Des rhinocéros en Australie ? Une idée pas si folle


La façon dont il amène l’idée d’amener des rhinocéros est probablement bonne. Il est certains qu’il faut les protéger, car avec la destruction de leur habitat, le braconnage leur survie est sur une corde raide. Cependant sachant que l’Australie a eu son lot d’espèces envahissantes, même si ces bêtes sont confinées, il y a quand même un risque. Il suffit d’une catastrophe comme un feu et les rhinos se retrouvent dans la nature australienne.
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Des rhinocéros en Australie ? Une idée pas si folle

 
 

Le trafic de cornes de rhinocéros est l’une des menaces principales qui pèse sur cette espèce. Markjohnson1234/Pixabay, CC BY

Auteur
Bill Laurance
Distinguished Research Professor and Australian Laureate, James Cook University

Déclaration d’intérêts

Bill Laurance a reçu des financements du Australian Research Council et d’autres organisations scientifiques et philanthropiques. Il est à la tête du Centre for Tropical Environmental and Sustainability Science à l’université James Cook (Australie). Il a fondé et dirige également ALERT (Alliance of Leading Environmental Researchers & Thinkers).

Faire venir des rhinocéros en Australie ? Si l’on pense aux conséquences néfastes de l’introduction de certaines espèces sur le territoire australien, comme les chats par exemple, cela semble plutôt risqué. Mais cette idée mérite qu’on s’y arrête.

Il existe aujourd’hui cinq espèces de rhinocéros dans le monde : deux en Afrique et trois en Asie.

Leurs territoires respectifs ont été ces dernières décennies détruits ou défigurés à grande vitesse ; et leur habitat dans la savane ou la forêt est désormais quadrillé par des clairières, des barrières, des routes et autres obstacles.

Pire encore, ces espèces sont massacrées par les braconniers, attirés par leur corne très prisée, à laquelle on attribue à tort des vertus aphrodisiaques et thérapeutiques (pour lutter contre des affections allant de la gueule de bois au cancer).

Le Vietnam et la Chine sont, de loin, les plus gros consommateurs de corne de rhinocéros. On rapporte que certains Chinois, dont des diplomates basés en Afrique et en Asie, sont impliqués dans le trafic illégal de cornes de rhinocéros et autres produits issus de la faune et la flore.

Populations sur le déclin

Les rhinocéros sont les survivants d’une immense mégafaune qui dominait la planète jusqu’à récemment. Aujourd’hui, ils comptent parmi les espèces les plus menacées sur Terre.

Le rhinocéros de Sumatra, par exemple, est tellement rare que les biologistes refusent d’indiquer où il se trouve précisément afin de ne pas renseigner les braconniers ; ils s’en tiennent ainsi à confirmer qu’il survit dans certaines zones du nord de l’île de Sumatra (Indonésie).

Le rhinocéros de Sumatra évolue dans les denses forêts tropicales. Bill Konstant/International Rhino Foundation

Le rhinocéros de Java (Indonésie) était autrefois l’espèce la plus répandue en Asie, se déployant de l’Asie du Sud-est à l’Inde et à la Chine. Désormais, c’est l’un des mammifères les plus rares au monde, avec à peine 60 individus subsistant dans l’ouest de Java.

En Afrique, le destin des rhinocéros blancs et noirs est tout aussi incertain et globalement assez sombre.

Le rhinocéros noir, par exemple, jadis très répandu dans l’est et le sud de l’Afrique, a vu ses effectifs dramatiquement chuter. Et près de la moitié de ses sous-espèces uniques sont aujourd’hui éteintes.

Le rhinocéros blanc a deux sous-espèces distinctes. Il y a un siècle, celle du Sud ne comptait plus qu’une vingtaine de spécimens. Mais grâce à une protection efficace, elle a fait un retour en force : avec près de 20 000 animaux aujourd’hui, elle est devenue de loin l’espèce de rhinocéros la plus représentée.

Le rhinocéros blanc du Nord, quant à lui, est sur le point de disparaître. Le dernier mâle est mort le 19 mars 2018 et seules deux femelles vivent encore, en captivité.

Ces dernières semaines, des chercheurs ont utilisé du sperme congelé et recueilli des ovules pour créer quelques « embryons tube à essai » qu’ils espèrent pouvoir implanter dans une femelle du Sud dans une tentative désespérée d’enrayer cette disparition programmée.

Rhinocéros blanc d’Afrique australe. Pixabay

Circonstances fatales

La plupart des pays qui détiennent des populations de rhinocéros font face à de graves difficultés pour les préserver. Ce n’est effectivement pas une mince affaire : les rhinocéros sont gros, myopes et ont des habitudes relativement prévisibles, ce qui en fait des proies idéales pour les braconniers.

Ils vivent dans des pays en développement où la population est souvent pauvre, les armes affreusement ordinaires et l’État de droit fragile.

Et leurs cornes peuvent rapporter jusqu’à 300 000 dollars.

Dans une tentative pour mettre fin au massacre, certains pays choisissent de décorner leurs rhinocéros. D’autres envoient des gardes lourdement armés pour les défendre jour et nuit.

L’Afrique du Sud va jusqu’à glisser de puissants poisons dans la poudre de corne de rhinocéros afin d’en décourager la consommation illégale.

Lynn Johnson, une entrepreneuse basée à Melbourne, a récolté des dizaines de milliers de dollars pour publier des publicités dans les magazines et journaux vietnamiens afin d’avertir la population de l’existence de ces poisons et dénoncer le massacre des rhinocéros.

De telles mesures sont effectivement très utiles mais le combat s’annonce difficile. Dans les pays en développement, les routes se multiplient à grande vitesse, simplifiant ainsi l’accès des braconniers aux écosystèmes. En Afrique et en Asie, la population humaine croit rapidement, et de multiples tensions accompagnent cette croissance.

La multiplication des routes compartimente l’habitat des animaux et donne des accès aux braconniers. Pixabay

L’élevage en captivité pourrait bien être la dernière chance de sauvegarder certaines espèces de rhinocéros. Pixabay

D’après certains experts, l’élevage en captivité serait la solution la plus viable à court terme, surtout pour les espèces désespérément rares de Sumatra et de Java. En les préservant dans des zoos ou des centres d’élevage, on peut espérer les remettre un jour en liberté.

Une idée folle ?

Alors pourquoi ne pas introduire les rhinocéros en Australie ? Avant de vous esclaffer, réfléchissez un instant avec moi.

L’Australie possède les savanes luxuriantes, les bois et les forêts tropicales dont ont besoin les diverses espèces de rhinocéros pour survivre. Autre avantage, ces brouteurs ne sont donc pas trop exigeants sur leur type de nourriture.

L’Australie dispose d’un système juridique rigoureux et le braconnage y est un phénomène marginal. Sans compter le grand nombre d’écotouristes qui seraient sans doute ravis de voir de spectaculaires rhinocéros. Une organisation, l’Australian Rhino Project, a déjà essayé d’établir une population de rhinocéros blancs en Australasie.

Mais comprenez-moi bien : je ne suis pas en train de proposer qu’on laisse les rhinocéros se promener librement en Australie. Ils risqueraient d’endommager les écosystèmes endémiques et même d’être dangereux pour l’homme. Il faudrait bien sûr les conduire dans des parcs dédiés ou autres zones confinées.

Je ne suis pas non plus en train de suggérer qu’accueillir des rhinocéros en Australie permettrait de réduire les efforts entrepris pour les préserver à l’état sauvage ou sauver leur habitat naturel.

Préserver ces animaux sans protéger leurs écosystèmes naturels reviendrait à conserver quelques boules de Noël étincelantes tout en jetant le sapin qui les a soutenues.

Le rhinoceros est unicorne. Pixabay

L’idée serait plutôt d’établir des populations semi-sauvages, sous contrôle, afin d’empêcher leur extinction totale et, dans le même temps, d’éduquer le public et de collecter des fonds pour leur sauvegarde.

Toute initiative qui ne parviendrait pas à réunir des fonds pour préserver les rhinocéros blancs et leur habitat naturel – notamment s’il devait entrer en compétition pour les financements avec les initiatives de préservation actuelles – aurait en effet des résultats pervers et indésirables.

Introduire des rhinocéros en Australie peut sembler farfelu, et peut-être ne suis-je qu’un idéaliste tentant désespérément d’alerter sur l’importance de la préservation des rhinocéros. Mais quoi qu’on fasse, une chose est sûre : la sauvegarde de ces animaux réclame des mesures exceptionnelles !

Traduit de l’anglais par Lison Hasse pour Fast for Word.

La version originale de cet article a été publiée en anglais.

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10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar


C’est épouvantable que ces tortues peuvent subir pour de l’argent. Une tortue étoilée pèse environ de 12 à 20 kg et peut vivre de 60 à 100 ans. C’est l’odeur qui a attirer que des inspecteur de l’Agence environnementale qui ont été constaté de l’horreur. Ils étaient destinée soit comme animal de compagnie, mais le gros marché est en Asie pour des fins médicales.
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10.000 tortues découvertes dans une maison de l’horreur à Madagascar

 

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Par Maxime de Valensart

Dix mille tortues étoilées de Madagascar ont été saisies dans une maison à Tuléar, une ville située au sud-ouest de l’île au début du mois d’avril, rapporte National Geographic. Les reptiles étaient entassés dans des conditions déplorables, au milieu de leur urine et leurs excréments.

Alertés qu’une odeur pestinentielle provenait de la maison, l’Agence environnementale malgache et la police ont découvert très exactement 9.888 tortues vivantes dans toutes les pièces de la maison:

« la salle de bains, la cuisine, partout. C’était horrible », a témoigné Soary Randrianjafizanaka, responsable régionale de l’Agence malgache pour l’environnement.

180 autres étaient déjà décédées au moment de la découverte. Des planches avaient été clouées entre les pièces afin de contenir les animaux.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Trois personnes ont été arrêtées. Deux hommes ont été surpris par la police en train d’enterrer des tortues mortes dans le jardin. Les autorités pensent cependant n’avoir arrêtés que des exécutants.

« Nous ne savons pas qui est le patron de l’organisation, mais nous savons qu’il y en a un », a assuré Soary Randrianjafizanaka.

La propriétaire des lieux a également été arrêtée.

Les tortues ont été emmenées dans un refuge pour y être soignées, désinfectées et réhydratées. Six camions ont été nécessaires pour toutes les transporter. Une semaine plus tard, 574 d’entre elles étaient décédées de déshydratation. Les tortues qui ont survécu resteront captives afin de les préserver du braconnage.

© DREEF ATSIMO ANDREFANA.

Menacée par la déforestation, cette espèce protégée – appelée aussi tortue rayonnée ou radiée – fait l’objet de nombreuses convoitises et se vend principalement comme animal de compagnie. Leur viande se retrouve néanmoins encore sur certaines tables, certaines parties de l’animal étant aussi utilisée à des fins « médicales ». Selon la croyance populaire chinoise, manger de la tortue ferait en effet vivre plus longtemps.

Passées clandestinement en Asie du Sud-Est ou en Chine, les tortues sont également vendues à des collectionneurs de reptiles, où elles sont particulièrement appréciées pour les motifs étoilés complexes sur leur carapace. En trente ans, la population des tortues étoilées de Madagascar a été divisée par quatre à cause de la déforestation et du trafic.

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Indonésie: 101 pangolins vivants saisis sur un bateau


Encore du trafic animal qui risque de faire un grand tord pour des animaux qui sont pourtant protégés. Au moins cette saisie a sauvé 101 pangolin. Ils sont recherchés pour une cuisine raffinée, pour la médecine traditionnelle chinoise et vietnamienne
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Indonésie: 101 pangolins vivants saisis sur un bateau

 

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par... (AFP)

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES). Il a gagné le titre peu envié de mammifère le plus victime de trafic au monde, avec environ un million de pangolins capturés ces dix dernières années dans les forêts d’Asie et d’Afrique.

Agence France-Presse
PEKANBARU

Une centaine de pangolins vivants ont été saisis sur un bateau de pêche en Indonésie, a annoncé mercredi un responsable local, alors que le trafic de ces animaux protégés s’accentue en Asie du Sud-Est.

Les 101 pangolins, dont la valeur marchande est estimée à environ 1,3 million d’euros, ont été découverts mardi lors d’une opération de police sur un bateau de pêche au large de l’île de Sumatra, a précisé la marine indonésienne dans un communiqué.

«Nous avons reçu 101 pangolins vivants saisis par la marine hier (mardi) mais quatre d’entre eux sont morts par la suite», a déclaré le chef d’une agence locale de protection de la nature, Mahfudz, qui n’a qu’un patronyme comme nombre d’Indonésiens, à Pekanbaru, dans la province de Riau.

Les autorités avaient obtenu un renseignement d’un habitant qui avait indiqué à la police que des hommes essayaient de transporter ces mammifères illégalement en Malaisie, pays voisin où des centaines de kilos d’écailles de pangolins ont été saisies ces derniers mois.

Deux hommes âgés de 22 et 25 ans ont été interpellés après avoir reconnu avoir été payés pour acheminer les mammifères en Malaisie. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 100 millions de roupies (6300 euros).

Les pangolins saisis vont être relâchés dans le parc national le plus proche, a ajouté Mahfudz.

Le pangolin est protégé depuis septembre 2016 par la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES). Il a gagné le titre peu envié de mammifère le plus victime de trafic au monde, avec environ un million de pangolins capturés ces dix dernières années dans les forêts d’Asie et d’Afrique.

La viande de pangolin est considérée comme un mets raffiné en Chine. Les os et organes de l’unique mammifère au monde recouvert d’écailles sont très prisés des guérisseurs chinois et vietnamiens. Les écailles sont parées de nombreuses vertus curatives par la médecine traditionnelle, bien qu’elles ne soient guère plus que de la simple kératine, à l’instar des ongles humains.

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Drogues 2,0: la roulette russe en comprimé


Comment peut-on vouloir prendre ces cochonneries avec tous les conséquences négatives sur le corps, sur le cerveau ? Comment il se fait que des jeunes veulent prendre des drogues, sans savoir vraiment ce qu’ils contiennent Ils ont sûrement des informations sur ces drogues.
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Drogues 2,0: la roulette russe en comprimé

 

L’étude, réalisée sur 365 comprimés saisis partout au Québec, a montré que seulement 22,5% des comprimés vendus comme de l’ecstasy contiennent réellement – et uniquement – du méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), nom scientifique de l’ecstasy.

PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

KATIA GAGNON
La Presse

Économiques, faciles à consommer et à cacher, les drogues de synthèse ont la cote auprès des jeunes et créent de nouveaux toxicomanes parmi des clientèles totalement atypiques. Les saisies mondiales se chiffrent en tonnes de comprimés. Le Canada est une plaque tournante de ce très lucratif trafic. Des superpartys ravesoù on teste l’ecstasy avant de la consommer aux maisons de banlieue converties en laboratoires clandestins, La Presse vous entraîne sur la route de ces drogues 2.0.

L’homme est arrivé aux urgences de l’hôpital Saint-Luc encadré par des policiers. Il avait fallu six agents pour le maîtriser et le faire monter dans le véhicule. Sa température corporelle s’élevait à 42 degrés Celsius. Il était à ce point trempé de sueur que les ambulanciers croyaient qu’il sortait de la douche.

Les policiers ont été appelés au domicile de cet homme parce qu’il s’était mis à tout casser chez lui. Il était déchaîné.

Diagnostic du Dr Alexandre Larocque, urgentologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et consultant en toxicologie: intoxication aux amphétamines. De tels cas – bien que pas toujours aussi spectaculaires – ne sont pas rares aux urgences des trois hôpitaux du CHUM.

«On voit ça tous les jours», résume l’urgentologue.

Les médecins sont un peu démunis devant ces cas d’intoxications aux drogues de synthèse, puisque les nouveaux produits se multiplient.

«C’est très difficile pour nous de distinguer un produit d’un autre. On est constamment en retard dans les tests. On met au point un test pour dépister une substance, et ce n’est plus ça qui se vend dans la rue», explique le Dr Larocque.

Cela dit, les signes qu’un patient est intoxiqué par des produits stimulants – amphétamine, méthamphétamine, ecstasy – sont clairs: agitation extrême, hyperthermie, déshydratation, rythme cardiaque élevé, paranoïa.

Les médecins maîtrisent l’agitation – «qui peut être assez spectaculaire», souligne le Dr Larocque – avec des calmants et s’emploient ensuite faire baisser la température corporelle du patient «avec des solutés froids et des matelas réfrigérants». Dans les pires cas, l’intoxication peut mener à la psychose toxique ou carrément à la mort du patient.

Les comprimés mystères

«Les gens disent: moi, je prends du speed. Mais speed, ça ne veut absolument rien dire», observe le caporal Jacques Théberge, de la Gendarmerie royale du Canada.

Car prendre un de ces comprimés, dont on ignore la composition précise, c’est l’équivalent de jouer à la roulette russe. Une étude de Santé Canada, qui date de 2008, l’a démontré noir sur blanc: si vous achetez un comprimé d’ecstasy, vous avez une chance sur deux de tomber sur un comprimé… qui ne contient pas un microgramme d’ecstasy.

L’étude, réalisée sur 365 comprimés saisis partout au Québec, a montré que seulement 22,5% des comprimés vendus comme de l’ecstasy contiennent réellement – et uniquement – du méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), nom scientifique de l’ecstasy.

Un comprimé sur cinq contient en réalité de la méthamphétamine, un sur vingt des amphétamines et un sur cinq contient bel et bien du MDMA, mais mélangé avec d’autres produits, comme la méthamphétamine ou la kétamine.

«Ainsi, dans près de 80% des cas, l’utilisateur croyant consommer de l’ecstasy consommerait en réalité une autre substance ou un mélange de drogues», affirme l’étude.

«Bref, quand on achète une peanut, on ne sait pas du tout ce qu’il y a là-dedans. On ne sait jamais comment c’est fait ni avec quoi c’est fait», confirme Marie-Ève Morin, médecin spécialiste des toxicomanies.

«Ça trouble beaucoup les jeunes quand on leur dit que l’ecstasy, il y en a de moins en moins dans les comprimés. Quand on leur dit qu’il y a de la méthamphétamine dans leur pilule, ils sont bouleversés. Ils ont peur de ça», dit le caporal Jacques Théberge.

Les effets des produits mélangés ne s’additionnent pas, mais peuvent parfois se multiplier.

«Les gens jouent à la roulette russe en prenant plusieurs produits en même temps», estime Paul-André Dubé, expert en toxicologie clinique à l’Institut national de santé publique du Québec. «On met en marché des drogues dont on ne connaît rien des effets sur la santé humaine.».

«Le téléphone voulait me bouffer»

Jean, grand consommateur de drogues de synthèse, a fait une psychose causée par les amphétamines.

«J’ai été en position foetale pendant trois jours. J’avais l’impression que le téléphone voulait me bouffer», raconte-t-il.

Et le pire, c’est que ces épisodes psychotiques causés par les amphétamines peuvent se produire à répétition.

«Avec les amphétamines, certains patients développent une vulnérabilité à la psychose. Même lorsqu’ils arrêtent de consommer, les hallucinations continuent plusieurs semaines ou même plusieurs mois après l’arrêt de la consommation. La puissance de cette drogue vient vraiment fragiliser le cerveau», dit le psychiatre Didier Jutras-Aswad, qui travaille au CHUM.

Car après l’euphorie des amphétamines vient la pente descendante, qui peut être très, très abrupte.

«J’ai vu des gens dormir sans interruption pendant 48 heures après avoir passé plusieurs jours sur les amphétamines», raconte Annie Trudel, infirmière au programme jeunesse de Dollard-Cormier.

«De grands consommateurs d’ecstasy peuvent se retrouver avec un tableau dépressif extrêmement sévère, qui est complètement réfractaire aux médicaments», dit le Dr Jutras-Aswad.

L’un des cas les plus sévères de psychose toxique vus par Mme Trudel est celui d’un homme qui avait pris de grandes quantités de speed combiné à de la cocaïne.

«Le down a été tellement fort qu’il avait fait trois tentatives de suicide dans la même nuit. Essayer de se tuer, par trois fois: imaginez sa détresse.»

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Le Mastiff du Tibet, le chien qui valait 1 million de dollars !


J’ai vue une fois ce genre de chien devant une résidence ..  Bref ..Quand la folie des hommes rende dangereux la vie des chiens .. comme en Chine, … le fait d’avoir un chien lion …, signe de richesse et prédispose a un statut enviable pour certains .. ces chiens sont donc soumis a l’appât du gain dans des conditions défavorables pour les chiens
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Le Mastiff du Tibet, le chien qui valait 1 million de dollars !

 

1 million de dollars, soit 770 000 euros, c’est la somme astronomique que certains Chinois très fortunés sont prêts à dépenser pour s’offrir un chien ! Mais pas n’importe quel chien.

Le Dogue du Tibet, ou Mastiff du Tibet, fait fureur en Chine. Ce superbe chien à la carrure impressionnante, et aux allures de lion, était la star de la foire canine de Baodin, organisée le week-end dernier dans la province de Hebei, rapporte l’AFP.

« C’est le plus fameux chien de Chine« , affirme Yao Yi, le très fier maître d’une femelle d’un an, proposée à la vente pour quelque 5 millions de yuans, soit plus de 600 000 euros.

Un chien, comme signe extérieur de richesse

 

Un prix fou, qui ne peut toutefois pas rivaliser avec le record  atteint par Big Splash en 2011. Ce Dogue du Tibet rouge alors âgé de 11 mois avait été vendu 10 millions de yuans, soit 1,1 million d’euros.

mastiff du tibet
Certains sont prêts à dépenser des centaines de milliers d’euros pour s’offrir ce superbe chien

Comment un chien peut-il être vendu si cher ? Il y a seulement quelques années, il était possible de s’offrir un Mastiff tibétain pour 5.000 yuans (environ 550 euros), mais les Chinois ayant fait fortune ont jeté leur dévolu sur cette race considérée comme étant purement originaire de Chine. Ils aiment exhiber cet animal comme un signe extérieur de richesse.

Nombre de chiots ne survivent pas

 

Cette mode fait hélas de nombreuses victimes. Les éleveurs se fournissent régulièrement en chiots sur le plateau tibétain.

« Il faut compter un mois pour revenir des zones tibétaines avec les chiens« , explique à l’AFP Wang Fei, un éleveur de Pékin.

Mais la différence d’altitude est fatale a bon nombre de chiens… Beaucoup d’entre eux meurent pendant le voyage.

Un inquiétant trafic

 

Bien sûr, les sommes astronomiques que représente ce marché ont attiré les trafiquants. Certains n’hésitent pas à ajouter des poils d’autres chiens pour renforcer la crinière des Mastiffs. Et pour leur donner une silhouette plus massive encore, des éleveurs injectent du glucose dans leurs pattes, rapportent des médias chinois.

De plus en plus de spécimens consanguins voient également le jour.

En outre, le caractère imprévisible et difficile du Mastiff du Tibet est bien souvent oublié. Et les conséquences peuvent être dramatiques. L’année dernière, un Dogue tibétain a blessé 9 personnes à  Pékin, tandis qu’un autre chien a tué un homme dans la province du Henan.

http://wamiz.com

Des ossements se vendent sur internet


On peux-tu mourir  et pourrir en paix… Déjà pour ceux qui reste c’est difficile si en plus on vol les ossements pour vendre après sans le consentement pour des collections, de la sorcellerie .. et puis quoi encore …
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Des ossements se vendent sur internet

Cadavre | Outrage - Des ossements se vendent sur internet

© Jean-Claude Tremblay/Agence QMI

QUÉBEC — Il existe un marché pour les restes humains sur internet. Un squelette complet se négocie par exemple à 4800 $. Tout s’achète sur le web, même des vertèbres cervicales, des côtes et des molaires. Par exemple, une clavicule vaut 49 $, un tibia 199 $, un pied articulé 275 $, ou un crâne humain 1 650 $. Les prix et la qualité varient toutefois selon les sites consultés.

Plusieurs profanations de cimetières et quelques indices provenant de certains hôpitaux au Canada et ailleurs dans le monde amènent les autorités policières à soupçonner l’existence d’un trafic d’ossements humains. Entre les historiens, les collectionneurs, les scientifiques et les trafiquants, la ligne est parfois très mince.

En 2011, le commerce d’ossements a littéralement explosé à travers la planète. La sorcellerie africaine y serait aussi pour beaucoup. Les moulages en résine peuvent également jouer des tours aux acheteurs potentiels. Sur eBay ou ailleurs.

« Les crânes et les squelettes humains sont en exemplaires limités. Votre commande sera disponible aussitôt que possible. Si les éléments commandés ne sont pas en stock, vous serez informé et placé sur une liste d’attente », peut-on lire sur l’un des sites marchands.

Légal et éthique

Un groupe s’engage à fournir des spécimens ostéologiques légalement. Il se vante même d’être le premier fournisseur mondial dans le domaine. À Oklahoma City, une entreprise familiale, « SkullsUntlimited » a fait de l’os une spécialité. Ils avaient commencé à l’époque avec un crâne de chien.

Entre le 6 et le 9 novembre, une pierre tombale du cimetière Saint-Charles, à Québec, a été déterrée et les ossements qui s’y trouvaient ont été volés. Le défunt reposait ici depuis le milieu des années 1990. Sa femme a raconté mercredi sa peine et a expliqué qu’elle devait vivre un deuxième deuil.

« Toutes les avenues ont été examinées », selon la police, mais ça n’aurait rien donné.

Outre l’article 182 (B) du Code criminel portant sur l’outrage envers un cadavre, aucune autre disposition concernant la vente ou l’achat d’os humain ne s’appliquerait ici.

« À mon avis, il ne semble pas y avoir d’autre définition au Code », a précisé le criminaliste Rénald Beaudry.

http://fr.canoe.ca