Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que la phagophobie ?


Souffrir de phagophobie cause bien des problèmes alimentaires pour celui ou celle qui en souffre. Cette phobie peut devenir tellement handicapante que la personne a tendance à s’isoler.

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Qu’est-ce que la phagophobie ?

La phagophobie est un trouble alimentaire très particulier. Il consiste à avoir peur de s’étouffer en avalant un aliment; avoir peur de la fausse route.

Les personnes atteintes craignent plus que tout les souffrances que pourraient provoquer l’étouffement, mais aussi ce qui s’en suivrait, c’est à dire la mort.

Ainsi les phagophobes évitent de manger certains aliments, notamment ceux qui sont solides. Ils se contentent de n’avaler que de la nourriture molle, voire liquide. Dans les cas les moins sévères la personne mangera du solide mais passera un temps considérable à mâcher afin de faire de minuscules morceaux avant d’avaler.

Ce trouble a généralement de graves conséquences sur la vie sociale puisque par peur de se ridiculiser auprès de leur entourage les phagophobes déclinent systématiquement toute invitation au restaurant ou chez des amis.

Ainsi, progressivement, la honte et l’isolement peuvent gagner la personne atteinte.

Pour soigner ce trouble la méthode la plus efficace est une thérapie cognitivo- comportementale.


https://www.chosesasavoir.com/

La vérité sur les régimes sans gluten


Le régime gluten a conquis bien des gens, c’est même devenue une mode alimentaire. Le hic, ceux qui souffrent vraiment à cause du gluten est réellement très peu et ceux-là souffre de la maladie coeliaque ou une intolérance au gluten. Alors les autres qui optent pour cette mode peuvent découler à des troubles alimentaires et de santé. Si les personnes croit dure comme fer que c’est mieux sans gluten, ils ont avantage de bien s’informer pour éviter des carences alimentaires
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La vérité sur les régimes sans gluten

 

 

Une intolérance au gluten peut causer des flatulences.

KATARZYNA WOJTASIK/SHUTTERSTOCK

On a beaucoup entendu parler des bienfaits du régime sans gluten, mais sont-ils faits pour tout le monde? Pas forcément, disent les experts.

PAR SYDNEY LONEY

La mode du «sans gluten»

Dans son livre, Scared Wheatless, Mary Jo Eustace raconte son voyage au pays du sans gluten comme une tentative désespérée de sauver sa fille (alors âgée de huit ans) de l’alopécie, une maladie auto-immune qui entraîne la perte des cheveux. Quand le stress que lui causait la maladie de sa fille l’a rendue malade à son tour, sa nutritionniste lui a suggéré de mettre toute la famille au régime sans gluten afin de combattre l’inflammation.

«À ce stade, se souvient-elle, je me disais simplement : “Si ça aide ma fille à se sentir mieux, je vais essayer!”»

C’était il y a deux ans et, non seulement les cheveux de sa fille ont repoussé, mais Mary Jo Eustace se sent mieux que jamais. Ses recettes sans gluten, dont beaucoup sont présentées dans son livre Scared Wheatless, ont même conquis son fils. Alors, le gluten était-il responsable des problèmes de santé de sa famille?

«Qui peut le dire? demande-t-elle. Je sais simplement que mieux on s’alimente, mieux on se sent. Pour nous, ça valait le coup de laisser tomber le gluten.»

De plus en plus de Canadiens partagent ce sentiment. Nous sommes environ 10 millions à acheter des produits sans gluten alors que seulement 2,5 millions de personnes au pays doivent le faire pour des raisons médicales – ce qui fait que plus de sept millions de personnes le font parce qu’elles ont entendu dire que ces produits sont plus sains et ont suivi la tendance.

«Le succès de l’alimentation sans gluten s’explique en partie par sa simplicité, explique Desiree Nielsen, diététicienne à Vancouver. Si vous partez de l’idée qu’un type d’aliments est mauvais, il vous suffit ensuite de l’éviter. Vous vous dites simplement : “C’est sans gluten, donc je peux le manger.”»

Le gluten est-il dangereux?

Le gluten, une protéine que l’on trouve dans le blé, le seigle et l’orge, agit comme une colle qui permet aux aliments de s’agglomérer et de garder leur forme. À peine 1% de la population est intolérante au gluten – ce sont les gens souffrant de la maladie cœliaque – et environ 6% montrent à son égard une certaine sensibilité.

«Je pense que le plus grand malentendu qui se perpétue au sujet du gluten, c’est la confusion entre la maladie cœliaque et la sensibilité au gluten, observe le Dre Talia Zenlea, gastroentérologue au Women’s College Hospital de Toronto. Nombreux sont ceux qui, parce qu’ils ont des symptômes liés à la consommation de gluten, croient souffrir de la maladie cœliaque, même si biopsies et tests sanguins leur disent le contraire.»

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune caractérisée par l’inflammation du petit intestin – inflammation déclenchée par le gluten. Beaucoup de personnes souffrant de la maladie cœliaque n’ont aucun symptôme.

«Viennent ensuite ceux qui souffrent de ballonnements, de maux d’estomac, de confusion ou de problèmes de transit intestinal tels que la diarrhée, et qui se sentent beaucoup mieux quand ils éliminent le gluten de leur alimentation, note la Dre Zenlea. Certaines personnes ont des symptômes qui sont souvent associés à la maladie cœliaque même si leurs tests sanguins, les biopsies du petit intestin et les marqueurs génétiques ne sont pas positifs. On parle alors de “sensibilité non cœliaque liée au gluten”.»

Le sans gluten est-il pour tout le monde?

«Certaines personnes associent le régime sans gluten avec une saine alimentation, dit la Dre Zenlea. Mais même s’il est vrai que certains grains sans gluten sont très sains, beaucoup de gens oublient qu’un cupcake sans gluten reste un cupcake.»

Mais aussi longtemps que vous adoptez une alimentation équilibrée et riche en nutriments, la Dre Zenlea assure que manger avec ou sans gluten ne fera aucune différence si vous n’y êtes pas sensible. Et pour les gens qui mangeaient beaucoup d’aliments transformés avant de passer au régime sans gluten, nul doute que leur nouvelle manière de s’alimenter sera plus saine, surtout s’ils mangent davantage de fruits et de légumes, ajoute Desiree Nielsen. Le problème continue-t-elle, c’est que beaucoup de personnes continuent de manger des aliments transformés en grande quantité, la seule différence étant qu’ils sont sans gluten.

«On ajoute à ces produits beaucoup d’émulsifiants et de gommes afin de lier et fixer les molécules de gras et à les agglomérer en l’absence de gluten, explique Desiree Nielsen. Malheureusement, ces produits peuvent vous faire vous sentir encore plus mal, surtout si vous avez déjà des problèmes digestifs

Et puis éliminer le gluten de son alimentation coûte cher. Des chercheurs de l’université de Dalhousie à Halifax ont calculé que les aliments sans gluten coûtaient 242% de plus que leur contrepartie avec gluten.

Malgré cela, Desiree Nielsen n’observe aucun relâchement dans l’engouement pour les produits sans gluten.

«Ce régime bénéficie encore et toujours d’un énorme a priori favorable en termes de santé», constate-t-elle.

Le plus grand danger, c’est que les gens poussent trop loin leur aversion du gluten, ce qui peut mener à des désordres alimentaires tels que l’orthorexie, un trouble alimentaire caractérisé par la volonté obsessionnelle de n’ingérer que de la nourriture saine et d’éliminer toutes les autres.

«Quand vous commencez à éliminer certaines choses, il est facile de développer une obsession quant aux aliments qui ne font pas partie de votre régime plutôt que ceux qui en font partie, ajoute la diététicienne. Si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous retrouver avec un régime alimentaire dont tout a été exclu.»

Ce qui risque le plus de vous manquer si vous optez pour un régime sans gluten, ce sont les fibres, pourtant indispensables au bon fonctionnement de votre système digestif. Vous pourriez aussi développer une carence en vitamine B – indispensable aussi bien pour convertir les aliments en énergie que pour la santé de votre cœur – parce que les pains et les céréales à base de blé sont enrichis en vitamine B.

«Votre corps a besoin d’une certaine quantité de nutriments tous les jours, dit Desiree Nielsen, et vous ne les obtiendrez pas à moins d’avoir une alimentation variée.»

Pour compenser le manque possible de fibres et de vitamine B d’un régime sans gluten, elle recommande de vous régaler de sorgo, de millet, de quinoa et de sarrasin aussi bien que de poisson, de légumineuses et de fruit et légumes, surtout en feuilles.

Quel avenir pour les régimes sans gluten?

Un jour, on finira par trouver un moyen de soigner quiconque réagit mal au gluten, aussi légère cette réaction soit-elle. En juillet, des chercheurs de l’université d’Alberta ont créé un supplément à partir du jaune d’œuf de poulet qui empêcherait l’assimilation de la gliadine, un composé du gluten que les gens souffrant de la maladie cœliaque ont de la difficulté à digérer.

«Les anticorps neutralisent les composés toxiques du gluten dans les intestins, juste avant qu’ils aient été assimilés, explique Hoon Sunwoo, l’auteur principal de l’étude. Ce supplément aidera aussi les gens sensibles au gluten.»

Mais ce supplément doit encore subir des essais cliniques et, pour le moment, le régime sans gluten reste pour de nombreuses personnes la seule solution

 «Pas besoin que ce soit difficile, intimidant ou hors de prix», indique Mary Jo Eustace.

Il lui a fallu six semaines pour réussir à garnir son garde-manger d’aliments santé sans gluten et pour commencer à faire ses propres sauces (beaucoup de sauces soja et de vinaigrettes contiennent du gluten). Son pain de viande à la dinde et au quinoa est devenu un des plats préférés de la famille.

« Sans planification, ça ne fonctionnera pas, dit-elle. Mais d’une certaine manière, ce principe s’applique à toute forme de cuisine.»

Le plus important, ajoute-t-elle, c’est d’obtenir l’aide d’un professionnel de la nutrition afin de vous assurer d’obtenir tous les nutriments dont vous avez besoin.

«Ce qu’il faut retenir, conclut-elle, c’est que si vous n’allez pas bien et que vous vous sentez mieux après avoir éliminé le pain et les pâtes de votre alimentation, alors pourquoi ne pas aller jusqu’au bout?»

http://selection.readersdigest.ca/

Un trouble alimentaire à 55 ans


Quand on parle de troubles alimentaires comme la boulimie, l’anorexie, hyperphagie, de compulsion alimentaire on pense beaucoup que ces troubles de jeunes alors qu’en réalité, il y a des femmes et hommes plus âgés qui ont depuis longtemps ce genre de troubles ou qu’ils commencent plus tard.
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Un trouble alimentaire à 55 ans

 

Voilà 40 ans que l'anorexie fait partie du... (Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse)

Voilà 40 ans que l’anorexie fait partie du quotidien de Manon Germain, aujourd’hui âgée de 55 ans.

CATHERINE HANDFIELD

La Presse

«On les oublie, mais les gens qui ont 40, 50, 60 ans peuvent souffrir encore d’anorexie. J’en suis la preuve. J’ai 55 ans. Je n’ai pas honte, mais malheureusement, je souffre encore d’anorexie.»

Voilà 40 ans que l’anorexie fait partie du quotidien de Manon Germain. L’an dernier, pour la toute première fois dans sa vie, elle a entamé une thérapie, à l’Institut Douglas, à Montréal. Lorsqu’elle l’a entreprise, elle était rendue si faible qu’elle était incapable de monter les marches.

Lorsqu’elle regarde les jeunes femmes qui suivent la thérapie avec elle, Manon Germain ne peut s’empêcher de se voir en elles.

«Je les comprends. Je les comprends, mon Dieu. Tu aimerais tellement les aider, leur dire: « Ne faites pas comme moi. »»

Lorsque nous lui avons parlé, Manon Germain n’avait pas mangé depuis quatre jours («je n’y pense même pas»). Sa voix était affaiblie, mais on y percevait quand même l’espoir.

«Je voudrais manger plus. J’aimerais avoir un poids santé, dit la quinquagénaire, qui s’est souvent sentie jugée dans sa maladie. Douglas m’aide à trouver une nouvelle façon de penser envers moi. De prendre le temps de réaliser que je me fais tellement de tort…»

Quand on pense au trouble alimentaire, l’image de la jeune femme anorexique arrive spontanément. La réalité est pourtant beaucoup plus vaste. S’il est vrai que l’anorexie touche davantage les plus jeunes, les cliniciens voient de plus en plus de patients plus âgés atteints de boulimie ou d’hyperphagie (l’équivalent de la boulimie, sans comportements compensatoires), indique Howard Steiger, chef du Programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas.

«On voit des troubles alimentaires qui débutent plus tard dans la vie et qui persistent plus tard», constate le psychologue, qui déplore cette «manie culturelle» envers le maintien d’une image de jeunesse.

44 ans

En 2015-2016, la moyenne d’âge des utilisateurs des groupes de soutien d’Anorexie et boulimie Québec était de 44 ans. Elle était de 36 ans en 2016-2017.

«C’est une statistique qui surprend autant les gens dans la population que les professionnels de la santé, affirme Marilène Dion, coordonnatrice clinique, Anorexie et boulimie Québec (ANEB). On a souvent l’impression que c’est une maladie d’adolescente, alors que dans les faits, ça touche vraiment toutes les tranches d’âge.»

Céline Desparois, 43 ans, a commencé à souffrir... (Photo Patrick Sanfaçon, La Presse) - image 2.0

Céline Desparois, 43 ans, a commencé à souffrir de troubles alimentaires vers l’âge de 25 ans, après deux grossesses.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Marc* avait 62 ans le jour où il a rappelé les Outremangeurs Anonymes (OA), une association de partage pour les gens qui souffrent de compulsion alimentaire. Ce jour-là, Marc avait rencontré des clients à Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal.

«Je n’avais rien vendu le matin, ça n’avait pas fonctionné.»

Marc était déçu. Et il ressentait l’urgent besoin de manger. De manger beaucoup. Plusieurs assiettes. Il est donc parti à la recherche d’un restaurant de type buffet, en vain.

«Je peux vous dire qu’il n’y en a pas, de buffet, à Sainte-Catherine», lance l’homme de 69 ans, qui peut maintenant en parler avec humour.

Les OA permettent à Marc d’exprimer ses émotions au lieu de les manger. Il mange aujourd’hui raisonnablement.

Quel est le modèle des gens d’âge mûr qui souffrent d’un trouble alimentaire?

Certaines personnes vont carrément développer un trouble alimentaire en âge avancé, mais ça demeure rare, indique Cynthia Bulik, professeure de psychiatrie à l’Université de la Caroline du Nord et auteure du livre Midlife Eating Disorders. Deux cas de figure sont plus fréquents: des gens qui, comme Manon Germain, vivent depuis longtemps avec une forme chronique de la maladie ou encore des gens qui ont vu une résurgence de leur trouble en raison d’un enjeu venu bouleverser leur vie

«Ça peut être n’importe quoi qui dépasse la capacité d’adaptation de la personne, souligne Howard Steiger. La personne va avoir recours à quelque chose qu’elle peut contrôler [dans ce cas-ci, la nourriture] pour se sécuriser.»

Pour Céline Desparois, 43 ans, les troubles alimentaires ont débuté assez tardivement, vers l’âge de 25 ans. Au terme de ses deux grossesses, elle voulait perdre du poids et s’est inscrite au programme alimentaire Minçavi. En trois mois, elle a perdu 25 livres.

«Mais plus j’en perdais, plus je voulais en perdre. J’ai complètement dérapé, comme quelqu’un qui descend une pente avec son vélo. Je n’étais plus capable de freiner.»

Les années ont passé, et l’anorexie a fini par laisser place à la boulimie. Céline Desparois souffre encore de boulimie aujourd’hui, mais elle va beaucoup mieux. Elle vient d’ailleurs d’entreprendre une thérapie à la clinique St-Amour, où elle réapprend à bien manger le jour.

Si Céline Desparois et Manon Germain parlent ouvertement de leur maladie, beaucoup de gens d’âge mûr souffrent dans la solitude, dans la honte même, souligne Marilène Dion, de l’ANEB.

Paradoxalement, note Cynthia Bulik, souffrir d’un trouble alimentaire à un âge plus avancé (avec les responsabilités professionnelles et familiales qui viennent avec) peut avoir des effets considérables sur la vie de la personne.

Manon Germain, qui était acheteuse dans le domaine de la mode, a arrêté de travailler dans la quarantaine lorsque sa vie a basculé. Et l’anorexie y est pour beaucoup.

Pour s’en sortir, briser l’isolement demeure essentiel, disent à l’unisson tous les intervenants à qui nous avons parlé. Plus on agit rapidement, plus la personne a la chance de se rétablir rapidement. N’empêche, note Marylène Dion, les gens qui souffrent depuis longtemps d’un trouble alimentaire ont tout un vécu dans lequel ils peuvent puiser pour continuer à évoluer.

«Sans trouble alimentaire, je ne serais pas devenue la personne que je suis aujourd’hui, souligne Céline Desparois. J’ai appris que la vie est fragile. Et qu’il faut en prendre soin.»

«Il ne faut pas lâcher, conclut tout doucement Manon Germain. Et il faut s’aimer.»

* Comme Marc est membre des Outremangeurs Anonymes, il a demandé qu’on n’indique pas son nom de famille.

La bigorexie et les femmes aisées

Chez les femmes d’âge mûr issues de milieux socioéconomiques aisés, une autre forme de trouble alimentaire se dessine, note Myriam Gehami, nutritionniste en troubles alimentaires à la Clinique psychoalimentaire. Il s’agit de la bigorexie, la recherche obsessive d’un corps à la fois mince et musclé. Ces femmes, dont l’estime de soi est souvent basse, cherchent à se valoriser, à fuir leur réalité. Et cette fuite passe par l’entraînement et l’alimentation, qui finissent par occuper toute la place dans leur tête et dans leur vie.

«Ce sont des femmes qui s’entraînent beaucoup – au-delà de 12, 13 heures par semaine – et qui, malgré toute l’activité physique qu’elles font, mangent de petites portions, sans féculents ou presque», constate Mme Gehami, selon qui la compétition du milieu alimente la problématique. Ces femmes ont souvent recours à la chirurgie esthétique.

Ressources

ANEB: Anorexie et boulimie Québec est un organisme sans but lucratif dont la mission est de garantir une aide immédiate, spécialisée et gratuite aux personnes atteintes d’un trouble alimentaire et à leurs proches.

Cliniques: La clinique St-Amour, la clinique Muula et la Clinique psychoalimentaire ont toutes une spécialisation dans le traitement des troubles alimentaires.

OA: Outremangeurs Anonymes est une association d’hommes et de femmes qui partagent leur expérience personnelle, leur force et leur espoir dans le but de se rétablir de la compulsion alimentaire.

http://www.lapresse.ca/

Une bonne alimentation pour retrouver le moral


Pour se prémunir de la dépression, on sait que l’activité physique et une bonne hygiène de vie est important. Un point que l’on ne parle pas vraiment est l’alimentation. Pourtant, ce dernier est aussi important pour notre santé mentale. Pas question de suivre des régimes restrictives, cela est décourageant et stressant, mais plutôt une alimentation équilibrée permettant quelques petits écarts pour se faire plaisir
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Une bonne alimentation pour retrouver le moral

 

COURTOISIE

La recherche nous dit assez clairement qu’il y a une corrélation entre la qualité de notre alimentation et la dépression.

Adopter une bonne alimentation aiderait à lutter contre la dépression, l’anxiété et d’autres formes de maladies mentales selon plusieurs spécialistes.

Bien manger aidait à réduire les risques de dépression, d’anxiété et autres maladies mentales.

Au cours de l’histoire, plusieurs études scientifiques ont démontré que bien manger aidait à réduire les risques de dépression, d’anxiété et autres maladies mentales. Parmi ces études, celle réalisée en 1999 par l’Université de Las Palmas de Gran Canaria a cherché à analyser l’évolution de la santé mentale d’un échantillon de 15 093 personnes en fonction du régime alimentaire.

À travers cette étude, les chercheurs de l’Université de Las Palmas de Gran Canaria ont examiné trois types de régimes alimentaires : le régime méditerranéen riche en légumes verts, noix et poisson, le régime pro-végétarien exclusivement végétarien et l’Alternative Healthy Eating Index 2010 recommandé contre les maladies chroniques.

En faisant le bilan, les chercheurs ont analysé 1 550 cas de dépression. Les personnes qui ont suivi le régime méditerranéen et le programme Alternative Healthy Eating ont été moins affectées par cette pathologie.

Vanessa Peronne est nutritionniste, membre de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec et du Canada. Pour elle l’alimentation devrait faire presque intégralement partie du traitement pour une personne souffrant de problèmes de santé mentale :

« physiquement, dans notre cerveau il y a un impact direct avec les aliments que l’on mange. La recherche nous dit assez clairement qu’il y a une corrélation entre la qualité de notre alimentation et la dépression. Donc il y a déjà plusieurs facteurs qui démontrent qu’il y a un lien entre ce que l’on mange, le moral et la santé mentale » révèle la fondatrice de Motive Nutrition.

Elle ajoute que pour elle, le régime méditerranéen est idéal « la diète méditerranéenne qui aurait un effet protecteur contre la dépression et serait un modèle à suivre pour les gens en souffrance, notamment les fruits et légumes pour leur composés anti-inflammatoires, les poissons gras pour leurs acides gras omégas-3 comme le saumon sauvage, les aliments fermentés pour la santé du microbiote intestinal car il y aurait un lien entre le cerveau et l’intestin. On conseille aussi une alimentation qui soit riche en protéine. On peut vraiment avoir un impact sur notre moral et notre anxiété si on garde notre intestin en santé » soutient la nutritionniste.

Le sucre un atout à ne pas délaisser

Contrairement à certains préjugés l’ajout de produits sucrés et caloriques n’est pas néfaste pour le moral. Au contraire certains spécialistes estiment qu’équilibrer entre une petite gourmandise de temps en temps et une bonne alimentation aiderait à garder le moral

« ce que je conseille à mes patients c’est d’adopter le principe du 80/20 c’est-à-dire 80% du temps on va consommer une alimentation à base d’aliment entier comme les fruits, comme les légumes et les poissons et 20% du temps on va se faire plaisir. C’est important de se faire plaisir » conseille Vanessa Peronne.

Les régimes, trop exigeants pour le moral

Pas une publicité sur les régimes ne plébiscite leur efficacité et leur complète garantie, pourtant beaucoup de nutritionnistes restent perplexes quant à leur impact à long terme notamment les plus restrictifs:

« dans les régimes qui sont très restrictifs d’un point de vue calorique c’est parfois difficile d’aller rencontrer ses besoins nutritionnels quand un régime est si drastique. Il peut y avoir un impact physique causé par l’absence de nutriment et de calories. Ça fait en sorte qu’on est plus irritable, plus fatigué. Il y a aussi le fait que souvent ce sont des régimes auquel on doit adhérer à long terme, on fini par lâcher prise et ça c’est quelque chose qui affecte le moral de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout » explique Vanessa Peronne.

Une opinion que confirme Chantal Bournival, psychologue et directrice de la clinique des troubles de l’alimentation « l’alimentation stricte, les régimes, les diètes peuvent conduire à plusieurs problèmes dont par exemple les troubles alimentaires. Certaines études démontrent vraiment clairement qu’un régime de trois semaines est suffisant à déclencher un trouble de la conduite alimentaire chez quelqu’un qui a une vulnérabilité génétique, c’est pour ça que l’on fait beaucoup de prévention au niveau des gens qui travaillent dans les troubles alimentaires et des diètes, auprès des jeunes » explique la psychologue spécialiste en troubles de l’alimentation.

Nous ne sommes pas tous égaux…

Toutefois tout le monde n’est pas génétiquement prédisposé aux troubles alimentaires, mais certaines diètes, certains régimes entraîneraient les personnes vers une obsession puis un mal-être:

« les régimes, les restrictions importantes ça a des effets négatifs sur la santé mentale, ça peut paraître bénéfiques au début à cause de cette satisfaction dans la perte de poids, mais rapidement on tombe dans la préoccupation de bien manger et ça peut mener aux troubles alimentaires, la dépression, l’anxiété » affirme Chantal Bournival.

Pour cette spécialiste des troubles alimentaires, l’alimentation n’est pas une solution suffisante pour lutter contre la dépression. Elle conseille d’identifier au préalable les prédispositions comme la prise de certains médicaments qui aurait un impact sur l’humeur de la personne et les facteurs de risques possibles comme le décès d’un proche, la perte d’un emploi, le stress, la consommation d’alcool ou de drogue, une fausse couche, un divorce, une séparation ou une fatigue chronique.

Au quotidien

Elle donne quelques conseils pour aider au maintien de notre santé mentale

« c’est d’abord d’avoir un bon équilibre de vie, prendre la vie dans l’instant présent, éviter d’entretenir des pensées négatives, de ressasser le passé ou d’anticiper l’avenir. Pratiquer de la méditation, reconnaître et surmonter ses peurs, ne pas être trop exigent avec soi-même. Avoir un régime de vie sain. Se coucher tôt, avoir une bonne attitude de sommeil » beaucoup de conseils que préconise Chantal Bournival.

La santé mentale est importante, les professionnels spécialisés en santé mentale s’accordent à dire que prendre soin de soi-même est primordial et cela passe souvent par une alimentation équilibrée, mais aussi par une bonne hygiène de vie et la pratique régulière d’une activité sportive.

http://quebec.huffingtonpost.ca

La question à poser à vos enfants lors du dîner


Ce n’est pas une question qu’on nous posait quand nous étions jeunes, c’est peu-être différent dans le temps à l’heure des repas ou c’est peut-être une des causes des troubles alimentaires que plusieurs adolescents et adultes. De toute manière, c’est sûrement une bonne chose d’apprendre aux enfants d’écouter leur corps pour mieux équilibré leur faim
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La question à poser à vos enfants lors du dîner

 

© thinkstock.

Il n’est pas toujours facile, à l’âge adulte, de lutter contre nos problèmes d’alimentation. Mais selon la diététicienne Maryann Jacobsen, une simple petite question pourrait préparer les enfants – et les adultes qu’ils deviendront – à une alimentation saine et équilibrée.

Durant sa carrière de diététicienne, Maryann Jacobsen, experte en nutrition qui s’est confiée au Huffington Post, a rencontré beaucoup de personnes qui avaient une relation difficile avec la nourriture – que ce soit en accumulant les régimes, ou en mangeant davantage en période de stress, etc. Mais selon elle, il n’est pas si difficile de prendre, dès l’enfance, de bonnes habitudes pour éviter tous ces futurs problèmes liés à l’alimentation.

En effet, selon le Dr. Jacobsen, la meilleure manière d’apprendre aux enfants à manger de manière raisonnable et saine, est de leur poser cette petite question durant les repas:

« Qu’est-ce que te dit ton estomac? ».

De la sorte, s’ils demandent à quitter la table alors qu’ils n’ont pas fini de manger, ou s’ils demandent à se resservir, ils seront amenés à interroger l’envie réelle de leur estomac: manger plus ou arrêter de manger.

Bien sûr, le Dr. Jacobsen recommande aux parents de laisser leurs enfants se resservir s’ils le souhaitent, ou de les autoriser à arrêter de manger s’ils n’ont plus faim.

Le but de cette question est simplement de les pousser à laisser leurs « indicateurs de faim » guider leur alimentation.

Toujours d’après le Dr. Jacobsen, les enfants sont capables de réguler correctement leur consommation alimentaire, mais en vieillissant, ils perdent cette capacité; à l’âge adulte, nous serions ainsi incapables de réguler notre consommation de nourriture, et nous mangerions soit trop peu, soit de trop.

Mais en prenant l’habitude d’interroger notre estomac, nous serions plus aptes à contrôler efficacement notre alimentation. Et une personne qui parvient à réguler son alimentation aurait un IMC plus faible que la moyenne, ainsi qu’une alimentation moins désordonnée et plus saine. Que du positif.

http://www.7sur7.be/

Orthorexie : quand manger santé devient une obsession


Parmi les troubles alimentaires, il y a l’orthorexie, mangé à tout prix santé en choisissant les aliments par leurs qualités nutritionnelles même si la personne n’aime pas le goût. Que ce soit les réseaux sociaux, les médias, les revues … parlent des produits miracles, désintox, perdre du poids et tout leur blabla, ceux qui souffrent d’orthorexie suivent cela à la lettre et se retrouve plus malade qu’avant et peuvent être affligés par d’autres troubles alimentaires
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Orthorexie : quand manger santé devient une obsession

 

JIRI MIKLO

Depressed and sad woman in kitchen

Manger sainement est une vertu, mais il faut éviter que cela mène à une obsession appelée orthorexie.

Les personnes souffrant d’orthorexie ont l’obsession de choisir leurs aliments en fonction de leurs qualités nutritionnelles plutôt que de leur goût, souligne la nutritionniste Marilyn Giguère.

« Deux personnes peuvent avoir la même assiette. L’une est orthorexique, l’autre non. La personne orthorexique a calculé les nutriments qu’il allait y avoir dans l’assiette. Tout est calculé. Elle n’a pas nécessairement envie de manger ça, mais c’est ce qu’elle va manger tandis que l’autre à côté mange parce que c’est ce qu’elle a envie de manger », explique Marilyn Giguère.

Dans les médias et la littérature, on vante les vertus de certains aliments et on en proscrit d’autres. La personne orthorexique a tendance à tout prendre au pied de la lettre.

« Je pense que oui, les médias ont beaucoup à voir avec l’adhésion à plusieurs diètes. On classe beaucoup, on catégorise beaucoup ces aliments en bon ou mauvais. Ça n’aide pas non plus. Un aliment n’est pas bon ou mauvais pour la santé. Il faut enlever ce vocabulaire, changer ce vocabulaire pour diminuer un peu le contrôle excessif », affirme Mme Giguère.

L’orthorexie peut déclencher d’autres troubles alimentaires, selon Julie Leduc, psychologue et auteure de l’ouvrage intitulé L’Anorexie chez la femme : s’en sortir.

« Si c’est quelque chose qui prend de plus en plus de place, la personne peut développer d’autres problèmes de santé, dont l’anorexie qui est qu’à force de vouloir tellement manger « parfaitement », la personne qui était au départ en bonne santé devient malade », précise Julie Leduc.

Manger de façon instinctive au lieu de suivre un régime

Marilyne Giguère et Julie Leduc déconseillent les régimes. Mme Leduc estime que ce n’est pas une manière naturelle et instinctive d’aborder l’alimentation.

« Un régime, ce n’est pas une personne qui écoute ses besoins, c’est quelque chose qui vient de l’extérieur de la personne, qui est écrit sur un papier. On va suivre ça. Si on suit un régime X à la lettre, il y a une perte de poids. Mais, parfois, il y a une reprise de ce poids-là parce que la personne, ça ne vient pas d’elle, ça vient de l’extérieur d’elle », explique Julie Leduc.

Marilyne Giguère et Julie Leduc ajoutent qu’il faut éviter que les aliments créent de l’anxiété. Si un type d’aliment est une cause d’anxiété, il faut le réintégrer graduellement dans son alimentation pour que cela devienne naturel.

Avec les informations d’Émilie Vallières

http://quebec.huffingtonpost.ca

3 choses à savoir sur les troubles de l’alimentation chez l’homme


Les troubles alimentaires comme l’anoxie et la boulimie sont souvent associés aux femmes et pourtant des hommes peuvent aussi en souffrir,. Il est aussi important pour eux de consulter
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3 choses à savoir sur les troubles de l’alimentation chez l’homme

 

Les femmes ne sont pas les seules à souffrir d’anorexie, de boulimie et d’autres troubles alimentaires. Découvrez les similitudes et différences avec les hommes.

Les troubles alimentaires touchent en moyenne deux fois plus de femmes que d’hommes. Ils sont donc minoritaires, certes, mais ce problème les concerne aussi. Pourtant, il est plutôt rare d’entendre des témoignages masculins à ce sujet. L’ancien chanteur du groupe One Direction, Zayn Malik, a parlé de ses troubles de l’alimentation dans son autobiographie et, plus récemment, au cours d’une interview au Sunday Times.

« Chaque aspect de ma vie était tellement réglementé et contrôlé que c’était le seule domaine où je pouvais encore dire ‘non, je ne mangerai pas’. Une fois que j’ai réussi à reprendre le contrôle, mon alimentation est revenue à la normale », raconte-t-il, cité par Health.

Comme lui, des milliers d’hommes souffrent d’anorexie, de boulimie et d’autres troubles alimentaires dans le monde. Voici trois informations à connaître.

Plus rapide que chez les femmes

Des études basées sur l’observation des données entre 1998 et 2008 suggèrent que certains troubles, comme le fait de se purger et de suivre des régimes extrêmes, progressent plus vite chez les hommes que chez les femmes. Ce type de problème est souvent associé à un abus de drogues, une dépression, de l’anxiété et de l’exercice compulsif.

Les jeunes adultes plus à risque

Une étude menée sur plus de 13.000 jeunes âgés de 14 à 20 ans a montré une augmentation des risques de troubles alimentaires chez les hommes à partir de 20 par rapport aux adolescents. Le risque est plus exactement de 1,2% chez les jeunes âgés de 14 ans et de 2,9% chez ceux de 20 ans.

Des symptômes plus ou moins différents

La perte de poids n’est pas le seul signe en cas de trouble alimentaire. L’organisme a du mal à fonctionner quand il est mal nourri, il peut donc développer une fatigue, un manque de coordination, une baisse de la réponse immunitaire, une mauvaise santé mentale et émotionnelle, un manque de concentration, une irritabilité et du stress.

La pression du physique parfait touche les hommes autant que les femmes et peut les pousser à alterner des phases de boulimie avec des phases de jeûne. Mais peu importe le sexe, quand ces maladies commencent à se faire sentir, il ne faut pas avoir honte de demander de l’aide.

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Gare aux régimes "détox" du Nouvel an


Il n’est pas prouvé que les cures de détox soient bénéfiques. Même si, les produits sont naturelle, ils ont des effets chimiques qui peuvent entrainer des effets secondaires. Et comme toutes choses, la modération est toujours indiquée
Nuage

 

Gare aux régimes « détox » du Nouvel an

 

Gare aux régimes détox

Très médiatisée après les périodes de fêtes, la cure « détox » consiste à « remettre en forme » l’organisme en éliminant les toxines qui s’accumuleraient au quotidien. Non prouvé scientifiquement.

FREDERIC J. BROWN / AFP

Une Britannique de 47 ans a été hospitalisée à la suite d’une cure « détox » du Nouvel an observée sans modération. On suspecte la racine de valériane de provoquer une carence importante en sodium dans le sang.

DÉTOX. C’est une mode comme une autre : suivre un régime « détox » pour purger son corps des excès alimentaires des fêtes de fin d’année. Cette période est en effet l’objet de nombreux appels à suivre ces régimes censés aider l’organisme à nettoyer les toxines, les fameux détox du Nouvel an. Mais ceux-ci peuvent parfois s’avérer plus dangereux qu’autre chose lorsqu’ils sont observés sans modération. C’est ce qui est arrivée à une Britannique de 47 ans, a priori en bonne santé, qui s’est retrouvée hospitalisée aux premiers jours de l’année 2017 à l’hôpital universitaire de Milton Keynes au nord de Londres pour avoir forcé sur la détox au point de… s’intoxiquer. Ce cas clinique a été décrit dans la revue spécialisée du British Medical Journal.

Si l’efficacité des « détox » n’a jamais été démontrée scientifiquement, leur éventuelle dangerosité est loin d’être un problème de santé publique… Il ne s’agit finalement que de boire un peu plus de tisane et autres bouillons qu’à l’habitude. Le principe est en effet de favoriser l’élimination des toxines en sollicitant les organes impliqués dans cette tâche (foie et reins essentiellement) grâce à une alimentation pauvre en graisses et en sucres, faisant la part belle aux jus, infusions, bouillons, avec, parfois, quelques compléments alimentaires.

Grande consommatrice de plantes médicinales

En l’occurrence, quelques jours après avoir entamé une cure « détox » à l’occasion de la nouvelle année, cette Britannique qu’on nommera Mme D., va connaître un épisode d’environ une heure de confusion mentale, accompagné d’un comportement répétitif caractérisé par un grincement des dents. Hospitalisée, elle subit des évanouissements accompagnés de crises convulsives. Interrogée par les médecins, la famille de la patiente reconnaît que celle-ci buvait plus d’eau et d’infusions ces derniers jours, sans toutefois que cette consommation paraisse particulièrement excessive. Il est vrai que lorsque quelqu’un commence à boire plus de trois litres par jour, les choses commencent, en principe, à se voir. Mais la patiente était aussi une grande consommatrice de produits de phytothérapie (plantes « médicinales ») comme le chardon-marie, la sauge, la racine de valériane…

Les médecins établissent ainsi que les évanouissements et crises convulsives sont dues à une hyponatrémie, une carence importante en sodium dans le sang. Cette condition est en principe observée chez les personnes atteintes de potomanie, maladie caractérisée par une consommation d’eau trop importante. Mais des niveaux aussi bas de sodium sont généralement observés chez des patients buvant jusqu’à plus de 10 litres d’eau par jour (!). La surhydratation des cellules aboutit en effet à une diminution de la quantité de sel (sodium) à l’intérieur du sang. En cherchant dans la littérature médicale, les médecins ont retrouvé un cas similaire, présentant les mêmes symptômes avec un historique semblable. Principale suspecte : la racine de valériane. Dans les deux cas, une utilisation relativement abondante de cette plante semble avoir conduit à des taux de sodium dangereusement bas sans consommation excessive de liquide.

« C’est désormais la deuxième fois que la racine de valériane est suspectée d’être en cause dans une hyponatrémie sévère menaçant la vie du patient. Les professionnels de santé devraient être vigilants à cela », recommandent les auteurs qui reconnaissent toutefois ne pas avoir de preuve formelle ou d’explication chimique à ce phénomène.

Fort heureusement, les cas de ce type sont très rares. Mais ils rappellent qu’aucun régime n’est anodin, fût-il fait avec des produits vendus comme naturels, ou garantis « sans produits chimiques », argument de vente à la mode chez les industriels de la phytothérapie. Un argument qui oublie que, dans la vie, tout est toujours déjà chimique.

Les auteurs rappellent ainsi que « les produits naturels ne sont pas dénués d’effet secondaire contrairement à ce que laisse entendre » les industriels.

Dans une précédente enquête, Jean-Michel Lecerf, directeur du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille expliquait ainsi à Sciences et Avenir que « les cures détox reposent bien souvent sur un imbroglio de croyances ésotériques qui mélangent spiritualisme et nutrition. Soutenir l’idée que l’alimentation nous intoxique par l’accumulation de toxines qui “encrassent” nos cellules peut encourager l’orthorexie, un trouble alimentaire grave qui correspond à l’obsession du manger sain ».

Hugo JalinièreJournaliste santé à Sciences

 

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Elle mange 20 éponges de cuisine par jour


Je ne comprends pas qu’elle n’a jamais vu de médecin pour ce genre de dépendance étant donné qu’elle n’avait que 3 ans quand elle a commencé à manger des éponges.
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Elle mange 20 éponges de cuisine par jour

 

Elle mange 20 éponges de cuisine par jour

Crédit photo : Capture d’écran The Daily Mail

Une jeune Britannique de 23 ans a une très curieuse dépendance.Elle mange jusqu’à 20 éponges de cuisine par jour, trempées, en plus, dans du liquide lave-vaisselle à saveur de pomme.

Emma Thompson a commencé à mâchouiller des éponges à l’âge de trois ans. Elle souffre d’une maladie peu commune nommée pica.

Les personnes qui sont atteintes de ce trouble compulsif dévorent des objets sans aucune valeur nutritionnelle, certaines vont jusqu’à avaler des clous ou du métal.

(Capture d’écran The Daily Mail)

Emma plonge les éponges dans le liquide pendant toute une nuit, avant de les manger.

«C’est mon plaisir coupable», dit-elle. Elle les mâche, et en avale des morceaux. Elle dit aimer le goût du liquide lave-vaisselle à saveur de pomme, selon le Daily Mail.

Elle n’a pas encore rencontré de médecin, pour parler de sa compulsion. Elle dit qu’elle ne le fera que si cela la rend malade, ou si elle «perd le contrôle» de ses envies.

Son petit ami la trouvait bizarre, au début, mais lui achète maintenant des éponges.

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Quels sont les signes du mal-être chez le chat ?


Les chats aussi peuvent souffrir de stress, de troubles alimentaires, de dépression et d’agressivité. C’est souvent un petit changement dans leur routine qui les perturbe au point d’être très malheureux
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Quels sont les signes du mal-être chez le chat ?

 

chat

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat

Mon chat est-il heureux ? Se sent-il bien dans ses pattes ou souffre-t-il de stress ? Quel propriétaire de chat ne s’est jamais interrogé sur le bien-être de son compagnon à 4 pattes ? Mais quels sont les signes qui ne trompent pas et doivent vous faire réagir ?

Généralement un chat malheureux se repère plus facilement que l’inverse. Un chat qui ne se sent pas bien dans ses pattounes le fera voir, d’une façon ou d’une autre. Dépôt d’urine ou de selles dans quelques endroits choisis, destruction de revêtement mural, tapis laminé en sont les plus connues.

Une agressivité soudaine

Mais cela peut aller plus loin : agressivité par exemple. Le chat feule ou crache quand on veut l’approcher. On pense qu’il a peur de nous, en fait il nous demande de lui ficher la paix. Il n’est pas d’humeur à supporter un jeu ou un câlin.

Des poils arrachés

De la même façon un chat qui s’arrache des poils à coup de crocs est aussi mal dans ses pattes. Simple passade ou problème récurrent, cela peut aller d’une mauvaise humeur due au mauvais temps, à une déprime plus profonde liée à un stress permanent que nous ne voyons pas la plupart du temps.

Un trouble alimentaire

Un trouble alimentaire est aussi possible, notamment le PICA, qui pousse le chat à manger du tissu ou du plastique…

Parfois, les troubles se cumulent, souvent l’un d’eux est l’agressivité, qui est surtout de l’agacement face à notre incompréhension de la part du chat qu’une véritable agressivité.

Et si nous ne comprenons pas, les problèmes s’amplifient, et le chat peut en arriver à la dépression pure et simple, après avoir rempli les cases mutilation et destruction. Plus on tente de faire plaisir au chat, pire c’est. Il refuse son repas préféré, il boude son coussin habituel, il rechigne au rituel du câlin. On se sent perdu, et lui se sent abandonné face à son problème.

Un petit détail peut avoir de grandes conséquences

N’hésitez pas à chercher loin, c’est souvent un détail qui fait basculer la routine du chat, et qui nous fait tant douter de notre capacité à rendre un chat heureux. Un nouveau chat dans le quartier, voir un chien. Un nouveau produit ménager dont l’odeur dérange le chat. Des travaux dans le voisinage qui perturbe les siestes… Un meuble qui a changé de place, ou que l’on a jeté.

Je me suis vue confrontée à des problèmes de dépôts urinaires doublés d’agressivité il y a environ 10 ans. La maîtresse décontenancée ne voyait rien pouvant induire ce comportement. Le voisinage n’avait pas changé, chez elle aucun nouveau meuble, ou changement quelconque, nous avons passé des heures à tout passer en revue : RIEN ! Rien ne semblait avoir pu provoquer cet état !

« Êtes-vous sure que rien n’a changé chez vous ? » « Non rien ! Même litière, même croquettes, même emplacement des meubles, pas de peintures fraîches rien ».

J’avoue avoir été confrontée à un énorme problème, comment résoudre un tel état sans en savoir la cause ?

Les semaines passaient et les choses ne s’arrangeaient pas pour cette petite minette… Nous pensions ne pas pouvoir en venir à bout quand j’ai reçu l’appel de la maîtresse

« j’ai trouvé ! ».

 Madame avait changé le tapis de salle de bain, celui qui était devant le bac à douche. La minette s’y couchait souvent. Mais il était tellement usé qu’il a fallu le remplacer, et la dame n’avait vraiment pas été chercher un tel petit détail pour nos yeux humains. C’est en remettant l’ancien tapis le temps d’une lessive du nouveau qu’elle a compris en voyant sa minette se rouler comme une folle sur le tapis de son cœur, câline et reconnaissante…

Comme quoi « il en faut peu pour être heureux » !

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