Esclavage en Libye: les conclusions de l’enquête «ne sauront tarder»


Toutes sortes d’esclavages existent encore aujourd’hui. Au Libye, des immigrés qui doivent tout quitter se retrouvent dans ce pays et des habitants en profitent pour les vendre aux plus offrant et nous sommes au 2017, il serait temps d’évoluer
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Esclavage en Libye: les conclusions de l’enquête «ne sauront tarder»

 

Des manifestants originaires de l'Afrique sub-saharienne dénoncent l'esclavage... (PHOTO AFP)

Des manifestants originaires de l’Afrique sub-saharienne dénoncent l’esclavage lors d’une mobilisation devant l’ambassade libyenne à Rabat, au Maroc.

PHOTO AFP

 

Agence France-Presse
Tripoli

Les conclusions de l’enquête ordonnée par le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) sur des cas d’esclavage en Libye «ne sauront tarder» et les responsables seront «traités sans indulgence», a annoncé jeudi un ministre.

«Des directives claires ont été données pour qu’une enquête fasse la lumière sur cette affaire et identifient les responsables de ces actes afin qu’ils en répondent devant la justice», a indiqué Al-Aref al-Khoja, ministre de l’Intérieur du GNA lors d’une conférence de presse à Tripoli.

«Les résultats de cette enquête ne sauront tarder», a précisé le ministre libyen.

La semaine dernière, un documentaire choc de la chaîne CNN a exposé l’existence de ventes d’esclaves près de Tripoli, indignant le monde entier.

«L’État libyen (…) ne tolèrerait pas que les victimes de l’immigration soient traités autrement que dans le respect de leur humanité», a-t-il affirmé en présence de plusieurs diplomates africains réunis dans le principal centre de rétention de migrants dans la capitale libyenne.

«Tous ceux qui violeront ces principes seront traités sans indulgence», a-t-il promis.

Depuis que l’affaire a éclaté, les autorités libyennes se défendent en rappelant le poids que les flux de migrants font porter à ce pays ébranlé par les crises politiques, l’insécurité et de graves difficultés économiques depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.

La Libye, par sa situation géographique, est devenue un État-transit pour les flux de migrants «dont les nombres étaient souvent effarants», a expliqué le ministre, pour qui son pays «ne peut être considérée que comme une étape, pas plus».

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Libye ►Mouammar Kadhafi est mort


La seule chose que j’espère pour le Libye, c’est qu’ils puissent reconstruire le pays dans la liberté qu’ils ne soient pas non plus aux mains des gouvernement occidentaux pour avoir leur richesse de façons détournées
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Libye  Mouammar Kadhafi est mort

Libye - Mouammar Kadhafi est mort
Agence France-Presse 
Jay DESHMUKH et Daphné BENOIT
 
Le leader déchu libyen Mouammar Kadhafi, en fuite depuis août, a été tué jeudi lors de la bataille de Syrte. 

© AFP PHOTO/JOSEPH EID

BENGHAZI, 20 octobre 2011 (AFP) – Le leader déchu libyen Mouammar Kadhafi, en fuite depuis août, a été tué jeudi lors de la bataille de Syrte, sa région natale et son dernier bastion, dans l’est de la Libye, ont annoncé les nouvelles autorités .

«Nous annonçons au monde que Kadhafi est mort aux mains des révolutionnaires», a indiqué au cours d’une conférence de presse du porte-parole officiel du Conseil national de transition (CNT, ex-rébellion) à Benghazi (est), Abdel Hafez Ghoga.

«C’est un moment historique, c’est la fin de la tyrannie et de la dictature. Kadhafi a rencontré son destin», a-t-il dit.

Selon lui, l’information de sa mort «a été confirmée par nos commandants sur le terrain à Syrte, ceux-là mêmes qui ont capturé Kadhafi alors qu’il avait été blessé lors de la bataille ce matin à Syrte» tombée dans la journée aux mains des forces du CNT.

«La tyrannie et la dictature ont pris définitivement fin. Nos révolutionnaires ont réussi à avoir la tête du tyran Kadhafi qui a rencontré son destin qui est celui de tous les dictateurs», a poursuivi M. Ghoga.

L’annonce de sa mort a été saluée par les journalistes libyens présents dans la salle aux cris d’Allah Akbar (Dieu est grand) alors que la ville résonnait de tirs en l’air et de klaxons.

«Nous avons également des informations sur un convoi qui était bombardé par l’Otan alors qu’il fuyait Syrte. Certaines informations font état de la présence des fils de Kadhafi dans ce convoi, nous sommes en train de les vérifier», a ajouté le porte-parole officiel.

Néanmoins selon Mohamed Leith, un commandant des forces du nouveau régime qui combattait à Syrte, l’un des fils de Mouammar Kadhafi, Mouatassim, a été trouvé mort dans cette ville.

La télévision libyenne «Libye Libre» à Tripoli avait auparavant affirmé que l’un des fils de Mouammar Kadhafi «Mouatassim ainsi que Mansour Daou (le chef des services de sécurité intérieure), et Abdallah Senoussi», le chef des renseignements libyens, avaient été capturés à Syrte. Un autre des fils de Kadhafi, Seif al-Islam, est toujours introuvable.

«La dictature prend ainsi vraiment fin. C’est la fin d’un terrible chapitre de l’histoire de la Libye», a encore dit M. Ghoga.

Il a par ailleurs affirmé que «la proclamation officielle de la libération du pays sera annoncée très prochainement. Ce sera fait dès que nous aurons confirmation que toutes les forces pro-Kadhafi à Syrte ont été neutralisées».

Pour lui «la mort de Kadhafi va mettre fin au bain de sang et au martyre de notre jeunesse».

Âgé de 69 ans, Mouammar Kadhafi avait gouverné la Libye d’une main de fer pendant 42 ans avant qu’il ne soit confronté à une révolte contre son pouvoir le 15 février. La contestation s’est rapidement transformée en guerre civile et l’ex-leader avait pris la fuite après la chute de son QG à Tripoli en août.

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