On ne bullshit pas les ados!


Je suis d’accord avec l’auteur de ce billet que Donald Trump et NRA viennent de frapper un mur avec la porte-parole de la dernière tuerie en Floride. Quand j’ai vu aux nouvelles, cette adolescence Emma Gonzalez confrontée Donald Trump, (chapeau à cette jeune femme) je me suis dit qu’enfin les jeunes prennent les choses en main vue que les adultes ne font rien pour la sécurité des écoles. Elle parle crument avec force, et dénonce l’hypocrisie du gouvernement et  maintenant d’autres jeunes et adultes aux États-Unis s’unissent pour un contrôle des armes. L’argent ne pourra jamais acheter la mort de leur famille, de leurs amis
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On ne bullshit pas les ados!

RHONA WISE VIA GETTY IMAGES

Emma Gonzalez est devenue instantanément la porte-étendard du mouvement anti-armes aux États-Unis.

Donald Trump n’a jamais eu d’adversaire aussi dangereuse que Emma Gonzalez. Jamais.

Vous l’avez sans doute tous vue, cette ado au crâne rasé en train, entre larmes et tremblements, de vilipender Donald Trump. Elle s’appelle Emma Gonzalez et a échappé à la tuerie de Parkland en Floride qui a fait 17 victimes parmi les élèves de son High school. Elle est devenue instantanément la porte-étendard du mouvement anti-armes aux É.-U.. Depuis son intervention s’organise une journée de protestation qui rassemblera les citoyens dans tous les coins des É.-U. le 24 mars prochain.

Trump n’a jamais eu d’adversaire aussi dangereuse que Emma Gonzalez. Jamais.

L’intervention de Gonzalez est extrêmement inquiétante pour Trump et la National Rifle Association (NRA). Pourquoi? Tout simplement parce qu’elle vise non pas les armes à feu directement, mais avant tout la malhonnêteté cryptique et l’hypocrisie des politiciens à la solde de l’industrie américaine des armes à feu. Gonzalez confronte Trump :

« Si le président me dit en face que c’était une terrible tragédie et qu’on ne peut rien y faire, je lui demanderai combien il a touché de la NRA. Je le sais : 30 millions de dollars !»

Et elle ajoute:

« Ils disent que nous, les élèves, nous ne savons pas de quoi nous parlons, que nous sommes trop jeunes pour comprendre comment le gouvernement fonctionne. Nous répondons : connerie !»

Et voilà, elle venait de démasquer Trump et tous les politiciens à la solde de ce puissant lobby en répétant avec cette voix de l’indignation sincère qui n’appartient qu’aux adolescents ce que tout le monde se tue à dire depuis longtemps. Et elle affirme qu’eux, les adolescents, ne se laisseront pas berner davantage.

Cela rappelle une campagne antitabac orchestrée par et pour des élèves du secondaire de la Floride en 1998. Cette campagne connue sous le nom de The Truth a eu un retentissement énorme. Le groupe financé par un fonds spécial de 23 M$ du gouvernement de la Floride avait imaginé, entre autres tactiques, une campagne de publicité dans laquelle on pouvait voir des dirigeants de compagnie de tabac témoigner devant le Congrès et jurer la main sur le coeur que leur produit était inoffensif. Et à chacun de ces énoncés on entendait un immense rire de dérision qui signifiait:

«Eh les cons, ça ne passe pas. Vous n’allez pas nous avoir. On sait que vous mentez comme vous respirez. Et ça nous fait chier».

Toute leur campagne était fondée sur un constat : les adolescents ne tolèrent pas l’hypocrisie, la fourberie des adultes contre lesquels ils en ont en partant et dont ils veulent se démarquer. Cela les hérisse. Résultat: après 6 mois, 92% des élèves visés par la campagne de publicité l’avaient effectivement vu et s’en rappelaient, et après 12 mois le taux de tabagisme chez les ados du premier et deuxième cycle de High school chutait de 19,4% et de 9% respectivement. Alors que le taux de tabagisme se situait autour de 23% chez les élèves du secondaire aux É.-U. en 1998, il est maintenant de 6%. Difficile d’affirmer que ces résultats ne tiennent qu’à cette campagne, mais elle y a certainement largement contribué. Et l’action de ces adolescents n’a pas été que la saveur du mois. Elle se manifeste encore à travers une puissante organisation nationale de mobilisation des élèves contre la tabac: Finish It.

Les semaines qui viennent seront dures pour Donald Trump et la NRA: les adolescents ne lâcheront pas. Heureusement que nous les avons, non

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Floride… promotion sur les armes automatiques


Quel manque de respect depuis la dernière fusillade en Floride, dans une école secondaire ! Un manque total de sympathie envers les victimes. Faire une promotion d’une arme semi-automatique qui permet de tirer plus de 100 cartouches à la minute et qui serait comme une arme automatique. ? Comment peut-on promouvoir d’embellir un pays avec ces armes ? Les fusillades sont majoritairement fait par des solitaires. Comment peut-on parler d’une sécurité quand ce genre d’arme pourrait tuer beaucoup plus qu’une cible dangereuse ? Je n’arrive pas à comprendre cette mentalité qui utilise le 2 ème amendement pour la sécurité des Américains alors qu’ils sont au premier rang dans ce genre d’évènement meurtrier dans les pays développés
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Floride… promotion sur les armes automatiques

 

Après la tuerie, armes de guerre à prix d'ami.
Jim Watson / AFP

Après la tuerie, armes de guerre à prix d’ami. Jim Watson / AFP

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Guardian

Une «promo» qui a réutilisé le slogan de la campagne présidentielle de Trump: «Make America Great Again». («Rendez l’Amérique encore plus belle».)

Quelques jours à peine après la fusillade du 14 février dans un lycée de Floride qui a fait 17 morts, Slide Fire Solutions, un fabricant de bump stocks –un dispositif qui permet de tirer plusieurs centaines de cartouches à la minute– a annoncé des soldes de 10% sur ces dispositifs pour armes à feu, accessibles avec le code promotionnel MAGA. Un acronyme ciblé, hommage au slogan de la campagne présidentielle de Donald Trump: «Make America Great Again».

La compagnie a lancé son opération marketing avec le hashtag #HeresToFreedom («pour la liberté»), en référence au deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit le droit de porter des armes, «nécessaire à la sécurité d’un État libre».

Alors que Donald Trump s’est refusé à tout encadrement de la vente d’armes à feu en dépit des fusillades incessantes qui ébranlent les États-Unis, les bump stocks sont au cœur d’une polémique, notamment depuis que l’auteur de la tuerie de masse de Las Vegas du 1er octobre 2017 en avait utilisé un. La fusillade avait coûté la vie à cinquante-huit personnes et fait plus de 500 blessés. Un bilan énorme, imputable en grande partie à l’usage de cet accessoire qui, adapté à une arme semi-automatique, permet de reproduire la cadence d’une arme automatique.

Un dispositif qui ne permet en rien de se «défendre»… bien au contraire

Des experts ont déjà dénoncé à plusieurs reprises l’absence de valeur d’auto-défense de tels dispositifs, rappelle le Guardian, puisqu’ils ne permettent pas de tirer de manière très précise. De fait, un bump stock transforme un simple pistolet en arme de guerre.

Selon le Guardian, la Maison-Blanche n’a pas encore réagi à la «promotion présidentielle» de Slide Fire, ni précisé «si la Maison-Blanche supportait ou s’opposait maintenant à de nouvelles restrictions sur les bump stocks».

Le fondateur de Slide Fire, Jeremiah Cottle, avait quant à lui déclaré au mois d’octobre au Dallas Morning News que la fermeture de son entreprise «ferait du mal à toute la ville et à l’école», assurant «payer un très grand nombre d’impôts fonciers».

Implantée à Moran, au Texas, l’entreprise emploie près d’un dixième de la population totale de la ville et demeure l’un des plus grands employeurs de la région.

http://www.slate.fr

Tuerie en Floride: Donald Trump évite le sujet des armes


Le Président des États-Unis a parlé de répondre la haine par l’amour, la cruauté par la gentillesse, je trouve que cela sonne tellement faux venant de lui. Mais il n’a dit aucuns mots sur les armes à feu, mais veut s’attaquer à la santé mentale. Un abonné de You Tube avait alerté les autorités en septembre 2017, des propos inquiétant de Nikolas Cruz, l’auteur de la fusillade d’une école secondaire en Floride. Plusieurs signes ont pourtant été lancé de la dangerosité de sa santé mentale, La question qu’on doit aussi se poser, comment il se fait que ce jeune puisse avoir des armes telles qu’un fusil d’assaut semi-automatique ? Il me semble clair que les armes sont une cause directe avec le comportement mental de tireur de ces tueries.
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Tuerie en Floride: Donald Trump évite le sujet des armes

 

Le drapeau américain était en berne devant le... (PHOTO AFP)

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Le drapeau américain était en berne devant le Capitole, à Washington.

PHOTO AFP

 

LEILA MACOR, ELODIE CUZIN
Agence France-Presse
Parkland et Washington

Le président américain Donald Trump a promis jeudi de s’attaquer aux maladies mentales, au lendemain de l’une des pires tueries dans une école américaine, esquivant ainsi le débat sur la dissémination des armes à feu aux États-Unis.

Donald Trump s’est adressé aux médias jeudi depuis la Maison-Blanche.

AP

S’exprimant depuis une Maison-Blanche au drapeau mis en berne, en hommage aux 17 victimes décédées en Floride, M. Trump a annoncé qu’il se rendrait à Parkland, où un jeune homme de 19 ans a commis ce massacre.

Cet ancien élève de l’établissement faisait l’objet de nombreuses interrogations: comment ses attitudes menaçantes, sa fascination pour les armes et son comportement apparemment «déséquilibré» ont-ils pu échapper à la vigilance de son entourage et des autorités?

Le président américain, qui a expliqué s’adresser à une «nation en souffrance», n’a à aucun moment prononcé le mot «arme à feu» lors de sa courte allocution, mais a appelé les citoyens américains à «répondre à la haine par l’amour (et) à la cruauté par la gentillesse».

Le tireur, qui a utilisé un fusil d’assaut semi-automatique, a semé en quelques secondes la mort et le chaos à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas.

Traits juvéniles, yeux clairs, visage sérieux: tous les écrans américains diffusaient le portrait de Nikolas Cruz, 19 ans, auteur de ce pire massacre dans une école américaine depuis celle de Sandy Hook dans le Connecticut, où 20 enfants de primaire et six adultes avaient péri en 2012.

Après une nuit d’interrogatoire par la police du comté de Broward, le jeune homme a été inculpé de 17 meurtres avec préméditation.

Le FBI a reconnu avoir été alerté en septembre dernier par un abonné de la plateforme YouTube sur le commentaire laissé par un utilisateur s’identifiant comme Nikolas Cruz:

«Je vais devenir tireur professionnel dans les écoles».

Renvoyé de l’école Marjory Stoneman Douglas de Parkland pour raisons disciplinaires, l’ancien élève a choisi la Saint-Valentin pour commettre ce massacre.

Selon un étudiant, Nicholas Cokes, Cruz était un «solitaire» dont la mère adoptive est morte à la fin de l’année dernière.

Les 17 victimes décédées, enseignants et élèves, n’ont pas encore été toutes identifiées. Dix-sept blessés ont été hospitalisés, selon un bilan actualisé, parmi lesquels deux sont décédés des suites de leurs blessures.

«Déséquilibré»

«Tant de signes que le tireur de Floride était un déséquilibré mental, même viré de l’école pour son mauvais comportement erratique. Les voisins et ses camarades de classe savaient qu’il représentait un gros problème. Toujours les signaler aux autorités encore et encore!», a tweeté Donald Trump au petit matin.

Comme en écho, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio a martelé que «ceci pourrait arriver n’importe où».

«Il s’agit de quelqu’un dont les gens savaient qu’il représentait un danger, quelqu’un sur qui on plaisantait dans l’école (…) pour dire qu’il reviendrait un jour et ferait du mal à beaucoup de gens», a-t-il poursuivi sur Fox News. «Et pourtant il est parvenu à ne pas être détecté, a pu acheter cette arme et tuer 17 personnes et en blesser beaucoup plus».

L’ancien président démocrate Barack Obama ne veut pas croire à la fatalité de ces drames, même si lui-même s’est heurté à l’inaction du Congrès.

«Nous ne sommes pas impuissants», a écrit M. Obama en appelant à une législation «de bon sens».

Une élève de la Marjory Stoneman Douglas High School brandit des pancartes en hommages aux victimes de la tuerie de mercredi.

REUTERS

Pas d’avancée sur les armes

Des images, filmées à l’intérieur d’une salle de classe pendant l’assaut sanglant probablement par un élève, donnent une petite idée de la terreur qui s’est emparée de ce complexe scolaire qui compte près de 3000 élèves.

On y entend des coups de feu à cadence très rapprochée, caractéristiques d’un semi-automatique et on y voit des élèves prostrés sous leur bureau ou allongés en silence, tandis que des hurlements s’élèvent plus loin.

Mais le drame survenu mercredi n’est que le dernier d’une longue série de fusillades ayant ensanglanté l’Amérique ces dernières années. Et les tueries sont particulièrement récurrentes dans les écoles américaines: il y en a déjà eu 18 en 2018 en comptant celle de l’école Marjory Stoneman Douglas. Mais à chaque fois, le débat sur les armes à feu tourne court.

http://www.lapresse.ca/

La prolifération des armes pourrait s’aggraver aux États-Unis


Peut-on vraiment comparer un permis de port d’armes à un permis de conduire ? Ainsi ou qu’une personne peut-être avec son permis de port d’armes, il aura cette permission dans tous les états. Avec les enfants qui tuent par accident, les tueries qui arrivent trop souvent. Est-ce vraiment un moyen pour se protéger ?
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La prolifération des armes pourrait s’aggraver aux États-Unis

 

Va-t-on pouvoir se promener avec une arme à feu au coeur de Manhattan ou autour... (Photo Philip Kamrass, archives Associated Press)

PHOTO PHILIP KAMRASS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

SÉBASTIEN BLANC
Agence France-Presse
Washington

Va-t-on pouvoir se promener avec une arme à feu au coeur de Manhattan ou autour de la Maison-Blanche ? La Chambre des représentants vote mercredi une proposition de loi qui permettrait à tout détenteur de permis local de port d’arme de voyager dans tous les États américains.

Cette mesure, devenue une priorité pour la National Rifle Association (NRA), le premier lobby des armes, s’inspire de ce qui existe en matière automobile: quel que soit l’État américain dans lequel on l’a obtenu, le permis de conduire est valide sur l’ensemble du territoire.

Cette idée qualifiée d’«incroyablement stupide» par le Los Angeles Times et dénoncée par les associations luttant contre les violences par balles concerne les autorisations de transport d’une arme dissimulée sous les vêtements, dans le coffre ou la boîte à gants d’une voiture.

Tous les États américains et la capitale fédérale Washington prévoient cette possibilité pour leurs citoyens. Dans 12 États, elle va de soi. Mais, dans 28 États, elle est assortie de la présentation impérative d’un permis plus ou moins aisé à obtenir.

En pratique, il est très difficile d’obtenir un tel permis dans des États comme la Californie ou New York, qui exigent que le candidat avance une «bonne raison» justifiant sa nécessité de se déplacer armé.

Mais, «dans 41 des 50 États, le citoyen lambda n’a pas besoin de montrer grand-chose pour obtenir un permis d’arme dissimulée», explique à l’AFP Gregg Carter, un expert de la Bryant University à Rhode Island.

Malgré les tueries

L’idée de la NRA est d’imposer une réciprocité entre les États. New York et la Californie seraient alors contraints d’accepter qu’un habitant de Louisiane ou de Floride, où les armes pullulent et les permis sont facilement attribués, puisse se comporter chez eux comme chez lui.

Si elle est adoptée, la loi «permettra à d’innombrables auteurs de violences conjugales et harceleurs de se déplacer armés dans tout le pays», a averti cette semaine Everytown for Gun Safety, une organisation qui lutte contre la prolifération des armes aux États-Unis.

L’examen de cette proposition de loi au Congrès témoigne qu’en dépit de récentes fusillades qui ont choqué l’Amérique, le lobby des armes parvient à faire progresser ses objectifs.

Un retraité a tué 58 personnes et en a blessé près de 500 en ouvrant le feu sur les spectateurs d’un concert de musique country à Las Vegas en octobre. Le 5 novembre, un ex-caporal a fait 25 morts dans une église du Texas, dont des enfants et une femme enceinte.

Pas moins de 24 procureurs généraux – chefs des autorités judiciaires de leur État – ont adressé vendredi au Congrès une lettre de soutien à la mesure de réciprocité des permis.

«Les États qui empêchent les visiteurs respectueux des lois de porter leur arme dissimulée mettent leurs habitants en plus grand danger de violence armée, et non en moindre danger. Ces États laissent les citoyens sans véritable option pour se défendre», ont-ils écrit.

Soutien républicain

Quelques jours plus tôt, 17 procureurs généraux s’étaient au contraire déclarés contre la proposition de loi.

D’autres organisations représentant les maires ou les parquets judiciaires, comme la Conference of Mayors ou l’Association of Prosecuting Attorneys, ont prévenu que la loi effacerait les restrictions prises localement et compliquerait la mission des policiers.

Un grand rassemblement était prévu mercredi sur la colline du Capitole, réunissant notamment des familles de victimes de récentes tueries comme celle de l’école primaire Sandy Hook (20 enfants tués), l’église de Charleston (neuf paroissiens noirs tués), le cinéma d’Aurora (12 tués) ou San Bernardino (14 morts).

La très vaste majorité des républicains qui contrôlent le Congrès soutiennent la proposition de loi.

Ils ont joint au texte une disposition améliorant les contrôles d’antécédents judiciaires et psychiatriques pour tout acheteur xd’arme, une façon de piéger leurs rivaux démocrates qui exigent depuis longtemps une telle mesure de «bon sens».

Si la proposition de loi est votée à la Chambre des représentants, elle devra alors franchir l’étape du Sénat où son avenir n’est toutefois pas garanti.

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L’erreur de l’US Air Force qui aurait peut-être pu empêcher le pire au Texas


La tuerie dans une église au Texas aux États-Unis était déjà connue pour violences conjugales par l’armée Américaine. Cependant, l’armée n’avait pas informé le FBI. Pourtant, Devin Patrick Kelley avait été condamné pour plusieurs chefs d’accusation et l’interdiction de posséder une arme. S’il aurait été inscrit au registre du Centre national d’information criminelle, avec la facilité d’avoir des armes aux États-Unis, ce massacre aurait-il pu vraiment être évité
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L’erreur de l’US Air Force qui aurait peut-être pu empêcher le pire au Texas

 

Source: Belga

L’US Air Force n’avait pas informé le FBI de la condamnation pour violences conjugales de Devin Patrick Kelley, ce qui aurait dû empêcher l’homme qui a tué 26 personnes dans une église du Texas dimanche d’acquérir une arme, a reconnu lundi le Pentagone.

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© afp.

« Les informations préliminaires montrent que le délit de violence conjugale de Kelley n’a pas été inscrit au registre du Centre national d’information criminelle (NCIC) », a indiqué Ann Stefanek, une porte-parole de l’armée de l’air américaine, précisant qu’une enquête a été ouverte pour voir si d’autres condamnations avaient pu passer au travers du système d’inscription au registre des criminels.

Une directive du Pentagone ordonne pourtant au personnel du ministère de communiquer au FBI toute condamnation par une cour martiale pour son inclusion dans les registres du NCIC.

L’ex-caporal de l’armée de l’air avait été jugé dans une cour martiale en 2012 pour violences contre son épouse et l’enfant de cette dernière.

Il a été condamné à 12 mois de détention à la prison militaire de Miramar, en Californie, et libéré en 2014. Il avait été chassé des rangs de l’armée pour mauvaise conduite et rétrogradé au rang de simple soldat.

Selon la loi fédérale, il n’avait donc pas le droit d’acheter ou de posséder une arme à feu après cette condamnation, a précisé la porte-parole.

L’US Air Force a également publié un document de janvier 2013 détaillant les motifs de condamnation de Devin Patrick Kelley: il a été jugé coupable d’avoir frappé sa femme à plusieurs reprises entre juin 2011 et avril 2012, lui donnant des gifles, des coups de pied et tentant de l’étrangler.

Il a aussi été jugé coupable d’avoir violemment frappé son beau-fils entre avril et juin 2012, d’une force telle qu’elle aurait pu « causer sa mort ou le blesser gravement ». Il avait plaidé coupable de ces deux accusations.

En revanche, il avait plaidé non coupable d’avoir pointé des armes à feu chargées en direction de sa femme et de l’enfant à deux reprises, en janvier et avril 2012.

Devin Patrick Kelley s’est suicidé après avoir tenté de fuir les lieux du massacre. Il était entièrement habillé de noir et portait un gilet pare-balles quand il a ouvert le feu vers 11H20 (17H20 GMT), avec un fusil semi-automatique sur la First Baptist Church de Sutherland Springs, un hameau rural du Texas de 400 habitants.

Bilan: 26 morts, dont un bébé de 18 mois, et 21 blessés, dont un garçonnet de 5 ans touché à quatre reprises.

http://www.7sur7.be

Armes à feu: les Américains toujours divisés


Je ne sais pas comment de tueries, de morts qu’il faudrait pour que les Américains admettent que les armes feu sont dangereux pour la population en générale. À chaque fois c’est la même histoire, les opinions sont partagées, mais le résultat reste le même surtout avec un Président qui fait partie d’une organisation qui défend le port d’armes à feu
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Armes à feu: les Américains toujours divisés

 

Par Lisa Marie Pane et Emily Swanson

ATLANTA — La fusillade tragique qui a coûté la vie à des dizaines de personnes à Las Vegas ne semble pas avoir changé l’opinion des Américains sur le contrôle des armes à feu, selon un sondage de l’Associated Press.

Le pays est encore fortement divisé sur le rapport entre un contrôle accru des armes à feu et la diminution de tueries de masse, selon une enquête menée conjointement par l’Associated Press et le NORC Center for Public Affairs Research. Une majorité d’Américains se disent toutefois en faveur d’un resserrement des réglementations, selon ces données.

Plus de 1050 adultes américains ont répondu au sondage, qui a une marge d’erreur de plus ou moins quatre points de pourcentage. Ils ont été interrogés entre le 12 et le 16 octobre, près de deux semaines après que Stephen Paddock eut ouvert le feu dans un festival de musique à Las Vegas, faisant 58 morts et plus de 540 blessés. Il s’agit de la tuerie de masse la plus meurtrière de l’histoire moderne des États-Unis.

Selon ce dernier sondage, 61 pour cent des répondants croient que les lois réglementant les armes à feu devraient être plus sévères, alors que 27 pour cent voudraient qu’elles restent comme elles sont en ce moment. En revanche, 11 pour cent des répondants souhaiteraient que les règles sur les armes deviennent moins strictes.

Ce sont des résultats semblables à ceux d’une enquête datant de juillet 2016.

Cette division est encore plus visible en tenant compte de l’appartenance politique des répondants. Près de 9 démocrates sur 10 plaident pour des réglementations plus strictes sur les armes à feu. Chez les républicains, seulement le tiers d’entre eux revendiquent des lois plus sévères.

Environ la moitié des répondants croient que le fait d’ajouter des obstacles pour acheter des armes à feu pourrait réduire le nombre de tueries, et le nombre de fusillades accidentelles.

Le sondage démontre cependant qu’une majorité d’Américains désapprouvent la gestion du dossier par le président Donald Trump. M. Trump est le premier président depuis Ronald Reagan à participer à la rencontre annuelle de la National Rifle Association, une organisation qui défend ardemment le port d’armes à feu aux États-Unis.

Environ 59 pour cent des répondants ont dit désapprouver le travail du président, alors que 40 pour cent l’appuient. Environ la moitié des Américains âgés de 60 ans et plus ont témoigné leur soutien au président, contre moins de 40 pour cent pour les répondants âgés de moins de 60 ans.

Encore une fois, des démarcations partisanes apparaissent: 79 pour cent des répondants qui s’identifient au Parti républicain appuient M. Trump, alors que 89 pour cent des démocrates critiquent son approche. Chez les indépendants, 61 pour cent désapprouvent le président sur cet enjeu.

http://journalmetro.com

Craignant un fantôme tueur d’hommes, 60 Indiens ont fuit leur village


Cette croyance de fantôme semble très forte dans cette région de l’Inde, au lieu de trouver une réponse plus réaliste il préfère croire à un esprit qui selon leur dire serait une femme, car seulement des hommes y meurent
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Craignant un fantôme tueur d’hommes, 60 Indiens ont fuit leur village

Crédits : DR

Au village de Kasiguda, dans la région indienne de Telangana, les hommes ont quitté leurs maisons par peur d’un fantôme.

Cet esprit féminin tuerait exclusivement des hommes. En seulement trois mois, trois d’entre eux sont morts dont deux frères. Selon l’article du 13 octobre du DailyMail, il n’y aurait aujourd’hui plus personne à Kasiguda.

Les soixante habitants qui vivaient dans ce petit village l’ont tout bonnement abandonné. Tailleurs de pierre pour l’essentiel, ils ont déguerpi, craignant d’être étranglés dans leur sommeil. Car les trois mort n’ont pas été expliquées. Il n’en fallait pas plus pour que ces villageois qui croient aux esprits imaginent un spectre féminin tueur d’hommes la nuit tombée. Il n’accepteront de revenir qu’une fois l’endroit « dépossédé ».


Crédits : DailyMail

Source : DailyMail

http://www.ulyces.co/

Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?


C’est une bonne question. Un acte terroriste est un acte d’une extrême violence qu’il soit fait par un ou des personnes. Pourquoi la fusillade à Las Vegas n’a pas été identifié comme un acte terrorisme. Le fait qu’il soit blanc en t’il la cause ? Pourquoi le qualifier de loup solitaire
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Les tireurs blancs sont-ils des «loups solitaires» par défaut?

 

Le terme «loup solitaire» s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement horrible, explique un professeur de criminologie.

ARCHIVES AP

 

ERRIN HAINES WHACK
Associated Press

Lorsque Stephen Craig Paddock, un Américain blanc, a été identifié comme le tireur de Las Vegas, on lui a rapidement accolé l’étiquette de «loup solitaire».

S’il avait été d’une autre origine ethnique, l’aurait-on plutôt présenté comme un terroriste? Aurait-on dénigré sa communauté?

Ces questions ont été soulevées à maintes reprises dans les derniers jours. Certains dénoncent que si des Blancs sont à blâmer pour des tueries, c’est en tant qu’individus. Pour les minorités, on laisse plutôt entendre que leurs crimes s’insèrent dans un plus grand contexte.

«Pour les Blancs, c’est « juste quelque chose qui est arrivé »», expose la professeure Sharlette Kellum-Gilbert. Quand c’est d’une autre race, « voilà comment ils sont », et on appelle à la loi et l’ordre.»

Les auteurs de tueries de masse sont souvent posés en «loup solitaire», comme dans le cas de James Holmes, un homme blanc qui avait fait 12 morts dans un cinéma à Aurora, au Colorado, en 2012.

Ce terme s’avère utile pour une société désireuse d’atténuer sa propre angoisse après un événement aussi horrible, expose Mark Hamm, un professeur de criminologie à l’université de l’Indiana.

«C’est facile de sauter à cette métaphore, a-t-il souligné. « Terrorisme » est un mot tellement chargé.»

Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a motivé le massacre de Las Vegas, le plus meurtrier de l’histoire moderne des États-Unis, qui a fait 58 morts et plus de 500 blessés dimanche.

Le président américain, Donald Trump, a associé la fusillade au «mal absolu», mais il n’est pas allé jusqu’à faire état d’un attentat terroriste. Mardi, il a décrit le tireur comme «malade» et «dément», laissant entendre que des problèmes de santé mentale seraient derrière cette tragédie.

L’an dernier, avant d’accéder au pouvoir, Donald Trump s’était montré critique de Barack Obama dans la foulée de la tuerie dans la boîte de nuit Pulse, à Orlando, en Floride. Il avait reproché à M. Obama, qui occupait toujours le Bureau ovale, de ne pas avoir immédiatement dénoncé un «terrorisme islamique radical». Les motivations exactes du tireur, qui avait avoué soutenir le groupe armé État islamique, demeurent inconnues. On ignore notamment le rôle qu’aurait pu jouer son possible trouble de la personnalité.

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Comment Stephen Paddock a-t-il pu acquérir plus de 40 armes à feu?


Le massacre des Las Vegas a été la pire tuerie des États-Unis fait par un seul tireur. Personne ne comprend ce qui a pu se passer dans sa tête, même si l’organisation Etat islamique a revendiqué cette tuerie, il peut probable, car rien ne relie le tireur à eux. Reste à savoir pourquoi et comment un seul homme a pu avoir autant d’armement en sa possession
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Comment Stephen Paddock a-t-il pu acquérir plus de 40 armes à feu?

 

© AP Boston25/Twitter.

Stephen Paddock, le « malade » ayant commis le massacre de Las Vegas, selon les mots de Donald Trump, restait mardi une énigme nationale aux Etats-Unis où enquêteurs et médias s’employaient à comprendre ce qui a pu faire basculer ce discret retraité, jusque-là sans histoire.

Agé de 64 ans, ce comptable à la retraite était un joueur invétéré, habitué des hôtels-casinos où il pariait des sommes très importantes et où il pouvait vivre pendant des mois consécutifs, selon son frère. Etrange et reclus, selon ses voisins, il était devenu millionnaire grâce à des investissements immobiliers, a dit son frère Eric. Il était propriétaire de plusieurs maisons, dans plusieurs Etats.

Père braqueur de banques

Inconnu des services de police, il a accumulé dans la plus grande discrétion un arsenal de 42 fusils et armes de poing, des explosifs et des milliers de munitions, et assassiné 59 personnes dimanche soir, plus qu’aucun tireur dans l’histoire des Etats-Unis. Plus de 500 personnes ont aussi été blessées. Il avait une petite amie, Marilou Danley, une Australienne de 62 ans d’origine philippine, ancienne employée de casinos, qui se trouvait lundi à Tokyo. Son père était un braqueur de banques qui s’est évadé de prison dans les années 1960 avant d’être rattrapé.

La police de Las Vegas l’a qualifié de « loup solitaire », martelant qu’il a agi seul. L’organisation Etat islamique a affirmé qu’il était l’un de ses « soldats », converti à l’islam, mais le FBI a dit lundi n’avoir absolument rien trouvé liant Stephen Paddock au groupe djihadiste.

« Nous fouillons tout son passé et explorons chaque indice », a déclaré le shérif adjoint de Las Vegas Todd Fasulo lundi soir aux journalistes. « S’il vous plaît, soyez patients », a-t-il imploré.

Le président américain, lui, s’est gardé d’utiliser le terme de terroriste.

« C’est un malade, un fou », a déclaré Donald Trump mardi matin, avant de s’envoler pour Porto Rico, sinistré par l’ouragan Maria. « Nous avons affaire à un individu très très malade ».

Stephen Paddock était arrivé à l’hôtel Mandalay Bay jeudi dernier, où il avait réservé une suite au 32e étage, surplombant le grand festival de musique country en plein air Route 91 Harvest, à quelques centaines de mètres de distance.

Il y a discrètement apporté 23 armes à feu, dont l’inventaire n’a pas été détaillé par les forces de l’ordre mais dont on sait qu’elles incluaient des fusils d’assaut, dont certains probablement automatiques. Les armes automatiques, de type militaire, permettent de tirer des rafales en gardant le doigt sur la détente, à la différence des semi-automatiques, où il faut constamment réappuyer. Les policiers ont également découvert 19 armes à feu à son domicile de Mesquite, ainsi que des explosifs et des milliers de balles. Dans son véhicule, ils ont trouvé du nitrate d’ammonium, un engrais qui peut servir à fabriquer des explosifs.

Commerce réglementé des armes automatiques

Une autre propriété, à Reno, toujours dans le Nevada, a été perquisitionnée par les forces de l’ordre, avec l’aide de démineurs par précaution. On ne savait pas encore mardi en fin de matinée ce qui y a été trouvé. Les conclusions des investigations sur la personnalité et le mobile du tueur auront des conséquences très politiques. Comme lors de précédentes fusillades, mais avec une intensité accentuée par l’horreur du bilan humain, le débat sur la législation sur les ventes d’armes a été relancé par les démocrates.

Comment un homme peut-il acquérir en toute légalité plus de 40 armes à feu? Comment a-t-il pu obtenir des fusils automatiques, interdits à la vente sauf pour ceux datant d’avant 1986, dont le commerce est extrêmement réglementé? Au Congrès, les chefs de la majorité républicaine ont rejeté l’appel des démocrates. Mais ils ont annoncé mardi qu’une proposition de loi devant faciliter l’achat de silencieux, et qui devait être bientôt examinée à la Chambre des représentants, était repoussée sine die.

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Une tuerie en Alsace, il y a 6000 ans


Des ossements suite à un carnage ont été retrouvé en Alsace, à l’époque Néolithique. Ce qui est étrange, c’est que près des corps, il y a des membres supérieurs gauches qui appartenaient a d’autres personnes. Pourquoi ? Des trophées ?
Nuage

 

Une tuerie en Alsace, il y a 6000 ans

 

Fouille du site d'Acheinheim, en Alsace, où les vestiges d'un massacre vieux de 6000 ans, ont été découverts. Crédit: Philippe Lefranc / Inrap

Fouille du site d’Acheinheim, en Alsace, où les vestiges d’un massacre vieux de 6000 ans, ont été découverts. Crédit: Philippe Lefranc / Inrap

Par Bernadette Arnaud

Des archéologues de l’Inrap viennent de mettre au jour les vestiges d’un massacre vieux de plus de 6000 ans, dans le Bas-Rhin en Alsace.

 

NÉOLITHIQUE. Des bras coupés et les membres martyrisés de six individus gisant au fond d’une fosse… Voilà la macabre découverte effectuée par une équipe d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) sur le site d’Echeinheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). Là, selon Philippe Lefranc, le responsable des fouilles, une scène de massacre se serait déroulée au Néolithique, il y a 4200 ans avant notre ère. C’est dans un vaste silo, situé en plein cœur d’une enceinte fortifiée, qu’ont été dégagés les restes complets de cinq adultes et d’un adolescent.

« Leurs corps présentaient de nombreuses fractures aux membres inférieurs, ainsi qu’aux mains, côtes, bassins ou crânes. Leurs agresseurs se sont acharnés sur eux pour les réduire en miettes ! », explique Philippe Lefranc.

Ce n’est pas tout. Ces vestiges humains côtoyaient d’autres fragments de corps : quatre bras surnuméraires gauches !

« Ce qui porte en réalité ces découvertes à dix personnes, dont quatre n’étaient représentées que par un bras ! », précise l’archéologue.

En 2012, on avait mis au jour un précédent « carnage néolithique »

 

Homme adulte présentant de multiples fractures, retrouvé dans une fosse sur le site néolithique d’Achenheim, en Alsace.
© Michel Christen/Inrap.

Ce n’est pas la première fois que de telles traces de violence sont mises au jour en France. En 2012, un de ces « carnages néolithiques » avait déjà été décrit dans la même région, à Bergheim, sur un site contemporain.

Huit individus avaient alors été découverts « là aussi avec des membres supérieurs gauches amputés pour sept d’entre eux !». 

Ces membres isolés intriguent les chercheurs. Pourrait-il s’agir de « trophées » de guerre ?

Une hypothèse que tend à privilégier Philippe Lefranc pour qui « rencontrer à deux reprises ces bras coupés dans des contextes de violence ne peut pas être une coïncidence ».

Ces victimes auraient pu ainsi être des captifs exécutés.

En 2006 déjà, des squelettes humains découverts à Schöneck-Kilianstädten en Allemagne témoignaient d’une immolation encore plus ancienne, remontant à 7000 ans. Les ossements exhumés s’étaient révélés être exclusivement masculins, avec des jambes brisées et des crânes fracassés. Si l’on en croit les spécialistes, ces tueries auraient été relativement communes parmi les populations d’agriculteurs et d’éleveurs du centre de l’Europe. Le Néolithique européen est loin d’avoir été une période tranquille… De prochaines analyses génétiques pourront sans doute apporter des informations nouvelles.

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