Trafic humain: une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution


Le trafic humain n’existe pas juste dans les autres pays, mais sur notre territoire aussi. Une autre raison que suis contre la pornographie et la prostitution qui entraîne aussi le trafic humain dans le but d’envoyer des personnes à se prostituer. Cette jeune femme venant d’Afrique a été vendue pour le Québec et devait apprendre par la pornographie à faire plaisir sexuellement aux hommes.C’est le comble !
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Trafic humain: une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution

 

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur... (PHOTO ARCHIVES REUTERS)

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau de trafic humain.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD

La Presse

Un réseau de trafic humain aurait fait passer une adolescente africaine jusqu’à Montréal, plus tôt en 2017, lui faisant visionner de la pornographie pendant le transit afin de la préparer à la vie de prostitution qui l’attendait au Québec.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau, selon le jugement en protection de la jeunesse qui confie la jeune fille à la DPJ de Montréal.

Selon cette décision rendue au printemps dernier, la mineure (dont l’origine n’est pas précisée) aurait expliqué à une intervenante communautaire de Montréal que « ses parents [avaient] pris une entente avec des inconnus afin qu’elle fasse du travail dans un autre pays comme gardienne d’enfants et aide-ménagère ».

Mais elle a finalement « transité par différents pays avant d’arriver au Québec » et été « formée par des vidéos pornographiques et des mises en situation afin d’apprendre à faire plaisir aux hommes sexuellement », selon ses explications.

Selon nos informations, la jeune fille a dû s’extirper des griffes de ses geôliers pour joindre l’intervenante du centre communautaire.

Aucun détail n’a filtré quant à l’identité des individus responsables du sort de l’adolescente.

Elle demeure maintenant au Canada et jouit du statut de demandeur d’asile.

Attouchements sexuels

Le jour même de son évasion, l’adolescente aurait rapidement été transportée jusqu’à l’hôpital Sainte-Justine par les services sociaux afin d’être examinée par un médecin.

« Elle confirme [alors] avoir été victime d’attouchements sexuels, de tentatives de pénétration anale et de tentatives de contacts oraux-génitaux », indique la décision rendue en mai par le juge François Ste-Marie, sans préciser s’il s’agit d’événements survenus dans le cadre des activités de prostitution à laquelle on la destinait.

«Elle mentionne également avoir été frappée, privée de nourriture et poussée en bas des escaliers.»

Extrait de la décision du juge François Ste-Marie

Des démarches ont été entreprises pour retrouver la famille de l’adolescente, mais elles ont ensuite été stoppées « afin de clarifier certains aspects de la situation » : c’est qu’il est actuellement impossible d’exclure que les parents ou les grands-parents de la jeune fille aient été « complices de la situation ». Il existe aussi « des risques de représailles pour l’adolescente et sa famille ».

L’adolescente s’oppose aussi à la prise de contact avec sa famille.

 Elle a affirmé avoir été « poussée et brutalisée » par certains proches et avoir été « témoin de plusieurs événements traumatiques ».

Les médecins ont diagnostiqué chez elle un stress post-traumatique.

Le Centre jeunesse de Montréal, qui a pris en charge l’adolescente, a refusé une demande d’entrevue, de peur de « compromettre la confidentialité de l’usager ».

La Gendarmerie royale du Canada n’a pas voulu « confirmer ou infirmer » qu’une enquête était en cours. Le corps de police a créé en 2013 une escouade vouée à lutter contre ce type de crime et établie à Montréal.

La GRC estime qu’environ 600 femmes et mineurs sont introduits chaque année au Canada afin d’être exploités sexuellement.

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La Journée mondiale de l’alimentation aux quatre coins de la planète


Dimanche, ce sera  la journée internationale de l’alimentation. Alors que les pays industrialisés ont souvent des problèmes de surconsommation et de gaspillage alors que dans des pays en voie de développement, l’alimentation se fait rare pour diverses raisons. Les enfants en souffrent qu’il faut des moyens plus rapides et efficaces pour leur donner des suppléments nécessaires à leur croissance
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La Journée mondiale de l’alimentation aux quatre coins de la planète

 

Pour souligner la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre, voyez la relation qu’entretiennent différentes personnes avec la nourriture.

1. Zimbabwe

Des enfants d’une école primaire au Zimbabwe font la file pour recevoir de la nourriture. Dans la région, plusieurs familles éprouvent des difficultés et ne mangent qu’un repas par jour. Le gouvernement du Zimbabwe estime que plus de quatre millions de personnes auront besoin d’une aide alimentaire à la suite de la sécheresse provoquée par le phénomène El Niño qui a frappé la nation sud-africaine.

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© UNICEF/UN032885/Mukwazhi

2. Haïti

Pierre Tomas, âgé de 14 ans, aide sa mère à cuisiner un repas à l’extérieur de la maison en Haïti. Il a quitté le foyer familial pour tenter sa chance en République dominicaine, mais il a fini par mendier dans les rues, où il a été victime de la violence d’autres enfants. Après avoir vécu dans un orphelinat pendant trois mois, il a retrouvé sa famille en Haïti avec l’aide de Heartland Alliance, un partenaire de l’UNICEF qui offre un soutien aux enfants victimes du trafic d’êtres humains et à ceux qui vivent ou travaillent dans la rue.

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© UNICEF/UNI121807/Dormino

3. Éthiopie

En Éthiopie, où sévit une sécheresse, Habib, âgé de deux ans, couvre un bol de gruau composé d’un mélange de maïs, de soja et d’huile, qui a été préparé par sa mère. Habib, qui a reçu un diagnostic de malnutrition sévère aiguë, bénéficie du programme d’alimentation complémentaire ciblé qui distribue des rations supplémentaires à des enfants souffrant de malnutrition modérée dans le but de favoriser leur rétablissement nutritionnel.

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© UNICEF/UN022189/Ayene

4. Indonésie

Un petit garçon, dans les bras d’une femme, fait partie d’un groupe de jeunes enfants que des adultes accompagnent au Baby Café dans le village de Pandes, en Indonésie. Chaque matin, de nombreux parents et grands-parents viennent au café avec les enfants acheter du «bubor», un gruau riche en nutriments composé de riz, de poulet et de légumes. Ce gruau est préparé très tôt chaque matin par des «cadres» (des travailleurs et travailleuses de la santé communautaire bénévoles) qui ont constaté un besoin et trouvé une solution pour aider les jeunes enfants de la communauté à démarrer leur journée avec une nourriture saine et nutritive. Les «cadres», qui livrent parfois la nourriture à domicile, ont été formés dans le cadre du programme nutritionnel de l’UNICEF-EU.

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© UNICEF/UN04258/Estey

5. Corée

Les membres d’une famille partagent un repas dans les décombres de leur maison, en Corée, tout en discutant avec un représentant de l’UNICEF.

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© UNICEF/UN032091/Iqbal

6. Irak

La grand-mère d’Abdallah, un bébé âgé d’un mois, tend le bras vers un bol de nourriture dans un abri temporaire. Elle est arrivée avec l’enfant au milieu de la nuit après avoir fui les violences près de Mosul, en Irak.

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© UNICEF/UN027649/Anmar

7. Bangladesh

Au Bangladesh, Rexona Begum, âgée de 30 ans, mère de Sumiya Mollah, âgée de 5 ans, et de Moriom Mollah, âgé de 6 ans, partage un plat de pommes de terre et de riz au curry avec ses enfants. Sumiya a reçu un diagnostic de malnutrition. Rexona fait de son mieux pour subvenir aux besoins de ses enfants, mais elle n’a pas les moyens de se procurer un grand nombre des produits de base. Suivant les conseils de la clinique locale, elle a commencé à intégrer davantage de légumes dans sa cuisine, ramassant souvent les légumes verts à feuilles dont les voisins se débarrassent, car ils ne les trouvent pas appétissants.

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© UNICEF/UN019479/Gilbertson VII

8. Éthiopie

Au centre de santé de Kihen, un spécialiste de la santé d’UNICEF Éthiopie nourrit Bertukan avec une bouillie nutritive. Ce centre, dont le but est de renforcer la capacité du système de santé, met en œuvre des programmes de santé, de nutrition, d’hygiène et d’assainissement avec le soutien de l’UNICEF.

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© UNICEF/UN024906/Sewunet

9. Inde

En Inde, dans ce centre Anganwadi d’un district touché par l’exposition au fluorure, des enfants reçoivent chaque jour des œufs et du lait. Ces aliments constituent un complément nutritionnel qui contribue à renforcer leur immunité contre la fluorose. La fluorose est une maladie chronique causée par une prise excessive de composés fluorés, comme de l’eau de puits contaminée par une trop grande quantité de fluorure provenant des roches de granit.

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© UNICEF/UNI162413/Biswas

10. Bolivie

Pendant que d’autres enfants s’alignent derrière elle, une petite fille de la communauté autochtone Quechua, en Bolivie, reçoit du lait fortifié et du pain qui sont distribués par l’UNICEF. Habituellement, les villageois et villageoises survivent en se nourrissant de différentes sortes de pommes de terre et, occasionnellement, de maïs.

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© UNICEF/UNI30193/Balaguer

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Femmes autochtones : la Commission doit enquêter sur la prostitution sur des navires


Les commissions d’enquête, avec les résultats que l’on connait de leur travaux …  vont-ils vraiment avoir des réponses sur ces femmes qui ont disparu ? Les familles ont le droit de savoir ce qu’il est vraiment arrivé sur ces navires et cette forme d’esclavage sexuelle. Les femmes des Premières Nations ont vraiment perdu beaucoup, pas seulement sur les navires, mais aussi des disparitions, des meurtres auxquels pas beaucoup de personnes ont vraiment enquêté
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Femmes autochtones : la Commission doit enquêter sur la prostitution sur des navires

 

Laquier 

Photo :  Radio-Canada/Pierre-Mathieu Tremblay

L’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées doit s’attarder au trafic humain de femmes autochtones sur des navires en partance de Thunder Bay, déclare Dawn Lavell-Harvard, la présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada.

Mme Lavell Harvard dit qu’elle n’est pas surprise que la question ait fait surface lors des consultations en vue d’une Commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées cette semaine à Thunder Bay.

La ministre des Affaires autochtones et du Nord, Carolyn Bennett, s’est dite préoccupée par ce qu’elle a entendu à Thunder Bay.

« Les femmes sont montées à bord des navires, puis ont disparu. » Carolyn Bennett, ministre des Affaires autochtones et du Nord

Les ministres des Affaires autochtones et de la Condition féminine ont recueilli plus de 150 témoignages de la part de femmes et de familles autochtones à Thunder Bay.

La ministre Bennett a rapporté que les familles voulaient s’assurer que le mandat de la future Commission puisse inclure une coopération avec les États-Unis pour enquêter sur le trafic de femmes dans les eaux internationales.

Déjà en 2013, Radio-Canada avait rapporté que l’enquête d’une étudiante à la maîtrise de l’Université du Minnesota avait révélé que le port de Thunder Bay était une plaque tournante du trafic humain à des fins sexuelles.

Violence extrême

La rencontre de mercredi à Thunder Bay était la première à l’extérieur de la capitale fédérale.

Les ministres ont entendu pour la première fois des témoignages de familles, mais aussi de femmes qui ont elles-mêmes été victimes de violence extrême. La ministre de la Condition féminine, Patty Hajdu, qui participe à ces consultations, affirme que cette première rencontre a confirmé l’importance de donner la parole non seulement aux familles qui ont perdu un proche, mais aussi aux femmes qui ont survécu à une situation de danger extrême.

http://ici.radio-canada.ca/

Enfants-esclaves : les traumatismes du corps et de l’esprit


C’est une chose que je trouve inconcevable, qu’en 2015, il existe encore le trafic humain et de l’esclavage.  En plus que des enfants soient ainsi esclaves, violenté, violé et blessé comment peuvent-ils reprendre une vie normale ?
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Enfants-esclaves : les traumatismes du corps et de l’esprit

 

© David Longstreath/IRIN

© David Longstreath/IRIN

Dans le monde, 5,7 millions d’enfants esclaves sont soumis à des travaux forcés. Et les sévices sexuels font 1,8 million de jeunes victimes. Quel impact ont ces abus sur leur santé physique et mentale ? Pour en savoir plus, des chercheurs britanniques ont observé de près des petits asiatiques, tous rescapés de ces trafics humains.

En collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations, des scientifiques de laLondon school of hygiene & tropical medicine ont suivi 387 enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans. Tous ont survécu à un trafic d’enfants en Asie (Cambodge, Thaïlande et Viêt-Nam). Résultat, 1% des garçons ont été victimes de violences sexuelles, contre 23% chez les filles. Et tous sexes confondus, un tiers des jeunes a rapporté des blessures physiques liées à ces viols ou aux conditions de travail forcé.

« Une santé mentale fragile, des actes de violence et de tentatives de suicide ont été fréquemment repérés chez ces enfants », révèlent les chercheurs britanniques.

Les troubles mentaux font partie des atteintes les plus communes : plus de la moitié des jeunes (56%) était sujet à la dépression, un tiers souffrait d’anxiété accrue et un quart (26%) présentait un syndrome de stress post-traumatique.

Des actes de mutilation et tentatives de suicides ont été « rapportés chez 12% des jeunes dans le mois précédent le début de l’étude ».

Des jeunes qui pour la plupart étaient soumis à cette pression en permanence. Tous travaillaient dans un milieu insalubre et sans relâche, sept jours sur sept.

Autre information,

« les garçons étaient majoritairement confrontés à des mauvaises conditions de vie : privés de lit, d’accès à l’eau. Et les blessures graves (brûlures, fractures, coupures…) affectaient 21% des garçons et 7% des filles ».

Une détresse physique et mentale pesante.

« Les troubles perdurent même si les jeunes ont retrouvé leur famille et leur foyer », atteste le Dr Cathy Zimmerman, l’un des auteurs de ce travail.

Plus de la moitié des jeunes interviewés ont avoué être inquiets de leur quotidien une fois rentré chez eux. Le poids de la honte et de la culpabilité était aussi souvent évoqué.

« Selon les cas, aider les jeunes à reprendre immédiatement leurs marques dans leur famille n’est pas forcément la bonne solution. Beaucoup sont en effet victimes de violences de la part d’un membre de leur famille. Une prise en charge médicale et sociale est donc indispensable pour ces jeunes survivants. »

https://destinationsante.com/

Plainte contre Nestlé pour complicité d’esclavage en Thaïlande


Nous achetons beaucoup de produits de grandes compagnies reconnues à travers le monde, sans connaitre leurs sombres secrets. Nestlé accusé de profiter de certains produits issus de l’esclavage et de trafic humain
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Plainte contre Nestlé pour complicité d’esclavage en Thaïlande

 

Le géant de l'agroalimentaire Nestlé a été accusé jeudi de soutenir... (PHOTO DENIS BALIBOUSE, REUTERS)

PHOTO DENIS BALIBOUSE, REUTERS

Agence France-Presse
NEW YORK

 

Le géant de l’agroalimentaire Nestlé a été accusé jeudi de soutenir consciemment l’esclavage qui sévit dans le milieu de la pêche en Thaïlande en utilisant des fruits de mer dans des produits alimentaires pour chats, a annoncé un cabinet d’avocat ayant lancé des poursuites en nom collectif.

«Des acheteurs de produits pour animaux ont porté plainte aujourd’hui contre Nestlé, accusant le fabricant d’aliments de soutenir en toute connaissance de cause un système d’esclavage et de trafic d’êtres humains pour produire des aliments pour chats de la marque Fancy Feast, tout en cachant sa complicité avec des violations des droits de l’Homme», a annoncé le cabinet Hagens Berman dans un communiqué.

Selon cette plainte, «Nestlé importe via un fournisseur thaïlandais, Thai Union Frozen Products PCL, plus de 28 millions de livres (12 000 tonnes) d’aliments pour animaux à base de fruits de mer pour de grandes marques vendues en Amérique dont une partie sont produits dans des conditions d’esclavage».

Des hommes et des garçons venus de pays plus pauvres que la Thaïlande comme le Cambodge ou la Birmanie sont vendus à des capitaines de bateaux de pêche, qui exigent d’eux un travail dangereux et harassant à raison de 20 heures par jour, en les payant très peu ou pas du tout, sous peine d’être battus ou même tués, accuse encore la plainte.

«En cachant cela au public, Nestlé a de fait conduit des millions de consommateurs à soutenir et encourager l’esclavage dans des prisons flottantes», a accusé l’un des associés du cabinet, Steve Berman, cité dans le communiqué, en invitant les utilisateurs des marques en cause à se joindre à cette plainte.

La plainte a été déposée au tribunal fédéral du centre de la Californie.

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Espagne : Une fillette de 11 ans vendue 23 000 $ et mariée de force


Comment peut-on en temps que parent vendre son enfant pour quelques milliers de dollars ? Comment peut-on accepter un mariage forcé de sa propre fille ?
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Espagne : Une fillette de 11 ans vendue 23 000 $ et mariée de force

Une fillette de 11 ans vendue 23 000 $ et mariée de force

Crédit photo : archives, Reuters

La garde civile espagnole a annoncé mercredi avoir secouru uneenfant de 11 ans vendue pour 17 000 euros (23 000 dollars) en 2014 dans le cadre d’un mariage forcé ayant débouché sur maltraitances et viols.

Cinq personnes issues des deux familles impliquées ont été arrêtées pour «trafic d’être humain, mauvais traitements, vol, abus sexuel, agression sexuelle et exploitation», dans le cadre d’une opération menée à Valladolid (nord) et Séville (sud), a précisé la garde civile dans un communiqué.

L’enquête a débuté lorsque la garde civile a découvert «la vente d’une enfant, d’une mineure pour 17 000 euros par ses parents pour un mariage en Roumanie», en mai 2014.

La petite fille dont les parents résident à Séville, a été maltraitée dès son arrivée à Valladolid où vivait la famille de l’acheteur.

«Ils l’insultaient, la menaçaient, l’agressaient constamment, l’obligeant à avoir des relations sexuelles avec M.», âgé de 19 ans, a précisé la garde civile dans un communiqué.

Ce jeune homme, ses parents ainsi que les parents de l’enfant, tous de nationalité roumaine selon la presse, ont été arrêtés.

Ils l’obligeaient également «à faire des travaux agricoles, la récolte de raisins et des pommes de terre, avec des journées de travail intenses et sans recevoir aucune rémunération», ajoute la garde civile.

L’enfant a fini par appeler sa mère au secours mais «le clan familial» auquel elle avait été vendue a exigé 10 000 euros (13 600 dollars) pour la laisser repartir.

Ils lui ont également «arraché les boucles d’oreille de manière très violente» pour se rembourser de cette dette, selon eux.

Ce «clan» ne l’a renvoyée dans sa famille que lorsqu’ils se sont sentis observés par les forces de l’ordre, assure la garde civile.

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Les femmes autochtones, des cibles faciles


Une des raisons que je suis contre la prostitution est bien le cas des femmes autochtones, Monsieur Harper dit assez étudier et c’est le temps de passer à l’action, mais quelles sont les actions concrètes pour aider ces femmes ? Les choses ne bougent pas !
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Les femmes autochtones, des cibles faciles

 

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers temps... (PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES PC)

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers temps en faveur d’une commission d’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées.

PHOTO JOHN WOODS, ARCHIVES PC

La Presse Canadienne
OTTAWA

Les femmes et les filles autochtones sont des proies faciles pour les trafiquants de personnes parce qu’elles sont plus enclines à vivre dans la pauvreté ou à souffrir de toxicomanie et de problèmes mentaux, révèle un rapport.

L’étude de Santé Canada met en lumière la manière dont les femmes sont forcées de se prostituer par des membres de leur propre famille, des proxénètes qui agissent comme leur petit ami et de petits groupes criminels mal définis.

Le rapport daté de mai 2014, mais rendu public seulement jeudi, donnera des munitions de plus aux militants qui réclament au gouvernement conservateur une commission d’enquête nationale sur les meurtres et disparitions de femmes autochtones.

Plusieurs personnes qui ont participé à l’étude ont affirmé que le trafic humain et les meurtres et disparitions de femmes font partie d’un même problème plus grand.

Les demandes pour une commission d’enquête se font de plus en plus fréquentes depuis que le commissaire Bob Paulson, de la Gendarmerie royale du Canada, a révélé que près de 1200 femmes autochtones ont disparu ou ont été tuées au Canada dans les 30 dernières années.

Les conservateurs de Stephen Harper refusent toutefois de mettre sur pied une telle enquête, prétextant que le problème a été assez étudié et qu’il est temps de passer à l’action. M. Harper a aussi récemment affirmé qu’il ne fallait pas voir le problème sous un angle sociologique, mais criminel.

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Cambodge : La vente de virginité, les dessous d’un terrible trafic en plein développement


C’est dégeulasse ce que peut souffrir les femmes et jeunes filles dans certaines parties du monde. Quand les parents pensent écarter de la prostitution et de sortir de la pauvreté en vendant la virginité de leurs enfants, c’est qu’il y a un gros travail sur les mentalités que la femme est au service total de l’homme. Quand les pédophiles et tortionnaires pensent recevoir une jeunesse éternelle et qu’en plus, ce sont des riches, des policiers, des hommes politiques, qui vont protéger ces jeunes filles ?
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Cambodge : La vente de virginité, les dessous d’un terrible trafic en plein développement

 

Ils sont riches et surtout de plus en plus nombreux et viennent même des pays voisins pour trouver au Cambodge des jeunes filles à déflorer, moyennant une contre-partie financière versée à leur famille dans le besoin.

Les mythes véhiculés autour de la virginité sont nombreux et tous plus absurdes, voire horribles, les uns que les autres.

Selon certaines croyances, avoir un rapport sexuel avec une demoiselle innocente guérirait même du SIDA. Une autre voudrait que ce même acte assure une jeunesse éternelle et donne des pouvoirs quasi-magiques à l’homme. C’est à cause de cette dernière et d’un fantasme persistent autour de la virginité que de plus en plus de jeunes filles cambodgiennes se retrouvent « vendues » par leur propre famille à un parfait inconnu pour quelques nuits. La pratique n’est malheureusement pas nouvelle mais tend à se développer dans le pays où de riches hommes venant des quatre coins du pays mais aussi de Thaïlande ou de Chine profitent de leur séjour pour avoir recours à cette prétendue recette miracle et détruire la vie de son ingrédient principal.

​Il y a deux jours, le journal britannique The Guardian publiait sur son site un reportage à ce sujet et dans lequel on découvrait notamment le témoignage de Vannith Uy qui, dans l’espoir de recevoir de quoi ouvrir le salon de beauté de ses rêves dans lequel elle sa fille de 18 ans pourraient travailler ensemble, avait vendu la virginité de sa fille Chamnan à un riche homme de la région (un chef de police). Contre environ 1 100€, cette dernière a dû s’offrir à lui pendant 6 jours et 6 nuits dans un hôtel où elle était enfermée et depuis lequel elle ne pouvait appeler sa mère qu’une fois par jour. Au bout de trois jours, la jeune fille était tellement épuisée et dans un tel état de détresse que son tortionnaire a demandé à un médecin de lui prescrire des vitamines et des anti-douleurs pour qu’elle puisse tenir jusqu’à la fin de la période convenue.

Sous silence

D’après Chhiv Kek Pung, président de l’organisation de défense des droits de l’Homme Licadho, des milliers de jeunes vierges âgées de 13 à 18 ans seraient ainsi vendues chaque année par leurs proches. Mais contrairement au tourisme sexuel et pédophile qui caractérise cette région du globe, l’âge de la fille n’est pas important, seule compte sa beauté. Toutefois, donner des chiffres précis autour de ce trafic tabou au Cambodge s’avère très compliqué pour les ONG puisqu’il implique la famille, un facteur qui dissuade les victimes de se déclarer mais ne fait également pas rentrer cette pratique dans les catégories du trafic sexuel ou de l’esclavage.

Un souci d’empathie

Et si la combattre est aussi difficile pour les rares associations qui s’en soucient, c’est parce qu’elle provoque une réaction très mitigée chez les donateurs potentiels. Outrés par ce que subissent ces jeunes filles dont on abuse, ils sont également indignés par le fait que c’est à cause de leurs parents qu’elles ont vécu l’enfer.

« Quand vous en parlez aux gens, explique Chhiv Kek Pung au Guardian, ils se disent surtout qu’il existe plein de personnes pauvres dans le monde qui ne vendent pas leurs filles pour autant et qu’on ne peut pas mettre cette pratique sur le compte de la pauvreté et du désespoir. Mais il faut tenir compte de beaucoup d’autres facteurs. »

Parmi eux, la journaliste à l’origine de l’article cite notamment la prostitution qui représente malheureusement une des rares alternatives aux champs ou aux usines pour de nombreuses jeunes filles. Car si les opportunités de travail manquent pour bon nombre de Cambodgiens, elles font particulièrement défaut aux femmes qui ne gagnent que quelques centimes par jour quand les hommes peuvent percevoir plusieurs dollars. En vendant ainsi leur virginité, leurs parents espèrent ironiquement les écarter du chemin de la prostitution en obtenant des moyens pour subvenir à leurs besoins.

Par ailleurs, comme le fait remarquer Nget Thy, du centre de protection des droits de l’enfant, il est encore profondément ancré dans les mentalités que les enfants existent pour servir leurs parents et que les femmes existent pour servir les hommes, un rapport que ces jeunes filles ont acquis dès leur plus jeune âge et les poussent à se plier à cette pratique sans résister une fois leur précieuse virginité négociée. Le fait que cette pratique soit taboue et qu’elle implique surtout des hommes riches et influents, parfois même des politiciens retarde davantage une quelconque législation pouvant punir ces violeurs acheteurs de pureté. Et pourtant, ce sont eux les criminels.

http://www.aufeminin.com/

Mise en garde aux États-Unis Le Superbowl, une aubaine pour le trafic d’enfants?


Une autre raison que je déteste le sport professionnel, c’est bien les rapaces qui font n’importe quoi pour se remplir les poches dont ceux qui font du trafic humain. S’il y a quelque chose de positif en vue du Superbolw aux États-Unis, c’est qu’ils semblent sensibilisés et formés des gens pour repéré les « /%%$////*(&?%/’. qui font ce genre de trafic
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Mise en garde aux États-Unis

Le Superbowl, une aubaine pour le trafic d’enfants?

 

Le Superbowl, une aubaine pour le trafic d'enfants?

Crédit photo : Archives Reuters

Le Super Bowl de 2013

Des réseaux de prostitution d’enfants et de personnes vulnérables exploitent les grands événements sportifs comme le Super Bowl, la grande finale du championnat de football américain qui a lieu dimanche, ont mis en garde associations et élus américains lundi.

«Dans moins d’une semaine, le New Jersey (est) accueillera le Super Bowl, et outre les fans enthousiastes, l’Etat se prépare aussi à l’arrivée probable de trafiquants américains et internationaux», a déclaré le républicain Christopher Smith lors d’une audition à la Chambre des représentants.

«Nous savons d’expérience que tous les événements sportifs, surtout le Super Bowl, sont des aimants pour le trafic sexuel», a-t-il dit.

Citant des chiffres du Centre national pour les enfants disparus et exploités, l’élu a rappelé que plus de 10.000 femmes et filles exploitées furent emmenées à Miami lors du Super Bowl de 2010.

Le Super Bowl est l’un des plus grands rendez-vous sportifs de l’année aux Etats-Unis. La finale a lieu cette année à l’extérieur de New York, dans l’immense stade Metlife dont la capacité est de 82.500 sièges, selon son site.

Le gouvernement américain et des associations de lutte contre la prostitution entendent utiliser l’événement pour sensibiliser la population mais aussi les acteurs du secteur du tourisme: compagnies aériennes, compagnies de cars, et chaînes hôtelières.

Un nouveau programme du gouvernement fédéral, Blue Lightening, a permis de commencer à former les employés de plusieurs compagnies, dont Delta Airlines.

«Toutes les victimes de trafic doivent forcément être transportées» explique Christopher Smith.

«Les personnels naviguants sont les mieux placés pour repérer un trafic potentiel et appeler un numéro spécial ou informer le pilote pour qu’il puisse alerter les autorités».

Cette sensibilisation a permis le démantèlement d’une cellule de trafic de 82 enfants depuis la République dominicaine vers les Etats-Unis.

Une hôtesse de l’air, Nancy Rivard, avait alerté les autorités. Elle est depuis devenue la présidente de l’association Airlines Ambassadors.

Les personnels des hôtels situés autour du Super Bowl de cette année ont été formés pour repérer d’éventuelles victimes de prostitution.

«Les chambres d’hôtel sont les endroits préférés pour la vente d’enfants car les exploiteurs pensent qu’ils y sont anonymes, ils ont l’impression que ce n’est pas risqué», explique dans une déclaration écrite Carol Smolenski, directrice de l’ONG spécialisée ECPAT-USA.

http://tvanouvelles.ca/

Encore 30 millions d’esclaves dans le monde


Je présume que plusieurs savent que l’esclavage existe encore, mais sous une forme quelque peu différente des siècles derniers. Au Canada d’ailleurs arrive en 144e place sur les 162 pays classés selon l’indice global d’exclavage de la «Walk Free Foundation». On estime que le nombre d’esclaves au Canada se situe entre 5600 et 6200. (Source : http://www.985fm.ca)
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Encore 30 millions d’esclaves dans le monde

 

Les trois quarts des victimes d'esclavage sont en... (PHOTO REUTERS)

Les trois quarts des victimes d’esclavage sont en Asie.

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
LONDRES

Près de 30 millions de personnes dans le monde vivent dans des conditions d’esclavage, l’Inde pointant en tête avec presque la moitié des personnes asservies, selon le premier classement du genre publié jeudi par l’organisation Walk Free.

Les trois quarts des victimes sont en Asie, mais «aucun continent n’est épargné», affirme Walk Free, une nouvelle organisation basée en Australie, soutenue par l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et le co-fondateur de Microsoft et philanthrope Bill Gates.

Selon cette enquête inédite publiée à Londres, l’Inde arrive en tête (14 millions d’esclaves), suivie de la Chine (2,9 millions) et du Pakistan (plus de deux millions). Viennent ensuite le Nigeria, l’Éthiopie, la Russie, la Thaïlande, la République démocratique du Congo (RDC), la Birmanie et le Bangladesh.

Ces dix pays à eux seuls comptabilisent 22 des 29,8 millions de personnes asservies.

En Inde, «des communautés entières dans des villages du nord sont réduites en esclavage, forcées de fabriquer des briques ou de travailler dans des carrières. Des enfants sont contraints de travailler sur des métiers à tisser pour fabriquer les tapis qui sont vendus dans nos magasins», explique à l’AFP le directeur général de Walk Free, Nick Grono.

Si l’on prend toutefois en compte le pourcentage de la population d’un pays réduite en esclavage, c’est la Mauritanie qui arrive en tête du classement, avec un taux de 4%.

«On trouve encore des esclaves héréditaires en Mauritanie, des enfants naissent esclaves» et sont contraints d’effectuer des tâches domestiques ou de travailler dans les champs, raconte Nick Grono.

L’esclavage «reste un stigmate sur tous les continents», affirme-t-il. «Beaucoup de gens sont très surpris d’entendre que l’esclavage existe encore», car nombreux sont ceux qui partent du principe qu’il a disparu depuis son abolition dans de nombreux pays européens et sur le continent américain au début du XIXe siècle.

La définition de l’esclavage moderne est quelque peu différente de celle qui avait cours au XVIIIe siècle, du temps de la traite négrière.

«L’esclavage moderne est une situation où les gens sont sous l’emprise de la violence. Ils sont contraints de prendre des emplois ou d’accepter des situations où ils sont économiquement exploités. Ils ne sont pas payés ou alors reçoivent le minimum pour survivre et ne sont pas libres de partir», selon Nick Grono.

Les personnes victimes de trafic humain, celles contraintes de se marier, les enfants exploités dans les conflits entrent aussi dans la définition de Walk Free.

Calculer le nombre d’esclaves est un exercice extrêmement complexe, reconnaît l’organisation.

 «Il est difficile d’obtenir des données, car il s’agit d’un crime caché. C’est un peu comme mesurer la violence conjugale ou le trafic de drogues», estime Nick Grono.

Quatorze pays africains – dont la Mauritanie, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Gabon et le Sénégal – sont parmi les 20 pays les plus mal classés si l’on prend en compte le pourcentage de population réduite en esclavage. Tout en bas du classement, les pays les plus vertueux sont l’Islande, précédé de l’Irlande et du Royaume-Uni, où Walk Free estime le nombre d’esclaves à environ 4400.

«Les lois existent, mais les moyens, les ressources et la volonté politique manquent, estime Walk Free. «L’objectif de ce classement est de changer la situation».

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