Le Saviez-Vous ► «Féminicide», mot de l’année du Petit Robert


Le dictionnaire a choisi son mot de l’année 2019. Ce mot est apparu en 2014 dans ses pages. C’est un mot qui est bien malheureux. Il s’agit du mot féminicide : « Meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe ». Il n’est pas juste relier aux violences conjugales, mais aussi au crime d’honneur, tuerie, vengeance etc … Maintenant que ces drames portent un nom précis, il est temps de trouver des moyens a mieux protéger les femmes
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«Féminicide», mot de l’année du Petit Robert

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Une femme et ses deux enfants ont été tués à Pointe-aux-Trembles la semaine dernière.

Le dictionnaire Le Petit Robert a fait de « féminicide » son mot de l’année. Comme quoi le terme naguère réservé aux cercles universitaires s’immisce dans la langue courante. Il est porteur d’une accablante réalité : des femmes sont tuées simplement parce qu’elles sont des femmes.

MAYSSA FERAH
LA PRESSE

Apparu dans Le Petit Robert en 2014, le mot « féminicide » désigne le « meurtre d’une femme, d’une fille en raison de son sexe ». Il existe depuis des années dans la jurisprudence de pays d’Amérique latine.

« Drame conjugal », « drame familial » ou « crime passionnel » : jusqu’à tout récemment, on se limitait à des euphémismes « malsains » pour désigner les meurtres de femmes, juge Marie-Hélène Drivaud, directrice éditoriale des Dictionnaires Le Robert.

« Chaque année, il y a toujours un mot qui frappe très fort à nos portes. Ce mot témoigne des échanges et des préoccupations de la population. Je sens une forte volonté d’appeler les choses par leur nom. Cette mobilisation dépasse les milieux féministes », dit-elle.

« Autrice », « climat », « cyberdépendance », « décryptage », « inclusif », « inspirant », « planète », « solidarité » et « trottinette » ont également été retenus par les lexicographes du Petit Robert. Lorsqu’ils ont sollicité les internautes pour déterminer un mot marquant de l’année 2019, le choix s’est arrêté sur le mot « féminicide ».

Sa connotation est beaucoup plus lourde que celle de « vivre-ensemble », « perlimpinpin » ou « bienveillance », les élus des années précédentes.

Prise de conscience collective

Marie-Hélène Drivaud voit dans cette décision une prise de conscience collective très nette. Des sociétés entières réclament des actions multiples de leur gouvernement pour stopper les violences faites aux femmes.

En France, où se trouvent les Éditions Le Robert, l’actualité déborde de cas de violence conjugale. Constatation inquiétante, puisque beaucoup se soldent par des meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint. Une mesure adoptée le 18 décembre par le Parlement français prévoit l’imposition de bracelets électroniques « anti-rapprochement » aux auteurs de violence conjugale.

En tant que lexicographes, nous introduisons des mots dans la vie des gens. On a une vision privilégiée de ce qui les préoccupe. Quand des femmes perdent la vie alors qu’elles avaient porté plainte à la police, on réalise que quelque chose ne fonctionne pas dans notre système. Marie-Hélène Drivaud, directrice éditoriale des Dictionnaires Le Robert

Le terme « féminicide » ne se limite toutefois pas au contexte conjugal. Il peut s’agir de crimes d’honneur, de tueries ou de vengeances personnelles.

L’utilisation du mot est un progrès indéniable, pense Mme Drivaud. « Quand une chose est nommée par un mot partagé par une communauté, c’est plus facile d’en parler. Le phénomène est loin d’être nouveau, mais à présent on le définit comme un crime particulier, qu’on cesse de minimiser par des périphrases inadéquates. »

De nombreux cas

L’apparition du terme sur la place publique est tout aussi significative au Québec qu’en Europe.

Les récents cas de violence conjugale relayés par les médias sont nombreux et choquants.

La semaine dernière, les corps de Dahia Khellaf et de ses deux enfants ont été trouvés sans vie. Mme Khellaf avait des raisons de craindre son ex-mari, qui n’aurait jamais accepté leur rupture.

En octobre dernier, un homme de l’est de Montréal récemment séparé de sa conjointe s’est tué. Ses deux enfants ont été trouvés morts dans leur domicile.

Dans un article paru dans La Presse il y a trois jours, une femme victime de violence conjugale raconte avoir échappé de justesse à un épisode semblable.

Les féminicides ne datent pas d’hier, mais il a fallu du temps pour les définir comme tels.

« Faire disparaître des femmes parce qu’elles sont des femmes, c’est seulement possible dans une société patriarcale où les inégalités entre les hommes et les femmes existent. C’est difficile pour certains d’admettre qu’ils font partie de cette société », pense Louise Langevin, professeure titulaire à la faculté de droit de l’Université Laval.

Le pouvoir des mots

« La décennie 2010 est celle de la visibilité de phénomènes que le féminisme tente de sortir de l’ombre depuis 50 ans », remarque Sandrine Ricci, sociologue.

Reconnaître les fléaux, c’est les nommer, juge-t-elle. « Dire que le meurtre d’une femme est un drame familial évacue totalement le fait qu’il s’agit d’un homme qui n’accepte pas une rupture et veut exercer un contrôle. »

Elle se réjouit de l’utilisation accrue du terme, mais souhaite que les préoccupations générées par le phénomène se traduisent en actions concrètes.

Il était temps que le mot sorte du jargon universitaire, admet Simon Lapierre, professeur titulaire à l’École de service social de l’Université d’Ottawa. Pour établir des stratégies de prévention, c’est un grand pas en avant.

Définir ces meurtres comme des féminicides permet de situer les violences faites aux femmes dans un continuum, selon lui. Avant d’être tuées, les femmes sont d’abord violentées, verbalement ou physiquement.

« Ces violences n’arrivent pas du jour au lendemain et ne sont pas nouvelles. Le changement, c’est que des instances qui a priori ne sont pas féministes se positionnent sur l’importance du mot. Reconnaître l’importance d’un terme est symbolique, mais montre que quelque chose évolue dans la société. »

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Alabama: un garçon de 14 ans abat les cinq membres de sa famille


Qu’est-ce qui peut bien se passer dans la tête d’un adolescent pour tuer sa famille ? Comment il se fait qu’il puisse avoir eu accès à une arme ? Comment peut-on tuer froidement ses frères et soeurs dont un bébé ?
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Alabama: un garçon de 14 ans abat les cinq membres de sa famille

PHOTO AP

Un policier boucle la scène du crime, à Elkmont, dans le nord de l’Alabama.

(Elkmont) Un adolescent de l’Alabama qui avait appelé le 911 en affirmant avoir entendu des coups de feu a reconnu avoir tué cinq membres de sa famille, dont ses trois jeunes frères et sœurs, ont annoncé les autorités, mardi.

ASSOCIATED PRESS

Les policiers qui se sont rendus mardi matin au domicile à Elkmont ont découvert un adulte et deux mineurs morts sur les lieux. Un autre adulte et un mineur grièvement blessés ont été transportés à l’hôpital, où ils ont rendu l’âme par la suite.

Le bureau du shérif du comté de Limestone a annoncé qu’un adolescent de 14 ans avait avoué être l’auteur des meurtres. Le shérif Mike Blakely a déclaré que les victimes étaient le père, la belle-mère et les frères et sœurs de l’adolescent.

Les enfants tués sont un bébé âgé de six mois, une fillette de cinq ans et un garçon de six ans. Le père de l’adolescent était âgé de 38 ans, tandis que sa belle-mère avait 35 ans.

Le porte-parole du shérif, Stephen Young, a affirmé que le jeune homme avait d’abord raconté au 911 qu’il était au sous-sol lorsqu’il avait entendu des coups de feu au rez-de-chaussée de la maison. Confronté aux incohérences de son récit, il aurait finalement avoué le crime.

AP

La police était sur les lieux du drame, mardi.

Les enquêteurs ont trouvé l’arme de poing qui aurait été utilisée. L’arme avait été lancée le long de la route près de la résidence.

On ne sait pas pour le moment ce qui aurait pu motiver l’adolescent à commettre un tel crime.

M. Young a indiqué que le jeune homme pourrait être jugé comme un adulte et pourrait être passible de la peine de mort.

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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries


C’est toujours la faute des autres. Malgré que les dernières fusillades ont été faites par des Américains blancs, il met encore la cause sur les immigrés. Étrange non ? Pour le contrôle des armes à feu, Donald Trump va t’il vraiment renforcer l’encadrement des armes feu ? Bien qu’il ne faut pas être bien dans sa tête, le plus souvent, c’est des personnes avec des idéologies violentes et haineuses ce n’est donc pas des maladies mentales proprement dit qui tire sur les gens. J’espère que les Américains ne sont pas si dupes que cela pour ne pas réélire ce président
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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries

Le président Donald Trump

« Nous ne pouvons pas laisser ceux qui ont été tués à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain », affirme le président Donald Trump.

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

Après les deux tueries de la fin de semaine qui ont fait 29 morts, Donald Trump laisse entrevoir un renforcement de l’encadrement des armes à feu. Il en profite toutefois pour réitérer sa demande aux démocrates de soutenir son projet de réforme de l’immigration.

Républicains et démocrates doivent s’unir et obtenir des vérifications d’antécédents plus contraignantes, et peut-être marier cette future loi avec cette réforme du système d’immigration dont nous avons désespérément besoin. Quelque chose de bien, sinon de grand, doit résulter de ces tragédies, a tweeté ce matin le président Trump, qui s’adressera aux Américains à 10 h.

Les victimes d’El Paso au Texas et de Dayton en Ohio ne doivent pas être mortes en vain. Nous ne les oublierons jamais. Donald Trump, sur Twitter

La réforme migratoire de Trump, présentée en mai et rejetée par l’opposition démocrate, vise à accroître de façon significative les exigences en matière d’éducation et de qualifications au détriment des regroupements familiaux.

Dans différents tweets publiés depuis les événements, le président a rendu hommage aux familles endeuillées. Il en a aussi profité pour dénoncer des gestes lâches commis par des personnes très sérieusement atteintes mentalement.

Plusieurs ténors démocrates ont cependant déploré que les tweets présidentiels ne fassent aucunement mention du manifeste aux relents anti-immigration publié par le tueur d’El Paso.

Nous ne pouvons pas régler un problème si nous refusons de le nommer : le nationalisme blanc. Une idéologie enhardie par un président qui attise les flammes de la haine et porte des messages de soutien à la suprématie blanche. Nous devons faire ce que Trump ne fera pas : condamner ce mal et l’éradiquer de notre société, a réagi le candidat démocrate Joe Biden, lui aussi sur Twitter.

Selon le président américain, les fausses nouvelles ont grandement contribué à la colère et à la rage accumulées au fil des ans. La couverture des nouvelles doit commencer à être juste, équilibrée et impartiale, sinon ces terribles problèmes ne feront que s’aggraver! a-t-il gazouillé lundi.

De son côté, le candidat à la primaire démocrate Beto O’Rourke, originaire d’El Paso, a notamment reproché au président d’attiser le racisme dans ce paysavec ses discours incendiaires anti-immigrés.

Selon l’ONG Gun Violence Archives, avec les drames de la fin de semaine dernière, il y a eu 251 fusillades depuis le début de l’année qui ont fait au moins quatre victimes, blessées ou tuées.

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Les États-Unis face à la «menace» du «terrorisme blanc»


Les États-Unis sont très forts pour parler de terrorisme venant des étrangers et pourtant le terrorisme viens de leur propre pays. Ces tueries de masse sont faites par des blancs nés aux USA. Deux tueries en 2 jours aux États-Unis, cela fait présentement 531 personnes tuées et 2066 blessées en 2019 et l’année n’est pas terminée. Leurs motifs haineux sont par l’origine, la religion, ou encore l’orientation sexuelle des victimes. Et avec l’entêtement des Américains à chérir le droit des armes et de Donald Trump qui prône la haine des immigrés cela n’arrange sûrement pas la baisse du terroriste fait par des Américains.
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Les États-Unis face à la «menace» du «terrorisme blanc»


CHARLOTTE PLANTIVE
Agence France-Presse
Washington

Plusieurs voix se sont élevées dimanche aux États-Unis, au lendemain de deux tueries sanglantes, pour appeler les autorités à prendre la mesure de la « menace » que représente le « terrorisme blanc », les démocrates accusant Donald Trump de l’alimenter avec ses discours incendiaires.

« Il est clair que les vies perdues à Charleston, San Diego, Pittsburgh et, vraisemblablement désormais aussi à El Paso, sont les conséquences d’un terrorisme nationaliste blanc », a estimé un candidat à la primaire démocrate, Pete Buttigieg, en référence à des attaques menées dans une église noire, deux synagogues et à celle de samedi dans un centre commercial du Texas.

El Paso, située sur la frontière mexicaine, abrite une population à 85 % hispanique. Le tireur, un homme blanc de 21 ans, était venu de la banlieue de Dallas, à neuf heures de route, pour semer le carnage à une heure de grande affluence.

Armé d’un fusil d’assaut, il a tué 20 personnes et fait 26 blessés avant de se rendre à la police, qui soupçonne un motif raciste.

Un manifeste, attribué au tireur et circulant sur l’internet, dénonce notamment « une invasion hispanique du Texas » et fait référence à la tuerie commise par un suprémaciste blanc dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande (51 morts, le 15 mars).

Treize heures plus tard, un autre homme a semé la terreur dans un quartier animé de Dayton, dans l’Ohio, faisant 9 morts en moins d’une minute. Selon un témoin, c’était aussi un homme blanc.

« Diabolique »

« On a ici deux facteurs qui se combinent », a poursuivi Pete Buttigieg sur Fox News : « D’un côté la faiblesse des politiques de régulation du marché des armes, et de l’autre la hausse d’un terrorisme domestique inspiré par le nationalisme blanc. »

« On ne pourra pas protéger les États-Unis de cette menace si on n’est pas prêt à la nommer », a poursuivi le jeune maire de South Bend (Indiana). « L’administration doit arrêter de prétendre que c’est juste du hasard et qu’on ne peut rien faire. »

Le président Trump a qualifié la fusillade d’El Paso d’« acte de lâcheté », sans s’étendre sur les motifs présumés du suspect. Et le maire républicain d’El Paso a réduit la tragédie dans sa ville à l’acte d’un « homme dérangé, purement diabolique ».

Mais, même pour certains républicains, cette explication ne suffit plus.

« La lutte contre le terrorisme est déjà une priorité, je pense qu’elle devrait inclure de s’opposer avec fermeté au terrorisme blanc », a tweeté George P. Bush, le neveu de l’ancien président George W. Bush élu à un poste de responsable au Texas. « C’est une menace réelle et actuelle que nous devons dénoncer et faire disparaître », a-t-il poursuivi.

« Identité blanche »

En 2017 et 2018, selon le centre d’analyse New America, les violences d’extrême droite ont fait plus de victimes aux États-Unis que les attaques djihadistes.

Pourtant les autorités ont tardé à réagir, selon Robert McKenzie, de ce centre de réflexion.

 « Même sous le gouvernement du démocrate Barack Obama, les services de renseignements ont souvent ignoré les menaces d’extrême droite pour des raisons politiques », a-t-il écrit en début d’année.

Ce qui a changé depuis l’élection de Donald Trump en 2016, c’est le ton du débat public.

Le président a repris à son compte l’idée d’une « invasion » de migrants, a refusé de condamner les manifestations d’extrême droite à Charlottesville en août 2017, et a récemment appelé des parlementaires de l’opposition issues des minorités à « retourner » dans leur pays.

« Le président en personne promeut le racisme et la suprématie blanche », a accusé dimanche une autre candidate à la primaire démocrate, Elizabeth Warren.

Un de ses rivaux, Beto O’Rourke, est même allé plus loin, en assurant que Donald Trump « encourage non seulement la rhétorique raciste mais aussi la violence qui suit ».

« Ça ne vient pas seulement de lui », a-t-il toutefois noté, en fustigeant également la chaîne Fox News, la propagande raciste qui circule sur l’internet et « une plus grande tolérance envers le racisme » chez ses concitoyens.

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Des centaines de Néo-Zélandais contactent la police pour rendre leurs armes


Ce n’est pas aux États-Unis que cela aurait pu être possible. La mentalité est vraiment différente ! De toute façon, à quoi cela sert d’avoir des armes de type militaire ? Ce que j’aime de cette première ministre, est qu’elle a tout de suis réagit suite à cette tuerie faite dans deux mosquées. Elle refuse de nommer le tueur par son nom, pour ne pas lui donner l’importance qu’il s’attendait. Elle a aussi durci le règlement des armes à feu. Bien sûr, il y a sûrement des gens mécontent, mais aussi moins la population semble bien répondre surtout avec le plan de rachat des armes visées, et des conséquences pour ceux qui gardent leurs armes qui sont assez onéreuses.
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Des centaines de Néo-Zélandais contactent la police pour rendre leurs armes

 

Un panneau publicitaire pour un magasin d'armes de... (PHOTO WILLIAM WEST, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Un panneau publicitaire pour un magasin d’armes de Christchurch qui se dit le plus grand au monde

PHOTO WILLIAM WEST, AGENCE FRANCE-PRESSE

Agence France-Presse
Christchurch

 

Des centaines de Néo-Zélandais ont entamé les démarches pour rendre leurs armes, dans la foulée de l’interdiction de la vente des fusils d’assaut et armes semi-automatiques en réponse à la double tuerie des mosquées de Christchurch, a annoncé vendredi la police.

Celle-ci a également déploré un grand nombre de fausses déclarations de restitution d’armes sur son site internet. 

La première ministre Jacinda Ardern a annoncé jeudi l’interdiction de la vente des fusils d’assaut et armes semi-automatiques.

Cinquante fidèles ont été abattus il y a près d’une semaine par un suprématiste blanc australien dans deux mosquées de Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud, un massacre qu’il a filmé et diffusé en direct sur Facebook.

Immédiatement après le carnage, Mme Ardern avait annoncé un durcissement d’une législation qui avait permis au tueur d’acheter en toute légalité l’arsenal ayant servi à l’attaque, y compris des armes semi-automatiques.

« Pour résumer, chaque type d’arme semi-automatique utilisée dans l’attaque terroriste de vendredi sera interdit dans ce pays », a déclaré Mme Ardern. 

L’interdiction de vendre ces armes est entrée en vigueur jeudi à 15 h (22 h HE, jeudi) et une période a été décrétée pour la restitution des armes.

La chef du gouvernement a annoncé un programme de rachat pour un coût estimé entre 100 millions et 200 millions de dollars néo-zélandais (entre 92 et 183,7 millions de dollars canadiens). 

Il y aura une période d’amnistie mais toute personne qui n’aura pas rendu ses armes dans les délais s’exposera à des amendes allant jusqu’à 4000 dollars néo-zélandais (environ 3680 dollars canadiens) et trois ans de prison. 

Dans les 20 heures qui ont suivi l’entrée en vigueur de l’interdiction, près de 500 personnes ont appelé un numéro spécial mis en place par la police pour que les personnes entament les démarches de restitution, a annoncé la commissaire adjointe Tusha Penny.

Mais si le durcissement de la législation est globalement très soutenu par la classe politique, jusque dans les rangs de l’opposition, certains adversaires de cette interdiction ont voulu manifester leur mécontentement en adressant de fausses déclarations de restitution en ligne.

« Ces individus n’ont peut-être rien à faire, mais ce n’est pas le cas de la police », a-t-elle dit. « Dans les conditions actuelles, c’est inacceptable. »

La police estime à 1,2 million le nombre d’armes à feu en circulation en Nouvelle-Zélande, un pays de 4,5 millions d’habitants. Elle n’a fourni aucune estimation du nombre d’armes de type militaire détenues par la population.

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Depuis Parkland, 1.200 enfants et ados tués par balle aux États-Unis


Aux États-Unis, un projet pour parler des victimes d’arme à feu qui ne sont pas issues de tueries de masse. Depuis un an, le 14 février de la fusillade à Parkland, il y a eu 1 200 enfants et adolescent tué par balle. Cela va par des accidents, des violences domestiques, ou encore des meurtres-suicides. Cela ne compte pas non plus les adultes qui sont mort dans des circonstances semblables. Ce n’est pas un mur que les États-Unis ont besoin …. mais un contrôle des armes è feu, chose que tout les pays devraient y songer
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Depuis Parkland, 1.200 enfants et ados tués par balle aux États-Unis

Un mémorial aux victimes de la fusillade de Parkland en Floride, le 14 février 2019 | Joe Raedle / AFP

Un mémorial aux victimes de la fusillade de Parkland en Floride, le 14 février 2019 | Joe Raedle / AFP

Repéré par Claire Levenson

Un site internet a été créé pour recenser et commémorer les victimes d’armes à feu de moins de 18 ans.

Depuis le 14 février 2018 et la fusillade de Parkland, qui avait fait dix-sept victimes dans un lycée de Floride, 1.200 enfants et jeunes de moins de 18 ans ont trouvé la mort à cause d’armes à feu aux États-Unis.

Afin que ces décès ne passent pas inaperçus, deux médias américains (le groupe de journaux McClatchy et le site The Trace) ont recruté une équipe de 200 journalistes en formation, qui ont rédigé de courts portraits des victimes. Leurs textes sont rassemblés sur le site Since Parkland[«Depuis Parkland»].

Après la fusillade de 2018, de jeunes activistes anti-armes avaient reproché aux médias de n’écrire que sur les tueries de masse et d’ignorer les incidents isolés, qui tuent plusieurs jeunes par jour. Le site Since Parkland a été conçu pour remédier à ce déséquilibre.

Sur tous les décès comptabilisés, au moins 154 étaient des accidents (un enfant qui s’est tué avec une arme chargéetraînant à la maison, par exemple) et 131 étaient liés à des violences domestiques. On recense également un grand nombre de meurtres-suicides (comme ce père qui a tué sa famille avant de se donner la mort). Les suicides à proprement parler n’ont pas été pris en compte.

Plus que de simple statistiques

Le site recense des histoires qui n’avaient jusque là donné lieu qu’à de courts articles dans la presse locale: de nombreux cas de violences domestiques ou des disputes dans des quartiers où règne le trafic de drogue. On compte aussi de nombreux cas de décès par balle perdue, comme celui de Makiyah Wilson, 10 ans, tuée alors qu’elle se dirigeait vers un vendeur de glaces à Washington, ou encore David Lee Anderson, tué par balle alors qu’il jouait au basket dans un parc à East Chicago dans l’Indiana.

L’un des objectifs du projet est de donner des détails sur la vie –parfois très courte– des victimes, pour s’en rappeler autrement que comme de simples statistiques. On apprend par exemple que James Garrett, qui avait 18 ans et allait commencer la fac, a pris une balle dans le dos pendant une cérémonie à la mémoire de l’une de ses amies, tuée dans un accident de voiture.

Le projet Since Parkland n’est pas fini et les jeunes journalistes vont continuer de recenser les nouvelles victimes, de raconter leurs histoires. Les familles sont encouragées à envoyer des photos et des détails sur leur vie.

http://www.slate.fr/

Les Américains possèdent 40% des armes de petit calibre dans le monde


Vous imaginez, les Américains représentent seulement 4 % de la population mondiale et pourtant, ce sont eux à 40 % qui sont les plus armés avec de petits calibres. Et c’est aussi dans ce pays qu’il y a plus de tueries dans des écoles. Cherchez l’erreur.
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Les Américains possèdent 40% des armes de petit calibre dans le monde

 

Sur les 857 millions d'armes détenues par des civils,... (PHOTO ADREES LATIF, ARCHIVES REUTERS)

Sur les 857 millions d’armes détenues par des civils, 393 millions sont recensées aux États-Unis.

PHOTO ADREES LATIF, ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
NATIONS UNIES

Les Américains ne représentent que 4 % de la population mondiale mais ils possèdent 40 % des armes de petit calibre dans le monde, selon une étude basée sur des estimations rendue publique lundi.

Il existerait plus d’un milliard d’armes de ce type en circulation sur la planète, dont 85 % sont détenues par des individus, le reste étant possédé par des militaires et des policiers, ajoute cette étude dévoilée en marge de la troisième conférence d’examen du Programme d’action des Nations unies sur le commerce illicite des armes légères et de petit calibre.

Les auteurs de l’étude réalisée au sein du Graduate Institute of International and Development Studies, basé à Genève, soulignent se baser sur de multiples sources, dont les registres des propriétaires qui existent dans 133 pays. Seuls 56 ont été pris en compte pour l’étude.

Sur les 857 millions d’armes détenues par des civils, 393 millions sont recensées aux États-Unis.

« Chaque année, des Américains achètent environ 14 millions de nouvelles armes », importées ou non, a indiqué à des médias l’un des auteurs de l’étude, Aaron Karp.

« Le marché américain est très permissif » et les Américains ont accès à des armes que ne peuvent se procurer ailleurs dans le monde des citoyens en raison d’une législation plus restrictive, a-t-il ajouté.

Le débat sur la possession d’armes aux États-Unis, un droit constitutionnel, est régulièrement relancé dans ce pays lors de tueries notamment dans des écoles ou des universités.

Alors que 100 Américains détiennent en moyenne 121 armes, ce ratio tombe à 53 au Yémen, 39 au Monténégro et 35 au Canada. Au Japon et en Indonésie, moins d’une arme est détenue pour ce même nombre de 100 personnes.

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Laissez les tueurs dans l’anonymat !


Il arrive souvent que les tueurs de masse cherchent un genre de mentor pour une imitation de tuerie. En criminologie, on demande aux médias de ne pas nommer les personnes ou donner un nom comme le tueur de Toronto, ainsi que de ne pas mettre des photos du crime pour que ces tueurs ne sont pas la reconnaissance publique qu’ils recherchent. Bien sûr, la prévention, contrôle des armes etc .. Demeure d’une grande importance pour limiter les tueries
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Laissez les tueurs dans l’anonymat !

 

Plusieurs chercheurs ont montré que les tueurs de masse sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables avant eux. Ils appellent aujourd’hui à un traitement médiatique plus responsable de ces drames.

Valérie Borde

Photo : iStock

Cette semaine, les noms du meurtrier qui a assassiné plusieurs personnes à la mosquée de Québec et de celui qui a tué des inconnus dans une rue de Toronto ont été cités ad nauseam par les médias, tout comme l’expression par laquelle on désigne le mode d’action du tueur de Toronto.

On a aussi vu leurs photos d’innombrables fois. Pourtant, ne plus diffuser ni leurs noms, ni leurs visages, est la meilleure arme dont on dispose pour que de tels drames se reproduisent le moins souvent possible.

De nombreuses études ont déjà été réalisées sur les tueurs de masse – des gens qui ont tué plusieurs personnes, souvent des inconnus, lors d’un geste unique – pour comprendre ce qui les a amenés à commettre l’irréparable.

Plusieurs chercheurs ont montré, notamment en étudiant les tueries aux États-Unis, que ces assassins sont souvent inspirés par d’autres personnes ayant commis des gestes semblables, sur lesquels ils se sont renseignés avant de passer à l’acte, et qu’ils recherchent avant tout une reconnaissance publique au travers de leur geste.

Dans un article scientifique publié en 2017, le chercheur en criminologie Adam Lankford, de l’université d’Alabama, dresse une liste de dizaines d’études qui ont mis ce phénomène en évidence. Il rapporte aussi les mots d’un tueur, qui, dans son manifeste, avait écrit que

« Mieux vaut l’infamie que l’obscurité totale ».

Ironie du sort : c’est justement ce meurtrier qui a été cité dans les médias comme la source d’inspiration de celui de Toronto.

Lankford insiste : un meilleur contrôle des armes, de meilleures prévention et accessibilité des soins en santé mentale, et un meilleur soutien aux personnes vulnérables sont nécessaires pour minimiser les risques de tuerie. Mais un traitement médiatique plus responsable est certainement, selon le chercheur, la mesure la plus rapide et facile à instaurer.

À lire aussi:

Attaque à Toronto : attention aux fausses nouvelles !

Dans une étude sur 185 individus ayant commis des meurtres de masse aux États-Unis entre 1966 et 2010, le chercheur a trouvé que plus de la moitié d’entre eux se sont donné la mort ou se sont mis en situation d’être abattu par la police, une forme de « suicide assisté ». On sait depuis longtemps que le récit des suicides dans les médias fait augmenter leur incidence. De nombreux médias suivent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé pour une couverture responsable de ces gestes, et le public ne s’en plaint pas.

Il est plus que temps d’en faire autant avec ces tueurs de masse. Aux États-Unis, plusieurs organisations militent déjà pour que les médias ne diffusent plus leurs noms et photos, comme No notoriety ou la campagne Don’t name them, menée par un centre de recherche et de formation des forces de l’ordre de la Texas State University.

L’OMS recommande particulièrement de ne pas rapporter le mode d’action des gens qui s’enlèvent la vie, pour limiter la tentation qu’ils soient imités. De la même manière, on peut penser qu’insister sur le mode d’action des tueurs de masse, en multipliant les images, schémas ou détails, ne fait qu’hausser le risque que d’autres les imitent.

En octobre dernier, 147 spécialistes américains des tueurs de masse ont signé une lettre ouverte demandant aux médias d’agir. Il n’y a aucune raison que cela ne s’applique pas au Canada aussi.

Qu’est-ce qu’on attend?

http://lactualite.com/

Des Américains renoncent à leurs armes


Après les protestations des étudiants, des entreprises qui ont laissé tomber la NRA, des citoyens qui sont pourtant pro-arme ont décidé de détruire leur fusil d’assaut qui est le préféré de ceux qui sont utilisé dans les fusillades. Ce n’est qu’un petit groupe, mais peut-être que les mentalités changent, malgré les protestations du président de l’Association des propriétaires d’AR-15 des États-Unis, qui pour lui, c’est illogique. Sommes-nous en présence d’un changement de mentalité fait par le peuple et non le gouvernement ?
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Des Américains renoncent à leurs armes

 

AP

ATLANTA — Un résidant de l’État de New York a découpé son fusil AR-15 en pièces. Une femme du Connecticut a fait de même avec son arme de poing. En Floride, près du site de la récente fusillade, un homme a remis son fusil d’assaut aux policiers en leur demandant de le détruire.

Plusieurs Américains ont décidé de renoncer à leurs propres armes dans la foulée de la tuerie pendant laquelle un jeune de 19 ans a tué 17 personnes avec un fusil AR-15.

Le fusil AR-15 est l’arme qui semble la plus digne de mépris lors de ces destructions publiques, leurs propriétaires affirmant qu’ils adorent l’utiliser, mais qu’ils en ont maintenant assez.

Scott Pappalardo est l’un d’eux. Assis dans la cour de sa résidence de Scotchtown, dans l’État de New York, le fusil AR-15 qu’il possède depuis 30 ans sur les genoux, M. Pappalardo se présente comme un ardent défenseur du Deuxième amendement qui adore son AR-15.

Il dit toutefois en avoir soupé de toutes ces tueries.

«Et voilà, encore 17 vies perdues. Quand allons-nous changer? Quand allons-nous adopter des lois qui disent qu’une arme comme celle-ci n’est peut-être pas acceptable en société?», dit-il dans une vidéo mise en ligne sur Facebook. Pendant qu’on point du doigt la maladie mentale, les jeux vidéo et d’autres facteurs, ajoute-t-il, «ultimement, c’est une arme comme celle-ci qui fauche des vies».

Il s’éloigne ensuite de la caméra et utilise une scie pour découper son fusil. Il a mis ces images en ligne le 17 février avec le mot-clic #oneless (#unedemoins), qualifiant le tout de, «ma goutte dans un très gros seau». Cinq jours plus tard, les images avaient été «aimées» plus de 375 000 fois et partagées plus de 425 000 fois.

M. Pappalardo, un homme de 50 ans qui travaille dans le milieu de la construction, a confié à l’Associated Press que sa décision de détruire son arme a été un choix personnel difficile. Il adorait l’utiliser pour le tir à la cible. Il possède des armes depuis des décennies et on peut apercevoir sur son avant-bras un tatouage qui défend le «droit de posséder et de porter des armes».

«J’étais littéralement en amour avec cette arme, a-t-il dit. C’était comme abattre mon vieux chien malade pour qu’il arrête de souffrir. Et j’ai dit à ma femme avant de le faire, je ne peux pas croire que je suis sur le point d’aller dehors découper mon arme. Ça n’a pas été une chose facile à faire.»

Il explique toutefois qu’il ne veut plus être associé au fusil AR-15, qui a été utilisé non seulement lors de la tuerie en Floride, mais aussi lors de fusillades à Las Vegas, à Orlando et au Texas.

Le fusil AR-15 demeure malgré tout une arme extrêmement populaire aux États-Unis, et les propriétaires qui décident de détruire leur arme ne représentent qu’une infime portion du total.

Le président de l’Association des propriétaires d’AR-15 des États-Unis, Chris Waltz, a dénoncé des réactions instinctives qui ciblent erronément l’arme. Sa page Facebook est suivie par quelque 550 000 personnes et elle a ajouté environ 10 000 adhérents au cours des derniers jours.

«Ce n’est pas un problème d’arme. C’est un problème de société, croit-il. Il faut réussir à comprendre ce qui pousse ces jeunes à commettre ces actes.»

Détruire une arme «est complètement illogique», selon lui.

«Si vous êtes un propriétaire d’armes responsable et que vous avez acheté cette arme et que vous savez que vous n’êtes pas psychotique, alors pourquoi feriez-vous ça?, demande-t-il. On dirait presque une pièce de théâtre politique.»

Ben Dickman, qui habite près de l’école où a eu lieu la plus récente tuerie, a demandé aux policiers de détruire son fusil AR-57, une variante du fusil AR-15.

«J’aimais vraiment beaucoup tirer avec cette arme, mais je n’en ai pas besoin, a-t-il expliqué sur Facebook. J’ai d’autres armes avec lesquelles je peux tirer et avoir autant de plaisir.»

Son message est accompagné de photos de policiers prenant possession de l’arme et promettant de la détruire. Les réactions vont du tout au tout: on le félicite, on l’accuse d’être une mauviette, on le soupçonne d’avoir une maladie mentale.

Amanda Meyer, une résidante de New Haven au Connecticut, a eu une expérience similaire. Après les événements de la Floride, elle a finalement décidé de se débarrasser de l’arme de poing Sig Sauer P229 qu’elle a achetée il y a cinq ans.

«Je me suis simplement dit que c’était ridicule de s’attacher à un objet inanimé dont la seule fonction est de tuer des humains», a-t-elle dit à l’Associated Press.

Sa vidéo sur Facebook — où on la voit découper l’arme avec une scie — a été commentée et partagée des dizaines de milliers de fois. Certains lui ont promis qu’elle regrettera sa décision si jamais elle a besoin de se défendre.

Sa relation avec les armes est complexe: son frère s’est suicidé avec une arme à feu, elle habite à seulement quelques kilomètres de l’école Sandy Hook, et son cousin et sa femme ont survécu au massacre de 58 personnes à Las Vegas.

«La solution, du moins d’après les gens les plus calmes et les plus rationnels, est d’être plus gentils et plus respectueux et de mieux élever nos enfants, des trucs du genre, a-t-elle dit. Mais ces mêmes personnes vont ensuite dire qu’elles espèrent que quelqu’un entrera chez moi pour me tuer et prouver à tout le monde que j’avais vraiment besoin de cette arme.»

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Des entreprises américaines abandonnent la NRA


Depuis que les adolescents ont décidé de prendre en main des protestations contre le gouvernement américain et la NRA, on voit certaines choses bougés. Cela sera t’il suffisant pour qu’il y a un meilleur contrôle des armes ? En tout cas, pour le moment, et pour la première fois, la NRA perd des plumes
Nuage

 

Des entreprises américaines abandonnent la NRA

 

NEW YORK — Dans la foulée de la récente tuerie survenue dans un établissement scolaire de la Floride, certaines entreprises américaines remettent en question leurs investissements, partenariats et autres ententes avec l’industrie des armes à feu et sa porte-parole sur la scène publique, la National Rifle Association (NRA).

Des pétitions en ligne s’en prenant aux compagnies qui proposent des réductions aux membres de la NRA ont commencé à circuler et le mot-clic #BoycottNRA a la cote sur Twitter.

Pour une deuxième journée consécutive vendredi, certaines de ces sociétés, dont les noms apparaissent sur le site de la NRA, ont coupé les ponts avec l’organisation, qui continue à s’opposer farouchement à tout resserrement des règles régissant les armes à feu aux États-Unis.

Parmi ces entreprises figurent la compagnie de location d’automobile Hertz, qui a annoncé sur Twitter qu’elle mettait fin à son programme de réduction pour les membres de la NRA, la compagnie d’assurance MetLife et la société informatique Symantec, qui fabrique notamment l’antivirus Norton.

Les défections se sont produites un jour après que l’entreprise de location de voiture Enterprise, qui possède aussi Alamo et National, eut révélé qu’elle cesserait dorénavant d’offrir des réductions aux membres de la NRA et que la First National Bank of Omaha, l’une des plus importantes banques privées du pays, eut signalé qu’elle ne renouvellerait pas son entente de carte de crédit Visa avec la NRA.

La fusillade survenue le 14 février à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas à Parkland, au nord de Miami, a coûté la vie à 17 élèves et membres du personnel.

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