Garantie prolongée, faut-il la prendre?


Quand nous un téléphone intelligent, télévision, ordinateur … On vous demande si vous voulez la garantie prolongée, mais est-ce que cela  vaut vraiment la peine ? Surtout quand on sait que les produits que nous achetons dure environs 4 ans …
Nuage

 

 

Garantie prolongée, faut-il la prendre?

 

Alexis Le Marec

 

«Voulez-vous prendre la garantie prolongée?» Tout le monde a entendu cette phrase en magasinant un appareil électronique. Mais est-elle vraiment nécessaire?

Si votre appareil est garanti un an, la garantie prolongée permet – pour une portion du prix – d’étendre celle-ci de trois ans. Si votre appareil connait un dysfonctionnement lors de cette période, vous pourrez avoir un remplacement immédiat.

Si nous avons pu vérifier dans un Future Shop que celle-ci est bien honorée en accompagnant un de nos contacts parti échanger sa télé, il demeure une vraie question: la garantie prolongée est-elle vraiment utile?

La réponse est souvent non, mais dans quelques cas, elle peut s’avérer indispensable.

SAVOIR QUAND ELLE EN VAUT LE COUP

Suivant la gamme du produit que vous allez magasiner, celui-ci possède une durée de vie presque déterminée.

Prenons l’exemple d’une télé. Il suffit de l’ouvrir pour constater qu’entre un modèle 55 pouces à 1000$ et le même à 2500$, si l’écran varie peu, toute la différence repose dans l’électronique.

Dans une télé à 1000$, les condensateurs sont situés proche de zones qui chauffent beaucoup, ce qui réduit leur durée de vie. De plus, ils sont dimensionnés pour durer, mais pas trop longtemps, environ 4 ans dans le cadre d’une utilisation normale, c’est-à-dire pour écouter ses émissions le soir.

Dans une télé à 2500$, l’électronique est mieux disposée, plus aérée, et avec des composants de meilleure qualité. Même si le coût supplémentaire des composants est en réalité minime, de l’ordre de quelques dizaines de dollars pour l’ensemble, la durée de vie du modèle passe à 10 ans.

Nous avons contacté des boutiques de réparation qui ont bien voulu nous répondre, mais à condition de rester anonyme pour ne pas être victimes de mesures de rétorsion comme sur les pièces détachées.

Selon Jean-François, réparateur agréé, «80% des télés sur le marché ont une durée de vie de deux à quatre ans suivant leur utilisation». Et plus elles contiennent de fonctionnalités, plus elles coûtent cher à réparer. «Toutes les télés avec le Smart TV contiennent plus d’électronique sur la carte mère. Ça augmente le coût des pièces détachées».

LES MARQUES NE SONT PAS ÉGALES

Les fabricants ne sont pas tous égaux. Si les hauts de gamme ne souffrent pas de problèmes en général, il en va autrement des modèles accessibles.

Il y a du coup un avis unanime: «Samsung, LG et Toshiba ont le plus haut taux de pannes. Les modèles les plus durables viennent de Sony et Panasonic».

Et c’est normal, les deux Japonais ont toujours cultivé une image plus haut de gamme, et positionnent leurs produits à un prix plus élevé que leurs concurrents.

TÉLÉPHONES TABLETTES ET ORDINATEURS
D’ordinaire fiables, les téléphones et tablettes s’usent principalement pour deux raisons: la batterie qui, à force d’être rechargée, perd de sa charge donc de sa puissance. Par exemple, iOS 7 ralentit considérablement l’iPhone 4.
 
Pour les ordinateurs, même l’entrée de gamme possède une durée de vie d’un minimum de quatre ans. Seuls les Netbooks ont une durée de vie d’environ deux ans, et les Chromebook sont trop récents pour le vérifier.
 
PREND-ON LA GARANTIE PROLONGÉE?
La garantie prolongée ne servira pas dans de nombreux cas, car avec une utilisation normale, votre appareil tombera en panne après son expiration.
 
Elle s’avère utile pour les quelques malchanceux dont le produit aura un défaut et brisera après un an. Un produit contenant un défaut brise très souvent durant sa première année, et est donc pris en charge par la garantie du constructeur.
 
Sur les écrans hauts de gamme, prenez une garantie prolongée si vous déménagez souvent. Une télé n’est réellement protégée que dans son carton d’origine, avant le déballage.
 
Pour un écran sous les 1200$, la garantie prolongée pourra être utile s’il est allumé du matin au soir. Dans le cas d’un écran d’ordinateur, ce matériel est prévu pour fonctionner en permanence et bénéficie donc d’une durée de vie conséquente. La garantie prolongée est alors inutile.
 
Sur les ordinateurs, téléphones et tablettes, cette garantie prolongée ne sert à rien, puisqu’elle ne couvre pas les batteries. Elle peut s’avérer intéressante sur les mini portables de types Netbook et Chromebook, mais seulement dans la cadre d’une utilisation quotidienne à raison de plusieurs heures par jour.
 
http://fr.canoe.ca/

Vos vieux bidules électroniques vous encombrent? Recyclez-les!


Que les grands magasins au Québec ramassent les appareils électroniques est selon moi normale et nécessaire mais ou cela blesse, c’est parmi la population qui ne prennent pas la peine d’aller porter les appareils désuets, juste a passer quand le jour des ramassages des poubelles pour voir que le message ne passe pas. Surtout quand l’appareil est trop gros, ou que la personne n’a pas de moyen de transport pour rapporter ses appareils.
Nuage

 

Vos vieux bidules électroniques vous encombrent? Recyclez-les!

 
 

Les vétustes cellulaires, imprimantes et autres appareils électroniques désuets pourront désormais être recyclés plus facilement… mais c’est le consommateur qui devra payer.

Photo: Shutterstock

Par Jean-François Venne

Jusqu’à maintenant, il était difficile d’assurer une gestion responsable de nos vieux produits électroniques.

Quelques rares entreprises comme Sony ou Bureau en gros les récupéraient volontairement, mais rien n’obligeait les autres à leur emboîter le pas. Le vent vient de tourner puisqu’un nouveau programme de recyclage et de valorisation des appareils électroniques est entré en vigueur la semaine dernière. Conséquence? Les consommateurs pourront laisser leurs appareils désuets dans un plus grand nombre de magasins ou d’établissements désignés.

Géré par l’Association du recyclage des produits électroniques – dont le conseil d’administration est constitué de poids lourds comme HP, Dell, Sony, Toshiba, BestBuy et Bureau en gros –, le programme doit se soumettre aux exigences du Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises adopté en juin 2011 par le gouvernement provincial.

Celui-ci impose aux entreprises la responsabilité de récupérer et valoriser les produits électroniques visés, et ce, jusqu’à leur fin de vie utile. Les compagnies devront se conformer au règlement de façon individuelle ou en joignant un organisme reconnu par Recyc-Québec.

Objectifs ambitieux


Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, ne cache pas ses ambitions et souligne que le gouvernement provincial fixe à 40 % l’objectif de récupération pour l’ensemble des matières électroniques en 2015, à l’exception des téléphones et des cellulaires, pour lesquels l’objectif est de 25 %. Ces taux devraient augmenter de 5 % par année jusqu’à l’atteinte du taux de 65 % par catégorie, a-t-il affirmé
par voie de communiqué. Des programmes de récupération de piles, de lampes au mercure, de nettoyeurs à freins et d’antigels viennent également d’être mis sur pied.

Frais ajoutés au prix de vente


L’épine dorsale du programme de récupération, ce sont les consommateurs puisque ce sont eux qui devront rapporter leurs produits électroniques désuets à l’un des points de dépôt participants, notamment les succursales de Bureau en gros et
plusieurs Écocentres (PDF) situés à Montréal, Québec, Lévis, Sherbrooke et Rimouski.

Le portefeuille des consommateurs sera aussi mis à contribution puisque dès octobre 2012, des frais de gestion environnementale seront ajoutés au prix de vente de divers produits électroniques afin de compenser les coûts liés au programme. Par exemple, des frais de 10 ¢ seront ajoutés au prix de vente des cellulaires, 1,65 $ à celui des ordinateurs portables, 7,50 $ à celui des ordinateurs de bureau et 42,50 $ à celui des gros photocopieurs.

Manque de clarté


Lors de l’adoption du règlement l’été dernier, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets s’était réjoui du fait que la récupération des appareils deviendrait sous la responsabilité des entreprises. Un an plus tard, le groupe écologiste constate toutefois que le programme aurait besoin de quelques ajustements.

«Le règlement ne définit pas ce qui constitue un recyclage ou une valorisation acceptable», déplore notamment son directeur général, Karel Ménard.

Ce dernier note aussi que le programme se résume à gérer les produits désuets.

«On aurait avantage à exiger des producteurs qu’ils conçoivent, dès le départ, des produits durables et facilement recyclables et réutilisables», soutient-il.

Le Front commun s’inquiète aussi du peu d’argent prévu pour la promotion du programme et la sensibilisation des consommateurs.

Recyclez vos vieux bidules électroniques!


Appareils qu’on peut laisser aux points de dépôt:

• Ordinateurs et leurs périphériques (souris, clavier, etc.)
• Lecteurs de livres électroniques et tablettes
• Moniteurs
• Imprimantes, numériseurs, télécopieurs, photocopieurs
• Téléviseurs
• Téléphones conventionnels, cellulaires ou sans fil
• Téléavertisseurs et répondeurs

Exclusions:

• Calculatrices
• Tableaux blancs électroniques
• Écrans sur pied
• Imprimantes à reçus
• Lecteurs de bandes magnétiques


Consultez la
liste complète des appareils sur le site de l’Association du recyclage des produits électroniques.

http://www.protegez-vous.ca/