Il y a quelque chose que je ne comprend pas, étant donné que les débris qui parcours la mer depuis le tremblement de terre du 11 mars 2011 suivi du tsunami est énorme, pourquoi que cela n’est pas ramassé maintenant. Car si cela représente un problème écologique pour les côtes canadiennes, imaginez les dauphins, baleines etc ne peuvent pas nager a leur aise dans des kilomètre de plastique. Plusieurs pays pourraient y participer a nettoyer tout ça.
Nuage
Après le tsunami ► Une menace plus grande que le bateau fantôme?
le bateau se trouve maintenant à moins de 1500 kilomètres de Vancouver.
© AFP / Archives
Agence QMI
TORONTO – Le bateau fantôme japonais qui a été poussé en mer par le tsunami de l’an dernier et qui dérive lentement vers la côte ouest du Canada pourrait être suivi d’une arrivée massive de milliers de tonnes de débris, selon un chercheur canadien spécialiste des courants marins.
Le bateau de 50 mètres de long a commencé à dériver quand le tsunami qui a suivi le tremblement de terre du 11 mars 2011 l’a arraché à ses amarres de l’île japonaise de Hokkaido. Il se trouve maintenant à moins de 1500 kilomètres de Vancouver.
Mais les problèmes éventuels posés par cette épave ne sont rien en comparaison avec la montagne de déchets de l’après-tsunami qui traverse lentement l’océan Pacifique, a averti le chercheur Patrick Cummins, de l’Institut des sciences de la mer, à Sidney, en Colombie-Britannique.
«Lentement et avec régularité, les débris qui sont demeurés encore à la surface à la suite de la tragédie japonaise dérivent vers la partie nord-ouest du Pacifique, a dit M. Cummins en entrevue. Certains océanographes estiment que les débris couvrent une surface de 3700 km de long par 1800 km de large.»
«Les débris les plus lourds ont coulé, mais des objets en plastique, en bois et d’innombrables déchets [portions de maisons, véhicules, télévisions, etc.] sont poussés par des courants vers une section de rivage qui s’étend de l’Alaska à la péninsule de Baha», a-t-il ajouté.
Le gouvernement japonais a estimé qu’environ 30 % des débris flottent encore, et qu’ils représentent une masse de 1,5 million de tonnes. Des chercheurs de l’Université d’Hawaii qui surveillent leur progression évaluent qu’ils n’atteindront pas les côtes canadiennes avant le début de 2013.
«Ces débris flottants sont plus lents, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’échoueront pas [sur nos côtes]… Le bateau fantôme devrait nous servir d’avertissement; nous ne savons pas ce qui suivra.»
Pas sur les côtes
Le ministère fédéral des Transports a indiqué vendredi qu’il ne permettrait pas que le bateau japonais s’échoue sur ses côtes. Toutefois, s’il dérive à moins de 12 milles nautiques du rivage, le Canada devra en assurer la garde.
Selon la porte-parole du ministère fédéral des Transports pour la Colombie-Britannique, Sau Sau Liu, il ne constitue pas actuellement un «risque pour le public ou l’environnement ».
La garde côtière canadienne interviendra si jamais l’épave représente un danger de pollution.