Le cancer sévit chez les êtres vivants depuis le Trias, il y a 240 millions d’années


La paléopathologie est l’étude des maladies anciennes. Le cancer est une maladie beaucoup plus vieille que l’on pense. La plus vieille trace de cette maladie est de 240 millions d’année. En effet, un ostéosarcome aurait été diagnostiqué sur des os fossile sur un dinosaure. Cette tumeur maligne est presque la même celle qu’on voit chez l’humain. Et c’est aussi l’ostéosarcome qui est le premier cancer connu chez l’humain.
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Le cancer sévit chez les êtres vivants depuis le Trias, il y a 240 millions d’années

 

Illustration de Pappochelys rosinae

Crédits : BRIAN ENGH / DONTMESSWITHDINOSAURS.COM

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un fémur fossilisé vieux de 240 millions d’années serait la plus ancienne preuve connue de la présence d’un cancer chez les amniotes. La victime était une tortue ancienne sans carapace.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue JAMA Oncology.

La paléopathologie (l’étude de maladies anciennes) vise à comprendre comment les maladies ont évolué au fil du temps. Les systèmes immunitaires sont donc également étudiés. Mais l’histoire du cancer en particulier est un peu floue. Ses marques laissées dans les archives fossiles sont en effet exceptionnellement rares. En effet, les cellules cancéreuses ont tendance à s’attaquer aux tissus mous qui ne sont généralement pas préservés lors du processus de fossilisation. D’où l’intérêt de cette nouvelle découverte.

Une tumeur au temps du Trias

Une équipe de paléontologues allemands annonce en effet avoir identifié la présence d’une ancienne tumeur maligne. Ils l’ont retrouvée sur le fémur fossilisé d’une tortue primitive qui vécut à l’époque triasique, il y a 240 millions d’années. À cette époque, les premiers dinosaures et mammifères commençaient seulement à s’étendre sur la planète. Le vivant se remettait peu à peu de la plus grande extinction massive de tous les temps. Celle-ci s’est produite il y a environ 252 millions d’années.

Pappochelys rosinae, qui n’avait pas de carapace, a été découvert en 2015 dans le sud-ouest de l’Allemagne. Son étude avait à l’époque bouleversé la chronologie évolutive de la tortue moderne. Mais à force d’analyses, quelque chose d’encore plus intrigant s’est peu à peu révélé. En fait, les chercheurs ont repéré une croissance inégale le long du fémur gauche de l’animal. Ils en ont conclu qu’il s’agissait d’une tumeur osseuse extrêmement maligne. Cet ostéosarcome périosté est quasiment similaire à celui observé de nos jours chez l’Homme.

cancer tumeur

Le plus ancien cas connu d’ostéosarcome périosté, un cancer malin des os, observé sur un animal vieux de 240 millions d’années. Crédits : Yara Haridy et al/JAMA Oncology 2019

“Une vulnérabilité enracinée dans l’histoire de l’évolution des vertébrés”

“Il était presque évident que des animaux anciens souffraient aussi de cancer, mais il est tellement rare que nous en trouvions des preuves“, a déclaré à Science News Yara Haridy, paléontologue au Museum für Naturkunde à Berlin, et co-auteure de l’étude. “Cette étude prouve que la croissance des cellules néoplasiques non régulées s’est produite dès le trias et que le cancer n’est pas un défaut physiologique moderne, mais plutôt une vulnérabilité profondément enracinée dans l’histoire de l’évolution des vertébrés“.

Si plusieurs cas de cancers anciens ont été observés chez les poissons et les amphibiens fossilisés, cette nouvelle découverte représente ici le plus ancien exemple connu de cancer chez un amniote (mammifères, oiseaux et reptiles). On note par ailleurs que le tout premier cas connu de cancer chez l’Homme était également un ostéosarcome. Il fut découvert sur les os fossilisés d’un ancien hominidé vieux d’environ 1,7 million d’années mort dans la grotte de Swartkrans, en Afrique du Sud.

Source

https://sciencepost.fr/

Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers


Cette petite fille a 7 ans et elle très positive malgré le cancer qui la rongeait. Elle a subi une opération pour enlever une partie de la jambe au niveau de la cuisse, après il lui greffe le bas de la jambe a l’envers. Est-ce une erreur ?? Non, à son âge, ils peuvent faire une plastie de retournement pour être capable de mettre une prothèse comme un soulier qui lui permettra de faire du sport comme elle le veut plus tard
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Amputée de la cuisse, on lui greffe la jambe… à l’envers

 

Par Michaël Bouche

L’histoire de la petite Amelia est absolument bouleversante. Atteinte d’une tumeur à la cuisse, cette petite fille britannique de 7 ans, originaire de Birmingham, a subi une opération peu commune.

L’été dernier, la vie d’Amelia a basculé. Elle était revenue d’un camp de vacances avec la jambe très gonflée. Alors que les médecins ont d’abord cru à l’éclatement d’un vaisseau sanguin, une radiographie a révélé la présence d’une tumeur de 10 centimètres au fémur, qui après biopsie, s’est révélée être maligne. Ce cancer des os, appelé ostéosarcome, était tellement important et agressif qu’il avait déjà provoqué une fracture de l’os. Comme la chimiothérapie n’a pas fonctionné, les médecins ont décidé de lui amputer la partie de la jambe touchée par le cancer.

Plastie de retournement

Pour ne pas briser son rêve de devenir un jour danseuse, les médecins de l’Hôpital royal orthopédique de Birmingham ont alors décidé de pratiquer une « plastie de retournement ». Concrètement, cette intervention consiste à utiliser l’articulation de la cheville pour la mettre à la place du genou. Elle est également appelée l’opération de Borggreve ou de Van Ness.

En clair, on lui retire la partie supérieure de la jambe pour y greffer la partie inférieure… à l’envers. Une prothèse sera ensuite fixée à son pied pour lui permettre de marcher. Cette opération est réservée à de très jeunes enfants amputés de la jambe chez lesquels la pose d’une prothèse interne n’est pas envisageable. La prothèse s’enfile alors comme une chaussure.

Le courage d’Amelia

Dans environ trois mois, Amelia devrait recevoir sa prothèse. La fillette a toujours aimé le sport, notamment la natation, l’athlétisme et la danse.

« Les gens se demandent souvent comment on vit toute cette épreuve mais nous prenons exemple sur notre fille, qui malgré tout ce qu’il lui arrive, reste très positive. Avant d’entrer dans la salle d’opération, elle a dit Au revoir, tumeur, à jamais, loser », témoigne sa mère.

L’opération s’est déroulée sans complications et les médecins sont agréablement surpris par la faculté d’adaptation d’Amelia.

« Jusqu’à présent, tout le monde est admiratif de son courage et de son attitude positive. Elle ne cesse de dire que sa nouvelle jambe lui permettra de voyager aux quatre coins du monde et peut-être même d’un jour participer aux Jeux Paralympiques », conlut sa mère, particulièrement fière de sa fille.

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Top 10 des infos insolites sur les dinosaures


Les sciences qui étudient les animaux préhistoriques étudient toujours ces animaux avec les restes des découvertes archéologiques. Avec les nouvelles technologies, on continue d’apprendre sur ces bêtes géantes qui ont peuplé la terre et viens soit confirmer ce que les chercheurs pensaient, mais aussi, les recherches viennent chambouler les résultats précédents ..
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Top 10 des infos insolites sur les dinosaures

 

On sait finalement peu de choses sur les dinosaures. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que le peu que nous savons est souvent erroné ! Vous pensez par exemple que le T-rex est une machine à tuer perfectionnée… vous allez être étonné. Vous voyez les dinosaures comme de gros lézards… et s’ils ressemblaient finalement plus à de gros poulets à plumes ?

Le T-rex avait une cervelle d’oiseau !

Pour en savoir plus, cliquez sur l'image. © Ohio University College of Osteopathic Medicine

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image.
© Ohio University College of Osteopathic Medicine

On ne sait toujours pas exactement si les Tyrannosaurus rex, souvent dénommés de façon abrégée des T-rex, étaient de redoutables prédateurs ou de simples charognards. Mais on est sûr qu’ils devaient avoir, véritablement, des « cervelles d’oiseaux » et pas seulement parce que les oiseaux sont les derniers dinosaures vivants…

Plus ils sont gros, plus ils sont chauds ! 

Pour savoir s'ils avaient le sang chaud, cliquez sur l'image. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Pour savoir s’ils avaient le sang chaud, cliquez sur l’image.
© Courtesy of Jon Hughes, http://www.pixel-shack.com

Les dinosaures étaient-ils à « sang chaud » ou à « sang froid » ? Selon Jamie Gillooly et ses collègues de l’Université de Gainesville en Floride, qui publient les résultats de leurs travaux dans Plos Biology, tout dépendait de leur taille ! Il ressort de leur étude que plus les dinosaures étaient imposants, plus leur température était élevée.

Le T-rex, un prédateur… lent

 

Découvrez la vitesse de croisière du T-rex en cliquant sur l'image. © Courtesy of Vlad Konstantinov

© Courtesy of Vlad Konstantinov

Le T-rex qui, selon la légende, était un prédateur hors pair était en fait plutôt lent. Il ne courrait qu’à 30 kilomètres par heure. Pas mal pour un animal de 6 tonnes mais pas non plus spectaculaire pour un soi-disant « roi de la vie animale ». 

Les dinosaures avaient des plumes !

 

Les dinosaures avaient des plumes !

Photo : Archéoptéryx. © Courtesy of Jon Hughes, http://www.pixel-shack.com

La découverte d’un fossile de dinosaure en Chine suggère que les dinosaures ressemblaient davantage à de grands oiseaux qu’à d’imposants lézards à la peau écailleuse. Ce fossile, celui d’un dinosaure carnivore bipède, vieux de 128 millions d’années et haut de 90 centimètres, fournit la première preuve de l’existence de dinosaures recouverts de véritables plumes, comme celles d’oiseaux modernes. Il s’agit du premier fossile de dinosaure non-volant trouvé avec de telles plumes. Il suggère du même coup que l’évolution vers les plumes modernes a commencé avant l’émergence des oiseaux.

Un tiers des dinosaures n’aurait jamais existé

 

© Courtesy of Caren Carr, http://www.karencarr.com

Sur toutes les espèces de dinosaures connues, une sur trois serait une illusion… C’est la conclusion à laquelle ont abouti le célèbre paléontologue John Jack Horner et son collègue Mark B. Goodwin. Des différences morphologiques marquées entre jeunes et adultes auraient induit en erreur les paléontologues. Certaines espèces ne seraient donc pas distinctes.

Les dinosaures pouvaient nager

 

© Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures pouvaient nager. Du moins, c’est probable. La découverte s’est faite en examinant des couches de sédiments en grès, déposées il y a environ 125 millions d’années au fond d’un lac situé dans l’actuel bassin de Cameros, en Espagne. La couche date donc du Crétacé inférieur et elle contient une piste de 15 mètres de long. On y distingue une série d’empreintes en forme de S, d’environ 15 centimètres de large et 50 de long qui font penser à des griffures. Au total, il y a six paires de telles empreintes. L’allosaure représenté ici a peut-être laissé ces traces au fond du lac.

Les dinosaures avaient des cancers

 

© DP

Des chercheurs ont analysé, grâce à un appareil portable à rayons X, 10.000 vertèbres de dinosaures provenant de plus de 700 spécimens de musées d’Amérique du Nord. Un seul groupe aurait souffert de tumeur : les hadrosaures ou dinosaures à bec de canard. L’équipe a trouvé 29 tumeurs dans les os provenant de 97 individus de ce groupe d’herbivores de la période du Crétacé.

Les tumeurs les plus courantes étaient des hémangiomes, tumeurs bénignes des vaisseaux sanguins, présents chez 10 % des humains. L’edmontosaurus, qui mesurait 3,5 mètres, a été la seule espèce chez laquelle a été retrouvée une tumeur maligne

Les dinosaures étaient plus grands que prévu

 

© Marmelad, Tedd Marshall, http://www.marshalls-art.com, CC by-sa 2.5

En utilisant un « facteur de correction du cartilage », les scientifiques ont pu montrer que certains dinosaures comme le tyrannosaure n’auraient été plus grands que de quelques centimètres, alors que le tricératops et le brachiosaure auraient gagné au moins 10 % en taille, soit au moins 30 centimètres pour un brachiosaure de 13 mètres. Cela a directement un impact sur le poids des dinosaures, qui a donc aussi été sous-évalué.

Les crocodiles comme Supercroc mangeaient les dinosaures

© Mike Hettwer et National Geographic

Photo : Paul Sereno avec ses crocodiles sahariens. Supercroc lui sert d’accoudoir. Boarcroc (Croc Sanglier) est en haut à droite, Pancakecroc (Croc Galette) en bas à droite. Les petites têtes, en bas à gauche, sont, respectivement, Ratcroc, Dogcroc et Duckcroc

Il y a cent millions d’années, là où se trouve aujourd’hui le Sahara, vivait un monde de crocodiles. Certains étaient de taille modeste mais le plus grand, Sarcosuchus imperator, atteignait environ 12 mètres et devait peser 8 tonnes. Les Anglo-Saxons aiment l’appeler « Supercroc ». Ce géant n’est pas un inconnu, le Français Philippe Taquet l’a découvert en 1964. La trouvaille de l’équipe menée par Paul Sereno, qui travaille pour le National Geographic, et Hans Larsson, de la McGill University de Montréal, n’est donc pas une surprise.

Mais elle n’est pas la seule. Depuis 2000, ces paléontologistes explorent le Sahara en plusieurs endroits, notamment au Niger et au Maroc. Dans ces sites qui, il y a cent millions d’années, se situaient au cœur d’un continent unique, le Gondwana, en train de se morceler, l’équipe a exhumé cinq autres espèces de crocodiliens, dont trois étaient inconnues de la science. Pour poursuivre l’habitude des surnoms, les découvreurs les ont baptisées « Boarcroc », « Ratcroc », « Dogcroc », « Duckcroc » et « Pancakecroc ». Leurs découvertes font l’objet d’une publication scientifique dans la revue Zookeys mais aussi d’un reportage sur la chaîne de télévision du National Geographic, intitulé When Crocs Ate Dinosaurs (« Quand les crocodiles mangeaient les dinosaures », diffusé le 21 novembre 2009).

 

La disparition des dinosaures a fait grandir les mammifères

 

© Courtesy of Karen Carr, http://www.karencarr.com

Après la grande extinction du Permien-Trias (il y a environ 252 millions d’années) et en quelques dizaines de millions d’années, les premiers dinosaures et les premiers mammifères apparaissent sur Terre. Les dinosaures vont rapidement s’imposer et bloquer aussi bien la diversification que la croissance en taille des mammifères. Ce n’est que lorsque l’astéroïde 298 Baptistina provoque leur extinction massive qu’une explosion radiative évolutive se produira chez les mammifères.

Un groupe de paléontologues, biologistes (spécialistes de l’évolution) et de macroécologistes mené par Felisa Smith (de l’université de New Mexico) vient de confirmer qu’à partir de la crise KT (entre Crétacé et Tertiaire, ou cénozoïque, il y a 65 millions d’années) se produit sur tous les continents une croissance de la taille des nouvelles espèces de mammifères. Ce serait donc bien grâce à la disparition des dinosaures que des géants comme le baluchithère ont pu fouler le sol de la Planète bleue.

http://www.futura-sciences.com/

Caffrey, un chat à 2 pattes au courage impressionnant


Les animaux sont formidables pour surmonter des épreuves tels que des handicapes .. ce chat ne semble pas se soucier de  de son état et continue sa vie de chat
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Caffrey, un chat à 2 pattes au courage impressionnant

 

Incapable de faire euthanasier son chat

 

Aujourd’hui âgé de 13 ans, ce gros matou aux yeux jaunes a perdu une patte arrière il y a 10 ans, après avoir été renversé par une voiture. Sa patte avant gauche a elle aussi été gravement blessée et sa propriétaire, Sue Greaves, n’a alors pas hésité a débourser plus de 5.000 dollars (3.700 euros), pour qu’il puisse être opéré.

Hélas, il y a 4 mois, une tumeur maligne a été détectée au niveau de cette patte. Sue a consulté 4 vétérinaires, et tous lui ont donné le même conseil : faire euthanasier Caffrey.

Chose à laquelle elle s’est catégoriquement refusée, persuadée que son chat ne serait pas du tout gêné de devenir bipède après avoir passé presque toute sa vie avec seulement 3 pattes.

« N’avoir que deux pattes ne semble pas du tout le déranger »

 

Et Sue avait raison. La patte de Caffrey a été amputée, et le chat a très vite appris à se déplacer, comme si de rien n’était.

« Tous ceux qui le voient sont très étonnés de ce qu’il est capable de faire.N’avoir que deux pattes ne semble pas du tout le déranger«  affirme sa maîtresse.

Et force est de constater, dans cette vidéo, que l’incroyable matou n’a rien perdu de sa joie de vivre, courant partout comme n’importe quel autre chat.

Caffrey est tout simplement impressionnant. Ce beau Persan nous donne une grande leçon de courage, comme l’ont fait beaucoup d’autres animaux avant lui. Nous pensons évidemment à Anakin, cet adorable chaton privé de ses pattes arrières, mais pas de la joie de vivre !

http://wamiz.com