Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool


Les mouches en manque d’amour  foncent tête baisser vers la nourriture alcoolisées .. Serais-ce un peu comme l’être humain qui pour certains problèmes préfèrent oublier dans l’alcool.  Cependant peut-être que cette compréhension des mouches en mal d’amour pourrait dans un proche avenir à  trouver des thérapies pour la dépendance a l’alcool et des drogues chez l’homme
Nuage

 

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l’alcool

 

Les mouches en manque de sexe sombrent dans l'alcool

© Shutterstock

Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l’alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.

 

Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.

En revanche, ceux qui sont privés d’activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l’alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.

Neurotransmetteur similaire

Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l’alcool ou à d’autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d’anatomie et de neurologie à l’Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.

Ajuster les taux de ces neuropeptides chez les humains pourrait faire disparaître cette dépendance, pensent ces scientifiques, expliquant avoir fait exactement la même observation chez la mouche drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, un sujet de recherche utilisé par la science depuis le XIXe siècle.

«Si les neuropeptides Y s’avèrent bien jouer un rôle déterminant dans l’état psychologique conduisant à abuser de l’alcool et des drogues, on pourrait alors mettre au point des thérapies neutralisant les récepteurs de cette molécule» pour en assurer un niveau suffisant constant dans le cerveau, estime Ulrike Heberlein.

Elle précise que des essais cliniques sont en cours pour tester la capacité des neuropeptides Y à soulager l’anxiété et d’autres troubles psychologiques aussi bien que l’obésité.

Pour cette expérience, les chercheurs ont commencé par mettre des drosophiles mâles dans une cage de verre où se trouvaient des femelles vierges prêtes à copuler. Ils ont ensuite placé d’autres mâles avec des mouches femelles qui s’étaient déjà accouplées, les conduisant à rejeter les avances de nouveaux mâles.

Après cela, les différents mâles ont été mis dans des boîtes contenant deux pailles, l’une avec de la nourriture liquide normale et l’autre avec 15% d’alcool. Ceux qui avaient été repoussés sexuellement se sont jetés sur les nutriments liquides alcoolisés, en absorbant de grandes quantités.

Par contre, les mâles comblés ont surtout consommé de la nourriture non-alcoolisée. Et ces comportements étaient totalement prévisibles en fonction des niveaux de neuropeptide F dans le cerveau des insectes, selon les chercheurs.

http://fr.canoe.ca/

Les maux de la terre gagnent les océans


Il est triste que nous en soyons rendu là. Nous avons sommes responsables par nos comportements d’une telle détérioration  de cette Terre … Si ceux qui ne croient pas aux effets négatifs des changements climatiques alors peut-être qu’ils comprendront si on parle de perte d’argent .. mais la encore j’en doute .. Il y a des ornières qui sont bien difficile a enlever
Nuage

 

Les maux de la terre gagnent les océans

 

Les maux de la terre gagnent les océans

Partout dans le monde, phoques, otaries et d’autres animaux marins sont de plus en plus contaminés par des parasites et d’autres maux propres aux chèvres, vaches, chats et chiens, avertissent des experts qui viennent de participer à une conférence scientifique à Vancouver, dans l’ouest du Canada.

Photo: Reuters

Deborah Jones
Agence France-Presse
Vancouver

En examinant les mammifères marins morts, déposés par la mer sur les rives du Canada, le biologiste Andrew Trites a découvert avec désarroi qu’ils étaient victimes de maladies frappant habituellement les animaux élevés par l’homme.

Partout dans le monde, phoques, otaries et d’autres animaux marins sont de plus en plus contaminés par des parasites et d’autres maux propres aux chèvres, vaches, chats et chiens, avertissent des experts qui viennent de participer à une conférence scientifique à Vancouver, dans l’ouest du Canada.

Ces maladies menacent aussi de plus en plus les hommes pour qui la mer est un lieu de vacances, un lieu de travail, ou encore une source de nourriture, ont dit des chercheurs aux journalistes couvrant la rencontre annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS).

Le symposium «Surnager dans les mers malades» n’était qu’une des nombreuses sessions offrant une image sombre des océans, de plus en plus acides, de plus en plus chauds dans certaines régions, ou encore envahis par les glaces fondantes ou touchés par d’autres effets du changement climatique.

«L’écosystème des océans subit des changements dramatiques», a dit Jason Hall-Spencer, de l’Université de Plymouth en Grande-Bretagne, citant ses recherches en Italie, en Basse-Californie et en Papouasie-Nouvelle Guinée qui aboutissent au même constat: avec la hausse du taux de dioxyde de carbone «on voit une chute de 30% des microbes, plantes et animaux» dans les océans.

Gretchen Hofmann, de l’Université de Californie à Santa Barbara, a indiqué que l’acidité croissante des océans, causée par le CO2 venant des carburants fossiles, tue le naissain -les larves d’huîtres et de moules notamment- dans le monde entier.

Sur les côtes pacifiques du nord-ouest du Canada et des États-Unis, la destruction des élevages de mollusques menace une industrie dont le chiffre d’affaires atteint 200 millions de dollars, a souligné Mme Hofmann.

Dans un autre domaine, Lisa Levin, de l’institut d’océanographie Scripps de La Jolla en Californie, met en garde contre les menaces que le réchauffement de l’eau de mer et par conséquent la diminution de sa teneur en oxygène font peser sur les organismes vivant dans les profondeurs depuis des millénaires.

«Nous n’avons vu que moins de 5% de ces habitants des grands fonds et si nous les éliminons, nous ne les verrons jamais», a dit Mme Levin, convaincue que certains d’entre eux pourraient être très utiles à l’homme.

M. Trites, directeur de l’unité de recherche sur les mammifères marins au Centre de la pêche à l’Université de la Colombie-Britannique, compare les animaux morts échoués sur les côtes à des «canaris de mines de charbon» (qui avertissait par leur mort de la présence de gaz).

Aujourd’hui, parasites, champignons, virus et bactéries passent plus facilement de la terre à la mer à cause de l’action de l’homme qui bétonne ou assèche des zones marécageuses ayant joué le rôle de filtre naturel et pratique une agriculture intensive.

Ainsi, le parasite cellulaire toxoplasma gondii, qui provoque des avortements chez les vaches, menace aussi les animaux marins, déjà touchés par la pollution causée par l’homme, a dit Andrew Trites.

L’évolution des maladies touchant la faune marine «pourrait avoir un impact encore non reconnu chez l’homme», a mis en garde Melissa Miller, vétérinaire californienne. «Nous vivons dans les mêmes zones et mangeons souvent les mêmes aliments».

Les chercheurs ont appelé à une surveillance accrue des risques qu’entraîne pour la santé humaine une plus grande présence de parasites et pathogènes d’origine terrestre chez les mammifères marins.

http://www.cyberpresse.ca

Agresser un policier dans l’espoir d’être tué


On critique beaucoup le travail des policiers pourtant ce n’est pas une profession très facile, c’est une grande responsabilité d’utiliser une arme a feu envers des personnes qui semblent être dangereux pour la vie des autres et pour leur propre vie .. Alors quand une personne suicidaire a choisi de se faire tuer par un policier cela devient difficile a accepter, même si c’est un problème rare chez nous, il en demeure pas moins que chaque fois qu’une personne meure par un tir policier, ils doivent rendre des comptes envers la déontologie policière, les médias, les civils et surtout envers eux-même …
Nuage

Agresser un policier dans l’espoir d’être tué

Agresser un policier dans l'espoir d'être tué

Sur le mur d’un immeuble résidentiel situé à deux pas de la scène de crime, on peut lire ce graffiti: «Une balle, un flic». Indice ou pure coïncidence?

Photo: Ivanoh Demers, La Presse

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Au Québec, rares sont les citoyens qui agressent un policier dans l’espoir d’être abattus, mais, en Amérique du Nord, ils se comptent par dizaines.

D’après une étude réalisée par l’Université de Californie et l’Université de Toronto auprès de 90 services de police au Canada et aux États-Unis, plus du tiers (36%) des civils atteints par balle dans le cadre d’une opération policière voulaient être tués.

Dans leur quête suicidaire, ceux-ci n’hésitent pas «à blesser et à tuer les autres», écrit l’auteur principal de l’étude, Kris Mohandie, en précisant que cela s’est produit une fois sur trois entre 1998 et 2006.

«Le fait que la plupart des sujets soient des hommes dans leur quatrième décennie de vie, avec des relations perturbées et une histoire d’emploi instable, les apparente à d’autres profils de délinquants comme les tueurs de masse, les harceleurs et certains croyants violents», note aussi le chercheur.

À ses yeux, intervenir auprès d’eux nécessite donc un «haut degré de vigilance pour la sécurité des civils et des autres policiers».

Chose certaine, les agents qui finissent par décharger leur arme ont du mal à s’en remettre. Leur réputation est ternie. Ils se sentent coupables. Et plusieurs d’entre eux souffrent du syndrome de stress post-traumatique, souligne-t-on sur le site http://www.suicidebycop.com, créé pour les aider.

«Au Québec, ce genre de cas reste rarissime. Les policiers en parlent de façon sporadique», indique le directeur de l’Association québécoise de prévention du suicide, Benoît Marchand.

Le Bureau du coroner ne tient pas de statistiques sur le sujet, tandis que le Service de police de la Ville de Montréal et la Sûreté du Québec n’ont pas répondu à nos demandes d’entrevue.

«Même si c’est extrêmement rare, il faut réfléchir au phénomène, parce que plusieurs vies sont en jeu: celle du citoyen, celle du policier et celle des personnes autour», estime Philippe Angers, de Suicide Action.

«Les policiers n’ont pas la tâche facile. C’est toujours une bonne idée de bonifier la formation en santé mentale», renchérit M. Marchand.

Pour l’instant, le phénomène du suicide par l’entremise d’un policier «est effleuré dans la formation. On en parle un petit peu, mais pas abondamment», indique Andrée Doré, porte-parole de l’École nationale de police du Québec.

Certains avancent que les gens qui procèdent ainsi sont incapables de passer à l’acte ou cherchent une forme de reconnaissance sociale en attirant les médias.

«Le fait d’être tué par quelqu’un d’autre […] réduit l’atteinte à la réputation», écrit pour sa part le psychologue judiciaire Michel St-Yves, dans le livre Psychologie de l’intervention policière en situation de crise, publié aux éditions Yvon Blais.

Il y a un an, dans le quartier Rosemont, une policière a abattu un quadragénaire qui s’était rué sur elle avec un couteau. Dans les coulisses, certains agents évoquaient déjà la possibilité d’un suicide par policier interposé. Mais comme pour l’incident survenu hier, seul le coroner peut parvenir à une telle conclusion, au terme d’une enquête.

Il faut être prudent, prévient Benoît Marchand, et distinguer le véritable suicide du comportement autodestructeur d’une personne en détresse.

«Si on classait tous les cas de conduite dangereuse comme des suicides, on devrait multiplier le taux de suicide par 10», illustre-t-il.

* * *

POUR OBTENIR DE L’AIDE

Suicide Action: 514-723-4000

Ailleurs au Québec: 1-866-APPELLE (277-3553)

> Au moins 28 personnes ont été tuées après des affrontements avec la police de Montréal depuis 1987.

http://www.cyberpresse.ca

Le saviez-vous ► Pourquoi se gratter soulage-t-il les démangeaisons ?


Quand ca nous pique, on se gratte, geste qui parait bien anodin mais en fait il y a une conversation qui se fait entre nos neurones et notre cerveau et ce à notre insu
Nuage

Pourquoi se gratter soulage-t-il les démangeaisons ?

Une question naïve, mais ô combien intrigante !

Nous avons beau savoir tous déjà fait l’expérience d’une intense séance de grattage pour apaiser  nos irritations cutanées, expliquer le mécanisme qui se cache derrière ce phénomène est plus compliqué qu’il ne parait.

En 2009, une équipe américaine de chercheurs en neurosciences s’est penchée sur la question, Par ses expériences, elle a réussi à démontré que le fait de se gratter supprime le signal de démangeaison envoyé au cerveau. L’activité des neurones est donc bloquée par le grattage, mais comment ?

Des neurobiologistes de l’Université de Californie à Davis viennent enfin de lever le voile sur ce mystère. Par exemple, lorsque nous nous faisons piquer par un moustique, les neurones qui signalent la démangeaison s’activent.

Réflexe : Nous nous grattons.

Lors de cette action, nous stimulons, des neurones responsables d’envoyer des signaux de douleur. Très légèrement, certes, mais suffisamment pour stimuler d’autres neurones situés dans la moelle épinière qui eux, bloquent alors l’activité des neurones responsables des signaux de démangeaison.

C’est donc dire que, pour remédier aux démangeaisons, rien ne vaut qu’une légère douleur!

7 Jours/La science à coeur/Comment ça marche ?/ octobre 2011

Les enfants autistes ont plus de neurones et un cerveau plus gros


A force d’apprendre sur l’autisme, peut-être on peut espérer une amélioration sur leur état. Car l’autisme est mal connu mais la science avance et découvre plus d’informations sur le processus malgré qu’ils ne comprennent pas encore le pourquoi que certains développe plus de neurones que la normale
Nuage

Les enfants autistes ont plus de neurones et un cerveau plus gros

Les enfants autistes ont plus de neurones et un cerveau plus gros

Photos.com

Agence France-Presse
Washington

Les enfants autistes ont plus de neurones et un cerveau plus gros que ceux qui ne souffrent pas de ce syndrome aux origines inconnues, selon une petite étude dont les résultats sont publiés mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Cette recherche préliminaire, qui a consisté en l’analyse post-mortem de cerveaux de treize jeunes garçons âgés de deux à 16 ans, a révélé que les sept garçons qui souffraient d’autisme avaient en moyenne 67% plus de neurones dans la région du cortex préfrontal, selon le Dr Eric Courchesne, professeur de neurologie à l’Université de Californie (ouest) à San Diego et principal auteur de ces travaux parus dans le JAMA daté du 9 novembre.

Cette zone du cerveau est le siège de différentes fonctions cognitives supérieures comme le langage, la communication et le raisonnement, compétences intellectuelles les plus affectées par l’autisme.

Ces travaux paraissent confirmer des observations faites il y a une dizaine d’années avec l’aide de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), révélant une croissance excessive du cerveau chez les enfants autistes.

Les neurologues avaient alors théorisé qu’une prolifération excessive de ces neurones, résultant d’un dysfonctionnement prénatal, pourrait être la cause sous-jacente du syndrome. Une sur-dimension du cerveau et de la tête ainsi que de mauvais fonctionnements neuronaux sont observables très jeunes chez les autistes.

Les chercheurs ont aussi déterminé que le poids du cerveau des autistes dans l’échantillon était 17,6% plus grand que celui des enfants normaux au même âge.

Selon ces chercheurs, «cette étude est la première à mesurer quantitativement l’excès neuronal dans le cortex préfrontal et a confirmé la théorie selon laquelle une surabondance pathologique de neurones est présente dans des zones clé du cerveau à un très jeune âge chez les autistes».

«Dans la mesure où ces neurones corticaux ne sont pas fabriqués après la naissance, l’accroissement anormal du nombre de neurones chez les enfants autistes est le signe d’un processus prénatal», explique le Dr Courchesne.

La prolifération de ces neurones se fait entre la dixième et la vingtième semaine de gestation de manière exponentielle. À ce stade, il y a une surabondance neuronale», poursuit-il.Mais durant le troisième trimestre de grossesse et les premiers moments de la vie de l’enfant, environ la moitié de ces neurones sont, comme il se doit, éliminés dans un processus normal de mort cellulaire régulé.

Un échec de ce processus clé du développement du foetus et du jeune enfant créé apparemment un excès pathologique de neurones corticaux, explique le Dr Courchesne.

«Nous avons trouvé un tel excès de neurones dans tous les cerveaux des enfants autistes étudiés» dans cette recherche, souligne-t-il.

«Notre étude laisse ainsi penser qu’un nombre excessif anormal de ces neurones pourrait être assez fréquent parmi les enfants autistes», ajoute-t-il.

«Si de futures recherches peuvent expliquer la cause du nombre excessif de neurones, cela fera bien avancer la compréhension de l’autisme et conduira peut-être à de nouveaux traitements», affirme ce chercheur.

http://www.cyberpresse.ca