Dépression saisonnière : c’est peut-être à cause de la couleur de vos yeux


Une tentative d’explication pour les dépressions saisonnières serait la couleur des yeux. Mais, cela n’explique pas tout, l’ermitage pendant l’hiver est aussi une cause à la dépression saisonnière.
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Dépression saisonnière : c’est peut-être à cause de la couleur de vos yeux

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

Vous avez des yeux marron et le blues pendant la période hivernale ? Ne cherchez plus, il y a peut-être un lien entre les deux ! Les yeux sombres, qui sont moins sensibles à la lumière que les yeux clairs, semblent associés à un risque plus important de dépression saisonnière.

Notre humeur varie en fonction des saisons, mais ce phénomène est plus marqué chez certaines personnes qui souffrent d’une dépression saisonnière ou « trouble affectif saisonnier » (TAS).  Pendant les mois d’hiver, cette dépression récurrente se caractérise par une mauvaise humeur, de la fatigue, une tendance à l’endormissement et un isolement de l’individu.

La prévalence de ce trouble reste assez floue ; en général, on estime que 1 à 10 % de la population en souffre. Quand les symptômes sont légers, le TAS est plutôt qualifié de « blues de l’hiver ». Les causes exactes de cette dépression saisonnière restent peu précises, même si un lien avec la baisse de la luminosité, des jours plus courts, est suspecté.

Dans un article paru The Conversation, Lance Workman, professeur de psychologie à l’université du sud du pays de Galles, propose une autre explication : la couleur des yeux influencerait le risque de dépression saisonnière. C’est, en tout cas, ce que son équipe a prouvé dans une publication de la revue Open Access Journal of Behavioural Science & Psychology.

175 étudiants de deux universités, l’une au Pays de Galles, et l’autre à Chypre, ont participé à ces travaux. Ils vivaient donc à des latitudes différentes (51° et 35° Nord, respectivement). L’objectif était, entre autres, de tester l’hypothèse selon laquelle, plus on s’éloigne de l’équateur, plus on risque la dépression saisonnière. Il existe un questionnaire, le SPAQ (Seasonal Pattern Assessment Questionnaire), qui sert à diagnostiquer la dépression saisonnière : un score élevé à ce questionnaire indique un TAS plus sévère. D’après les résultats obtenus dans cette étude, la latitude n’avait pas d’effet contrairement à la couleur des yeux. En effet, les participants aux yeux clairs obtenaient des scores plus bas au questionnaire que ceux qui avaient les yeux sombres : les yeux marron étaient plus déprimés.

À l’arrière de l’œil, dans la rétine, se trouvent des cellules photoréceptrices, les cônes et les bâtonnets. Ces cellules envoient un message à des neurones qui le transmettent à d’autres neurones, dont l’information transite par le nerf optique. © sakurra, Fotolia

À l’arrière de l’œil, dans la rétine, se trouvent des cellules photoréceptrices, les cônes et les bâtonnets. Ces cellules envoient un message à des neurones qui le transmettent à d’autres neurones, dont l’information transite par le nerf optique. © sakurra, Fotolia

    L’évolution aurait favorisé les yeux bleus aux latitudes élevées

    Mais, comment la couleur des yeux peut-elle influencer notre humeur ? Dans l’œil, les cellules photosensibles de la rétine transforment l’information visuelle en signal électrique qui permet au cerveau de reconstituer une image. Certaines cellules de la rétine envoient à l’hypothalamus, une région du cerveau, un signal sur la quantité de lumière.

    Les personnes ayant les yeux plus clairs libèrent moins de mélatonine pendant l’automne et l’hiver

    Comme les yeux clairs sont plus sensibles à la lumière, pour Lance Workman, « cela signifie qu’ils n’ont pas besoin d’absorber autant de lumière que les yeux bruns ou foncés avant que cette information n’atteigne les cellules rétiniennes. Ainsi, les personnes ayant les yeux plus clairs libèrent moins de mélatonine pendant l’automne et l’hiver. Ce mécanisme pourrait donner aux personnes aux yeux clairs une certaine résilience au trouble affectif saisonnier (bien qu’une proportion plus faible puisse toujours souffrir de TAS). »

    Le saviez-vous ?

    La mélatonine est produite la nuit par l’organisme et donne un signal sur l’alternance jour/nuit. Une hypothèse est que les personnes souffrant de TAS produisent trop de mélatonine en hiver. La mélatonine est fabriquée à partir de sérotonine.

    Pour le chercheur, les yeux bleus seraient la conséquence d’une mutation qui a aussi donné une peau plus claire. Cette évolution génétique aurait permis aux populations de produire plus de vitamine D, à partir des radiations du soleil dans des régions qui sont moins ensoleillées en hiver. Cette mutation pourrait donc aussi être considérée comme une adaptation « anti-TAS » des hommes préhistoriques lorsqu’ils ont migré vers le Nord.

    Mais la couleur des yeux n’est certainement pas la seule cause de la dépression saisonnière. Les personnes qui restent trop à l’intérieur sont aussi plus sujettes à ce trouble. Aussi, en hiver, sortez de chez vous pour profiter de la lumière lorsque le temps est ensoleillé. La luminothérapie est aussi connue pour traiter la dépression saisonnière.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les personnes aux yeux marron sont plus sujettes à la dépression saisonnière.

  • Leurs yeux de couleur foncée sont moins sensibles à la lumière.

  • Les yeux clairs auraient été acquis au cours de l’évolution par les populations préhistoriques qui ont migré à des latitudes septentrionales.

https://www.futura-sciences.com/

Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité


Bien qu’en ce moment, la température est plus haute que la normale, certaines journées nous rappellent que nous sommes en automne et bientôt en hiver. Le froid n’a pas juste des côté négatif sur notre corps et notre créativité
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Le froid d’hiver peut aussi stimuler votre créativité

 

Le HuffPost  |  Par Marc Bonomelli

À moins d’être de ceux qui s’épanouissent avec la venue des journées froides, la période hivernale est synonyme pour beaucoup d’entre nous de maladies et de déprime.

« Le blues de l’hiver » est d’ailleurs connu dans la communauté scientifique sous le nom de « trouble affectif saisonnier ».

Provoqué par la baisse de l’ensoleillement, le raccourcissement des jours et la chute des températures, ce syndrome s’accompagne de symptômes tels que la perte de tonus, les troubles de la concentration, l’irritabilité, voire l’angoisse, le désespoir ou l’asocialité.

Mais il ne faut pas blâmer le froid pour tous les maux. Saviez-vous par exemple qu’il aide à la circulation du sang, qu »il est propice à la perte de poids et favorise le sommeil ?

La créativité chaude et la créativité froide

Mais l’une des vertus les plus surprenantes et méconnues du froid tient à ce qu’il peut stimuler la créativité, selon certains chercheurs.

D’après une étude parue en 2014 dans Acta Psychological, en effet, la température peut éveiller différents types de créativité. L’étude a été menée sur des enfants et des jeunes adultes provenant d’Europe ou d’Asie. Dans le cadre d’une série d’expériences, les scientifiques de l’Université de Tilburg à Singapour ont relevé que des individus ayant bu une tasse de thé chaude, ou se trouvant dans une pièce chauffée étaient meilleurs pour dessiner, trier des objets ou penser à des idées de cadeaux.

En revanche, le froid peut améliorer la créativité quand celle-ci se rattache à des compétences plus abstraites telles que saisir des métaphores. Les chercheurs singapouriens ont aussi demandé aux participants de trouver des noms de pâtes originaux et ceux exposés au froid ont eu de meilleures idées que les participants « chauds ».

En bref, l’étude, la seule sur le sujet pour l’instant, a conclu que la chaleur favoriserait une créativité plus relationnelle, quand le froid améliore des compétences créatives qui demandent une certaine prise de distance intellectuelle et des capacités d’abstraction.

Les pays du nord champions en créativité

Est-ce un hasard si dans le top 10 du Global Creativity index 2015, on retrouve le Danemark, la Suède, l’Islande, le Canada, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande?

Bien qu’aucune étude n’établisse officiellement de liens entre pays froid et créativité, (et que l’Australie se hisse en première place du top), cet article du Stockholm Invest argue que la capitale de la Suède doit pour beaucoup son effusion créative à la rudesse de son climat.

Y sont interviewés des startupers qui abondent en ce sens, à l’instar de Victoria Bastide, CTO de Lifesum, une application de santé et remise en forme.

«Comme tant de temps est passé à l’intérieur à cause du froid, il laisse beaucoup de temps pour arriver à des idées créatives et passionnantes», dit-elle.

L’excuse du froid pour justifier votre manque de créativité au bureau n’est plus valable, à moins de la brandir pour esquiver les conversations de machine à café.

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9 causes sournoises de la dépression


La dépression peut être sournoise, elle peut aussi toucher tout le monde, peut importe l’âge, le rang social … Certains facteurs peuvent aussi être mise en cause, telle que la maladie chronique, l’alimentation, la fatigue, etc.
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9 causes sournoises de la dépression

 

The Huffington Post | Par Lindsay Holmes

Pour certains, le temps froid n’est pas le seul inconvénient de l’hiver. Environ 10 millions d’Américains souffrent de trouble affectif saisonnier, une condition liée à la dépression qui va et vient selon les saisons.

Dans la plupart des cas, les symptômes du trouble affectif saisonnier se manifestent vers la fin de l’automne et perdurent jusqu’au printemps. Les personnes les plus à risque sont généralement celles vivant dans les régions nordiques les plus froides et les moins ensoleillées durant cette période de l’année.

«La dépression peut prendre plusieurs formes. Elle peut être légère et la personne atteinte pourra continuer de fonctionner normalement, ou beaucoup plus sévère et l’individu aura alors de la difficulté à accomplir même les tâches les plus simples», explique la médecin de famille Josie Znidarsic. «Elle peut frapper n’importe qui et n’est pas nécessairement liée à un traumatisme. Ce n’est pas non plus une condition qui va simplement disparaître si on l’ignore.»

Évidemment, il y a des cas où cet état de santé mentale n’est pas lié à des circonstances extérieures. Les hormones, le bagage génétique et la chimie du cerveau peuvent aussi être des facteurs déterminants. Ceci étant dit, il y a des cas où des facteurs extérieurs peuvent contribuer au développement de la maladie.

Une maladie chronique

Vivre avec une maladie chronique est aussi difficile physiquement qu’émotionnellement. Les personnes atteintes de conditions comme une maladie cardiaque, le diabète ou un cancer sont plus susceptibles de souffrir des symptômes de la dépression.

Fumer

Une étude britannique publiée en 2015 a démontré que les fumeurs étaient plus susceptibles de souffrir de troubles anxieux et de dépression. La sensation de bien-être que vous ressentez en fumant une cigarette n’est d’aucune utilité, puisqu’elle nuit en même temps à votre santé. Substituez la cigarette en vous impliquant davantage dans une passion (comme la cuisine, l’exercice, les arts, etc.) qui crée chez vous un tel sentiment d’évasion. Cela vous aidera par la même occasion à combattre les symptômes de la dépression.

L’abus de médias sociaux

La vie d’une personne telle qu’exposée sur les médias sociaux n’est aucunement représentative de la réalité. Mais même en sachant cela, vous ne pouvez parfois vous empêcher de comparer votre existence à celle des autres, ce qui peut entraîner un sentiment de manque et de vide pouvant alimenter les symptômes de la dépression.

Votre voisinage

Habiter la ville ou la banlieue peut avoir une influence sur l’état de votre santé mentale. Une étude américaine a démontré que les personnes vivant en milieu urbain sont plus susceptibles de souffrir de maladies mentales, en particulier de la dépression. Si les chercheurs notent que ces liens de causalité s’avèrent particulièrement complexes, ils croient néanmoins que passer plus de temps dans la nature peut avoir des effets positifs sur l’humeur d’une personne.

Votre alimentation

Votre état (aussi bien physique que mental) est intrinsèquement lié à ce que vous mangez. Une recherche suggère que les personnes ayant une alimentation riche en aliments transformés, en sucre et en gras seraient plus susceptibles de souffrir de dépression. Une étude publiée en 2008 stipule également que l’alimentation peut jouer un rôle déterminant quant à la durée et à la sévérité de la dépression.

Le manque de sommeil

Le manque de sommeil est lié autant aux risques de souffrir de maladies chroniques que de troubles de santé mentale. Le manque de sommeil a des effets négatifs sur votre humeur, et la dépression peut grandement affecter la qualité de votre sommeil. C’est un cercle vicieux.

L’inflammation du cerveau

Les symptômes de la dépression seraient liés à une maladie inflammatoire du cerveau, ou une réponse naturelle de celui-ci pour se protéger lui-même. Une étude publiée dans le journal JAMA Psychiatry a découvert que l’inflammation du cerveau était 30 % plus importante chez les patients souffrant de dépression.

Ne pas placer vos besoins en premier

Si vous placez toujours les besoins des autres avant les vôtres, cela peut vite devenir un poids immense à supporter.

«Trop souvent les gens oublient de s’accorder du temps pour eux-mêmes», note Josie Znidarsic. «S’ils ont de la difficulté à dire non aux autres ou à refuser une invitation qui ne les intéresse pas vraiment, cela peut vite devenir épuisant et créer un cercle vicieux pouvant entraîner des symptômes de dépression.»

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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?


Même si la neige est absente, du moins pour le moment, certaines personnes ont le cafard en cette période de l’année. La dépression saisonnière peut se traiter si cela devient un poids difficile à supporter
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Comment prévenir et chasser la déprime hivernale?

 

Nathalie Lacoste

Psychologue et Fondatrice du site Apprivoiserlestress.com

    Vous vous sentez fatigué, apathique, irritable et évitez depuis belle lurette d’aller vous geler le bout du nez dans la froideur qui s’est abattue sur le pays. Si l’hiver vous aigrit et sape votre moral, voici quelques outils anti-spleen hivernal qui vous aideront à soigner ce mal très courant et à retrouver l’énergie d’antan.

    La dépression saisonnière

    Au Canada, environ 18 % des gens vivent une «déprime hivernale» caractérisée par un manque d’énergie et une baisse de moral. Pour certains d’entre nous, ce petit coup de blues peut se transformer en véritable dépression saisonnière et nous empêcher de vaquer à nos occupations régulières.

    La dépression saisonnière – ou trouble affectif saisonnier – est une dépression liée au manque de lumière naturelle. Elle apparait chaque année, en automne ou en hiver, et se poursuit jusqu’au printemps et, pour être diagnostiquée, doit survenir pendant au moins 2 années consécutives.

    Le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur, a mis au jour l’existence de ce type de dépression particulière en démontrant que la luminosité avait un effet important sur l’humeur et sur l’horloge biologique. La lumière bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil et favorise la sécrétion de sérotonine, laquelle agit contre la dépression.

    Le manque de lumière, caractéristique de nos hivers nordiques, provoque des dérèglements hormonaux qui, s’ils sont suffisamment importants, peuvent entrainer des symptômes de dépression. Ces symptômes surviennent le plus souvent d’octobre à mars, avec une remontée en novembre, décembre et janvier et, disparaissent éventuellement, naturellement, au printemps.

    Les symptômes de la dépression saisonnière

  • Fatigue chronique et somnolence durant la journée.

  • Irritabilité, tristesse, perte d’intérêt.

  • Niveau de stress plus élevé pouvant entrainer une consommation accrue d’alcool ou d’aliments sucrés.

  • Besoin plus important de sommeil.

  • Baisse de productivité.

  • Baisse de libido.

  • Tendance à s’isoler.

  • Si vous souhaitez prévenir et réduire les symptômes de la dépression saisonnière, voici des mesures préventives à mettre en pratique dès l’arrivée de l’automne.

    Mieux vaut prévenir que guérir

  • Sortez prendre l’air au moins 1/2 heure, chaque jour, afin de profiter des effets bénéfiques de la lumière extérieure à large spectre, laquelle favorise la sécrétion de sérotonine.

  • Ouvrez les rideaux de votre demeure afin de permettre à la lumière d’y pénétrer au maximum.

  • Peignez vos murs de couleurs pâles afin d’en augmenter la luminosité.

  • Pratiquez une activité physique à l’extérieur de manière régulière. Bouger permet de désintoxiquer son corps, de diminuer son niveau de stress et de se sentir mieux dans sa peau.

  • Écoutez de la musique entrainante qui vous donne envie de danser afin de vous sentir plus motivé.

  • Évitez de porter constamment des vêtements sombres et privilégiez les couleurs vives qui égayeront vos journées.

  • Consommez des poissons riches en oméga-3 ou des suppléments d’omega-3.

  • Lorsque ces mesures de base ne suffisent pas, il est recommandé de consulter votre médecin de famille afin d’obtenir un diagnostic clair et une thérapeutique adaptée. Dans l’éventualité où vous souffrez de dépression saisonnière, il vous prescrira possiblement :

    La luminothérapie pour retrouver votre énergie

  • Un traitement de luminothérapie consiste tout simplement à vous exposer chaque matin, pendant 30 minutes, en débutant graduellement par des séances de 10 à 15 minutes par jour, à une lumière blanche dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux.

  • Chez les enfants et les adolescents, la durée d’exposition maximale est de 15 à 20 minutes.

  • Vous devriez commencer à vous sentir mieux dès la première semaine, et vous constaterez l’effet maximal de ce traitement, et des changements biologiques mesurables, après environ 4 semaines d’utilisation.

  • La luminothérapie donne de bons résultats en cas de déprime hivernale. Elle favorise, de manière artificielle, la sécrétion de sérotonine, et peut rétablir certains dérèglements de l’horloge biologique. Elle est reconnue comme un traitement efficace par la communauté scientifique. En fait, 85 % des utilisateurs affirment en retirer des bénéfices et constatent une réduction de 50% de leurs symptômes, soit une efficacité équivalente aux antidépresseurs, sans les effets indésirables.

    Conseils pratiques avant de débuter un traitement de luminothérapie

  • Amorcez la luminothérapie dès le mois de septembre ou octobre, et poursuivez-la jusqu’au printemps.

  • Procurez-vous une lampe spécifiquement conçue pour la luminothérapie, en vous assurant qu’elle émet un spectre lumineux complet, qu’elle est dénuée de rayons ultraviolets, et qu’il s’agit d’une lampe de 10, 000 lux.

  • Assurez-vous de placer la lumière à la hauteur de vos yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.

  • Ne regardez pas la lampe directement.

Contre-indications: Les personnes âgées ou celles souffrant de glaucome ou consommant du lithium, doivent absolument consulter un médecin avant d’entreprendre ce type de traitement.

Effets secondaires indésirables possibles: Certaines personnes éprouvent des maux de tête, de l’agitation ou de la somnolence lors du traitement. Ces effets sont généralement peu prononcés et s’estompent avec le temps. Il suffit de réduire sensiblement le temps d’exposition.

Notez que certains programmes d’assurances personnelles ou collectives remboursent, en partie ou en totalité, avec une ordonnance médicale, le coût d’une lampe de luminothérapie qui varie entre 50$ et 500$.

Si vos symptômes persistent

Si vos symptômes persistent malgré un traitement de luminothérapie, votre médecin vous orientera possiblement vers la psychothérapie afin de travailler sur vos comportements et attitudes, et (ou) vous proposera, dans les cas les plus invalidants, la prise d’une médication antidépressive (Prozac, Zoloft, Effexor, Paxil ou Welbutrin).

Un mal moins connu: La dépression saisonnière estivale

Pour conclure, il est intéressant de mentionner que certaines personnes souffrent également de dépression saisonnière estivale, laquelle serait liée à la chaleur ou à la forte luminosité. On recommande alors certaines mesures de base, telles que la réduction de la lumière ambiante de la maison, les escapades dans des régions tempérées, l’utilisation de la climatisation, ou encore des traitements traditionnels contre la dépression, tels que la psychothérapie et la médication.

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L’anxiété automnale, vous connaissez?


C’est un côté intéressant à observer lors des changements de saison, surtout quand la rentrée sonne c’est la fin des vacances, des routines qui reprennent avec tout ce que cela peut comporter
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L’anxiété automnale, vous connaissez?

 

Le HuffPost  |  Par Sandra Lorenzo


En août, alors que les températures sont encore franchement estivales, les couleurs changent. Comment? Déjà? Oui, c’est l’heure, les feuilles jaunissent. L’été vit ses derniers moments. Certains se frottent les mains en imaginant les fournitures scolaires neuves et de nouveaux projets excitants. D’autres traînent des pieds et pleurent la fin des beaux jours. Puis, la rentrée arrive et les habitudes s’imposent à nouveau. En quelques jours, tout le bénéfice des vacances semble s’être évaporé.

« Cela m’arrive chaque année, explique Therese Borchard, sur le Huffington Postaméricain, quand je vois les premières feuilles dorées tomber du chêne devant notre maison, mon anxiété remonte en flèche. Je pensais que ma dépression était de retour, mais après avoir vécu la même expérience pendant plusieurs années, je sais maintenant que je vais vivre ma crise d’anxiété automnale : une sensation de nervosité qui part de mon ventre, qui commence la dernière semaine d’août et qui dure pendant quelques semaines en septembre ».

Anxiété automnale ou blues hivernal? Ce n’est pas la même chose. La dépression saisonnière ou le blues hivernal également appelé trouble affectif saisonnier est un mal bien connu dû principalement au manque de luminosité pendant l’hiver. En automne, il est un peu trop tôt pour en ressentir les effets, on parle donc d’anxiété automnale.

Être indulgent avec soi-même

Ce terme a été popularisé par une thérapeute du Pays de Galles, Ginny Sculy qui s’était aperçue que ses patients, elle y compris, souffraient de crises d’anxiété pendant cette période de l’année.

« En deux semaines, j’ai eu affaire à 15 patients qui avaient tous les mêmes symptômes », expliquait-elle en 2013 au site d’informations Wales Online. « Mes patients se disaient anxieux, alors que ce n’était pas dans leurs habitudes et n’arrivaient pas à connaître l’origine de cette anxiété. Ils avaient l’impression d’anticiper quelque chose sur lequel ils ne pouvaient pas mettre le doigt. »

Pour ne pas s’enfermer dans cette anxiété, Therese Borchard préconise d’être indulgent avec soi-même dans cette période délicate. À la rentrée, il est souvent question de nouveaux projets, de bonnes résolutions à adopter et à suivre coûte que coûte. Inutile de vouloir à tout prix multiplier les nouvelles activités et engagements que vous traînerez jusqu’en juin comme un boulet.

« Ne vous méprenez pas, essayer de nouvelles choses EST très bon pour votre cerveau, nuance-t-elle. Une petite nouveauté peut créer de nouvelles synapses dans notre cerveau et nous rendre plus intelligent et heureux. Mais c’est à vous de vous tourner vers des activités qui vont vraiment vous détendre plutôt qu’augmenter votre stress. Au lieu de m’engager à écrire un autre article par semaine pour un nouveau site ou collaborer à un projet de livre, j’ai décidé de profiter de mon temps pour suivre un programme de yoga sur 30 jours et d’apprendre à cuisiner de bons plats. »

Des objectifs à portée de main pour apprécier la nouveauté et ne pas trop regretter la fin de l’été. Courage, plus que quelques semaines avant le blues hivernal.

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