Vos publications Facebook trahissent votre état de santé


Est-ce une étude à prendre au sérieux ? Les volontaires sont surtout des femmes afro-américaines. Donc, c’est une étude de petite envergure.  Quoique même lors des interventions de certaines personnes, on peut deviner certains troubles sans qu’il soit explicitement énoncé, surtout du point de vue psychologique. Cela montre que les gens se dévoilent plus qu’ils ne pensent …
Nuage


Vos publications Facebook trahissent votre état de santé

Nos publications sur Facebook en disent beaucoup sur nous… jusqu’à dévoiler nos petites faiblesses et quelques indiscrétions sur notre santé…

C’est ce que démontrent des chercheurs qui sont parvenus à identifier plusieurs troubles médicaux comme l’anxiété, la dépendance à l’alcool ou encore le diabète, en analysant les publications de près de 1.000 volontaires sur Facebook.

Publiée dans la revue Plos One, l’étude a été réalisée à partir des données médicales et les profils Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. Les chercheurs des universités de Pennsylvanie et de Stony Brook (États-Unis) ont comparé les informations médicales des volontaires avec les posts publiés sur le réseau social.

« Le contenu publié sur les réseaux sociaux représente une part importante de la vie quotidienne des patients, autrement difficile à cerner, et offre un moyen d’étudier et d’évaluer les facteurs de risque de maladies comportementales et environnementales », considèrent les auteurs de l’étude.

Ils se sont concentrés sur le langage utilisé dans les posts et les données relatives aux patients comme l’âge, le sexe et l’origine ethnique. Ils ont ensuite tenté d’établir des diagnostics en se basant sur 21 conditions médicales différentes (diabète, dépression, grossesse etc).

L’étude a été réalisée à partir des données médicales et des statuts Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. © bombuscreative, IStock.com

L’étude a été réalisée à partir des données médicales et des statuts Facebook de près de 1.000 personnes qui ont toutes accepté de se prêter à l’expérience. © bombuscreative, IStock.com

Personnaliser les soins grâce à nos statuts Facebook ?

Les catégories de diagnostics médicaux pour lesquelles les statuts Facebook ont montré le plus de précisions dans les résultats par rapport aux données démographiques sont le diabète, la grossesse et les troubles mentaux comme l’anxiété, la dépression et les psychoses.

« Il s’agit de la première étude à montrer que le langage utilisé sur Facebook peut prédire les diagnostics dans le dossier de santé des personnes qui l’utilisent, ce qui révèle de nouvelles possibilités de personnaliser les soins et de comprendre comment la vie quotidienne ordinaire des patients est liée à leur santé », considèrent les auteurs des travaux dirigés par Raina Merchant, directrice du Centre pour la santé digitale de l’université de Pennsylvanie. 

Toutefois, cette recherche comporte de sérieuses limites

Les chercheurs reconnaissent toutefois que cette recherche comporte de sérieuses limites, notamment si l’on tient compte du fait que les associations prédictives du langage avec la maladie peuvent varier d’une population à l’autre et que l’échantillon de cette étude comprenait majoritairement des femmes d’origine afro-américaine. Les scientifiques soulignent donc la nécessité d’élargir les recherches à d’autres catégories de population ainsi qu’à d’autres plateformes sociales, telles que Twitter.

https://www.futura-sciences.com/

Malade d’être malade


Il existe beaucoup de maladie qui ont des symptômes similaires. Il y a des gens qui ont tellement peur d’être malade, qu’ils croient avoir des symptômes des pires maladies, même si après examen médical tout semble normal. Inventent-ils vraiment ou bien leur problème est réel ? C’est personnes ont vraiment besoin d’aide, car ils s’isolent souvent et leur vie est assez compliqué si en plus ils ont des phobies en rapport avec la santé
Heureusement, au pays, il existe des thérapies et des groupes d’entraide.
Nuage

 

Malade d’être malade

 

Jade Gauthier passe un nombre incalculable d'heures à... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE)

Jade Gauthier passe un nombre incalculable d’heures à lire sur les maladies sur son téléphone.

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

JANIE GOSSELIN

La Presse

La peur d’être malades les empêche de vivre. Au point, parfois, de leur donner envie de mourir. Si la crainte de la maladie est normale, et même saine, elle peut devenir un trouble mental envahissant. Témoignages sur des difficultés qui n’ont rien d’imaginaire.

Danielle Moulin... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 1.0

Agrandir

Danielle Moulin

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Radiographies, tests d’urine, prises de sang, tests de selles, gastroscopie: au fil des ans, Danielle Moulin a passé de nombreux examens médicaux. Résultat: rien d’anormal

«Je me disais: ils ont manqué un cours à l’université, ça ne se peut pas», dit la femme de 56 ans.

C’est que sa douleur au ventre était si vive qu’elle la «pliait en deux». Son coeur s’emballait. Même l’eau lui donnait l’impression de brûler son estomac. Elle était convaincue d’être gravement malade.

Son anxiété est devenue envahissante lorsqu’elle était dans la vingtaine.

En riant, la volubile retraitée s’identifie comme «all-dressed»: elle a souffert au cours de sa vie de troubles paniques, d’agoraphobie, d’hypocondrie, de claustrophobie… notamment.

Pendant longtemps, elle a évité les endroits où l’ambulance ne pourrait pas l’atteindre rapidement. L’autoroute Métropolitaine, les ascenseurs. Elle s’est confinée à un périmètre de Montréal bien défini, à proximité des hôpitaux.

L’hypocondrie

En 2013, avec la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, l’Association américaine de psychiatrie a revu sa façon d’évaluer différents troubles. La catégorie remaniée de «troubles à symptomatologie somatique ou apparentés» met l’accent sur les préoccupations ou comportements excessifs d’une personne face à la maladie. Le terme «hypocondrie», jugé péjoratif, a disparu. Le nombre de critères a été réduit.

Il est trop tôt pour savoir si ces changements ont entraîné une hausse du nombre de cas diagnostiqués, comme des critiques l’appréhendent.

On estimait à moins de 1% le nombre d’hypocondriaques, alors que la catégorie plus vaste de «trouble somatoforme» aurait touché environ 19 % des gens.

«Donc on peut penser que c’est probablement intermédiaire, autour de 7%», dit la Dre Judith Brouillette, psychiatre et chercheuse au département de psychosomatique de l’Institut de cardiologie de Montréal, soulignant l’absence d’études récentes.

Pression sur le système médical

La pression est tout de même importante sur le système médical. Une étude publiée en 2010 dans le General Hospital Psychiatry estimait que 40% des patients consultant un médecin pour des palpitations souffraient en fait d’un trouble anxio-dépressif. Les gens avec un trouble anxieux utilisent environ deux fois plus les soins de santé que les autres.

«Deux fois plus de visites, c’est plus de sous, plus d’investigations», note la Dre Brouillette.

Elle souligne qu’il est difficile pour un médecin de ne rien faire, même s’il «vaudrait mieux traiter de façon proportionnelle au risque, pour le bien-être du patient et du système».

C’est d’autant plus problématique lorsque les patients consultent différents médecins.

«L’hypocondrie est une maladie du doute : la personne a besoin de chercher une autre source pour se rassurer», dit Frédéric Langlois, directeur du département de psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), qui distingue ceux qu’on appelle encore couramment les hypocondriaques, qui sont persuadés d’être gravement malades, des autres ayant une crainte moins intense.

«C’est comme une drogue: la personne consulte et ça apporte une baisse de l’anxiété momentanément.»  Frédéric Langlois, directeur du département de psychologie à l’UQTR

Les médecins de famille et la psychothérapie sont la clé, selon lui. « Il faut que la personne ait un seul médecin et qu’il détermine à partir de quand c’est urgent, qu’il y ait une entente pour dire : « OK, on va attendre trois semaines et voir avant de passer à la prochaine étape. » »

Groupes de soutien

Il existe des organismes de soutien pour les gens anxieux, tous troubles confondus. C’est grâce à Phobies-Zéro, où elle a mis les pieds pour la première fois en 2002, en plus d’une démarche en psychothérapie et beaucoup de travail sur elle-même, que Danielle Moulin a pris du mieux.

Phobies-Zéro offre une ligne d’aide et des rencontres de groupe, où les proches sont bienvenus.

« Souvent, il y a de l’impuissance par rapport à la personne qui en souffre, les gens ont du mal à saisir le pourquoi », explique Debbie Lyons, coordonnatrice au développement à l’organisme.

Bruno Collard, directeur clinique de Revivre, précise que les services offerts par des organismes comme le sien – ateliers, ligne de soutien – ne « remplacent pas une aide médicale ou la psychothérapie ». Ils peuvent toutefois aider les gens à « se doter de stratégies ».

Danielle Moulin insiste : il y a «moyen de s’en sortir». «Je ne suis pas un trouble anxieux, je suis un être humain qui a des troubles anxieux», illustre-t-elle en agitant un éventail la proclamant fan no1 de Céline Dion.

Qu’elle est allée voir deux fois à Las Vegas, bien loin de son périmètre d’autrefois.

Émélie Hébert Poulin... (PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE) - image 2.0

Émélie Hébert Poulin

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

Plutôt mourir que vomir

Émélie Hébert Poulin est sortie de chez elle trois fois entre novembre et fin mars. «C’est le temps de la gastro», explique-t-elle.

La femme de 31 ans a la phobie de vomir et de voir quelqu’un vomir.

Si cette peur est assez commune, l’émétophobie peut devenir aliénante.

La jeune entrepreneure a perdu des emplois en raison de son absentéisme. Elle retarde le projet d’avoir des enfants. Elle refuse de prendre des médicaments si les risques de vomir sont trop élevés. Elle craint d’avoir une maladie comme le cancer : faire de la chimiothérapie, avec ses effets secondaires, n’est pas envisageable.

Elle ressent ce malaise depuis l’enfance. Mais dans les dernières années, il est devenu de plus en plus envahissant.

Au plus fort de son trouble, en 2013-2014, elle estime avoir perdu environ 130 lb. La nourriture ne passait pas.

Elle a reçu un diagnostic d’anorexie. Même si elle n’était pas d’accord avec cette conclusion, elle a fini par accepter un traitement dans une clinique spécialisée en troubles alimentaires pour se remettre à manger.

Elle dit avoir «cogné à toutes les portes» pour trouver de l’aide. «Je me suis présentée énormément de fois à l’hôpital. Il y a des soirées où j’en visitais plusieurs, j’étais épuisée, confie-t-elle dans une entrevue par Skype – pour des raisons pratiques, même si elle admet que la rencontre en personne d’abord convenue aurait été anxiogène. J’étais très frustrée, je me disais : comment ça se fait qu’ils ne peuvent pas me prendre en charge ? Ils me disaient : ce n’est pas grave, vomir.»

Suicidaire, elle a déjà appelé le 9-1-1.

«J’étais sûre que j’allais vomir, je leur ai demandé d’envoyer quelqu’un, j’allais me tuer. Les ambulanciers et des policiers sont venus.» – Émélie Hébert Poulin

Le psychiatre absent, elle est rentrée chez elle. La nausée partie, la crise était passée. Mais sa voix reflète toujours colère et étonnement d’avoir été « laissée sans surveillance », malgré ses idées sombres.

Émélie Hébert Poulin a souvent eu l’impression d’être traitée différemment en raison de son historique médical.

«Quand tu as une maladie mentale et que tu te présentes aux urgences, tout est lié à ta maladie mentale…», déplore-t-elle.

 Ses pierres aux reins ont déjà été confondues avec un trouble panique, dit-elle.

Il est parfois difficile pour les médecins de départager les symptômes de santé mentale et de santé physique.

«C’est sûr qu’à un moment donné, ces gens [qui ont peur d’être malades] vont mourir», dit la psychiatre Judith Brouillette, pour expliquer que même les gens anxieux par rapport à la maladie peuvent avoir des maux causés par une réelle affection. Et l’inverse est aussi vrai.

Émélie Hébert Poulin offre maintenant, à travers le site internet de son entreprise Visages de la santé mentale (VDSM), témoignages et information pour aider d’autres personnes et combattre la stigmatisation. Le premier salon VDSM a eu lieu l’an dernier à Laval.

Grâce à une combinaison de médication, de psychothérapie à distance et de moyens alternatifs, elle apprend peu à peu à gérer ses troubles.

«L’anxiété, c’est beaucoup une job de reprogrammation du cerveau», dit-elle.

Avec l’hiver et les maux qui lui sont associés terminés, elle recommence à sortir.

Jade Gauthier... (PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE) - image 3.0

Jade Gauthier

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

À un clic du diagnostic

Blogues et forums sur la santé, liste des symptômes à avoir à l’oeil, tests pour s’autodiagnostiquer des maux : le web regorge d’information sur les maladies. La tendance à se tourner vers l’internet au moindre bobo a même engendré un néologisme dans le langage populaire: cybercondrie.

Comme bien des jeunes de 18 ans, Jade Gauthier ne se départit jamais de son téléphone. Elle estime s’en servir la moitié du temps pour les réseaux sociaux. Et les 50% restants? Elle lit sur des maladies.

«Si j’ai mal à la tête, sur les tempes, je regarde sur l’internet, dit l’élève en arts et lettres. C’est peut-être un cancer. Je regarde les symptômes à longueur de journée.»

Assise dans un café, les jambes croisées, elle se tord les mains et sourit nerveusement.

«Ici, je regarde les gens et j’appréhende que quelqu’un fasse une crise cardiaque, confie-t-elle. Je n’ai pas juste peur de ce qui est contagieux, j’ai autant peur pour mon corps que pour les autres.»

Jade Gauthier a reçu un diagnostic de trouble de l’anxiété généralisée et de trouble d’adaptation en février dernier.

La préoccupation de la maladie est telle que la cégépienne évite certains lieux.

«Je ne vais pas dans les bars, les lieux publics. Je ne suis pas allée à mon après-bal, j’avais peur de voir des gens vomir.»– Jade Gauthier

Les transports collectifs sont aussi un cauchemar et elle se lave les mains fréquemment.

Une information toujours accessible

C’est  «impossible» pour la jeune femme de ne pas parcourir les listes de symptômes, maladies ou solutions préventives sur l’internet. Elle dit consulter plusieurs sites depuis sa 2eou 3e secondaire, «même quand ce n’est pas vraiment fiable, au cas où c’est vrai».

Autrefois, note le psychologue Frédéric Langlois, les gens souffrant d’hypocondrie ou de peur de la maladie cherchaient tout de même des réponses, dans les livres de médecine. Maintenant, l’information est beaucoup plus accessible, plus facilement.

«Internet, ça peut brouiller ces personnes, dit-il. Si l’hypocondriaque a peur du cancer et lit sur les effets négatifs, il va se mettre à avoir peur des traitements, ça va semer encore plus de doutes et compliquer les choses. »

Mais, selon lui, la présence de nombreux sites sur la santé ne peut pas pousser une personne vers un trouble mental sans prédispositions.

«Ça prend plusieurs ingrédients», note-t-il.

«L’internet peut être un catalyseur important de l’anxiété [en général], souligne Bruno Collard, de Revivre. Le fait d’être accroché aux réseaux sociaux, ça peut être plus anxiogène qu’apaisant. Pour certaines personnes, la solution est de diminuer ou couper la présence en ligne.»

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Ces quintuplées sont devenues célèbres en 1934


En mai 1934, naquit les soeurs Dionne en Ontario au Canada. La particularité, ce sont 5 soeurs identiques. Déjà, que ce sont des naissances vraiment rares, alors imaginez à l’époque ce qu’on vivre ces enfants quand la mode était de faire l’exposition de tout ce qui est différent. Beaucoup, on fait de l’argent à leur dépendant
Nuage

 

Ces quintuplées sont devenues célèbres en 1934

 

© Youtube / bear908

Avoir des jumeaux ou des triplés est toujours spécial, mais donner naissance à des quintuplés est quasiment inimaginable.

Aujourd’hui encore, les grossesses multiples comportent des risques, donc encore plus dans les années 30.

Donc, quand une femme a accouché de 5 filles identiques, il y a 83 ans au Canada, personne ne s’attendait à ce qu’elles survivent.

Mais dès l’instant où les quintuplées Dionne ont fait leur entrée dans le monde, les sœurs sont entrées dans l’histoire.

 

© Youtube / bear908

Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie sont nées à la maison dans l’Ontario au Canada, le 28 mai 1934.

Leurs parents, Oliva-Edouard et Elzire Dionne étaient des fermiers et ils n’avaient ni l’eau courante ni l’électricité.

Un médecin du nom d’Allan Roy Dafoe a fait naitre les quintuplées avec l’aide de deux sages-femmes.

© YouTube/bear908

Docteur Dafoe pensait donner naissance à des jumeaux, mais les sœurs Dionne allaient battre un record de naissance.

Les filles étaient les seules quintuplées connues pour être nées d’un seul ovule et elles étaient le premier groupe de quintuplés à survivre pendant l’enfance, mais plus encore, jusqu’à l’âge adulte.

Toutes ensemble, les sœurs pesaient au total seulement 6 kilos.

© YouTube/bear908

En tout juste quelques jours, les quintuplées Dionne étaient devenues un phénomène mondial. Des félicitations et des cadeaux sont arrivés de toute part, mais également des propositions.

Les organisateurs d’une foire appelée la Chicago Century of Progress Exposition ont contacté les parents pour leur demander d’exposer les quintuplées.

Les parents des fillettes, qui avaient besoin d’argent, ont accepté.

Le gouvernement de l’Ontario n’était toutefois pas content de cette décision et a décidé d’intervenir. Ils ont déclaré les Dionne inaptes à s’occuper des filles et la garde leur a été retirée.

Ironiquement, toutefois, les Dionne ont eu le droit de garder leurs cinq autres enfants.

© Pinterest

Au final, Allan Roy Dafoe, le médecin qui avait fait naitre les filles, est devenu leur tuteur légal.

L’exploitation des filles a néanmoins continué, avec le soutien du gouvernement.

En réponse à l’intérêt du public, l’hôpital et Nurserie Dafoe a été construit en face de leur maison familiale.

Chaque jour, environ 6000 visiteurs venaient voir les sœurs Dionne qui étaient exhibées devant eux dans une galerie d’observation.

Les parents des quintuplées ont tenu une boutique de souvenirs dans leur maison, même s’ils étaient très peu en contact avec les filles.

© YouTube/bear908

Une industrie a pris forme autour des sœurs Dionne et l’entourage fut baptisé « Quintland ».

Quintland a généré des millions de dollars à une époque où une grande partie du monde était en pleine Grande Dépression.

Les quintuplées Dionne étaient la plus grosse attraction touristique de l’époque, surpassant même le côté canadien des chutes du Niagara. L’intérêt d’Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie n’est pas certain dans cette affaire.

© Youtube / bear908

Des images des quintuplées ont été utilisées dans des publicités pour des produits comme le sirop de maïs Karo et Quaker Oats et les filles ont été en vedette dans quatre films hollywoodiens et plusieurs documentaires.

© YouTube/bear908

En 1943, après une longue bataille juridique, la garde des sœurs Dionne a été restituée à leurs parents.

Mais même si les filles étaient de retour chez elles, leurs vies étaient loin d’être meilleures.

À ce moment-là, elles avaient 9 frères et sœurs biologiques : trois grands frères, trois grandes sœurs et trois petits frères – et les autres enfants étaient jaloux et envieux d’elles.

© YouTube/bear908

Des années plus tard, en 1995, les trois sœurs encore vivantes affirmèrent avoir été victimes d’abus sexuels de la part de leur père quand elles étaient adolescentes.

Donc, à 19 ans, Yvonne, Annette, Cécile, Emilie et Marie ont décidé de couper tout contact avec leurs parents.

© YouTube/bear908

Même si les sœurs Dionne ont essayé de mener une vie normale après une enfance faite d’abus et d’exploitation, elles ont souffert de troubles mentaux et personnels au cours de leur vie.

Emilie est décédée à l’âge de 20 ans, le 6 aout 1954, des suites d’une crise d’épilepsie.

Le 27 février 1970, Marie est décédée suite à un caillot de sang au cerveau, à l’âge de 35 ans.

© YouTube/bear908

En 1997, les trois sœurs toujours en vie ont décidé de poursuivre le gouvernement de l’Ontario pour les avoir exploitées pendant leur enfance.

Elles ont été dédommagées à hauteur de 2,8 millions de dollars et le gouvernement a reconnu ses erreurs.

© YouTube/bear908

Aujourd’hui, Annette et Cécile sont les deux seules sœurs en vie.

Apprenez en plus sur la vie fascinante, effrayante et incroyable des quintuplées Dionne dans cette vidéo :

Parce que ces filles étaient si spéciales, elles ont souffert toute leur vie.

Aujourd’hui, c’est difficile d’imaginer toute l’attention et les abus auxquels elles ont été exposées – surtout avec la participation du gouvernement.

Espérons, toutefois, que leur histoire a donné une leçon au monde entier – que tous les enfants méritent le respect et que leurs intérêts devraient être prioritaires.

http://fr.newsner.com

Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres


Le Canada s’apprête à légaliser le cannabis pour contrôler le THC ainsi que contré le réseau criminel qui vendent les drogues. Mais que seront les conséquences sur les consommateurs et surtout sur les adolescents et jeunes adultes ? Le cerveau et les troubles mentaux risquent d’augmenter considérablement d’après un grand nombre de psychiatres
Nuage

 

Légalisation du pot: pas avant l’âge de 21 ans, plaident les psychiatres

 

L'Association des médecins psychiatres du Québec estime que... (Photo Pablo Sanhueza, archives Reuters)

L’Association des médecins psychiatres du Québec estime que le projet de loi fédéral sur la légalisation de la marijuana est « inacceptable dans sa forme actuelle ».

PHOTO PABLO SANHUEZA, ARCHIVES REUTERS

 

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Sur la base de leur expérience, les psychiatres québécois réclament aux gouvernements de ne pas autoriser la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans et de ne pas permettre sa culture à domicile. Voici les 10 requêtes, regroupées par thèmes, que leur association rendra publiques ce matin, pour réduire ce qu’elle qualifie d’« énormes risques ».

GARE AUX CERVEAUX IMMATURES

« Le projet de loi fédéral est inacceptable dans sa forme actuelle. On lutte contre le tabac, les boissons énergisantes et le décrochage, mais on est prêt à offrir aux jeunes quelque chose qui peut abîmer leur cerveau ! », dénonce en entrevue la Dre Karine Igartua, présidente de l’Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

Avant l’âge de 25 ans, le cerveau est encore en plein développement, renchérit sa consoeur, la Dre Amal Abdel-Baki. En l’inondant de cannabis à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, on perturbe son processus de maturation. Surtout lorsque le cannabis est très concentré en THC (sa substance psychoactive).

« Avec l’imagerie cérébrale, on peut souvent voir les lésions causées au cerveau par le THC », dit la Dre Abdel-Baki.

Dans la vie courante, cela se traduit par des problèmes de mémoire, d’attention et de traitement de l’information – qui peuvent tous contribuer à l’échec scolaire.

« On a l’impression que la société se trouve cool de légaliser et qu’on ne veut pas voir que la vie de certains jeunes pourrait basculer. Pour protéger les générations à venir, on propose un compromis – 21 ans – entre ce que la science nous dit sur le cerveau et le désir de réduire les méfaits liés au marché noir. » – La Dre Karine Igartua

À QUI S’ADRESSENT LES DEMANDES DES PSYCHIATRES ?

Au gouvernement du Canada, pour qu’il corrige le projet de loi déposé en avril avant de le faire adopter.

Au gouvernement du Québec, qui pourrait à défaut se montrer plus strict que le fédéral.

  • DE 9 À 15 %: Proportion d’utilisateurs précoces (ayant commencé avant 16 ans) devenus dépendants1
  • 2 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens de cannabis parmi les Québécois de 15 à 17 ans1
  • 5 %: Proportion d’utilisateurs quotidiens parmi les Québécois de 18 à 24 ans1

TROP DE PSYCHOSES

D’après certains chercheurs, ce n’était pas le cannabis qui rendait schizophrène, mais plutôt la schizophrénie qui poussait à en consommer, pour s’automédicamenter. En 2016, une étude publiée dans JAMA Psychiatry a toutefois montré que la marijuana augmente bel et bien le risque de psychose. Car plus on en fume fréquemment, plus on augmente le risque de rechute après sa première hospitalisation.

Fumer trop jeune peut aussi précipiter de deux à trois ans le déclenchement de la maladie. Fumer de la marijuana ne rendra pas un jeune schizophrène s’il n’a pas de prédisposition génétique, nuance la Dre Igartua.

« Mais puisque les gens ne savent pas s’ils ont une telle prédisposition, à moins d’avoir des cas dans leur famille, c’est comme jouer à la roulette russe. Il n’y a pas de test de dépistage. »

40 %: Hausse du risque de trouble psychotique chez ceux qui ont consommé du cannabis au cours de leur vie1

79 %: Proportion de psychiatres québécois convaincus que la légalisation du cannabis nuira au fonctionnement et au rétablissement de leurs patients2

PAS À LA MAISON

Le projet de loi fédéral permet de cultiver quatre plants de marijuana chez soi. Puisqu’on ne peut cacher des plantes dans un placard, c’est trop risqué pour l’AMPQ, qui veut qu’on interdise une telle culture à des fins non médicales.

« Il ne faut pas que ce soit accessible aux enfants », justifie la Dre Igartua, peu importe qu’ils habitent sur place ou soient en visite.

« Jeunes, on est tous allés voler une once de fort dans les bouteilles de nos parents. L’adolescent qui voit quatre plants à domicile n’aura qu’à aller se chercher une couple de feuilles. Ça ne se remarquera pas. » – La Dre Karine Igartua

SONNER L’ALARME

« Je donne des conférences dans les écoles secondaires et les jeunes comprennent que si le gouvernement légalise, c’est que c’est sans danger », rapporte la Dre Abdel-Baki, qui préside l’Association québécoise des programmes pour premiers épisodes psychotiques et qui a vu plusieurs patients sombrer dans la paranoïa.

Pour l’AMPQ, il faudra donc lancer des campagnes pour faire connaître les risques et les signes de dérive. L’association propose de passer aussi par les parents et par l’école.

« On aimerait que ce soit fait systématiquement dès le début du cursus secondaire, précise la Dre Igartua. En 4e ou 5e secondaire, il est trop tard ; ils ont déjà commencé. »

NE PAS VISER LES PROFITS

La Société des alcools accorde des rabais et des points pour fidéliser ses clients. Ce serait « un non-sens » pour les psychiatres. La distribution du cannabis ne devra être soumise à « aucune logique de profit ou de croissance des activités de vente », plaide la Dre Igartua. « Dans les points de vente, les employés devraient être formés et récompensés pour dépister les problèmes et référer, non pas pour vendre le plus possible. »

La publicité et les emballages attrayants doivent aussi être interdits.

FINANCER LE SYSTÈME DE SANTÉ

Le nombre de Québécois hospitalisés pour soigner des troubles mentaux ou du comportement causés par le cannabis a quadruplé entre 2004 et 2014. Comme le ministre québécois de la Santé, les psychiatres craignent que leur nombre augmente encore avec la légalisation. Et que cela coûte une fortune.

« Les troubles psychotiques sont généralement chroniques et nécessitent des soins très intensifs. Une hospitalisation peut durer de trois à quatre semaines. Il faut prévoir les ressources », souligne la Dre Igartua.

En avril, la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a accusé les Québécois de crier au loup.

72 %: Proportion de psychiatres convaincus que la légalisation du cannabis entraînera une augmentation des besoins de services psychiatriques et psychosociaux2

Sources :

1. Énoncé de position de l’AMPQ sur la légalisation du cannabis à des fins récréatives

2. Sondage interne fait en mai par l’AMPQ et auquel ont répondu 27 % des 1150 membres

http://www.lapresse.ca

Sa tumeur n’existe que dans sa tête


Un trouble mental assez étrange que de se voir difforme par une tumeur au visage alors qu’il en est rien. Le fait que cette dame est une artiste permet de mieux voir ce qu’elle se représente d’elle-même
Nuage

 

Sa tumeur n’existe que dans sa tête

 

Sa tumeur n'existe que dans sa tête

Leigh de Vries avec sa prothèse en latex.Photos Instagram

Leigh de Vries souffre d’un trouble très particulier. Elle ne se voit pas telle qu’elle est vraiment dans la réalité.

Lorsqu’elle se regarde dans le miroir, cette femme, qui est également une artiste multidisciplinaire, se voit avec une énorme tumeur du côté droit du visage. Il n’en est pourtant rien, et elle a des traits tout à fait normaux, même jolis.

Leigh de Vries souffre d’un trouble dysmorphique du corps. Ce trouble est caractérisé par une préoccupation constante d’un défaut de l’apparence, qui est invisible pour les autres, rapporte le média Dazed.

Ce trouble mental est extrêmement grave et peut mener à la mort. Les anorexiques par exemple, se voient comme obèses, alors qu’elles sont souvent extrêmement maigres.

Leigh de Vries a commencé à se percevoir de cette façon à l’adolescence. Elle a craint pendant des années de sortir de chez elle et d’effrayer les gens en raison de son apparence physique, qui était pourtant tout à fait normale.

Afin de faire comprendre la difficulté qu’elle vit aux gens du public, elle a pensé mettre sur pied une expérience particulière. Une maquilleuse professionnelle lui a confectionné une prothèse en latex, qui correspond à l’image qu’elle a d’elle-même.

Leigh de Vries est ensuite sortie de chez elle avec l’apparence qu’elle a toujours cru avoir, et a confronté la foule. Si l’expérience a été effrayante pour la jeune femme, elle a finalement réalisé qu’elle était tout à faire normale, et surtout, qu’elle était jolie.

Elle raconte son parcours dans une exposition en place depuis le 26 septembre dernier, au Royaume-Uni.

http://fr.canoe.ca/

Institut Philippe-Pinel La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie


Une thérapie virtuelle en 3D pour le schizophrène souffrant d’hallucination auditive est à l’essai à Institut Philippe-Pinel. Le virtuel peut-il venir à bout de cette maladie mentale ?
Nuage

 

Institut Philippe-Pinel

La thérapie par avatar pour soigner la schizophrénie

 

(Capture d’écran YouTube)

Grâce à une thérapie innovatrice basée sur la création d’avatars en 3D par le laboratoire de réalité virtuelle de l’Institut Philippe-Pinel, des patients schizophrènes pourraient être délivrés de leurs hallucinations.

Un projet pilote permettra d’évaluer l’efficacité du traitement sur un groupe de 25 patients. Ces derniers devront créer un avatar dont la voix est la même que celle qu’ils entendent durant leurs hallucinations auditives. L’avatar devra incarner à leurs yeux les caractéristiques physiques qu’ils prêtent à leur voix persécutrice. Ils devront ensuite le confronter en immersion dans un monde de réalité virtuelle.

Richard Breton, premier patient à avoir expérimenté la thérapie par avatar, a témoigné:

«Avant je priais pour tenir le diable éloigné. J’arrivais à le chasser, mais il revenait tout le temps. Lorsque je suis dans le laboratoire de réalité virtuelle et que le diable me parle, mon avatar, je n’arrive pas à le faire disparaître, même en priant. Il se tient devant moi, projeté en 3D».

Le patient a expliqué que cette situation lui fait vivre beaucoup d’anxiété.

«Mais en même temps, cela me force à négocier. Je trouve enfin le courage de lui répondre. Mes hallucinations auditives ont disparu à 80 %, je peux enfin vivre en paix», a-t-il raconté.

«La réalité virtuelle est employée depuis quelques années dans le traitement de troubles mentaux, mais ce sera la première fois que la thérapie par avatar sera validée dans un environnement virtuel en 3D», a expliqué le Dr Alexandre Dumais, médecin psychiatre responsable du programme à l’Institut Philippe-Pinel.

http://tvanouvelles.ca/

Plus de 350 millions de personnes souffrent de dépression


En cette période d’automnale est un temps que certains sont mal dans leur peau .. et ce sentiment  se vit un peu partout dans le monde.. non pas juste a cause des saisons mais plusieurs facteurs peuvent être en cause
Nuage

 

Plus de 350 millions de personnes souffrent de dépression

 

Plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression ou d'un... (Photos.com)

PHOTOS.COM

Agence France-Presse
Genève

Plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression ou d’un trouble mental, selon les derniers chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiés à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale célébrée mercredi.

D’après les estimations de l’OMS, la dépression est courante dans toutes les régions du monde. Une étude effectuée avec le soutien de l’OMS montre que 5% environ des personnes ont souffert de dépression au cours de l’année écoulée.

«Les femmes sont davantage prédisposées (à souffrir de dépression) que les hommes», a par ailleurs expliqué aux médias le directeur du département Santé mentale et abus de substances psychoactives auprès de l’OMS, le Dr Shekhar Saxena.

Ainsi, explique-t-il, le nombre de femmes atteintes de dépression est 50% plus élevé que celui des hommes.

Cette plus forte prévalence chez les femmes s’explique notamment par la dépression postnatale qui affecte jusqu’à une accouchée sur cinq.

La dépression, selon l’OMS, se distingue des changements d’humeur ordinaires. Elle se manifeste par un sentiment de tristesse qui dure pendant au moins deux semaines et qui empêche d’avoir une vie normale.

Elle résulte de l’interaction de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Elle est parfois en lien avec la santé physique, une maladie cardiovasculaire pouvant par exemple provoquer une dépression.

En outre, des circonstances particulières – difficultés économiques, chômage, catastrophes et conflits – peuvent augmenter le risque de dépression.

Sous sa forme la plus grave, la dépression mène au suicide. Près d’un million de personnes de suicident chaque année et une grande proportion d’entre elles souffrent de dépression.

Plus de 50% des personnes qui ont réussi à se suicider souffraient de dépression, selon M. Saxena, qui précise par ailleurs que plus le pays est développé, plus cette incidence augmente.

À cause du caractère honteux que revêt encore souvent la dépression, beaucoup de déprimés n’admettent pas qu’ils sont malades. En outre, explique le responsable de l’OMS, la dépression est souvent mal diagnostiquée chez les jeunes et même chez les très jeunes.

La première étape consiste à admettre la dépression et à chercher de l’aide, souligne l’OMS qui précise dans un communiqué que «plus le traitement est mis en route de bonne heure, plus il est efficace».

Ces traitements sont d’ordres psychosocial et pharmacologique. Par ailleurs, «la participation active des personnes déprimées et de leurs proches au traitement est essentielle», note l’OMS.

«Il existe des traitements très efficaces contre la dépression. Malheureusement, moins de la moitié des personnes déprimées reçoivent les soins dont elles ont besoin. Ce chiffre est même inférieur à 10% dans beaucoup de pays», commente le Dr Shekhar Saxena.

http://www.lapresse.ca