence militaire accrue dans l’Arctique sont les valeurs pour lesquelles les opinions des Québécois et des Canadiens sont les plus rapprochées.

Ce sondage fait ressortir également que les personnes du ROC (Rest of Canada) vivent, eux aussi, des déchirements existentiels.


(Crédit: TVA Nouvelles)

S’ils trouvent les Québécois «chialeux» au sujet de leur relation avec Ottawa et estiment que ceux-ci représentent un «fardeau», une majorité souhaite que le Québec demeure au sein du Canada.

«À ce titre, les Albertains sont ceux qui sont les plus irrités par les Québécois, peut-être parce que l’Alberta leur envoie un chèque de péréquation directement de leurs poches», croit M. Bourque. En Ontario et dans les provinces atlantiques, l’attitude à l’égard du Québec est beaucoup plus positive.

Quant aux Québécois, plus de la moitié d’entre eux estiment qu’ils représentent un atout pour le Canada. Or, plus du tiers sont d’avis contraire pour des raisons qui demeurent obscures.

Pour le politologue Louis Massicotte, de l’Université Laval, ce sondage montre avant tout que le programme du gouvernement Harper «reflète les priorités d’autres électeurs que ceux du Québec».

«Les Québécois sont dans l’opposition et ils en paient le prix», a-t-il noté.

Historiquement, les Québécois «étaient bien installés» au pouvoir à Ottawa, avec les conservateurs de centre-droite de Brian Mulroney et les libéraux de Jean Chrétien qui décrochaient 44% du vote au Québec en l’an 2000.

En fait, l’un des «reproches» qui était fait au gouvernement Mulroney, «c’est qu’il s’écrasait devant le Québec», qu’il s’agisse du défunt Accord du lac Meech, du traité canado-américain de libre-échange ou du renforcement de la Loi sur les langues officielles, a rappelé M. Massicotte.

Aujourd’hui, le refus du gouvernement Harper «de pousser le bilinguisme plus loin», passe mal.

«On a l’impression de vivre une régression historique», résume-t-il.

Ce sondage a été réalisé auprès de 2509 répondants du 28 février au 5 mars. La marge d’erreur est de 2% dans 19 cas sur 20.

Dossiers où les Québécois et les Canadiens ne se rejoignent pas
(Opinions favorables)

Le droit à l’avortement
Québec: 85%
Reste du Canada: 66%

L’extraction du pétrole des sables bitumineux
Québec: 36%
Reste du Canada: 63%

L’abolition du registre des armes à feu
Québec:18%
Reste du Canada: 48%

Le financement accru de l’armée canadienne
Québec: 19%
Reste du Canada: 37%

L’achat des avions F-35
Québec: 17%
Reste du Canada: 33%

Le retrait du Canada du Protocole de Kyoto
Québec: 11%
Reste du Canada: 32%

La promotion des symboles monarchiques
Québec: 9%
Reste du Canada: 36%

Valeurs communes partagées par les Québécois et les Canadiens des autres provinces
(Opinions favorables)

La construction de l’oléoduc Northern Gateway
Québec: 24%
Reste du Canada: 31%

L’imposition de peines adultes pour les jeunes contrevenants accusés de crimes graves
Québec: 60%
Reste du Canada: 70%

Compressions de 10 % dans les dépenses de l’État
Québec: 74%
Reste du Canada: 65%

Peine de mort pour les criminels dangereux
Québec: 49%
Reste du Canada: 49%

Présence militaire accrue/Arctique canadien
Québec: 44%
Reste du Canada: 48%

http://tvanouvelles.ca

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie


Vous avez remarquer que l’ont parle souvent des moments de notre enfance, des tendances d’autrefois et ce que ce soit a la télévision, musique, mode … Le monde de l’alimentation n’est pas sans reste car eux aussi visent les souvenirs et pour y arriver joue sur nos émotions du temps ou les familles étaient plus unies, ou qu’on mangeaient des mets fait maison … Oui ce temps-la !!!! Vous voyez dans notre monde de consommation tout est de savoir utiliser la psychologie des gens pour vendre .. Peut importe si nous en avons vraiment besoin ou non .. il faut que ce soit rentable
Nuage

 

L’industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

Au cours des prochains jours, un emballage anniversaire de biscuits Oreo sera mis en vente.

LE SOLEIL, JOCELYN BERNIER

 

Claudette Samson
Le Soleil

(Québec) La tendance vintage est partout, dans la mode, en musique, dans les émissions de télé… et en alimentation. Au début mars, ce sera au tour de la compagnie Kraft Foods de jouer à fond la carte de la nostalgie à l’occasion du 100e anniversaire du biscuit Oreo.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

«S’amuser avec un biscuit Oreo est un souvenir réconfortant pour des millions de personnes dans le monde», écrit l’entreprise dans un communiqué.

Pour l’occasion, elle a même produit un sondage mondial (!) selon lequel ceux et celles qui réussissent à garder leur âme d’enfant sont des espèces en voie de disparition. Des «célébrations» auront lieu dans une vingtaine de pays, et des activités spéciales seront proposées à ses 23 millions de fans sur Facebook.

Les grands-parents sont quant à eux invités à partager le plaisir du «Tournez, léchez, trempez» de leur enfance avec leurs petits-enfants. Bref, Oreo est «tout près de notre coeur»…

Le Whippet de Dare n’est pas en reste, lui qui souligne présentement son 85e anniversaire et «fait partie de notre mémoire collective».

Encore là, les amateurs peuvent se rendre sur Facebook et voter pour la prochaine saveur qui sera mise en marché, en plus de partager leur méthode favorite pour manger le populaire biscuit à la guimauve.

Et quoi d’autre… Corn Flakes, qui sort une boîte en quantité limitée avec l’image vieillotte d’un petit garçon comme il ne s’en fait plus. Il y a quelques années, on a eu droit au retour de la bouteille de Coke traditionnelle, au Pepsi Rétro, à la bouteille de bière à l’ancienne avec La Bolduc d’Unibroue. Des symboles surannés traversent le temps (Géant vert, Aunt Jemima…), parce que les consommateurs y sont attachés.

On le devine, la tendance est payante pour les compagnies. Mais qu’est-ce qui se passe donc dans notre subconscient pour que l’on soit si sensibles aux rappels de notre passé?

Clairement, les fabricants de produits alimentaires misent sur la forte charge émotive qui entoure le geste de manger, disent d’entrée de jeu Véronique Provencher, nutritionniste à l’Université Laval spécialisée dans les facteurs psychologiques liés à l’alimentation, et Luc Dupont, professeur au département de communication à l’Université d’Ottawa, qui s’intéresse particulièrement aux stratégies de marketing.

Bien d’autres arguments peuvent être utilisés par les fabricants : faire partie d’une gang, le pouvoir de séduction, etc.

 Mais pour Luc Dupont, la nostalgie est une émotion «extrêmement puissante», parce qu’elle nous ramène à une époque où la fabrication des aliments était artisanale et souvent empreinte d’amour. Celle de grand-maman qui cuisinait des biscuits ou des beignes spécialement pour notre venue. L’ère d’avant l’industrialisation et les aliments congelés.

«Un temps sans faille, plus heureux, plus équilibré, quand papa et maman vivaient ensemble, que la vie était plus facile.» Et ce, même si cette image n’a rien à voir avec la réalité.

L'industrie alimentaire joue la carte de la nostalgie

 

Le Soleil, Jocelyn Bernier

Il dit entendre régulièrement des gens dire «avec le plus grand sérieux» que le Coca-Cola vendu dans la traditionnelle bouteille verte est «bien meilleur», ce qui le fait bien rire.

Un phénomène récent

Le premier à avoir mis le doigt sur ce phénomène est le psychanalyste juif d’origine autrichienne Ernest Dichter, qui a émigré aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Il avait alors été recruté par des compagnies d’alimentation qui voulaient savoir comment mieux appâter leurs clients.

Avant cette époque, les emballages des différents produits étaient relativement semblables, et les arguments de vente assez similaires. Mais on découvrait tout à coup que les aliments «ont une personnalité», explique le professeur Dupont. Ainsi, certains sont perçus comme «joyeux» (les fraises), alors que d’autres sont «sévères», par exemple le brocoli.

Quand on y regarde de plus près, on constate toutefois que ce sont surtout des aliments de type gâteries qui se retrouvent au coeur de ces campagnes de mise en marché. C’est que dans notre subconscient, ils sont associés aux récompenses que nous recevions enfants, lorsque nous avions été sages, avance le spécialiste.

Et ce qui est encore plus étonnant, c’est que la nostalgie fonctionne aussi avec les jeunes, qui veulent volontiers croire que «c’était mieux avant».

La nutritionniste Véronique Provencher observe pour sa part que c’est une bonne façon de mousser des produits qui, autrement, peuvent difficilement prétendre à une place de choix dans le Guide alimentaire canadien.

«C’est astucieux», dit-elle.

Dans leur travail clinique, les nutritionnistes amènent d’ailleurs leurs clients à cette prise de conscience pour comprendre pourquoi ils abusent de tel ou tel aliment, les frites par exemple.

Apparemment, la plupart des gens résistent difficilement à ce transfert émotif envers l’emballage et, conséquemment, le produit qu’il renferme. Pourtant, selon Luc Dupont, la majorité des consommateurs ne distinguent pas à l’aveugle deux produits comparables.

La prochaine fois que vous arpenterez les allées de votre épicerie, tentez d’identifier vos propres émotions devant certaines images, et les raisons qui vous incitent à choisir un produit en particulier. Il y a bien des chances pour que le prix ou la liste des ingrédients n’expliquent pas tout!

Et si, malgré tout, vous doutez encore des motivations des commerçants, méditez sur cette petite phrase tirée d’une entrevue accordée à La Presse Canadienne par Galen G. Weston, président exécutif du conseil d’administration de la chaîne Loblaws, en novembre 2010 :

«Nous sommes fondamentalement agnostiques face à ce que nous vendons. Nous nous en foutons. Nous nous préoccupons de la quantité de produits que nous vendons et de leurs prix, mais cela nous importe peu de vendre des brocolis ou des biscuits Oreo.»

Et voilà. La boucle est bouclée.

http://www.cyberpresse.ca

Surveillance : le citoyen suspect


Je ne sais pas ce que l’on peut penser le fait de mettre des vidéosurveillances partout … Disons que dans les lieux commerciaux, gouvernementaux .. cela devient une nécessité mais dans les rues ?  D’un autre côtés quand un méfait, un crime, une infraction, les caméras sont un atouts mais jusqu’à quel point … En ville se sentir surveiller en tout temps n’est-ce pas dérangeant et ce même si nous n’avons rien a se reprocher ..
Nuage

 

Surveillance : le citoyen suspect

Québec - Surveillance : le citoyen suspect

La vidéosurveillance empiète sur la vie privée à l’insu des citoyens de Québec.

© Jean-François Desgagnés/Agence QMI

Agence QMI 
Diane Tremblay

QUÉBEC – La vidéosurveillance demeure un moyen intrusif qui menace les fondements mêmes de la démocratie, déclare la Ligue des droits et libertés, en réaction au reportage publié mardi dans le Journal de Québec sur la prolifération des caméras à Québec.

« Ce qui est inquiétant, c’est le changement de paradigme, a commenté Denis Barrette, avocat et porte-parole de la Ligue. Le citoyen devient un suspect aux yeux de l’État, qui donne de moins en moins d’informations. » Le simple fait de se sentir observé est assez pour inciter les citoyens à modifier leurs comportements, même s’ils n’ont absolument rien à se reprocher, estime-t-il.

Le professeur en criminologie à l’Université Laval Stéphane Leman-Langlois a analysé en profondeur cette forme de contrôle de plus en plus utilisée par les organismes publics et les entreprises privées.

Titulaire d’une chaire de recherche, il a participé à la rédaction d’un ouvrage intitulé « Sphères de surveillance » dans lequel il affirme que l’industrie est vouée à un bel avenir.

« Force est de remarquer que la plupart du temps, les surveillants sont eux-mêmes des employés surveillés, souvent davantage que leurs cibles quotidiennes », a-t-il souligné.

Culture du secret

Le manque de transparence de la part des organismes viserait à protéger les réseaux de la controverse politique.

« Autrement, pourquoi protéger des informations élémentaires, de nature peu sensible, et qui de surcroît ne sont pas secrètes, puisqu’elles sont directement observables? » a demandé Stéphane Leman-Langlois.

Selon lui, il y a tout lieu de se pencher sur l’omniprésence des caméras dans notre société avant qu’il ne soit trop tard.

« Un jour, nous atteindrons un niveau de surveillance qui aura un impact réel sur notre vie privée », a-t-il prévenu.

L’Université Queen’s s’intéresse au développement d’un indice de surveillance qui permettrait de faire des analyses comparatives entre les villes, mais cet outil n’existe pas encore.

Consultation publique

Actuellement, aucune loi ne légifère l’installation de caméras de surveillance. La Commission d’accès à l’information (CAI), dont l’un des mandats consiste à assurer la protection des renseignements personnels détenus par les organismes publics, possède huit inspecteurs pour couvrir l’ensemble du Québec.

Depuis dix ans, seulement 13 plaintes ont été faites auprès de cette instance.

« Nos enquêteurs ne sont pas sur le terrain pour faire de la patrouille. On reçoit les appels et on traite les plaintes », a dit André Marois, responsable de la Direction de l’analyse et de l’évaluation.

En 2004, la CAI a tenu une consultation publique qui a mené à l’adoption d’une vingtaine de règles concernant l’utilisation de la vidéosurveillance dans les organismes publics.

Selon ces règles, les organismes doivent faire la démonstration que des solutions moins préjudiciables à la vie privée ont été envisagées. Cependant, peu s’y soumettent, puisque rien ne les oblige.

Après cette consultation, la CAI a demandé au gouvernement de considérer une intervention législative pour lui permettre d’évaluer la nécessité pour les organismes publics d’avoir recours à la vidéosurveillance, mais cette recommandation n’a jamais eu de suite.

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Dans l’œil de Big Brother

Les Londoniens sont filmés au moins 300 fois par jour au cours de leurs déplacements ordinaires.

Le Royaume-Uni est le pays le plus surveillé en Europe, et ce, depuis plus de 30 ans.

Cependant, avec les attentats du 7 juillet 2005, les critiques sont de plus en plus nombreuses par rapport aux failles de ce système qui n’a pas pu prévenir cette tragédie.

Ces attentats ont fait 56 morts et plus de 700 blessés.

Malgré tout, de nombreuses sociétés se lancent dans la vidéosurveillance pour contrer leur taux de criminalité.

En Chine, le projet Peaceful Chongging prévoit l’installation de plus de 500 000 caméras.

Au pays du dragon rouge, le marché de la vidéosurveillance est florissant.

En 2009, la Chine représentait 17 % des dépenses mondiales en vidéosurveillance, derrière les États-Unis, à 29 %.

Comme rien n’arrête le « progrès », on prévoit que les parts de marché en Chine exploseront littéralement au cours des prochaines années.

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La graisse brune permet de brûler des calories


Pour ceux qui n’aime ni l’hiver, ni le froid, sachez que malgré tout il y a de bons côté car il aide a bruler de l’énergie .. Une avenue a explorer pour aider les personnes ayant un problème de poids tout en combinant exercices physique et alimentation
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La graisse brune permet de brûler des calories

 

 

© Shutterstock

Agence QMI

Chez l’être humain, lorsque le corps est exposé au froid, la graisse brune peut brûler une quantité significative d’énergie déjà stockée dans d’autres graisses, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke.

«La graisse brune est un tissu remarquable. Spécialisé dans la production de chaleur, ce tissu adipeux brûle du gras et des sucres», explique André Carpentier, coauteur de l’étude. La graisse brune se retrouve chez tous les nouveau-nés, plus précisément dans leur dos, afin de les protéger du froid. La plupart du temps, cette graisse disparaît vers l’âge d’un an, mais les adultes semblent la conserver, notamment dans la région du cou et des clavicules

Jusqu’à présent, les connaissances sur le processus de régulation de la température corporelle indiquaient que, pour se réchauffer, les humains frissonnent tandis que les animaux qui hibernent utilisent leur graisse brune comme source de chaleur.

Cette nouvelle étude révèle que la graisse brune chez l’humain permet la combustion d’énergie – sans utiliser le frissonnement – lorsqu’une personne est exposée à un froid intense.

La découverte de ce mécanisme de réchauffement corporel ouvre une voie de recherche intéressante pour le traitement de l’obésité.

«Il n’est pas exclu d’envisager un traitement ciblant l’activation métabolique des graisses brunes combiné à des exercices physiques et une bonne alimentation dans le traitement de l’obésité et ses conséquences», précise André Carpentier.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Journal of Clinical Investigation

 

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Les salles de cinéma font des profits à coup de calories


Aller au cinéma sans prendre du pop corn, ce n’est pas du vrai cinéma mais gare au calories … juste a lire, je préfère le préparer moi meme avec un mélange d’épice que je fais moi-même et ce sans beurre
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Les salles de cinéma font des profits à coup de calories

La nutritionniste Stéphanie Côté devant le cinéma Guzzo de Greenfield Park.

Photo: Bernard Brault, La Presse

Marie Allard
La Presse

Aller au cinéma est un plaisir qu’on aime s’offrir aux Fêtes. Avec un maïs soufflé, une boisson ou des bonbons, offerts en format assez grand pour nourrir le père Noël et son cortège de rennes. Malgré l’épidémie d’obésité, Cineplex dit agir en «bon citoyen» et soutient qu’il s’agit de sorties occasionnelles. À quand une offre alimentaire convenant aux estomacs normaux dans les cinémas?

Un petit sac de maïs éclaté du cinéma StarCité de Montréal contient… 14 tasses. Un grand format? Le double, une énorme quantité de 28 tasses de maïs soufflé, calculée avec une tasse à mesurer. C’est assez pour offrir une portion normale à sept personnes.

«Tout est gigantesque», a constaté la nutritionniste Stéphanie Côté, qui a fait une tournée de cinémas avec La Presse. Un grand format de boisson au cinéma Guzzo de Longueuil contient 1,25 l de liquide.

Boire autant de Coca-Cola, «c’est l’équivalent de consommer 32 cubes de sucre», a indiqué Mme Côté, d’Extenso, centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal.

Proposer de grandes portions est une stratégie de marketing qui a un… grand succès. À tel point que «la norme sociale a changé, c’est-à-dire que ce que les gens considéraient comme une portion raisonnable il y a 30 ans a considérablement augmenté», a noté Paul Boisvert, coordonnateur de la chaire de recherche sur l’obésité de l’Université Laval.

Au cinéma, «c’est un piège, a observé Mme Côté. Pendant un film, on ne prête aucune attention à la quantité que l’on mange.» Rapidement, on engouffre trop d’aliments particulièrement gras, sucrés, salés.

«Meilleur rôle de soutien dans l’épidémie d’obésité.»

C’est le prix que donne aux cinémas le Center for Science in the Public Interest (CSPI), de Washington.

Grignoter un paquet de 225 g de friandises Reese’s Pieces pendant un film, «c’est comme manger un T-bone [de 450 g] avec une pomme de terre et du beurre», a illustré le CSPI dans une étude parue en novembre 2009.

Trio à 16,07$

Autre énormité: les prix. Chez Cineplex, le «Combo des Fêtes» est annoncé à 16,07$. À ce prix, le cinéphile n’a droit qu’à un grand maïs soufflé, une grande boisson et un sac de friandises.

«Les marges bénéficiaires des comptoirs alimentaires des cinémas sont monstrueuses», a indiqué Sylvain Charlebois, professeur de distribution et politiques alimentaires à l’Université de Guelph.

La preuve: une file d’attente au comptoir à friandises «incite toujours les gérants des établissements à retarder le début d’un long métrage», a-t-il souligné.

Envie d’un simple maïs soufflé? Le petit format est vendu 5,49$ avant taxes au StarCité. Pour 6,49$ – à peine un dollar supplémentaire -, le grand format en donne deux fois plus.

«Pour quelqu’un qui en veut plus pour son argent, c’est tentant», a souligné Mme Côté.

«C’est plus rentable pour le consommateur, plus payant pour le vendeur, mais ça favorise la surconsommation», a indiqué M. Boisvert.

Solution: partager

Que faire? Partager de petites portions avec son conjoint, ses enfants ou ses amis, a suggéré Mme Côté.

«Si le cinéma est une sortie occasionnelle, on n’a pas à s’en faire outre mesure, a-t-elle souligné. Le problème, c’est qu’on sait que ce n’est pas la seule occasion de manger beaucoup aux Fêtes. Il faudra aussi prévoir aller jouer dehors!»

 

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Apnée du sommeil «On se demande si on est en train de devenir fou»


L’apnée du sommeil est trop souvent mal diagnostiquée et pourtant, quand on met le doigt dessus cela évite bien des problèmes de problèmes de santé. Il y a des moyens pour aider le dormeur a mieux dormir et voir toute sa vie changer pour le mieux
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Apnée du sommeil

«On se demande si on est en train de devenir fou»

«On se demande si on est en train de devenir fou»

Crédit photo : TVA Nouvelles

Juan Montégro

La sensation d’être toujours fatigué, et ce, dès le réveil est un des symptômes de l’apnée du sommeil.

Des centaines de milliers de personnes au Québec souffrent de cette maladie, qui passe souvent inaperçue.

«Quatre pour cent des hommes en bonne santé et 2% des femmes en souffrent», explique le docteur Marcel Baltzan, pneumologue à l’Hôpital Mont-Sinaï, à Montréal.

Selon une étude réalisée à l’Université Laval, 40% des Canadiens ont de la difficulté à dormir.

Après 3 années d’inquiétude, alors qu’il ne dormait presque plus, Juan Montégro a finalement trouvé la source de son problème.

«J’avais des cauchemars comme quoi… comme si j’étais dans une piscine», confie-t-il.

Pendant un certain temps, il a cru qu’il avait le cancer des poumons. Des médecins lui ont même dit qu’il faisait une dépression.

«On se demande même si on est en train de devenir fou.»

Finalement, les médecins de l’Hôpital Mont-Sinaï ont découvert que Juan Montégro avait des allergies, une amygdalite, et qu’il faisait aussi de l’apnée du sommeil.

Réjean Gardner, un autre patient qui souffre d’apnée du sommeil, a recours à un masque, pour pouvoir dormir.

(Crédit photo: TVA Nouvelles) Réjean Gardner

«C’est comme un petit compresseur qui envoie de l’air sous pression dans mon pharynx pour me permettre de respirer», explique-t-il.

Il a fallu cinq ans pour que sa maladie soit diagnostiquée. Il se sentait toujours fatigué, n’arrivait plus à se concentrer. Il a même fait un infarctus, qui pourrait être relié à cette apnée du sommeil.

Des risques importants

Les conséquences de l’apnée du sommeil peuvent parfois être graves.

«Ça peut tripler les chances de décès dans les cinq ans après le diagnostic, si on refuse le traitement. Cela peut aussi encourager une arythmie du cœur: le sang devient paresseux, il se forme alors des caillots», dit Marcel Baltzan.

L’apnée du sommeil peut également provoquer des AVC.

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