Apple et Google en procès pour exploitation d’enfants dans des mines en RDC


Dell, Microsoft, Tesla, Google, Apple ont besoin de minerais dont le cobalt pour leur technologie. Malheureusement, ce sont des enfants qui vont dans les mines pour extraire le cobalt dans des tunnels mal aérés et avec des risques d’effondrements. Des enfants y ont perdu la vie, d’autres sont paralysés. Ils semblent que ces compagnies sachent où viennent le cobalt, et avec tout l’argent qu’ils font sur leurs produits, ils ne devraient pas encourager les compagnies qui engagent illégalement des enfants, ni toutes personnes qui travaillent pour un salaire de crève-faim dans des conditions dangereuses.
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Apple et Google en procès pour exploitation d’enfants dans des mines en RDC


Un enfant passe devant un camion transportant des roches extraites d'une mine de cobalt à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, le 23 mai 2016. Ces enfants seraient payés environ 2 dollars par jour. | Junio Kannah / AFP

Un enfant passe devant un camion transportant des roches extraites d’une mine de cobalt à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, le 23 mai 2016. Ces enfants seraient payés environ 2 dollars par jour. | Junio Kannah / AFP

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Cinq grandes entreprises technologiques sont citées dans cette affaire initiée par des familles d’enfants tués ou blessés.

La provenance des composants de nos téléphones portables fait régulièrement l’objet de critiques. L’opacité des circuits d’achat des minerais, dont le cobalt, essentiel à bon nombre d’outils technologiques, empêche trop souvent la mise en accusation des entreprises qui se fournissent dans des mines aux conditions humaines déplorables. Pour la première fois, un procès a été lancé contre certaines des plus grandes sociétés technologiques.

Apple, Google, Dell, Microsoft ou encore Tesla sont accusées d’aider et d’encourager les sociétés minières qui forcent des enfants à travailler au fond des mines dans des conditions dangereuses –causant de nombreux décès ainsi que des blessures– afin d’approvisionner en cobalt leur chaîne de fabrication de smartphones, d’ordinateurs portables et de voitures électriques.

Intenté par le cabinet de défense des droits humains International Right Advocate au nom de quatorze parents et enfants de la République démocratique du Congo (RDC), ce procès historique qui se tiendra à Washington pourrait ternir l’image de ces géants.

Selon les familles, leurs enfants travaillaient illégalement dans des mines appartenant à la société minière britannique Glencore, qui vend son cobalt à Umicore, un négociant basé à Bruxelles, lui-même principal fournisseur d’Apple et autres grands groupes mis en cause. Les documents d’accusation pointent également du doigt l’exploitant minier chinois Zhejiang Huayou Cobalt, autre ravitailleur de ces firmes américaines.

Ce précieux cobalt permet la fabrication des batteries au lithium utilisées dans des millions de produits informatiques. Le marché augmente avec la demande d’outils technologiques peu coûteux, et il devrait doubler d’ici fin 2020 selon un article du Guardian.

Dommages-intérêts

La République démocratique du Congo fait les frais d’une telle ruée vers le cobalt. Plus de 60% de la production mondiale de ce minerai provient du sud de la RDC, principalement de la région de Kolwezi. Cette ressource ne profite malheureusement en rien à la population du pays, qui reste l’un des plus pauvres et instables au monde.

Près de 255.000 creuseurs, dont 35.000 enfants, travailleraient dans les mines de ces régions particulièrement déshéritées. Avec des pelles et des pics, ils creusent sans protection dans des tunnels mal aérés, qui menacent de s’effondrer, pour environ 2 dollars (1,80 euro) par jour selon les familles congolaises à l’origine du procès.

Parmi elles, certaines ont perdu leurs enfants dans des effondrements de tunnels, d’autres ont désormais des enfants paralysés ou grièvement blessés. Par conséquent, les familles demandent une condamnation et des dommages-intérêts.

Selon l’accusation, Apple, Google, Dell, Microsoft et Tesla étaient au courant de la provenance de leur cobalt et seraient donc complices du travail forcé de ces enfants. Par ailleurs, plusieurs documents mis en avant par les avocats des familles montrent que ces entreprises ont la capacité de superviser et de réglementer leurs chaînes d’approvisionnement et d’éviter ainsi de cautionner et financer de telles exactions.

http://www.slate.fr

Des vêtements venus de Chine produits avec du travail forcé?


Le Xinjiang est une région autonome de la Chine. Beaucoup de firmes étrangères font faire des vêtements de coton dans cette région. Malheureusement, c’est des ex-prisonniers, et parmi les plus pauvres Ouïgours, une ethnie minoritaire sont voués au travail forcé. Donc les vêtements de coton made in China provenant de cette région est fait par des personnes qui sont menacés pour le profit des autres.
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Des vêtements venus de Chine produits avec du travail forcé?

PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon des organisations de défense des droits de l’homme, l’importation de vêtements de coton en provenance du Xinjiang, en Chine, risque de contribuer à la campagne de répression des Ouïgours.

Les firmes étrangères qui font produire en Chine des vêtements de coton à des fins d’exportation courent le risque d’être mêlées à la campagne de répression en cours dans le Xinjiang.

MARC THIBODEAU
LA PRESSE

Plusieurs organisations de défense des droits de la personne préviennent qu’il est difficile de garantir que ces commandes ne seront pas produites sous la contrainte par des Ouïgours détenus ou recrutés de force dans la région, qui fournit 80 % du coton chinois.

Le risque de contribuer indirectement à la situation est si élevé que l’Uyghur Human Rights Project recommande aux entreprises occidentales de suspendre tout approvisionnement de coton, de textiles ou de vêtements venant de firmes établies au Xinjiang.

La mise en garde n’a rien de superflu puisque plusieurs entreprises connues ont dû répondre à des questions à ce sujet au cours des derniers mois.

Le détaillant Costco a notamment été interpellé en octobre après que les services frontaliers américains ont intercepté une commande de pyjamas pour enfants provenant de Chine.

Les autorités américaines sont intervenues parce que l’entreprise exportatrice chinoise, Hetian Taidai Apparel, avait déjà été identifiée comme l’une de celles qui profitent du travail forcé dans le Xinjiang.

Costo Wholesale a assuré, dans un communiqué, que son fournisseur chinois n’avait pas fait appel à des usines du Xinjiang utilisant du travail forcé.

L’entreprise a ajouté qu’elle « n’avait aucune raison de croire » que les produits commandés aient pu être fabriqués dans des circonstances répréhensibles.

La filière canadienne de Costco a indiqué à La Presse que les pyjamas en question n’avaient pas été vendus dans ses magasins et qu’elle n’avait aucun lien avec le fournisseur chinois.

Une entreprise japonaise, Muji, a été critiquée récemment pour avoir annoncé dans ses publicités que les chemises en coton qu’elle commercialise contiennent du coton provenant du Xinjiang.

Muji, qui n’a pas donné suite aux demandes d’entrevue de La Presse, continue d’utiliser la référence à cette région sur son site internet pour commercialiser des chemises, notamment dans la version de sa filière canadienne.

Scott Nova, directeur de Workers Rights Consortium, une organisation qui enquête sur les conditions de travail dans les usines de nombreux pays, juge que Muji fait preuve d’un grave manque de sensibilité éthique et politique en évoquant le Xinjiang à des fins de marketing.

L’enseigne japonaise dit enquêter pour s’assurer qu’elle ne bénéficie pas du travail forcé dans la région, mais cette promesse sonne creux dans la mesure où il est pratiquement impossible, note M. Nova, de procéder à des vérifications dignes de ce nom.

Régime de terreur

Les autorités chinoises, qui subventionnent la production de coton au Xinjiang, bloquent l’accès aux unités de production et cherchent à brouiller les pistes en utilisant des coquilles administratives. Elles imposent par ailleurs aux Ouïgours un régime de terreur qui fait en sorte que les ex-détenus ne peuvent parler ouvertement, même lorsqu’ils réussissent à passer à l’étranger, par crainte de représailles envers leur famille.

Selon M. Nova, nombre d’entreprises ayant des liens avec le Xinjiang « font profil bas à l’heure actuelle dans l’espoir que les médias et le public vont cesser de s’intéresser à la situation ».

Leurs dirigeants, dit-il, savent qu’il sera « coûteux et compliqué » de se désengager complètement de la région et rechignent à revoir leurs pratiques même s’ils devraient le faire.

Dans un récent rapport, le Center for Strategic and International Studies (CSIS), établi à Washington, dit avoir trouvé une trentaine d’usines et de parcs industriels au Xinjiang susceptibles d’utiliser du travail forcé.

La main-d’œuvre, indique-t-on, peut provenir de « centres de rééducation » assimilables à des prisons, dans lesquels les autorités chinoises détiennent des centaines de milliers d’Ouïgours. La population carcérale des prisons officielles, très élevée dans la région, est aussi mise à profit.

Amy Lehr, coauteure du rapport, note que la Chine force aussi un grand nombre d’Ouïgours vivant en milieu rural à travailler en usine dans le cadre d’une campagne officielle de « lutte contre la pauvreté » qui vise aussi à accélérer la dissolution de la communauté musulmane.

« Les entreprises étrangères doivent se demander si elles peuvent faire appel éthiquement à des fournisseurs du Xinjiang dans un tel contexte », dit Mme Lehr.

L’experte estime que les firmes désirant favoriser l’éradication du travail forcé devraient boycotter tout produit de coton venant de la région, de manière à faire pression sur la Chine.

Des centaines d’entreprises avaient convenu d’une telle stratégie relativement au coton ouzbek, favorisant une évolution progressive des conditions de travail dans le pays.

Le coton chinois représente une part « beaucoup plus substantielle » du marché international, ce qui risque de compliquer les choses, prévient-elle.

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Plus de 45 millions d’esclaves modernes à travers le monde


Si vous pensez qu’au XXIe siècle l’esclavage est aboli presque partout, c’est faux. Même en Occident, il ne faut pas se leurrer, des femmes, des hommes, des enfants sont utilisés pour des travaux forcés, la traite de personne, la prostitution, etc . Il y a des pays que c’est pire que nous, mais personne n’a le droit d’imposer ces humiliations, de prendre possession de la vie d’une personne  sous le joug de la menace, a des fins personnelles, pour faire plus d’argent …..
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Plus de 45 millions d’esclaves modernes à travers le monde

 

Cet enfant exploité a été sauvé lors d'un... (PHOTO MANAN VATSYAYANA, ARCHIVES AFP)

Cet enfant exploité a été sauvé lors d’un raid de l’organisation Bachpan Bachao Andolan (Save the Childhood Movement), à New Delhi, en Inde, en 2009.

PHOTO MANAN VATSYAYANA, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Sydney

Plus de 45 millions de personnes dans le monde sont réduites à une forme moderne d’esclavage, dont les deux tiers en Asie-Pacifique, selon une étude publiée mardi qui évoque un fléau beaucoup plus répandu que ce que l’on pensait auparavant.

Cette estimation est avancée par le rapport 2016 Global Slavery Index de la Walk Free Foundation, une initiative lancée en 2012 par le magnat australien des mines Andrew Forrest pour sensibiliser aux formes modernes de l’esclavage, qui englobent des cas de figure très différents.

Trafic de personnes, prostitution forcée, enfants soldats, travail forcé, utilisation des enfants dans le commerce international de stupéfiants… ces formes d’esclavage se multiplient aujourd’hui, en grande partie à cause de la vulnérabilité exacerbée par la pauvreté, la discrimination et l’exclusion sociale, relève de son côté l’ONU.

Le rapport de la Walk Free Foundation compile des informations de 167 pays, issues de 42 000 entretiens en 53 langues afin de déterminer le nombre de personnes asservies et la réponse des gouvernements.

Il avance un chiffre de personnes concernées en hausse de 28 % par rapport à il y a deux ans, mais cela traduit une amélioration de la collecte de données, davantage qu’une aggravation d’un problème difficile à quantifier.

L’Inde est selon le rapport le pays qui compte le plus de personnes soumises à l’esclavage (18,35 millions), mais c’est en Corée du Nord que l’incidence de ce fléau est la plus forte (4,37 % de la population) et la réponse du gouvernement la plus faible.

Au total, 124 pays ont criminalisé la traite des êtres humains, conformément au Protocole de l’ONU de 2003 visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants. Et 96 pays ont adopté des plans d’action pour coordonner la réponse gouvernementale.

Cependant, M. Forrest a estimé que davantage devait être fait.

« Nous appelons les gouvernements des 10 premières économies au monde à promulguer des lois, au moins aussi fortes que le Modern Slavery Act britannique de 2015, en prévoyant un budget et des capacités pour s’assurer que les organisations responsables des formes modernes de l’esclavage rendent des comptes », a-t-il dit.

C’est en Asie que l’esclavage est le plus répandu. Derrière l’Inde, viennent la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bangladesh (1,53 million) et l’Ouzbékistan (1,23 million).

En terme d’incidence, l’Ouzbékistan (3,97 % de la population) et le Cambodge (1,65 %) sont sur le podium après la Corée du Nord, seule nation au monde qui n’ait pas explicitement criminalisé les formes contemporaines d’esclavage.

Le rapport déplore en outre la faible réponse gouvernementale à ce fléau en Iran, en Chine et à Hong Kong.

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Le trafic d’enfants en constante augmentation


Dire quel crime est le pire, c’est difficile à dire, mais je crois que la pédophilie et le trafic d’enfants, et abus sexuel enfant et adulte sont, à mon avis, parmi les pires que l’être humain fait subir à ses semblables.
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Le trafic d’enfants en constante augmentation

 

Les enfants et les adolescents ne représentaient que... (PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP)

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006. Ils représentent désormais plus de 60 %.

PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP

Agence France-Presse
VIENNE

Le trafic d’enfants ne cesse de croître à l’échelle mondiale, pour atteindre désormais le tiers des cas recensés, s’alarme le Bureau des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport 2014 publié lundi.

Les mineurs représentent la majorité des victimes en Afrique et au Proche-Orient et dans certains pays, comme l’Inde, l’Égypte, l’Angola ou le Pérou, ils peuvent représenter plus de 60 % des personnes victimes, relève l’ONUDC dans ce rapport publié tous les deux ans.

Les enfants et les adolescents ne représentaient que 20 % des cas connus de trafic pour la période 2003-2006, rappelle l’organisation.

Dans le monde, 70 % des victimes de trafics sont de sexe féminin, contre 84 % il y a dix ans. La part des femmes a chuté à 49 %, contre 74 % en 2004, mais celle des fillettes et adolescentes a crû à 21 %, contre 10 % dix ans plus tôt.

Si la majorité du trafic d’êtres humains a pour finalité l’exploitation sexuelle (53 % des cas), la part du trafic à des fins de travail forcé est en augmentation, à 40 %, contre 32 % en 2007, note l’ONUDC.

Les disparités régionales sont cependant importantes. En Europe et en Asie centrale, l’exploitation sexuelle intervient dans les deux tiers des cas, alors que dans le reste de l’Asie, le travail forcé est très largement majoritaire.

Certaines formes de trafic, comme celui «des enfants pour le combat armé ou pour la petite délinquance ou la mendicité forcée, peuvent représenter un problème significatif en certains endroits», est-il relevé.

Ce rapport, basé sur les données fournies par 128 pays, ne permet de percevoir que «la partie émergée de l’iceberg», souligne l’ONUDC.

L’organisation déplore que dans beaucoup de régions du monde le trafic d’êtres humains reste «une activité peu risquée et très lucrative pour les criminels».

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Près de 36 millions d’esclaves dans le monde


Comment se fait-il qu’à notre époque il existe aussi encore des hommes, femmes et enfants qui sont victimes de l’esclavage. Par esclavage on parle aussi exploitation sexuelle, mariage forcé, Même si l’étude n’a pas donné des chiffres en Amérique du Nord, il est clair que nous avons aussi des personnes qui sont prises dans cet engrenage de servitude forcée
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Près de 36 millions d’esclaves dans le monde

 

Filipino Narcisa Claveria, qui a été esclave sexuelle pendant la Seconde Guerre mondiale, manifeste devant l'ambassade japonaise de Manille aux Philippines le 25 juin 2014. Filipino Narcisa Claveria, qui a été esclave sexuelle pendant la Seconde Guerre mondiale, manifeste devant l’ambassade japonaise de Manille aux Philippines le 25 juin 2014. © Aaron Favila / Sipa

Plus de la moitié des victimes se trouvent en Inde, en Chine, au Pakistan, en Ouzbékistan et en Russie, révèle une organisation des droits de l’homme

Hommes, femmes ou enfants, près de 36 millions de personnes sont victimes d’esclavage dans le monde, et plus de la moitié le sont dans cinq pays : l’Inde, la Chine, le Pakistan, l’Ouzbékistan et la Russie, révèle lundi une organisation de droits de l’homme.

Selon une enquête menée par la fondation australienne Walk Free, « l’esclavage moderne est présent dans l’ensemble des 167 pays » couverts par l’étude : il peut s’agir de traite d’êtres humains, d’exploitation sexuelle, de travail forcé, de servitude pour dette ou de mariage forcé ou arrangé.

L’organisation a comptabilisé 35,8 millions de personnes réduites en esclavage, un chiffre en hausse de 23 % par rapport à 2013, non pas à cause d’une explosion du nombre de cas, mais en raison d’une meilleure méthodologie. L’Afrique et l’Asie rassemblent une grande partie des pays où les « esclaves » sont les plus nombreux.

L’esclavage est « héréditaire » et « enraciné dans la société mauritanienne »

Cinq pays concentrent à eux seuls 61 % des personnes exploitées : l’Inde, où « existent toutes les formes d’esclavage moderne », arrive largement en tête avec 14,3 millions de victimes, devant la Chine (3,2 millions), le Pakistan (2,1), l’Ouzbékistan (1,2) et la Russie (1,1).

Si l’on examine le pourcentage de la population réduite en esclavage, la Mauritanie connaît la plus forte proportion de victimes d’esclavage moderne (4 %). L’esclavage est « héréditaire » et « enraciné dans la société mauritanienne », explique le rapport. Elle est suivie par l’Ouzbékistan, Haïti et le Qatar.

l’Islande et le Luxembourg sont les deux pays les plus exemplaires

En bas du classement, l’Islande et le Luxembourg sont les deux pays les plus exemplaires, avec seulement 100 victimes chacun. La France compte 8 600 victimes. L’Europe dispose de la proportion de personnes exploitées la plus faible (1,6 %), mais compte quand même 566 200 personnes réduites en esclavage, souvent victimes d’une exploitation sexuelle ou économique. Bulgarie, République tchèque et Hongrie arrivent en tête des mauvais pays en pourcentage de la population, mais c’est la Turquie qui compte le plus grand nombre de cas (185 500).

http://www.lepoint.fr

Trois personnes sur mille contraintes au travail forcé dans le monde


Le travail forcé que je qualifierais plus d’esclavages existent belle et bien a notre époque. Des hommes, des femmes sont exploités contre leur gré et ce dans des condition pitoyables Des fois, je me demande si on apprécie vraiment notre liberté…
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Trois personnes sur mille contraintes au travail forcé dans le monde

 

Près de 21 millions de personnes sont contraintes au travail forcé dans le monde, selon l’Organisation internationale du travail (OIT).

Près de 21 millions de personnes sont contraintes au travail forcé dans le monde, selon l’Organisation internationale du travail (OIT).

Les femmes et les filles représentent 55 % de ces personnes victimes d’un travail imposé par la contrainte ou la tromperie, et les hommes représentent 45 % d’entre elles. Près du quart ont moins de 18 ans.

Travail forcé

Selon la convention n° 29 sur le travail forcé de l’OIT, le travail forcé désigne tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré. Il existe dès lors qu’il est imposé par les autorités publiques, par des entreprises privées ou des particuliers.
Source : OIT

Près de 19 millions de personnes sont exploitées dans l’économie privée, notamment dans le secteur agricole, la construction, le travail domestique ou manufacturier. Les autres sont exploitées dans le secteur public. Elles sont par exemple détenues en prison ou exercent des activités forcées dans l’armée.

De plus, 4,5 millions de personnes sont victimes d’exploitation sexuelle.

L’OIT dit aussi que 44 % des victimes sont des migrants.

« Les déplacements transfrontières sont étroitement corrélés à l’exploitation sexuelle forcée », précise l’organisation.

En chiffres absolus, la région d’Asie-Pacifique est l’endroit qui compte le plus grand nombre de personnes contraintes au travail forcé dans le monde.

Victimes par région :

  • Asie : 11,7 millions (56 %)
  • Afrique : 3,7 millions (18 %)
  • Amérique latine et Caraïbe : 1,8 million de victimes (9 %)
  • Europe centrale, du Sud-Est et Communauté des États indépendants : 1,6 million de personnes (7 %)
  • Économies développées et Union européenne : 1,5 million (7 %)
  • Moyen-Orient : 600 000 (3 %)

Dans son dernier rapport sur le sujet publié en 2005, l’OIT évaluait à au moins 12,3 millions le nombre de personnes victimes de travail forcé dans le monde. L’organisation précise toutefois que les chiffres de 2005 et 2012 ne peuvent pas être comparés pour savoir si le travail forcé a augmenté ou diminué au cours de la période concernée, parce que ceux de 2012 sont plus fiables, grâce à une « nouvelle méthodologie statistique plus performante ».

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