Les T-Rex auraient peut-être un point en commun avec les alligators. Ces dinosaures auraient eu des ouvertures sur le haut du crâne qui pourrait comme pour les alligators agir comme un thermostat pour ajuster sa température au temps qu’il fait.
Nuage
Le T-Rex avait un système de climatisation dans la tête
Nathalie Mayer
Journaliste
Des chercheurs semblent avoir enfin compris à quoi servaient les ouvertures présentent dans le crâne des Tyrannosaurus rex (T-Rex) : à maintenir une température corporelle acceptable.
Le Tyrannosaurus rex (T-Rex), l’un des plus grands carnivores terrestres ayant vécu sur notre Terre, présentait deux ouvertures sur le haut du crâne. Des ouvertures qui ont longtemps intrigué les chercheurs. Ils ont d’abord pensé qu’elles permettaient de retenir les muscles de la mâchoire surpuissante des mythiques dinosaures. Mais aujourd’hui, des scientifiques, issus notamment de l’université du Missouri (États-Unis), proposent une hypothèse totalement différente. Ces ouvertures correspondraient aux vestiges d’un système de climatisation interne.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont intéressés à d’autres Diapsides. Ces animaux vivent aujourd’hui encore avec des ouvertures semblables sur le haut de leur crâne. C’est le cas des alligators.
À l’image des alligators
« La température du corps d’un alligator dépend de celle de son environnement, explique Kent Vliet, biologiste à l’université de Floride. Et nous avons remarqué que lorsqu’il fait froid, les alligators présentent justement deux points chauds au niveau de ces ouvertures qu’ils ont aussi dans le crâne. En revanche, lorsqu’il fait plus chaud, ces ouvertures apparaissent sombres à la caméra thermique. Comme si elles se refermaient pour garder le corps de l’alligator au frais. »
Les alligators semblent donc bien présenter un système circulatoire à courants croisés. Une sorte de thermostat interne qui fonctionne grâce à des ouvertures dans le crâne remplies de vaisseaux sanguins. Un système que les chercheurs ne semblent avoir aucune réticence à transposer au cas du T-Rex.