Cette tortue mena­cée a dû pondre ses œufs sur le goudron qui recouvre désor­mais sa plage


Une espèce en danger, la tortue verte, comme bien des tortues retournent généralement à l’endroit ou elles sont nées pour mettre au monde leur propre progéniture. Dans les Maldives, un aéroport international a été construit sur une plage à l’endroit même ou une tortue est venue mettre ses oeufs. Elle n’a pas eu d’autres choix que de les laisser sur la asphalte d’une piste d’atterrissage.
Nuage

 

Cette tortue mena­cée a dû pondre ses œufs sur le goudron qui recouvre désor­mais sa plage

 

Crédits : Adam Nasym/Twit­ter

par  Malaurie Chokoualé

 

Les tortues de mer retournent presque toujours sur la plage de leur nais­sance pour pondre leurs œufs, qu’im­porte la distance à parcou­rir.

Sur cette photo des Maldives qui a fait le tour du monde, une tortue verte s’est retrou­vée contrainte de pondre ses œufs sur un tarmac brûlant, car une piste d’at­ter­ris­sage a été construite sur l’an­cienne plage où elle est née, rapporte The Inde­pendent.

Cette tortue est pour­tant clas­sée comme étant en danger de dispa­ri­tion par l’Union inter­na­tio­nale pour la conser­va­tion de la nature. Mais les préoc­cu­pa­tions des auto­ri­tés des Maldives semblent à mille lieues de cette réalité-là, alors même que l’atoll de Noonu (subdi­vi­sion des Maldives) est histo­rique­ment connu pour être un impor­tant lieu de nidi­fi­ca­tion pour des centaines de tortues mena­cées.

Cons­truite en 2018, cette piste d’at­ter­ris­sage fait partie d’un plan de déve­lop­pe­ment d’un aéro­port, financé par les Émirats arabes unis à hauteur de 60 millions de dollars – une somme contre laquelle les tortues ont peu de poids. Les auto­ri­tés assurent que le nombre de ces animaux présents sur l’île n’a pas dimi­nué depuis la construc­tion de la piste.

L’aé­ro­port inter­na­tio­nal est encore loin d’être terminé ; il devrait très bien­tôt permettre au petit atoll de déve­lop­per le tourisme, tout en sacri­fiant sa biodi­ver­si­té… Une bonne nouvelle toute­fois : la tortue est actuel­le­ment en bonne santé.

Source : The Inde­pendent

https://www.ulyces.co

En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles


Les changements climatiques ont des conséquences autant sur l’humain, la faune et la flore qu’elle soit marine ou terrestre. En Australie, dans les coins les plus chauds, les tortues vertes n’ont pratiquement plus de mâles, de sont presque tous des femelles qui naissent. Alors que dans une zone tempérée, la parité est plus respectée
Nuage

 

En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles

 

Crédits : Blue Bay Divers

par  Mehdi Karam

 

Au nord de la Grande barrière de corail australienne, l’écrasante majorité des 200 000 spécimens de tortues vertes vivant ici sont des femelles.

Cela n’a pas toujours été le cas. Autrefois, la parité était respectée. Mais depuis que le réchauffement climatique frappe cette zone, il influe grandement la détermination du sexe des nouveaux-nés lors de la période d’incubation, explique une étude publiée le 8 janvier dans la revue Current Biology par des chercheurs de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Deux populations génétiquement différentes de tortues vertes cohabitent autour de la Grande barrière de corail – l’une réside autour des îles de Raine et l’autre se reproduit au sud. Afin de recenser le sexe de tous ces reptiles, les chercheurs ont capturé des tortues aux alentours des îles de Howick, terrain de chasse commun à ces deux espèces. Résultat : 99,1 % des jeunes tortues et 86,8 % des adultes nés dans les coins les plus chauds du territoire étaient des femelles.

En revanche, pour les tortues originaires de contrées plus froides, la parité est déjà plus respectée : 65 % de mâles et 69 % de femelles. S’il fallait une preuve supplémentaire de l’impact du réchauffement climatique sur la faune mondiale, la voici.

Source : Current Biology

http://www.ulyces.co

Thaïlande : 900 pièces retrouvées dans l’estomac d’une tortue


Aberrant ! À quoi pensent les gens ! Jeter des pièces dans des bassins d’eau, alors que des animaux marins y vivent. C’est déconcertant de tels agissements.
Nuage

 

Thaïlande : 900 pièces retrouvées dans l’estomac d’une tortue

 

Une tortue fluorescente. - Capture d'écran Youtube

Une tortue fluorescente. Capture d’écran Youtube

Drôle de découverte à l’intérieur de l’estomac d’une tortue verte en Thaïlande. Plus de 900 pièces de monnaies ont été extraites de son abdomen lors d’une opération chirurgicale de quatre heures menée par cinq vétérinaires de l’université de Chulalongkom.

L’argent ingurgité par la tortue prénommée Bank provenaient de pièces jetées dans son bassins par des touristes qui s’adonnaient alors à un rituel porte-bonheur.

« Je suis très en colère. Comment peut-on continuer à jeter des pièces dans un bassin lorsque l’on constate que cela porte préjudice à la santé de la tortue ? » s’est interrogée la responsable de la clinique vétérinaire où a eu lieu l’opération.

Du liquide pendant quinze jours

Durant l’intervention, Bank a subi une anesthésie générale. Une incision de dix centimètres a été nécessaire pour retirer chacune des pièces. Certaines ont d’ailleurs été retrouvées abîmées par la corrosion alors que d’autres été carrément dissoutes.

« Le résultat est satisfaisant. Maintenant, c’est à Bank de bien récupérer » a déclaré un vétérinaire qui a participé à l’opération.

Pour cela, elle devra observer un régime strict et ingurgiter du liquide pendant deux semaines.

http://www.ladepeche.fr/

Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets


La pollution de l’océan est une catastrophe pour les animaux qui y vivent. Parmi eux, des espèces en danger de disparitions sont encore plus a risque, car ils avalent des déchets de toutes sortes qui peut les faire mourir et tous ces déchets ne sont pas naturels et donc fait par l’être humain
Nuage

 

Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets

 

Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets

Photo Archives Reuters

Les tortues vertes, une espèce en danger, sont de plus en plus nombreuses à ingérer en mer des déchets rejetés par l’homme, voire des sacs plastiques avec lesquels elles peuvent s’étouffer.

 

Selon une étude australienne, publiée dans la revue scientifique Conservation Biology, six des sept espèces de tortues marines ingèrent des débris rejetés par l’homme et toutes les six sont classées comme vulnérables ou en danger.

«Pour la tortue verte, la probabilité qu’elle ingère des déchets a quasiment doublé en 25 ans», a déclaré à l’AFP Qamar Schuyler, qui a piloté la recherche à l’université du Queensland.

«Les tortues vertes en particulier en ingèrent beaucoup plus qu’auparavant», puisque la probabilité est passé de 30% en 1985 à près de 50% en 2012.

Pour parvenir à ces statistiques, l’équipe de recherche s’est appuyée sur 37 études publiées de 1985 à 2012 et qui détaillent des données collectées depuis 1900 sur le contenu des estomacs de tortues.

Adultes, les tortues vertes mesurent plus d’un mètre et certains spécimens atteignent 1,50 m. Leur espérance de vie est de 80 ans.

Les débris en plastique avalés par erreur par les tortues et autres animaux marins peuvent les tuer, en bloquant leur estomac ou en perçant leurs intestins. Ces déchets peuvent aussi libérer des toxines dans le corps de l’animal et affecter par exemple son cycle reproductif, selon Qamar Schuyler.

http://fr.canoe.ca