Voici pourquoi votre paupière tremble parfois


La paupière qui tremble est désagréable mais généralement anodine. Il peut s’agir d’une carence ou bien un indice qu’on ingère trop de caféine ou simplement une grande fatigue. Des cas plus rares, il peut annoncer des maladies plus graves, mais seule un médecin peut le confirmer
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Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

 

Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Le 26 février 2018.

Vous avez la paupière qui tremble ? Cela arrive souvent et, rassurez-vous, dans la plupart des cas, c’est totalement anodin.

Une fatigue passagère ou une carence en magnésium

C’est une sensation très étrange qui ne vous est sans doute pas inconnue. Soudainement, votre paupière se met à trembler, de manière presque imperceptible, comme si elle vibrait à toute vitesse. Puis, tout aussi soudainement, ce tremblement disparaît, parfois après quelques secondes, parfois après plusieurs minutes.

En termes médicaux, ces tremblements portent le nom de « fasciculation ». Ces tressautements musculaires sont quasiment tout le temps bénins et apparaissent lorsqu’une personne présente une forte anxiété, une carence en certains nutriments, notamment en magnésium, ou consomme simplement trop de caféine. Cela peut également survenir après un exercice physique intense.

Les tremblements de la paupière peuvent-ils être graves ?

Si ces tremblements anodins persistent, ils peuvent être traités facilement par un peu de repos, du calme ou une cure de magnésium. Cependant parfois, ils sont symptomatiques de pathologies beaucoup plus lourdes et en cas de doute, des examens approfondis doivent être envisagés.

Ainsi, les tremblements de la paupière peuvent, dans des cas beaucoup plus rares, être associés à certaines maladies auto-immunes comme le syndrome d’Isaac, ou certaines affections du système nerveux comme une sclérose latérale amyotrophique, une myopathie, une amyotrophie spinale ou encore la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

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Ne plus dormir, c’est possible


Si on ne dort pas pendant plusieurs jours, le corps faibli, la mémoire ne fonctionne plus vraiment et des hallucinations se présentent et la mort survient dans à peu près 10 jours. Il existe un syndrome : le syndrome de Morvan que les personnes atteintes ne dors pendant des semaines, voir des mois et le corps réagit aux troubles énumérés plus haut. Pourtant, il existe deux personnes qui la médecine à confirmer, une aux États-Unis, l’autre au Viêt Nam qui n’ont pas dormi depuis 10 ans sans pourtant avoir les conséquences d’un manque de sommeil. Les chercheurs voudraient bien percer le secret pour qu’on profite plus du 1/3 de vie que nous dormons. Personnellement, je trouve qu’il y aurait trop de moments ennuyeux sans sommeil
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Ne plus dormir, c’est possible

 

Pourrait-on arriver un jour à supprimer le besoin de sommeil? | PDPics via Piwabay CO License byP

Pourrait-on arriver un jour à supprimer le besoin de sommeil? | PDPics via Piwabay CO License byP

Claude Touzet

Le sommeil est essentiel à la vie. Mais certaines personnes sont mystérieusement capables de peu, voire de ne pas dormir du tout pendant des mois… et même des années.

 

Toutes les espèces animales roupillent, y compris les méduses et les vers de terre. C’est parfois compliqué. Les martinets, qui ne se posent pas pendant plusieurs années, dorment en vol, mais un hémisphère cérébral à la fois. Idem pour les dauphins qui doivent remonter volontairement à la surface pour respirer: leur électroencéphalogramme montre une heure de sommeil dans un hémisphère, suivie d’une heure de sommeil dans l’autre hémisphère, puis d’une heure d’éveil complet.

Chez (presque) tous les hommes, la privation de sommeil tue en une dizaine de jours

Chez nous, les humains, une privation de sommeil de quelques heures se traduira par des performances cognitives diminuées, tandis qu’une privation totale de sommeil vous tuera aussi rapidement qu’une suppression totale d’eau, c’est-à-dire en une dizaine de jours. Le sommeil est donc indispensable à la vie. Pourtant, il existe des personnes qui ne dorment pas et ne souffrent d’aucun symptôme cognitif!

L’un des premiers cas décrits nous est rapporté par Michel Jouvet, passé à la postérité pour sa découverte du sommeil paradoxal. Sous surveillance 24 heures sur 24 à l’hôpital, un patient de 27 ans n’a pas dormi durant 4 mois –sans que ses fonctions cognitives (mémoire, attention) n’en soient affectées. Le professeur Jouvet rapporte notamment avoir joué régulièrement aux cartes avec lui et avoir constaté que ce dernier jouait de mieux en mieux! Que se passait-il donc? Une étrange maladie était à l’œuvre: le «syndrome de Morvan».

Le syndrome de Morvan

Il s’agit d’une affection rarissime, qui frappe quelques personnes dans le monde chaque année. Une trentaine de cas en tout sont rapportés dans la littérature médicale. En plus d’une agrypnie totale caractérisée par une absence de sommeil, les patients souffrent, selon les cas, de tremblements des membres, d’activités neuromusculaires continues, d’hallucinations, confusion, délire, etc.

On sait aujourd’hui que cette maladie est auto-immune et que l’on peut la guérir. Auparavant, le taux de décès était de 10%, et ceux qui guérissaient spontanément (au bout de quelques semaines ou mois), retrouvaient le sommeil.

Que se passe-t-il dans le cerveau en cas de syndrome de Morvan? Cette maladie affecte le fonctionnement des synapses, lieux de jonction entre les neurones, et également entre les neurones et les fibres musculaires. Pour comprendre, entrons dans les détails des mécanismes qui permettent aux neurones de faire leur travail, c’est-à-dire de transmettre l’influx nerveux porteur d’informations. Pour cela, ces cellules doivent entretenir en permanence une différence de potentiel électrique importante (-60 mV) entre l’intérieur de la cellule et le milieu extérieur. On parle de différence de potentiel «au repos». Au cours de ce processus, la membrane des neurones devient plus ou moins perméable grâce à l’action de ce que l’on appelle les pompes à ions qui doivent en permanence capter des ions sodium (Na+) dans le milieu intérieur pour les envoyer à l’extérieur, tandis que d’autres pompes font l’inverse avec les ions potassium (K+).

Lorsqu’un neurone transmet une information, une décharge électrique circule tout au long de son axone, sa fibre nerveuse, jusqu’aux synapses. Un événement court, appelé potentiel d’action, survient: il est engendré par l’ouverture de canaux sodium qui permettent le passage de ces ions Na+ à travers la membrane. Dès cet instant, les Na+ en surplus se précipitent à l’intérieur. Une milliseconde plus tard, ces canaux se referment tandis que s’ouvrent les canaux potassium. Dès que les canaux ioniques se referment, les pompes se remettent à fonctionner et la repolarisation du neurone s’effectue en quelques millisecondes.

Si les canaux potassium sont moins nombreux (ou bloqués), alors le retour au potentiel de repos du neurone est plus lent que la normale. Ceci empêche l’habituelle diminution d’efficacité des synapses inhibitrices (la «dépression à long terme» ou LTD). Si la synapse n’est pas modifiée, alors elle n’a pas besoin d’être remise à niveau –ce qui est la fonction du sommeil profond. Si le sommeil profond n’est plus nécessaire, alors le sommeil paradoxal devient lui aussi inutile puisque son action est de contrecarrer les «effets négatifs» du sommeil profond (effacement des éléments appris durant la journée).

Nous avons là un mécanisme explicatif de la possibilité d’une agrypnie totale sans effet cognitif néfaste dans le cadre d’un syndrome de Morvan. On peut peut-être aller encore plus loin. Il existe des personnes –deux ont été identifiées au cours du XXe siècle: l’une américaine, l’autre au Viêt Nam–, qui affirment ne pas dormir du tout depuis des dizaines années, et qui semblent disposer d’une cognition tout à fait normale. L’agrypnie totale de ces personnes a été confirmée par le corps médical. Est-on en présence d’un syndrome de Morvan avec un unique symptôme? Si l’hypothèse était avérée, cela ouvrirait d’incroyables perspectives! Plutôt que de tenter d’augmenter l’espérance de vie, ne serait-il pas plus judicieux d’augmenter la durée d’éveil en supprimant le sommeilSoit un tiers de notre vie?

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr

Les ados sont fous de Four Loko, à tort!


C’est la deuxième fois que j’ai un billet sur le Four Loko, une boisson énergisante fort en alcool et en sucre. (le sucre cache le goût de l’alcool qui équivaut 4 verres de vin dans une seule canette.). Une nouvelle marque est sur le marché québécois le FCKD UP qui en plus contient de la caféine. Le plus surprenant le mélange des trois est interdit au Canada, et pourtant, ils sont vendus dans des commerces. Malheureusement, les adolescents en sont friands et peut provoquer des palpitations, tremblement et pire un coma éthylique
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Les ados sont fous de Four Loko, à tort!

 

JOE RAEDLE VIA GETTY IMAGES

Elles pourraient vous envoyer directement aux urgences.

Les boissons énergisantes ont la cote chez les adolescents, malgré les dommages qu’elles peuvent causer à la santé. Mais qu’en est-il lorsque de l’alcool est ajouté à ce cocktail explosif?

Composées d’eau carbonisée, de sucre, d’arômes naturels et artificiels et de colorant, les boissons Four Loko affichent aussi une teneur en alcool à 11,9 %. Vendues en canettes de 568 ml, c’est l’équivalent de quatre verres de vin, en plus d’une teneur en sucre correspondant à 13 cuillères à thé. Mais il y a pire : la nouvelle marque québécoise FCKD UP ajoute de la caféine (sous forme de guarana) à sa boisson. Méchant trio ! Il faut savoir que la guarana contient naturellement de la caféine. Et il est pourtant interdit de vendre des mélanges d’alcool et de caféine au Canada. Manifestement, il vaudrait revoir la rigueur des lois canadiennes.

Ce qui inquiète simultanément, c’est la popularité de ces boissons. Même si ses fabricants respectent les normes d’étiquetage et les règlements concernant l’âge légal pour consommer de l’alcool, son réel public cible est habituellement plus jeune. Bien souvent, il ne connaît pas du tout sa tolérance à l’alcool. Pour cause, de plus en plus de cas de coma éthylique ou d’hospitalisations causées par une ingestion plus ou moins importante de ces boissons font les manchettes. TVA Nouvelles rapportait d’ailleurs en début de semaine qu’une jeune femme de 20 ans était tombée dans le coma après avoir bu une seule canette de Four Loko.

En matière de sucre, un contenant de Four Loko ou de FCKDUP contient plus que la limite quotidienne à ne pas dépasser selon les plus récentes recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit l’équivalent de 12 cuillères à thé de sucres libres par jour pour un adulte moyen. Pour les enfants, l’OMS recommande même de viser un apport maximal de 5 % de l’énergie totale, ou l’équivalent de 6 cuillères à thé par jour. De plus, le sucre et les saveurs masquent le goût de l’alcool. Pas étonnant que cela encourage les jeunes adultes à en consommer jusqu’à plus soif.

Les adolescents sont les plus grands consommateurs de boissons sucrées au pays. Selon la Coalition québécoise sur la problématique du poids, les garçons de 14-18 ans en consomment en moyenne un demi-litre (500 ml) par jour. Les filles du même âge en consomment en moyenne un tiers de litre ou l’équivalent d’une canette par jour. Et cela ne tient même pas compte de leur apport en jus de fruits. Ça fait beaucoup de sucre!

Étant donné la teneur en alcool importante – et de caféine dans le cas des boissons FCKDUP – de ces boissons, cela entraine son lot d’effets secondaires : palpitations cardiaques, tremblements, perte de conscience, coma éthylique… Et puisque ce type de boisson est souvent indirectement publicisé auprès des jeunes adultes, il est urgent d’agir collectivement pour éviter qu’elles ne causent davantage de dégâts.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Un bracelet vibrant permet à cette jeune femme atteinte de Parkinson d’écrire à nouveau


Être atteint de la maladie de Parkinson est un grand handicap pour travailler. Un simple bracelet-montre a été conçu pour une femme de 45 à écrire lisiblement et peut-être elle pourrait voir d’autres options qui lui faciliteront la vie de tous les jours
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Un bracelet vibrant permet à cette jeune femme atteinte de Parkinson d’écrire à nouveau

 

Rarissime avant 45 ans, la maladie de Parkinson a pourtant touché Emma Lawton à l’âge de 29 ans. Cette affection incurable touche le système nerveux, rigidifie certains membres et les soumet à des tremblements. La jeune britannique avait raconté son histoire au Telegraph.

Dans une tribune émouvante, elle écrivait en 2015 :

«J’ai des tremblements et de la rigidité dans la partie droite de mon corps, qui rendent difficiles les activités quotidiennes, comme marcher, écrire et tenir une tasse de thé -mais dès que vous trouvez le rythme et incorporez les modalités de la maladie dans votre vie, vous pouvez devenir plus malin qu’elle. Je range mon sac à main de manière à tout trouver sans avoir à tâtonner. Si je me réveille dans la nuit, quand ma main est encore stable, je mets de l’eye-liner et du vernis. Au travail, je programme les rendez-vous à l’heure où je sais que les médicaments sont les plus efficaces. J’essaie de maintenir l’apparence de la normalité.»

La plus grande difficulté d’Emma Lawton demeurait son incapacité à dessiner et à écrire à cause des tremblements.

«J’ai tendance à éviter de faire des esquisses, parce que ce n’est pas vraiment la peine», disait-elle à la BBC.

Un bracelet-montre vibrant

Mais une émission de télé lui a permis de retrouver l’usage de sa main droite. Comme le raconte le Daily Mail, la jeune femme est apparue début décembre dans «The Big Life Fix» sur la BBC, une émission dans laquelle un présentateur suit les meilleurs designers et ingénieurs de Grande-Bretagne qui travaillent à des solutions pour améliorer la vie des personnes en souffrance physique.

Dans le premier épisode, Haiyan Zhang, la directrice de l’innovation chez Microsoft Research, propose d’aider Emma en créant un objet qui améliore son contrôle des stylos. Elle commence à expérimenter des engins comme un pantographe et à ajouter des aimants pour créer une résistance autour de la plume. Mais Emma remarque que cela ne fait qu’amplifier les tremblements.

Après plusieurs tentatives infructueuses, s’est enfin dessinée l’idée d’un bracelet à l’allure d’une montre, qui se fixe sur l’avant-bras et produit de petites vibrations.

Vitale confusion

Emma explique au Daily Mail : «le bracelet apporte de la confusion entre ma main et mon cerveau qui ne sait plus quoi faire, alors je peux mieux écrire». «Je ne sais pas comment ça marche, ajoute-t-elle, mais cela rend mon écriture lisible. Je peux désormais montrer des croquis à un client. La ligne est un peu tremblotante, ça ne sera jamais parfait, mais c’est mieux.»

Emma espère également pouvoir réapprendre à envoyer des textos.

«Cela me prend dix minutes pour en taper un et dieu seul sait à quel point personne ne le comprend», explique-t-elle. «J’ai hâte de voir si ça fonctionne aussi en cuisine, parce que j’ai toujours le risque de me couper un doigt.»

Pour Emma, ce bracelet, tout comme les dernières avancées médicales, enrayent ses pensées noires. La mort n’est plus la seule perspective des malades atteints de Parkinson.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► 6 maladies que vos mains peuvent prédire


À noter que ceci n’est qu’un billet qui ne prétend pas de diagnostiquer quoique ce soit. Ce sont seulement des indices. Sachez que seul des examens et un médecin en chair et en os, peuvent diagnostiquer s’il y a un problème de santé
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6 maladies que vos mains peuvent prédire

BELORY4KA/ISTOCK

De la longueur de vos doigts en passant par leur force de préhension, les mains peuvent être des indicateurs de facteurs de risque pour plusieurs maladies.

PAR THE PHYSICIANS OF THE DOCTORS

1. La longueur des doigts pour révéler des signes d’arthrite

Les femmes qui possèdent un annulaire plus long que l’index, un trait typiquement masculin, sont deux fois plus sujettes à souffrir d’arthrite aux genoux, d’après une étude publiée dans la revue scientifique Arthritis & Rheumatology. Un niveau peu élevé d’oestrogène dans le corps pourrait en être la cause. Ce même trait physique a été associé à une meilleure propension aux sports, et ce, pour les deux sexes. Chez les hommes, un annulaire plus long que la normale est associé à une plus grande capacité d’avoir des enfants. Par contre, l’homme au long annulaire risque davantage de souffrir d’un cancer de la prostate.

2. Des mains tremblantes pour révéler des signes de maladie de Parkinson

Avoir les mains tremblantes peut signifier quelque chose de tout à fait banal, comme une trop grande consommation de caféine ou un effet secondaire de certains médicaments contre l’asthme ou des antidépresseurs. Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin sans tarder si vos mains tremblent souvent. Le tremblement d’une seule main pourrait être le premier symptôme de la maladie de Parkinson, ou indiquer le tremblement essentiel, une condition physique causant des tremblements incontrôlables qui peuvent se traiter à l’aide d’une thérapie et de médication.

PEARLEYE/ISTOCK

3. La couleur des ongles pour révéler une maladie du foie

Lorsque des chercheurs indiens ont étudié 100 patients souffrant de maladies chroniques du foie, ils ont observé que 36 % des candidats avaient des ongles moitié blanc et moitié couleur (le bas de l’ongle est blanc et le haut est brun). Cette condition de l’ongle pourrait être causée par une augmentation de la concentration de certaines hormones ainsi qu’une anémie chronique, deux traits typiques des maladies du foie. Consultez votre médecin sans tarder si vous remarquez avoir des ongles « moitié-moitié » ou des stries verticales et foncées à la base de l’ongle. Cela pourrait être un signe de mélanome, une sorte de cancer de la peau.

4. La force de préhension pour révéler l’état de la santé de votre cœur

Un manque de force de préhension dans vos mains pourrait révéler un risque plus élevé d’ACV. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique anglaise The Lancet et menée auprès de 140 000 adultes dans 17 pays. La force de préhension serait même un meilleur indicateur de la mort que la pression artérielle. Les chercheurs disent que la force de préhension est un marqueur de force des muscles de tout le corps et de son état de santé. Ils recommandent un entraînement complet pour augmenter la force physique de tout le corps ainsi que des exercices aérobiques pour réduire les risques de maladie du cœur.

5. Des mains moites pour révéler des signes d’hyperhidrose

Des mains moites peuvent être liées à la ménopause ou aux problèmes de glande thyroïde, mais aussi à l’hyperhidrose. Les glandes sudoripares sont alors trop actives, causant ainsi plus de transpiration que nécessaire. La plupart des gens avec cette condition ne suent que d’une partie du corps ou deux. Parmi celles-ci, les aisselles, les paumes et les pieds. Un médecin peut alors prescrire un antisudorifique fort pour diminuer la production de sueur.

Shutterstock

6. Les empreintes digitales pour révéler une hypertension artérielle

Des chercheurs britanniques ont étudié 139 empreintes digitales. Les patients possédant un motif de spirale dans l’empreinte d’un ou de plusieurs de leurs doigts avaient un point en commun. Ces derniers semblaient plus propices à avoir une tension artérielle plus élevée que ceux ayant un motif d’arche ou de boucle : plus le participant avait de motifs de spirales sur les doigts, plus il avait un haut risque d’hypertension. Des spirales sur le bout des doigts constituent un marqueur de problèmes de développement du foetus durant certaines étapes de la grossesse, ce qui peut affecter la pression artérielle plus tard dans la vie.

http://selection.readersdigest.ca/

Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson


Kampavata, la catoche cela vous dit quelque chose ? Ce sont les anciens noms de la maladie de Parkinson. Ce qui est le plus surprenant, il y a plus de 6000 on connaissait la maladie mais aussi le remède et ce n’est que que dans les années 1960 que le médicament réapparu
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Il était une fois la maladie: de la catoche à la maladie de Parkinson

 

Bien sûr, la maladie est plus connue sous le nom du médecin britannique Parkinson. Mais elle existait bien avant et son remède principal aussi. Tous deux furent longtemps tombés dans l’oubli.

L’Antiquité

En Inde, il y a plus de 6 000 ans, on retrouvait le terme Kampavata. Dans le vaste traité médical de l’Ayurvéda, on décrivait plusieurs maladies présentant des tremblements. L’une d’entre elles ressemble beaucoup au Parkinson. Les tremblements alors étaient attribués à Vata, représentation des éléments de l’air et de l’éther liés à la circulation, la respiration et les fonctions motrices entre autres. On proposait alors comme traitement une plante: la Mucuna Pruriens aussi connue vulgairement sous le nom de haricot de velours ou de pois Mascate. Ce qui n’est pas dénué de bon sens, la partie interne de la gousse contient de la dihydroxyphénylalanine mieux connu sous le nom de Lévodopa qu’on utilise actuellement. Puis pour plus de 6 000 ans, la maladie et son remède disparaissent des écrits médicaux.

Il faudra attendre plus de 200 ans après Jésus-Christ pour la voir réapparaitre sous la plume de Claudius Galien qui décrivit à son tour diverses maladies avec tremblements. Parmi celles-ci, on trouve cette description: il s’agit d’une affection cérébrale avec sopor, engourdissement, rigidité et immobilité du tronc et des membres, enfin avec écartement des paupières et fixité du regard. Le patient git sur son lit, rigide, comme fait de bois, tremblant, constipé, et ayant des problèmes psychiatriques. Galien nomme cette maladie: la catoche, d’un verbe latin signifiant retenir, saisir.

Puis on oublie à nouveau

De nouveau la maladie semble passer aux oubliettes, si bien qu’on en retrouve la trace seulement en 1680 alors que John Aubrey, un écrivain et érudit anglais surtout connu pour ses recueils de courtes biographies, relatait dans l’une de celles-ci que le philosophe Thomas Hobbes souffrait de paralysie tremblante des mains. Aubrey écrivait au sujet de Hobbes:

«Il n’a plus pu écrire lisiblement depuis 1665 ou 1666. J’ai pu l’observer dans certaines des lettres qu’il m’a écrites.» (Référence : Aubrey, John, Briefs Lives, Clarendon Press, Oxford, England, 1898. P.352)

Puis un médecin méconnu

Le docteur Ferenc Papai Pariz, un médecin hongrois, écrivit un texte qui pour la première fois dans l’histoire décrivait parfaitement la maladie de Parkinson selon ses quatre signes distincts: le tremblement au repos, la rigidité, la lenteur du mouvement et l’instabilité posturale. Mais le livre de Pariz a été publié en Hongrie et ne connut qu’une diffusion des plus limitées, autrement, il serait fort à parier que la maladie porterait le nom de Papai Pariz. Ce texte a été découvert seulement en 2010 par le neurologue hongrois Daniel Bereczki, professeur à University Medical School, Debrecen. (Référence : Berezki, Daniel, The description of all four cardinal signs of Parkinson’s disease in a Hungarian medical text published in 1690, Parkinsonism & Related Disorders, Volume 16, Issue 4, Elsevier, Canada, May 2010, pp 290-293)

Et enfin Parkinson

James Parkinson était le fils de John Parkinson, lui-même médecin chirurgien à Londres vers le milieu des années 1760 jusqu’à la fin des années 1780 où il céda son cabinet à son fils James. Celui-ci était d’ailleurs doté d’un esprit encyclopédique assez remarquable. C’était un véritable touche-à-tout. Ainsi, il déclarait à qui voulait l’entendre que tous les médecins devraient connaître la sténographie, méthode qu’il pratiquait lui-même pour écrire les dossiers de ses patients, ses articles scientifiques et ses livres.

De 1799 à 1817, le docteur Parkinson signa trois traités médicaux d’importance: le premier sur la goutte (1799), l’autre sur la péritonite et le troisième sur la paralysie tremblante (ou agitante, selon les sources). Son traité intitulé An Essay on the Shaking Palsy) parut à Londres en 1817 et fit histoire. Il y décrivait de façon claire et précise les symptômes de six patients souffrant de cette affection. Le plus surprenant est que le bon docteur n’examina réellement qu’un seul de ces patients. Pour les autres, il ne s’agissait que d’observations faites au hasard dans les rues.

Mais le docteur Parkinson voulait bien caractériser cette maladie, méconnue selon lui. Il écrivit:

«Parmi les diagnostics incorrects, la confusion et l’emploi vague du terme de la paralysie tremblante, c’est Galien qui a marqué son caractère particulier par un terme approprié: catoche.» (Réf : Parkinson, James. An Essay on the Shaking Palsy, Sherwood, Neely and Jones, London, England 1817)

L’autre grand nom dans la description de la maladie de Parkinson est un neurologue français: Jean-Martin Charcot (1825-1893). Œuvrant à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, il y contribuera de manière remarquable à l’étude de la physiologie et de la pathologie du système nerveux. C’est donc plus de 60 ans plus tard, que ce célèbre médecin donnera le nom maladie de Parkinson à cette maladie en son honneur.

Les causes

Dès 1919, un médecin russe, le Dr Konstantin Tretiakof, grâce à des autopsies sur des patients atteints, montra que la maladie origine d’un mauvais fonctionnement de la partie la plus profonde du cerveau au niveau du tronc cérébral dans une région appelée locus niger ou encore substance noire. Il y observe une perte de neurones et une dépigmentation. En 1920, l’encéphalite épidémique de von Economo fait de nombreuses victimes, plusieurs de ceux qui y survivent se révèlent atteints de la maladie de Parkinson. Il devient alors possible de discerner entre la maladie de Parkinson (idiopathique) et le syndrome parkinsonien.

Et le remède

La dopamine est, toujours de nos jours, le remède principal utilisé contre la maladie de Parkinson. La paternité en revient au médecin suédois Arvid Carlsson. Lorsque ce chercheur parle pour la première fois du rôle de la dopamine dans le cerveau en 1957, il est pratiquement perçu dans la communauté scientifique comme un hérétique.

À cette époque et jusqu’à la fin des années 1950, deux thèses pour expliquer le fonctionnement cérébral s’affrontaient. Il y avait les tenants de la thèse électrique qui étaient de loin les plus nombreux et qui croyaient que le signal nerveux voyageait entre les neurones par l’influx électrique. Il y avait aussi ceux, une très faible minorité, dont faisait bien sûr partie Carlsson, qui croyait que la chimie pouvait aussi y avoir un rôle à jouer.

Mais il faut croire qu’il avait raison: en 2000, Arvid Carlsson, Paul Greengard et Eric R. Kandel se virent attribuer le Prix Nobel de Médecine ou de Physiologie pour leurs découvertes. En 1967, un chercheur autrichien, Oleh Hornykiewiez démontre que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent une perte massive de la dopamine. Mais la L-dopa était difficile d’administration, car il fallait utiliser de très fortes doses pour qu’une partie de celles-ci puissent atteindre les zones du cerveau visées et les résultats demeuraient mitigés.

La même année, un autre pas sera franchi par le scientiste américain Georges C. Cotzias et son équipe. Au lieu d’administrer de fortes doses, ils eurent l’idée de fragmenter la dose en plusieurs traitements. Ainsi en donnant de faibles doses de L-dopa toutes les deux heures, ils réussirent à obtenir une disparition quasi complète des tremblements chez des patients souffrant de la maladie de Parkinson. Les lettres de noblesse de la Lévidopa étaient dès lors signées.

La lévidopa était devenue et demeure le traitement de première ligne contre la maladie de Parkinson. C’est un détour historique de plus de 8 000 ans entre la médecine ayurvédique qui traitait le Kampavata avec le haricot de velours (contenant de la Lévidopa) et la médecine moderne qui administre aux personnes souffrant de la maladie de Parkinson le Lévidopa. Comme quoi, la vérité finit toujours par s’imposer…

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Contre les troubles de l’écriture des malades de Parkinson, des étudiants ont inventé le parfait stylo


Des étudiants se sont intéressés aux personnes atteintes de troubles moteurs comme ceux qui ont la maladie de Parkinson. Écrire avec des tremblements peut être un exercice frustrant, voilà qu’avec un prototype d’un stylo spécialement conçu pour eux donne des résultats encourageant
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Contre les troubles de l’écriture des malades de Parkinson, des étudiants ont inventé le parfait stylo

 

trouble écriture parkinson

Les troubles de l’écriture sont souvent l’un des symptômes qui amène une personne atteinte de la maladie de Parkison à consulter pour la première fois. Dès le début de la maladie, les parkinsoniens peuvent être atteints de micrographie: l’écriture devient plus petite, difficilement lisible et les tremblements rendent cette activité quotidienne pénible.

Des étudiants britanniques du Royal College of Art et de l’Imperial College London ont inventé un outil qui pourrait permettre aux patients atteints de troubles moteurs de recommencer à écrire normalement: un stylo vibrant.

Derrière ce stylo vibrant nommé ARC et repéré par nos confrères du Journal du Geek, on retrouve quatre jeunes ingénieurs et designers. Comme l’explique leur vidéo, les vibrations produites par le moteur du stylo stimulent les muscles des mains et aident le malade à mieux contrôler son écriture. Les lettres deviennent plus grosses, le tracé plus régulier, l’ensemble plus lisible.

« 93% des participants aux premiers tests ont réussi à avoir une écriture plus grosse », annoncent les concepteurs d’ARC. Une vraie victoire sur la micrographie.

avant apres stylo parkison

Après l’élaboration d’un prototype, l’équipe de Dopa Solution a confectionné un modèle plus ergonomique et présentable. Les jeunes inventeurs cherchent encore des participants pour leurs tests et des distributeurs pour passer à la prochaine étape.

Pour le futur, ils s’interrogent également sur l’intégration de générateurs de vibrations dans d’autres objets du quotidien précise le Journal du Geek. Imaginez le même dispositif dans une souris d’ordinateur… Un vrai espoir pour les personnes atteintes de troubles moteurs.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Google développe une cuillère pour les personnes atteintes de Parkinson


Un peu surprenant cette innovation de la part de Google, mais l’ustensile sera très utile pour ceux qui souffrent de Parkinson. Malgré qu’elle soit chère, elle sera probablement apprécié par ceux qui l’utiliseront
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Google développe une cuillère pour les personnes atteintes de Parkinson

 

La cuillère développée par Google pour aider les personnes atteintes de Parkinson. Photo :  PC/Eric Risberg

L’entreprise Google a utilisé une partie de ses fonds et de son expertise pour développer une toute nouvelle… cuillère.

L’ustensile en question n’a bien sûr rien à voir avec ce que le commun des mortels utilise à chaque repas.

En fait, l’innovation développée par le géant de l’informatique est destinée aux personnes atteintes de Parkinson pour leur permettre de manger sans faire de dégâts.

La technologie intégrée à la cuillère permet de détecter à quel point les mains des patients tremblent et d’effectuer des ajustements instantanés pour que la nourriture trouve son chemin jusqu’à leur bouche.

Voici une vidéo de Lift Labs, entreprise acquise par Google plus tôt cette année, qui a créé la cuillère :

Au moment où l’ustensile a été mis en vente, son prix avait été fixé à 295 $US.

La mère du cofondateur de Google, Sergey Brin, souffre de Parkinson.

L’homme d’affaires a déjà dit qu’il présente une mutation génétique qui fait en sorte qu’il est susceptible de développer à son tour la maladie.

À ce jour, il a offert plus de 50 millions $US pour financer la recherche visant à trouver un traitement destiné aux patients qui en sont atteints.

http://ici.radio-canada.ca/

Parkinson : les signes qui doivent alerter


La maladie de Parkinson évolue lentement, mais sûrement. Des symptômes apparaissent des années avant que soit diagnostiqué cette maladie. Cependant, ces mêmes symptômes peuvent ne pas être la maladie de Parkinson, d’ou l’importance d’en parler avec son médecin
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Parkinson : les signes qui doivent alerter

La maladie de Parkinson débute une dizaine d’années avant que les premiers troubles moteurs apparaissent et que le diagnostic soit posé. Pendant cette période, certains signes prémonitoires peuvent se manifester. Trouble du transit, du sommeil, douleurs… Voici ceux qui doivent vous alerter !

Une constipation sévère

constipation severe maladie de parkinson

« Avant l’éclosion des troubles moteurs* caractéristiques de la maladie de Parkinson, il y a des troubles non-moteurs qui peuvent suggérer la maladie comme par exemple une constipation sévère », explique le Pr Pierre Cesaro, chef du service Neurologie à l’hôpital Henri Mondor (Créteil).

Une étude américaine menée sur 7000 personnes suivies pendant 24 ans a d’ailleurs démontré que les sujets allant à la selle moins d’une fois par jour avait un risque 2,7 fois plus élevé de développer la maladie, comparé à ceux y allant une fois par jour. Et 4 fois plus élevé par rapport à ceux y allant deux fois par jour. La constipation serait liée à un ralentissement des mouvements intestinaux, allant de pair avec les lenteurs de l’organisme caractéristiques de la maladie de Parkinson.

Ce qui doit vous alerter : Une constipation sévère ne doit pas être négligée. Elle peut être liée à une maladie de Parkinson ou à d’autres affections.

Que faire ? La constipation se définit par un nombre de défécations inférieur ou égal à trois par semaine. Si vous êtes concerné(e) et que cela est gênant, parlez-en à votre médecin traitant.

Un sommeil agité

Un sommeil agité peut être un signe précoce d’une maladie de Parkinson. D’après les recherches du Dr Ronald Postuma (Montréal), 50% des personnes atteintes d’un trouble du sommeil paradoxal* les amenant à extérioriser leurs rêves, risquent de développer la maladie de Parkinson. Les troubles du sommeil peuvent se manifester suite à l’atteinte du système nerveux central (cerveau).

Ce qui doit vous alerter :

« La personne a des rêves agités, bouge, crie », explique le Pr Cesaro, neurologue. Elle peut donner des coups de poing, des coups de pieds. « Des épisodes d’endormissement dans la journée peuvent aussi faire partie des signes annonciateurs », poursuit le Pr Rascol, neurologue. 

Que faire ? Les symptômes décrits ci-dessus peuvent alerter d’un déficit en dopamine donc d’une maladie de Parkinson à venir. Mais pas seulement. Il peut s’agir d’une autre affection. Dans tous les cas, parlez-en à un médecin.

*Période du sommeil associée au rêve. Ce trouble augmente après 60 ans.

Des douleurs aux articulations

rhumatisme maladie de parkinson

Des douleurs rhumatismales peuvent faire partis des premiers signes de la maladie de Parkinson. On ne fait pas toujours le lien puisqu’elles se manifestent souvent avec l’âge donc on y voit plus un vieillissement naturel qu’une maladie neuro-dégénérative. Pourtant !

Ce qui doit vous alerter : Selon l’association France Parkinson, ces douleurs apparaissent souvent le long de la colonne vertébrale et aux articulations.

Que faire ? En parler avec son médecin traitant est comme toujours l’indication première. Les rhumatismes ne cachent pas forcément une maladie parkinsonienne.

Une baisse de l’odorat

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« Une baisse de l’odorat peut révéler précocement une maladie de Parkinson », indique le Pr Pierre Cesaro, neurologue.

Cela pourrait être lié à un dérèglement au niveau du système nerveux central dans le cerveau. En 2008, des chercheurs japonais ont suivi 2267 hommes et se sont rendus compte que ceux ayant les plus bas score au test d’odorat avaient plus de risque de développer la maladie de Parkinson (1).

Ce qui doit vous alerter : Une diminution de la perception des odeurs peut faire suite à une maladie de Parkinson. Ce n’est pas le cas pour tous les Parkinsoniens et inversement toutes les personnes concernées par une perte de l’odorat ne vont pas développer cette maladie.

Que faire ? Si vous vous rendez compte que votre odorat défaille, parlez-en à votre médecin.

(1) Ross, G., Annals of Neurology, février 2008.

Une dépression

« Il y a 5 ans, j’ai fait une dépression, je ne savais pas pourquoi, je n’avais aucune raison d’en faire ».

 Aujourd’hui, cette personne a la maladie de Parkinson. Selon l’associationFrance Parkinson, un quart des Parkinsoniens souffrirait de dépression avant que le diagnostic de la maladie ne soit posée.

« C’est un symptôme non moteur qui fait parti d’une première phase précoce de la maladie », confirme le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Pourquoi ? La dopamine, qui diminue en cas de Parkinson entre en jeu dans la régulation de l’humeur, du tonus psychique et du plaisir.

Ce qui doit vous alerter : Fatigue, anxiété, troubles du sommeil… Plusieurs symptômes peuvent évoquer une dépression.

Que faire ? Si vous pensez présenter des symptômes dépressifs, parlez-en à un médecin. Ce n’est pas forcément un signe précoce de Parkinson. Il peut s’agir d’autres affections. Dans tous les cas, il faut une prise en charge.

A noter : Même si aucun traitement ne peut, à ce jour, retarder l’évolution de la maladie de Parkinson, les spécialistes œuvrent dans ce sens. En étant suivi précocement, vous les aidez dans leurs recherches.

Des crampes et des raideurs

Un des trois symptômes moteurs caractéristiques de la maladie de Parkinson est une tension excessive des muscles (ou « hypertonie »).

Ce qui doit vous alerter :

« Il y a une augmentation du tonus musculaire. Quelques fois, cela peut se traduire par des crampes et des raideurs », explique le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Le symptôme est aussi visible à la posture de la personne : crispée, voutée en avant et tête baissée.

Que faire ? En cas de doute, consultez votre médecin si vous présentez ce symptôme. Il ne s’agit pas forcément d’une maladie de Parkinson mais il faut en être sûr(e).

A noter :

« L’augmentation de la rigidité musculaire n’est pas le premier symptôme dont se plaignent les Parkinsoniens. Ce sont d’abord les tremblements et la lenteur des gestes », précise le Pr Rascol.

Des tremblements au repos

Le tremblement est un signe moteur caractéristique de la maladie de Parkinson (même si toutes les personnes atteintes n’en présentent pas). Pourquoi ? Parce qu’en cas de maladie de Parkinson, certains  neurones du cerveau, qui fabriquent la dopamine se « suicident ». Or, cette substance chimique entre dans la fonction des mouvements du corps. Quand on en a moins, des troubles de la motricité apparaissent. C’est le cas avec le tremblement.

Ce qui doit vous alerter :

 « Les tremblements se manifestent au repos et surtout au niveau des extrémités (main, poignet, doigt) », explique le Pr Pierre Césaro, neurologue. « Mais ils peuvent parfois se manifester au niveau des lèvres, comme chez Yasser Arafat. »

Autres caractéristiques : le tremblement disparaît généralement pendant le sommeil et réapparaît au réveil, il est assez régulier et plutôt ample. Au début de la maladie, le tremblement ne concerne souvent qu’un seul côté du corps.

Que faire ? Si vous présentez les symptômes décrits ci-dessus, parlez-en à votre médecin. Des tremblements peuvent cacher une maladie de Parkinson (même très précocément) ou d’autres affections. Dans tous les cas, ne le négligez pas.

A savoir :

« Un vieillissement réussi ne comporte pas de tremblements », rappelle le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Une lenteur dans les gestes

Autre signe moteur majeur de la maladie parkinsonienne : les lenteurs*. Il s’agit comme pour les tremblements d’une dysfonction motrice liée à une perte cérébrale en dopamine. Le symptôme est plus ou moins handicapant selon les personnes et selon le stade de la maladie.  Avec le temps, il est associé à un risque élevé de chutes.

Ce qui doit vous alerter :

 « Il y a une lenteur dans les gestes, un retard à l’allumage, le temps de réaction est augmenté » explique le Pr Cesaro, neurologue.

« Les gens font des choses avec difficulté, ils ont notamment une marche lente avec des pas petits » ajoute le Pr Olivier Rascol, neurologue.

Ces lenteurs sont souvent associées à la fatigue et  des engourdissements.

Que faire ? Si vous présentez le symptôme décrit ci-dessus, parlez-en à votre médecin.

« Le diagnostic de la maladie parkinsonienne se base sur une lenteur du geste associée à des tremblements ou une rigidité musculaire », indique le Pr Cesaro.

Il se confirme devant l’efficacité des médicaments donnés (ex : Levodopa).

*Les lenteurs sont appelées aussi « akinésie » ou « bradykinésie« . L’akinésie désigne la difficulté à initier des mouvements. Elle peut parfois, chez le parkinsonien précoce, se traduire par le fait d’écrire de plus en plus petit. La bradykinésie caractérise la lenteur inégale des mouvements.

Parkinson : une évolution lente

La maladie de Parkinson évolue très lentement. Les premiers signes peuvent se manifester 10 à 15 ans avant que le diagnostic ne soit posé et les plus graves complications amenant à un handicap sévère se manifester 10 à 20 ans après le diagnostic.

Entre les deux, des traitements existent pour accompagner la personne malade.

« On sait corriger le manque de dopamine par des médicaments comme la Lévodopa® », cite par exemple le Pr Pierre Cesaro. 

Des molécules mimant l’action de la dopamine peuvent aussi être utilisées.

« Elles marchent un peu moins bien mais permettent un traitement plus continu et peuvent retarder l’arrivée de certains symptômes », poursuit notre interlocuteur.

Quand le handicap devient très lourd et que les médicaments ne suffisent plus, la chirurgie peut être employée. C’est la neurostimulation.

« Plus de 3000 patients sont implantés en France ce qui réduit de 50% la consommation de médicaments par jour », témoigne le Pr Cesaro.

A noter : L’évolution de la maladie et la réussite des traitements dépendent de chaque personne.

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