Japon: des lunettes pour transformer un fade biscuit en délice chocolaté


Je trouve aberrant qu’on cherche a tromper le cerveau pour manger moins ou manger quelque chose que nous n’aimons pas .. même avec les années les lunettes seraient probablement plus discrète mais même la .. Je pense que nous devons faire nos propres choix avec les conséquences qui va avec
Nuage

 

Japon: des lunettes pour transformer un fade biscuit en délice chocolaté

 

Que les découragés des régimes se réjouissent: des chercheurs japonais ont mis au point des lunettes transformant pour les yeux et les papilles de leur porteur de fades biscuits en délices au chocolat.

Ces scientifiques de l’Université de Tokyo ont développé diverses montures, beaucoup plus encombrantes que des lunettes classiques, bourrées de technologies informatiques et de systèmes de réalité augmenté, afin de tromper les sens du porteur.

L’une de ces montures envoie l’image de l’objet scruté par le porteur à un ordinateur, qui les retravaille et les renvoie à destination du porteur, qui n’aperçoit que la réalité modifiée par informatique.

Au final, un gâteau tenu dans la main peut apparaître à l’utilisateur beaucoup plus gros (ou plus petit) qu’il n’est en réalité. Lors d’essais, les cobayes ont mangé en moyenne 10% de biscuits en moins lorsqu’ils apparaissaient 50% plus gros grâce à ces lunettes trompeuses.

Ils ont mangé 15% de gâteaux en plus lorsqu’ils semblaient deux-tiers plus petits qu’en vrai.

Projet plus ambitieux, l’équipe a développé un « meta cookie », un système comportant un casque couvrant les yeux mais aussi des tubes reliés à des flacons de parfum. Il vise à tromper la vue par la réalité augmentée ainsi que l’odorat via l’envoi d’effluves vers le nez, ce qui influence in fine la sensation du goût.

L’utilisateur peut ainsi avoir l’impression de manger un gâteau au chocolat ou à la fraise alors qu’il est en train de croquer un biscuit sans saveur.

« La réalité, c’est dans votre esprit », s’amuse à dire le chef des chercheurs, le professeur Michitaka Hirose, pour qui la façon la plus simple de tromper un sens consiste à l’abuser via d’autres sens.

Il précise que 80% des sujets ayant testé son « meta cookie » ont été bernés.

Son équipe n’a pas l’ambition de commercialiser ses inventions pour l’instant, mais elle cherche une éventuelle application de ces systèmes aux personnes voulant perdre du poids.

© 2012 AFP

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Hausse des océans La consommation d’eau humaine est aussi responsable


Nous serions peut-être responsable du moins une partie de l’augmentation du niveau de la mer. En tout cas qu’on le soit ou non, nous devons agir avec responsabilité sur notre consommation d’eau potable .. et surtout pendant la belle saison
Nuage

 

Hausse des océans

La consommation d’eau humaine est aussi responsable

 

Hausse des océans - La consommation d'eau humaine est aussi responsable

©Shutterstock

Agence France-Presse

PARIS – L’utilisation massive des ressources en eau de notre planète est paradoxalement responsable d’une grande partie de la hausse du niveau des océans constatée au cours des dernières décennies, estiment des climatologues dans une étude publiée dimanche.

Le niveau moyen des mers du globe a augmenté en moyenne de 1,8 millimètre par an sur la période allant de 1961 à 2003, selon les relevés effectués le long des côtes par les marégraphes.

Les scientifiques cherchent depuis longtemps à déterminer avec précision la part de cette hausse qui peut être imputée au réchauffement climatique. Dans son célèbre rapport de 2007, le Groupe d’experts sur l’évolution du climat (Giec) avait abouti à une hausse de 1,1 mm sur cette période, principalement sous l’effet de la «dilatation thermique des océans», l’eau chaude occupe un volume plus important que l’eau froide, et de la fonte des glaciers et des calottes polaires.

Il restait donc une hausse d’environ 0,7 mm par an à élucider, un mystère qui avait conduit de nombreux chercheurs à s’interroger sur la validité de leurs calculs.

Dans une étude publiée dans la revue britannique Nature Geoscience, une équipe dirigée par Yadu Pokhrei, de l’Université de Tokyo, estime que cette hausse inexpliquée est essentiellement liée à l’eau extraite des nappes phréatiques et des lacs pour les besoins de la consommation humaine.

Certes, l’extraction de cette eau se traduit d’abord par un très léger recul du niveau des océans. Mais qu’elle soit consommée ou qu’elle s’évapore, l’eau ainsi puisée (et généralement jamais remplacée) finit dans la majorité des cas par y aboutir, ont-ils calculé grâce à une modélisation informatique.

«Au total, l’utilisation irraisonnée de l’eau souterraine, sa captation dans des réservoirs artificiels, l’impact du changement climatique dans les réserves d’eau terrestres et les pertes en eau dans les bassins fermés (les lacs et mers intérieures, ndlr) ont contribué à une hausse du niveau de la mer de 0,77 mm par an en moyenne entre 1961 et 2003, soit environ 42% de la hausse observée», estime l’étude.

Dans son rapport de 2007, le Giec estimait que le niveau des océans augmenterait de 18 à 59 centimètres d’ici la fin du 21e siècle, mais cette estimation ne prend pas en compte l’impact potentiel de la fonte des glaces, qui pourrait menacer certaines villes côtières et deltas si la tendance actuelle du réchauffement se poursuit.

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Le saviez-vous ►Le plongeon du manchot empereur


Les ailes des manchots ne servent pas juste a nager mais aussi a indiquer quand il est plus que temps de retourner respirer l’air
Nuage

Le plongeon du manchot empereur

Par Paloma Bertrand,

Manchot empereur en train de plonger

© National Science Foundation

Le plus important pour tout plongeur en apnée, c’est de décider à quel moment faire demi-tour pour regagner la surface. Des chercheurs de l’université de Tokyo se sont penchés sur la question en étudiant le comportement du manchot empereur

Excellent nageur, le manchot empereur peut plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur et rester plus de quinze minutes en apnée avant de remonter à la surface pour s’oxygéner. En comparant des dizaines de milliers de plongées effectuées dans deux types de conditions – les unes en pleine mer pour chercher de la nourriture, les autres dans un trou artificiel sans autre issue sous la banquise –, une équipe de l’université de Tokyo a tenté de comprendre quels étaient les critères qui amenaient un manchot à décider du moment où il devait faire demi-tour pour regagner la surface.

Manchot empereur en apnée sous la banquise

© Kozue Shiomi

Ils ont ainsi découvert que ce n’était ni une question de profondeur, ni une question de durée de la plongée, mais une histoire de battements d’ailes. Car ces oiseaux, dont les ailes atrophiées forment d’excellentes nageoires, choisissent de rebrousser chemin après avoir effectué peu ou prou 237 battements. Ce nombre de mouvements serait ainsi la limite physiologique à ne pas dépasser quels que soient l’environnement, le courant ou la présence de nourriture.

Source : The Journal of Experimental Biology, doi:10.1242/jeb.064568

http://www.universcience.fr/