Combien de temps peut-on vivre sans dormir?


Le sommeil est important pour tout le monde, mais le nombre d’heures varient selon les personnes. Manqué de sommeil affecte la santé et moins qu’on dort, plus les problèmes peuvent être importants
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Combien de temps peut-on vivre sans dormir?

 

Combien de temps peut-on vivre sans dormir?

Les risques au niveau cardiaque sont importants.Photo Fotolia

Troubles de l’humeur, somnolence, stress, diminution des capacités physiques et intellectuelles ou encore prise de poids, les conséquences du manque de sommeil peuvent être multiples. Mais que se passe-t-il quand le phénomène perdure? Ou lorsqu’on ne dort pas du tout?

Les troubles deviennent alors plus importants et peuvent à terme conduire à  la mort. Toutefois, le manque total de sommeil reste quelque chose de difficile à  étudier pour les scientifiques.

L’une des expériences les plus connues reste celle de Randy Gardner. Cet Américain âgé de 17 ans en 1965 a tenu 264 heures (soit environ 11 jours) sans dormir dans le cadre d’un projet scolaire. Un record. À la fin de l’expérience, il a dormi 14 heures d’affilée et a ensuite mis du temps à se remettre du manque de sommeil.

Malgré le record établi par Randy Gardner, le seuil de tolérance sans sommeil est bien plus bas. Les scientifiques estiment à  72 heures, soit trois jours, la limite à laquelle le manque de sommeil commence à provoquer de sérieux troubles. Néanmoins, dès les premiers 24 heures sans dormir, l’organisme connait des mécanismes inhabituels.

LE SOMMEIL NETTOIE LES TOXINES DU CERVEAU

Si le rôle du sommeil sur le cerveau reste encore flou, une récente étude suggère qu’il permettrait notamment de nettoyer les toxines présentes dans l’encéphale. Dès le premier jour, l’absence de sommeil va donc avoir un impact important sur le cerveau et son fonctionnement. Cet organe étant le chef d’orchestre du corps, les conséquences vont se manifester à de multiples endroits.

La sécrétion de certaines hormones va se trouver perturbée, impactant directement le fonctionnement des muscles et des organes. Les risques au niveau cardiaque sont particulièrement importants.

Sans aller jusqu’à ne pas dormir, le manque de sommeil aussi a de sérieuses conséquences sur l’organisme. C’est pourquoi il est recommandé de dormir suffisamment, en fonction de ses besoins, puisque tout le monde n’est pas égal face au sommeil – certains ont besoin de beaucoup de sommeil, quand d’autres pourront se contenter de quelques heures.

Cela dépend également de l’âge. On considère qu’un adulte a besoin en moyenne de dormir 7 à 8 heures, un adolescent de 9 à 10 heures et un bébé a besoin de 14 à 15 heures de sommeil.

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Ce qu’il faut savoir du grave accident thérapeutique survenu à Rennes


Ailleurs, on parle de quatre autres patients souffrant de troubles neurologiques, dont trois pourraient avoir un handicap irréversible, dont un en état de mort cérébrale. Il s’avère qu’ils testaient sur des volontaires en vue d’un médicament pour les troubles de l’humeur. L’essai clinique en phase 1 pour l’homme n’a donc pas été réussit.
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Ce qu’il faut savoir du grave accident thérapeutique survenu à Rennes

 

Le laboratoire Biotrial spécialisé dans la conduite d'essais cliniques à Rennes. ©DAMIEN MEYER / AFP

Le laboratoire Biotrial spécialisé dans la conduite d’essais cliniques à Rennes. ©DAMIEN MEYER / AFP

Par Hugo Jalinière

Que s’est-il passé durant l’essai clinique qui a conduit à l’hospitalisation de 5 personnes et à la mort cérébrale d’une autre ? Quelle molécule était testée ? Combien de personnes sont concernées ? Les dernières infos.

6 personnes ont été hospitalisées au CHU de Rennes vendredi 15 janvier 2016 à la suite d’un grave accident survenu lors d’un essai clinique mené par la société Biotrial en Bretagne. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a donné une conférence de presse au CHU de Rennes pour livrer les dernières informations. Elle a notamment loué le sérieux de Biotrial, une société spécialisée dans la conduite d’essais cliniques dont l’inspection en 2014 n’avait révélé aucune anomalie. Un tel accident est inédit en France, où les essais sont rigoureusement encadrés.

Quelle était la molécule testée ?

« Contrairement à ce que j’ai pu entendre, ce médicament ne contient pas de cannabis, ni de dérivé », a précisé Marisol Touraine lors de sa conférence de presse.

En réalité, la molécule testée agit sur le système endo-cannabinoïde mais n’aurait rien à voir avec le cannabis. Le système endocannabinoïde désigne en fait un ensemble de récepteurs cérébraux impliqués dans différentes sensations comme l’euphorie, l’anxiété, la douleur, ou encore la faim. Ces récepteurs sont également sensibles aux substances cannabinoïdes, comme le cannabis.

La molécule développée par le groupe pharmaceutique portugais Bial visait à lutter contre les troubles de l’humeur et agir sur les systèmes naturels qui permettent de lutter contre la douleur.

Combien de volontaires participaient à l’essai ?

128 volontaires ont été recrutés dès juillet 2015. Mais seulement 90 personnes ont testé la molécule à des doses variables. 6 ont donc été hospitalisées, celles ayant reçu les plus fortes doses a précisé le professeur Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes. La personne en état de mort cérébrale est la première à avoir été admise aux urgences du CHU de Rennes, le jeudi 7 janvier 2016. 84 personnes ont été ou doivent être rappelées par les coordinateurs de l’essai pour les informer de la situation et leur faire stopper le traitement.

Qu’est-ce qu’un essai clinique ?

Les essais cliniques sont une phase essentielle du développement des nouveaux médicaments. À mi-chemin entre la recherche en laboratoire – sur des cellules en culture ou des animaux (rongeurs, singes…) – et la prise en charge du patient, ce long processus se déroule en plusieurs phases et permet d’élaborer un produit fiable pour l’homme. La phase 1 d’un essai clinique correspond à la toute première utilisation d’une nouvelle molécule chez l’homme. Sur la base du volontariat et sous strict contrôle médical, la molécule est testée sur une période courte – quelques jours à quelques mois – et généralement sur des dizaines de personnes. Cette phase 1 consiste à évaluer la sécurité et la tolérance du produit.

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Déprimé, enjoué? Votre date de naissance y est pour quelque chose


La saison que nous naissons aurait une influence sur nos humeurs selon plusieurs facteurs, mais surement pas une question d’astrologie. Cependant, il est aussi important, que l’environnement familial, l’éducation jouent aussi un grand rôle.
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Déprimé, enjoué? Votre date de naissance y est pour quelque chose

 

Le tempérament d’un individu serait bel et bien influencé par sa date de naissance et il ne s’agit pas d’astrologie, mais bien d’une question de biochimie! Des scientifiques démontrent qu’il existe en effet un lien entre la date ou saison à laquelle on naît et notre tempérament.

Ces recherches présentées au Congrès annuel de l’European College of Neuropsychopharmacology de Berlin, ont comparé ainsi les traits de caractères de 400 personnes à leurs dates de naissance, afin de mettre en évidence certaines corrélations.

Si on ne peut bien sûr, pas prédire le caractère ou la personnalité d’un individu en fonction de sa date de naissance, il serait possible d’appréhender certaines tendances en termes d’humeur et même de maladies. Par exemple, ceux qui sont nés en hiver deviendraient généralement des adultes plus irritables que ceux nés en d’autres saisons. Les individus nés à l’automne seraient quant à eux moins à risque de dépression que ceux nés l’hiver. Quant à aux bébés d’été et du printemps, ils auraient tendance à être beaucoup plus (parfois même trop) optimistes et enjoués.

Sceptiques? Les chercheurs nous invitent à considérer ceci: plusieurs différents facteurs qui jouent un rôle dans le développement du système nerveux sont différents d’une saison à l’autre, selon l’auteur de l’étude Xenia Gonda, psychologue à l’Université Semmelweis à Budapest. La saison de naissance reflète notamment plusieurs influences de l’environnement pendant la gestation et après la naissance, telles que les nutriments disponibles, le niveau d’activité physique de la mère, la température extérieure, l’exposition à la lumière, etc.

S’il est encore trop tôt pour connaître exactement les raisons de ces prédispositions, selon l’auteur, la saison à laquelle vous êtes né influence aussi la production de certains neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine.

Les chercheurs essaient maintenant de trouver des marqueurs génétiques qui pourraient être liés à la saison de naissance, au tempérament et éventuellement des facteurs de risques pour certains troubles de l’humeur. Évidemment, il ne faut pas oublier ou confondre l’influence que peut avoir l’environnement dans la construction du caractère d’un individu… 

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Entre hauts et bas?


Avoir des hauts et des bas c’est normal, la vie n’est pas toujours rose, par contre certains cas demande une évaluation par un médecin pour évaluer notre état psychologique. Il se peut que des personnes souffrent de troubles bipolaires sans le savoir et malheureusement sera souvent mal jugés par ses pairs
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Entre hauts et bas?

Entre hauts et bas?

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Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue

Nous traversons tous des épisodes de bonheur et d’excitation ou de déprime généralement associés aux effets des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques auxquels nous sommes confrontés.

En cette période de morosité économique, par exemple, il est tout à fait normal d’avoir l’humeur à la déprime! Toutefois, pour 4 % des Québécois, les hauts et les bas se succèdent sans cesse malgré eux.

Les troubles bipolaires, troubles de l’humeur autrefois qualifiés de maniaco-dépression, affectent beaucoup de personnes toutefois, près de 90 % d’entre elles ignorent qu’elles en sont affectées. Pour la personne qui éprouve un trouble bipolaire, sans qu’un événement particulier ne survienne, ses sautes d’humeur seront incontrôlables et souvent démesurées, la faisant passer tantôt d’un état d’euphorie à tantôt celui d’une grande tristesse. Des états de «manie» et de «dépression» qui seront entrecoupés de périodes d’accalmie au cours desquelles la personne fonctionnera normalement.

Symptômes

Autant les hommes que les femmes peuvent subir les effets d’un trouble bipolaire. Les premiers symptômes apparaîtront entre l’âge de 15 et 25 ans et pourront devenir plus importants vers l’âge de 30 ans. Ces symptômes apparaissent et disparaissent de façon cyclique et sont de durée variable. Certains pourront être l’objet de cycles longs: plusieurs mois en phase de manie et plusieurs mois en phase de dépression.

D’autres auront des cycles dits«courts» caractérisés par au moins quatre cycles annuels alternant entre manie et dépression pendant quelques semaines.

Enfin, en «phases mixtes» les symptômes de manie et de dépression surgiront au cours de la même journée durant plusieurs jours consécutifs.

En phase maniaque, la personne bipolaire déborde d’énergie, devient hyperactive à tous les niveaux: social, professionnel ou scolaire. Elle éprouve un moins grand besoin de sommeil, son estime de soi s’accroît et elle nourrit des idées de grandeur. Elle pourra engager des dépenses inconsidérées, magasiner de façon compulsive par exemple, parler plus rapidement ou désirer parler sans arrêt et, même, tenir des propos farfelus. Ses pensées défileront à toute vitesse et la distraction sera au rendez-vous. Certaines personnes auront parfois des idées délirantes ou seront affectées d’hallucinations. On parle d’«hypomanie»lorsque les symptômes précités sont moins intenses et dépourvus d’idées délirantes ou d’hallucinations.

Lors de l’épisode dépressif, qui survient généralement après une période d’accalmie qui suit l’épisode maniaque, ou vice-versa, la personne bipolaire sera en perte d’énergie et fatiguée, aura une humeur dépressive presque toute la journée, des problèmes de sommeil, aura peu ou trop d’appétit, n’éprouvera que peu d’intérêt ou de plaisir pour les activités quotidiennes. La personne affectée aura en outre de la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions, pourra se sentir coupable, avoir des comportements agressifs subits, avoir des pensées reliées à la mort et, dans certains cas, des idées suicidaires.

Causes

Les causes des troubles bipolaires sont méconnues cependant, les recherches menées à ce jour laissent entendre qu’elles seraient principalement de nature biologique. Certains chromosomes sont mis en cause de même que des variations au niveau hormonal ainsi qu’une diminution de l’activité du système immunitaire. Par ailleurs, l’hérédité est un facteur important dans l’apparition de la maladie. Le risque est effectivement accru dans les familles au sein desquelles la maladie est présente. Les situations stressantes ne causent pas la maladie toutefois, celles-ci peuvent être des facteurs déclencheurs d’épisodes de manie ou de dépression chez ceux qui en sont déjà atteints.

Traitement

On ne maîtrise pas la cause du trouble bipolaire, mais on peut cependant parfaitement en contrôler les conséquences. Un traitement adéquat permet à la plupart des personnes bipolaires d’avoir une vie satisfaisante tant au travail qu’à la maison et d’éviter les hauts et les bas que procure la maladie, des épisodes souvent très difficiles et pour la personne qui en est affectée et pour les personnes de son entourage.

Le trouble bipolaire est un problème de santé physique. Une médication appropriée est donc un des éléments importants, voire essentiels, du traitement. De nouveaux médicaments antipsychotiques sont désormais dotés de propriétés antidépressives. Ces médicaments permettent ainsi de stabiliser les deux aspects, la manie et la dépression, des troubles bipolaires.

La psychothérapie accompagne généralement de façon fort positive le traitement biologique. Elle permet notamment de développer des stratégies d’adaptation et participe à prévenir les épisodes de manie en aidant à réguler le sommeil, l’alimentation et la pratique d’activités physiques.

Vous croyez souffrir d’un trouble bipolaire ou un de vos proches vous semble en être affecté? Vous n’êtes pas seul…Des dizaines de milliers de personnes sont dans votre situation. La solution n’est pourtant pas compliquée. N’hésitez pas à consulter votre médecin de famille ou à recueillir et partager de l’information auprès d’un organisme spécialisé comme, par exemple, revivre.org.

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