Quelques conseils que tout adulte ayant contact avec des enfants et des adolescents devraient prendre le temps de lire, car pour venir a bout de l’intimidation, il faut en parler
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Vaincre l’intimidation: la part des parents

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Les Éditions de la Chenelière inc.,
L’intimidation empoisonne la vie d’un trop grand nombre de jeunes et comme parent, on se sent souvent impuissant. Mais prévenir l’intimidation, c’est possible. Voici de précieux conseils pour aider les parents à aider leurs enfants.
1. Dans le doute, ne vous abstenez pas. Vérifiez!
2. Prenez le temps d’écouter les plaintes de votre enfant, de parler franchement de ses succès et de ses difficultés.
3. Soyez vigilants! Certains signes peuvent révéler des problèmes d’intimidation.
4. Observez si votre enfant:
- invente des prétextes pour s’absenter de l’école;
- perd de l’argent ou des effets personnels;
- dit souffrir de malaises, de maux de tête, de nausées;
- a une diminution dans son rendement scolaire;
- cherche à s’isoler;
- est souvent triste et songeur;
- a des problèmes de sommeil, d’appétit;
- a peu ou pas d’amis;
- évite de répondre aux questions.

5. Assurez-vous de recueillir le plus d’informations possible avant de sauter aux conclusions.
6. Dites à votre enfant qu’il a pris la bonne décision en vous racontant ce qu’il vit à l’école.
7. Soyez compréhensifs.
8. Collaborez avec lui et l’école afin de faire cesser l’intimidation qu’il subit.
9. Évitez de surprotéger votre enfant. Donnez-lui des stratégies, par exemple:
- ne pas rester sur la scène d’intimidation;
- éviter de rendre les coups ou d’essayer de se venger;
- expliquer ce qui s’est passé à un adulte de l’école en qui il a confiance;
- en parler avec ses parents ou avec des amis pour ne pas rester seul.
Si vous croyez que votre enfant est un agresseur :
- demandez-lui des explications;
- dénoncez ce comportement inacceptable;
- proposez-lui des solutions de rechange pour contrôler son impulsivité;
- identifiez avec lui les conséquences de l’intimidation (les agresseurs font preuve de peu d’empathie envers leurs victimes);
- intervenez le plus tôt possible, avant que la situation devienne hors de contrôle;
- travaillez de concert avec le personnel de l’école;
- consultez des ressources supplémentaires si le problème persiste (psychologue, travailleur social, police jeunesse);
- demandez de l’aide, ne restez pas seul.
Tiré du livre Quand la violence me rend malade, Camil Sanfaçon, Les Éditions de la Chenelière inc.
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