Le Saviez-Vous ► Fruits et légumes toxiques ?


Les fruits et les légumes sont importants pour notre alimentation. Cependant, certains d’entre eux demande des soins particuliers, car ils peuvent nous rendre malade. Soit qu’ils ne faut pas les manger crus, ou que certaines parties ne sont pas consommable, mais peut servir d’insecticides pour le jardin ou encore, ne doit pas être conservé à coté d’autres aliments
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Fruits et légumes toxiques ?


Gros plan sur une dizaine de fèves de haricots rouges déposées sur une table de métal.

Les haricots rouges peuvent contenir de la phytohémagglutinine, une toxine pouvant causer des problèmes de santé chez les humains.

Un reportage d’Alain Roy de L’épicerie

Certains fruits et légumes contiennent naturellement des toxines pour se défendre contre les insectes et des micro-organismes ravageurs.

C’est le cas des crosses de fougères, appelées aussi têtes de violon.

Pour éviter de sérieux problèmes de digestion, la chimiste Anne-Marie Desbiens recommande deux ou trois séquences de trempage et de rinçage, suivies d’une cuisson à la vapeur d’au moins 10 à 12 minutes avant de rincer une dernière fois pour enfin les dorer à notre goût.

Des crosses de fougères, aussi appelées têtes de violon, dans un panier sur une table de bois.

Des têtes de violon

PHOTO : RADIO-CANADA

« C’est la même chose pour les haricots rouges secs, poursuit-elle. Ils contiennent des phytohémagglutinines, une toxine qui peut créer des nausées très sévères, des vomissements et de la diarrhée intense chez l’humain. »

Pour s’en débarrasser, « il faut absolument les faire tremper au moins 5 heures, jeter l’eau, et ensuite les faire cuire une bonne demi-heure » indique Anne-Marie Desbiens, qui ajoute que les haricots rouges en conserve ne posent quant à eux aucun problème, puisqu’ils sont déjà cuits.

Cuire avant de râper

La récente popularité des spiraliseurs, ces appareils qui servent à transformer légumes et fruits en fines spirales et rubans, a causé plusieurs intoxications aux betteraves crues l’année dernière.

Au Québec seulement, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a recensé 80 intoxications déclarées.

« Chez certaines personnes, des vomissements intenses surviennent dans les minutes qui suivent l’ingestion, prévient Mme Desbiens. Si on tient à manger [les betteraves] râpées ou en spirales, il faut quand même les cuire. »

Un des aliments les plus consommés qui soit – mais dont il faut aussi se méfier – est la pomme de terre… verte!

« Quand la pomme de terre est exposée à la lumière, elle crée de la chlorophylle, qui donne la couleur verte. La chlorophylle n’est pas à craindre, mais la lumière va aussi faire sécréter à la patate des glycoalcaloïdes, dont la solanine et la chaconine. Ces molécules-là sont des toxines que la cuisson ne détruit pas. Il faut donc absolument éplucher la pomme de terre de façon à enlever complètement toute trace de vert. »

Gros plan sur une pomme de terre en train de se faire éplucher.

Il faut éplucher les pommes de terre vertes pour éviter la glycoalcaloïde.

PHOTO : RADIO-CANADA

Il faut aussi se méfier des tomates vertes qui « contiennent des tomatines, poursuit Mme Desbiens. Cette toxine va créer des effets semblables à ceux causés par les toxines qu’on trouve dans les pommes de terre qui ont commencé à verdir. Le mûrissement va faire disparaître la tomatine; donc il est important d’attendre qu’elle soit bien rouge. »

Depuis quelques années, on a aussi vu des cas de plus en plus fréquents d’intoxication aux noix de pin.

La cause précise demeure inconnue, mais cette intoxication provoque un goût d’amertume qui envahit la bouche pour quelques jours.

« La même chose peut se produire avec les carottes et le panais, ajoute Mme Desbiens. Si on range ces deux légumes-là à côté de fruits qui dégagent de l’éthylène comme les bananes, ce gaz éthylène là va provoquer la sécrétion d’isocoumarine dans la carotte, puis de xanthotoxine dans le panais. Ces deux molécules vont créer de l’amertume en bouche. »

Avec les premières chaleurs de juin arrive aussi la rhubarbe.

Ce n’est pas d’elle qu’il faut se méfier, mais de ses feuilles! On ne les mange pas, mais Anne-Marie Desbiens nous prévient quand même que celles-ci contiennent des oxalates, des anthraquinones.

« Ces molécules peuvent provoquer des effets sévères comme des nausées, des vomissements, des crampes, des convulsions et si on en mange en grande quantité, de rares cas de décès. D’ailleurs, on peut faire bouillir les feuilles, recueillir le liquide et le pulvériser sur vos fleurs de jardin comme insecticide naturel », suggère-t-elle.

https://ici.radio-canada.ca/

Trucs maison ► 13 Plantes Que Vous Pouvez Régénérer à Partir De Déchets Alimentaires


À cette époque de l’année, les prix des fruits et légumes sont intéressants. Alors que l’hiver, les prix montent. On peut quand même économiser sur certains légumes en plus ils sont frais, mais il faut quand même de l’espace.
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13 Plantes Que Vous Pouvez Régénérer à Partir De Déchets Alimentaires.

Il est normal de produire des déchets alimentaires, mais nous en produisons plus que nous ne le devrions. Très souvent, ce que nous jetons dans la poubelle peut être encore utiliser d’une manière ou d’une autre : dans ce cas, certains aliments (principalement des légumes et des légumes) peuvent même être régénérés chez vous, produisant ainsi des aliments gratuitement.

Voici ce que vous pouvez régénérer et comment le faire !

1. Basilic

image: instructables.com

C’est une plante aromatique très facile à régénérer : il suffit d’enlever une brindille quand la plante n’est pas en fleur, de la mettre dans un verre avec de l’eau et d’attendre que les racines blanches sortent au fond. Vous pouvez ensuite transférer le basilic dans un pot.

2. Pomme de terre américaine

image: YouTube / LDSPrepper

Tout d’abord, lavez bien les pommes de terre, enfermez-les dans un sac et laissez-les dans l’obscurité pendant 10 jours (pour stimuler la production de racines). Placez chaque pomme de terre dans un bocal en verre de la bonne circonférence pour qu’elle reste en suspension au milieu de l’eau. Placez le bocal dans un endroit éclairé mais non exposé à la lumière directe du soleil et attendez que les pommes de terre forment les racines en dessous et des feuilles au-dessus.

3. Oignons

image: thegardeningcook.com

Les oignons sont très faciles à cultiver à la maison. Vous pouvez cultiver ces nouvelles plantes à partir de déchets, en particulier à partir du fond d’oignons. Pour les faire pousser, vous pouvez aussi décider de construire un « vase » adapté : vous prenez une bouteille d’eau et vous percez des trous pour y mettre les fonds d’oignons et le terreau. Gardez le sol constamment humide et en peu de temps vous verrez les pousses des nouveaux oignons germer ! A ce stade, vous pouvez doucement séparer les différentes plantes et les placer dans un vrai pot.

4. Gingembre

image: California Gardening/Youtube

Vous pouvez vous approvisionner en gingembre à partir des racines que vous achetez (assurez-vous qu’elles n’ont subi aucun traitement anti-germination). Pour faire germer le gingembre, vous devez le placer horizontalement dans un pot de terre et le recouvrir légèrement. Arrosez régulièrement le gingembre et en peu de temps vous verrez la racine s’élargir et germer.

5. Pommes de terre

image: sowtrueseed.com

Pour cultiver les pommes de terre à la maison, laissez-les d’abord dans un endroit frais et lumineux pendant 4-5 jours, jusqu’à ce qu’elles aient germé. Ensuite, coupez-les en deux et placez-les dans un pot profond avec beaucoup de terre, les bourgeons vers le haut.Gardez toujours le sol humide : pendant un certain temps, vous verrez germer de nouvelles plantules, puis vous remarquerez que les feuilles changent de couleur. À ce moment-là, vos pommes de terre seront prêtes à être récoltées.

6. Rosmarin

image: 17apart.com

Enlevez une partie de l’extrémité d’un rameau d’une plante mature : enlevez les feuilles inférieures et placez le rameau dans un verre avec de l’eau. Changez souvent l’eau et attendez que les racines blanches se forment. Ensuite, vous pourrez enterrer le romarin et profiter de la nouvelle plante !

7. Navets

image: Homesteading.com

Conservez l’extrémité des navets et placez-les sur une assiette avec une couche d’eau. Attendez 4-5 jours, puis vous pouvez les transférer en pot ou à l’extérieur.

8. Tomates

image: tomatodirt.com

A partir des tomates, vous pouvez obtenir les graines qui conviennent à la croissance de nouvelles plantes : tout d’abord, vous devrez faire sécher la pulpe, éventuellement au soleil, que vous allez inévitablement enlever en même temps que les graines. Ensuite, vous pouvez faire germer les graines. Vous pouvez utiliser un verre en plastique pour y mettre de la terre : enterrez la graine, couvrez-la légèrement et gardez le sol humide jusqu’à ce que le semis apparaisse.

9. Chou rouge

image: myheartbeets.com

Coupez le fond du chou et mettez-le dans une assiette avec un fond d’eau : attendez 2-3 jours, puis vous devriez voir le légume pousser à nouveau à partir du centre. À ce stade, vous pouvez transférer le chou dans un pot ou dans la terre, en veillant à ce qu’il reste constamment humide.

10. Oignon frais

image: taliachristine.blogspot.it

Lorsque vous utilisez des oignons frais dans la cuisine, gardez le bout avec les racines : mettez-les dans un récipient avec de l’eau pendant quelques jours et vous verrez la partie verte centrale repousser. A ce moment-là, transférez l’oignon dans le sol et continuez à l’arroser : attendez le temps nécessaire à sa croissance, puis vous pourrez l’utiliser dans la cuisine.

11. Carottes

image: ehow.com

Conserver la dernière partie des carottes, mettez-la sur une assiette avec un fond d’eau. Attendez quelques jours, changez le fond d’eau, et vous verrez la partie verte repousser. À ce moment-là, transférez les carottes dans un pot avec un peu de terre.

12. Laitue

image: Edible Patio/Youtube

Conservez la souche dont vous avez détaché les feuilles de la laitue, placez-la dans un plat avec un fond d’eau : en quelques jours vous verrez la partie centrale enrichie de nouvelles feuilles.

13. Celeri

image: the-diy-life.com

Comme la laitue, pour faire repousser le cèleri, vous devrez stocker la souche, la mettre dans un petit récipient avec de l’eau et attendre qu’elle se régénère à partir du centre.

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Le Saviez-Vous ► Voici 13 aliments que vous ne devez jamais mettre au réfrigérateur !


Avec tout ce que l’on met dans le réfrigérateur, il est bien d’alléger le contenu avec des aliments qu’il faut éviter d’être en contact avec le froid. Certains aliments doivent être achetés en petite quantité pour éviter le gaspillage
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Voici 13 aliments que vous ne devez jamais mettre au réfrigérateur !

Les pommes de terre

L’amidon qui se trouve dans les pommes de terre se transforme en sucre bien plus vite – et vos pommes de terre deviennent plus sucrées et plus granuleuses.

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Les épices

Elles perdent leurs saveurs et vos recettes n’auront pas le gout escompté.

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Les huiles

Elles changent de couleur et de texture.

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Le basilic

Il flétrit plus vite au réfrigérateur – il a besoin de chaleur !

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Les pommes

Elles tiennent mieux hors du réfrigérateur.

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Le pain

Il s’assèche au réfrigérateur.

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L’ail

Non seulement il perd sa saveur, mais il devient aussi caoutchouteux et moisi.

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Les oignons

Ils deviennent mous et moisis. Il vaut mieux les ranger dans un endroit sombre à température ambiante.

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Les tomates

L’air froid les empêche de murir et de ce fait, elles n’ont pas aussi bon gout.

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Le café

Il perd sa saveur et absorbe les autres odeurs et saveurs.

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Le miel

Il cristallise et change de saveur.

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Les bananes

Elles perdent leurs nutriments, murissent plus lentement, deviennent marron et pourrissent.

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Les avocats

Ils arrêtent de murir au réfrigérateur. D’un autre côté, si vous avez des avocats mûrs que vous n’allez pas manger tout de suite, vous pouvez les ranger au réfrigérateur.

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Emballages: trop prêt à manger


On a mis des emballages dans denrées pour diminuer les coûts et qu’ils se conservent plus longtemps. Pourtant, il y a toujours un énorme gaspillage dans les fruits et légumes. Cependant, l’emballage est souvent exagéré.
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Emballages: trop prêt à manger

 

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des... (Photo tirée de l'internet)

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des présentoirs.

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

 

STÉPHANIE BÉRUBÉ
La Presse

Y a-t-il trop de plastique au rayon des fruits et légumes ? Le débat a repris au début de l’année en Angleterre alors que deux supermarchés ont lancé des produits emballés qui ont laissé leur clientèle perplexe et fait le tour du monde par l’entremise des réseaux sociaux.

Chou-fleur à la tranche

Début janvier, la chaîne de supermarchés Marks & Spencer a présenté son « steak de chou-fleur » dans un emballage de plastique, une belle tranche de légume prête à être grillée. Prix : 3,42 $. Couvert de ridicule, le « steak » a rapidement disparu des présentoirs de la chaîne britannique.

Coco plastique

 

La noix de coco prête à boire, elle, est toujours là chez Sainsbury, une autre grande épicerie britannique. Prix : plus de 5 $ pour cette belle noix emballée de plastique.

Oignon tout nu

Autre exemple pour le moins étonnant, cet « oignon nu », un produit néerlandais où l’on a remplacé la pelure de l’oignon (pour faciliter la vie du consommateur) par une pellicule de plastique ! Au rayon des fruits et légumes, il y a suremballage et emballage intelligent.

« Il faut que l’emballage soit présent pour protéger l’aliment, mais il ne faut pas en mettre trop pour rien », dit Anne Maltais, chercheuse à l’Institut des technologies des emballages et du génie alimentaire (ITEGA).

Par exemple, dit-elle, si le fruit a une protection naturelle, comme une banane ou une orange, il n’a pas besoin de plus.

Orange emballée ou remballée

Ce très joli emballage a été remarqué lors d’un concours de design. Il est le fruit du travail d’une étudiante hongroise. Vert ou pas ?

« Le papier sort souvent comme le moins bon choix, car il en faut plus pour une même fonction », tranche Jean-François Ménard, du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal.

Aussi pratique soit-il – le Vitapac permet de facilement transporter un demi-kilo d’oranges -, il ne remplacera donc pas le sac réutilisable pour un choix écolo. L’emballage est toutefois moins controversé que celui adopté en 2016 par la chaîne Whole Food, qui a finalement retiré ses oranges « pelées-remballées » devant la colère de ses clients…

Banana la poubelle

Des chercheurs suédois de l’Université de Karlstad ont calculé que le fruit le plus jeté est la banane, sa période de mûrissement optimale étant courte. La banane est rapidement couverte de taches brunes, ce qui rebute certains consommateurs qui préfèrent la jeter plutôt que la transformer en gâteau. En observant les pertes dans le rayon des fruits et légumes de trois épiceries de leur pays, les chercheurs concluent que sept fruits et légumes représentent la moitié de tout le gaspillage dans cette partie du supermarché : les bananes, les pommes, les tomates, la laitue, les poivrons, les poires et les raisins.

Attention: si la banane est championne de la poubelle en quantité et en impact environnemental, selon le calcul de Réchauffement potentiel global, le fruit qui a le quota de perte le plus élevé est la poire.

« Elle est plus sensible et s’endommage plus facilement », explique la chercheure suédoise Lisa Mattsson, jointe par courriel.

Les poivrons et les raisins ont aussi un quota de perte élevé.

Chou chouchouté

L’ITEGA travaille à mettre au point des emballages qui prolongeront la durée de vie des fruits et légumes. Comment ? Une pellicule microperforée, par exemple, créera une atmosphère modifiée passive, véritable petit paradis pour le fruit ou le légume.

« On met à profit la respiration des végétaux », précise Anne Maltais.

Légumes verts verts

Si un emballage de plastique augmente la durée de vie d’une tomate, est-ce que la tomate est plus verte ?

« L’emballage n’est pas le principal contributeur à l’empreinte environnementale d’un aliment », nuance Jean-François Ménard, analyste en cycle de vie au CIRAIG.

Il faut donc arrêter de le voir comme celui qui a le poids le plus important dans la balance écologique. 

1/2

Selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), dans une maison américaine moyenne, jusqu’à 51 % des fruits vont à la poubelle, et 44 % des légumes subissent le même sort. Pour Jean-François Ménard, quelqu’un qui achète tout en vrac, mais jette 50 % de ses fruits et légumes à la maison va certainement laisser une empreinte environnementale plus importante que son voisin qui achète ses légumes emballés, mais mange tout ce qu’il met dans son panier. Évidemment, le consommateur au poids plume sera celui qui achète en vrac et mange tout…

Tomates tripotées

La chercheuse Anne Maltais note que les fruits et légumes vendus en vrac génèrent une certaine perte étant donné que les consommateurs choisissent les plus jolis, laissant derrière eux ceux que l’on appelle désormais les moches.

 « Il se fait une certaine sélection naturelle », dit-elle.

 Sélection coûteuse : en palpant les fruits et légumes pour faire leur choix, les consommateurs laissent les fruits fragiles en plus mauvais état qu’au début de leur investigation. Rien pour elle, une tomate moche deviendra carrément en fin de vie après avoir été compressée par un ou deux clients sélectifs. 

Mochetés cuisinées

Oui, le vrac génère des pertes, confirme Sophie Macario, copropriétaire des deux épiceries montréalaises zéro déchet Loco.

« C’est pour cela qu’il faut l’accompagner d’un plan B », dit-elle.

Chez Loco, les fruits et légumes qui ne trouvent pas leur place dans le sac de tissu du client sont transformés en repas et vendus dans la petite section prêt-à-manger du commerce.

Nourrir le dépotoir

« Les emballages ont été développés pour que ça coûte le moins cher possible et pour qu’ils soient le plus performants possible au niveau de la conservation », dit Sophie Macario, doctorante en sciences de l’environnement de l’UQAM. Or, précise-t-elle, leur utilisation est si répandue qu’il faut considérer les déchets que les emballages génèrent.

« C’est ça, le problème de l’emballage. Et la seule solution, c’est de les réduire à la source. »

Dans cette question fort complexe, il faut aussi garder en tête que tous les déchets ne sont pas égaux.

« Chaque matière a sa durée de vie et le plastique est une des pires au niveau de l’impact environnemental, explique Sophie Macario. Produire l’emballage coûte aussi de l’énergie et demande du pétrole. Je ne crois pas que ça soit une technique durable. »

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Le Saviez-Vous ► Top 10 des expressions culinaires françaises


Des expressions qui ont un lien avec des aliments, il en a juste une que je n’ai jamais entendu, celle du sucre
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Top 10 des expressions culinaires françaises

Crédits : Pixabay

Reconnus comme de fins gourmets dans le monde entier, les Français ont même intégré leur goût pour la cuisine dans leurs expressions quotidiennes. Fort de cette découverte, nous avons décidé d’en savoir davantage sur les plus sollicitées. Alors, d’où vient l’idée de pleurer comme une madeleine ? Pourquoi est-ce la fin des haricots quand rien ne va plus ? Pourquoi est-ce dans les pommes que nous tombons lors d’un malaise ?

1) Pleurer comme une madeleine

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Il faut remonter au début de notre ère pour retracer son origine. Cette expression nous vient de la Bible, et plus précisément, de l’histoire de Marie la Magdaléenne (Marie-Madeleine), une ancienne prostituée qui confessa ses péchés à Jésus. Envahie par la tristesse, elle aurait pleuré à chaudes larmes, toutes les larmes de son corps. « Pleurer comme une Madeleine » ne fait donc pas référence à cette pâtisserie moelleuse, mais bien à une personne aux pleurs perçus comme excessifs.

2) Rouge comme une tomate

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Apparue dès 1690, elle fait référence à la couleur rouge qui teinte parfois les jours d’un individu lorsqu’il est en proie à une vive émotion, telle que la colère, la timidité ou encore, le sentiment amoureux. L’évidence du rouge de la tomate, un rouge marquant, en fait l’exemple même de la couleur.

3) Tomber dans les pommes

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L’expression serait apparue en 1889, l’origine reste toutefois incertaine. Elle viendrait de la déformation du terme pâmes (tomber en pâmoison, s’évanouir). Cependant, ce terme n’est plus employé depuis le XVe siècle, alors la déformation reste peu plausible. Une autre explication, plus crédible, viendrait de George Sand. Pour décrire à Madame Dupin qu’elle se trouvait dans un état de fatigue avancée, elle écrivit « être dans les pommes cuites ».

4) Raconter des salades

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Cette expression date du XIXe siècle et se base sur une métaphore. Une salade, soit un assortiment d’ingrédients, est associée à un ensemble de ragots qui, alliés à un peu d’humour, peuvent passer pour vrais. « Raconter des salades » signifie alors raconter des balivernes.

5) Être le dindon de la farce

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Il existe plusieurs explications pour justifier de l’origine de cette expression. La première fait un parallèle avec les « farces » au Moyen-âge, c’est-à-dire, les intermèdes comiques des spectacles. Les pères un peu crédules de certaines pièces étaient, à cette époque, surnommés les « pères dindons ». Un personnage alors dupé par sa progéniture était appelé le « dindon de la farce ».

Une seconde explication, vient d’un spectacle forain Le Ballet des dindons joué à Paris entre 1739 et 1844. Les dindons étaient posés sur une plaque métallique chauffée de manière progressive et la situation faisait alors danser les dindons, qui évitaient ainsi de se brûler les pattes. Il s’agissait d’une farce cruelle mais qui plaisait à l’époque aux spectateurs. Néanmoins, le lien avec le fait de duper n’est pas évident.

La dernière explication, et certainement la meilleure, revient au fait de plumer un dindon. Il se fait duper. Puis, étant souvent servi farci, il n’y a plus qu’un pas à faire pour retrouver l’origine de l’expression.

6) Ramener sa fraise

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Il s’agit d’une expression argotique émanant du début du XXe siècle. À l’origine elle signifiait « ronchonner », puis son sens a évolué pour qualifier une personne qui intervient de façon inappropriée dans une conversation. La fraise étant utilisée pour représenter la taille d’une personne approchant.

7) La fin des haricots

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Cette expression est une métaphore, datant du Moyen-âge, signifiant que rien ne va plus. Elle ferait écho aux situations précaires de personnes à cette époque, lorsqu’ils n’avaient plus assez d’argent pour se nourrir, payer des fèves ou même des haricots (les aliments les moins onéreux de l’époque).

Par extension, l’expression est utilisée pour parler d’une situation critique, lorsque l’on perd tout espoir.

8) Casser du sucre sur le dos de quelqu’un

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L’expression est apparue au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, pour signifier le fait de raconter des mensonges sur quelqu’un alors qu’il est absent. Pour les brigands, à cette époque, elle signifiait « dénoncer ». Elle ferait également référence au terme « sucrer » soit, maltraiter.

9) La moutarde me monte au nez

Crédits : Pixabay

Faisant référence à la sensation de manger de la moutarde un peu trop piquante, elle signifie être particulièrement en colère. Nous avons tous en mémoire l’émotion provoquée par ce condiment, parvenant même à nous tirer quelques larmes.

10) On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre

Crédits : Pixabay / Steveb

Dérivé de l’expression « on prend plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre » datant du XVIIIe siècle. Elle signifie que pour amadouer quelqu’un, il vaut mieux être doux et sympathique (comme le miel) qu’acide (comme le vinaigre).

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Les Canadiens paient des milliards pour des articles fabriqués par des enfants


21 millions de personnes dans le monde sont par la force, piégées ou intimidées pour travailler dans des usines dont  5,5 millions seraient des enfants. Le pire, c’est que le consommateur n’en sait rien et ce n’est pas juste au Canada …
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Les Canadiens paient des milliards pour des articles fabriqués par des enfants

 

La valeur des importations des produits qui auraient... (Photo NOORULLAH SHIRZADA, AFP)

La valeur des importations des produits qui auraient été fabriqués par des enfants pourrait avoir atteint 34 milliards au Canada en 2016.

PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP

 

La Presse Canadienne
Ottawa

Un rapport de Vision mondiale rappelle que les consommateurs canadiens pourraient acheter sans le savoir de plus en plus de produits fabriqués par des enfants dans d’autres régions du monde.

Le rapport, qui doit être publié lundi par Vision mondiale Canada, suggère que la valeur de ces importations dites «à risque» a pu atteindre 34 milliards l’an dernier au Canada, alors qu’elle était de 26 milliards en 2012.

Selon l’organisme caritatif, cette augmentation de 31% en quatre ans devrait servir de rappel pour les consommateurs, mais aussi les politiciens.

Le rapport souligne notamment une hausse des importations de vêtements faits au Bangladesh, de tomates en provenance du Mexique et de chaussures fabriquées en Inde.

Les auteurs demandent à nouveau aux gouvernements de légiférer afin de forcer les entreprises à révéler publiquement leurs chaînes d’approvisionnement, pour démontrer que leurs produits ne sont pas le fruit du travail des enfants ou du travail forcé.

Et en l’absence de législation, le rapport demande aux entreprises de rendre publique cette information de façon volontaire.

Le document n’accuse aucune entreprise canadienne en particulier d’être intentionnellement complice de cette pratique, car aucune preuve en ce sens n’a été recueillie.

Par contre, le rapport cite le chiffre de 21 millions de personnes dans le monde qui auraient été contraintes par la force, piégées ou intimidées afin d’effectuer un travail; de ce nombre, 5,5 millions seraient des enfants.

http://www.lapresse.ca/

Trucs Express ► 14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter


 

Pour diminuer le gaspillage, on peu choisir d’autres utilités à la nourriture périssable pour agrémenter nos repas et collations
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14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter

 

Les tiges de brocolis

Coupez l’extrémité, pelez légèrement et servez-les crues, cuites à la vapeur ou rôties.

Les bouts de courgettes

Nettoyez les bouts de courgettes et faites les bouillir avec une cuillère à thé de sel. Trempez-les ensuite dans l’huile d’olive pour créer une entrée savoureuse

Les pelures de fruits

Les pelures de fruits ajoutent de la saveur aux boissons, aux smoothies, et même au thé. L’écorce de citron est particulièrement délicieuse lorsque confite ou frite.

Les coquilles d’oeufs

Vous pouvez utiliser les coquilles d’œufs comme engrais naturel, produit nettoyant et même pour adoucir le goût de votre café. Ajoutez une coquille d’œuf dans le filtre de votre cafetière pour une infusion plus onctueuse.

La croûte de parmesan

La saveur riche et salée de la croûte de parmesan en fait un ingrédient idéal pour les soupes et les bouillons.

Les pelures de pommes de terre

Faites frire vos pelures de pommes de terre pour créer un délicieux accompagnement.

Le céleri flétri

Le céleri flétri peut être récupéré pour une soupe, un ragoût ou un bouillon.

La peau de saumon

Faites frire la peau de saumon et ajoutez-la à une salade.

Les grains de café, le café moulu et le café instantané

Utilisez un petit contenant de café pour éliminer les odeurs de votre réfrigérateur ou congélateur.

Les pelures de tomates

Moudrez vos pelures de tomates pour en tirer une poudre savoureuse parfaites pour vos sauces et vos ragoûts

Les tiges de bette à carde

Rôtissez les tiges de bette à carde pour en faire une délicieuse collation santé.

Le vieux pain

Transformez le vieux pain en chapelure. Laissez le pain sécher à l’air libre, puis moudrez.

Les os et les coquilles de fruits de mer

Utilisez les os et les coquilles de fruits de mer pour préparer un bon bouillon maison.

Une vieille salade de fruits

Une salade de fruits datant de quelques jours peut être transformée en cocktail ou en smoothie.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► 12 aliments frais à conserver séparément


Je ne suis pas si pire, je fais presque toutes les recommandations pour la conservation des fruits et légumes, mais j’ai quand même appris beaucoup de choses intéressantes
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12 aliments frais à conserver séparément

Vous revenez de l’épicerie avec votre panier plein de beaux fruits et légumes frais, mais quelques jours plus tard, ils font grise mine. Voici quelques règles de conservation à adopter pour que vos aliments restent frais plus longtemps.

BY LISA MARIE CONKLIN

Laisser les concombres à part

De nombreux fruits et aliments frais – tomates (eh oui, c’est un fruit), bananes et melons – produisent du gaz éthylène, un agent de mûrissement qui accélère leur détérioration. Les concombres sont super sensibles au gaz éthylène ; il leur faut donc un endroit où leur mûrissement ne sera pas accéléré. Il vaut même mieux les laisser sur le comptoir de la cuisine plutôt que dans le tiroir à légumes du frigo. Si vous tenez absolument à ce que vos concombres restent au frais, vous pouvez les conserver pendant quelques jours au réfrigérateur mais, loin des fruits.

Traitez les fines herbes comme des fleurs

Si vous cherchez à consommer moins de sel ou à relever le goût de vos plats, pensez aux herbes aromatiques, mais ne vous contentez pas de les mettre au réfrigérateur.

« Conservez-les comme si elles étaient des fleurs fraîchement coupées », nous dit Dana Tomlin, directrice des produits frais à la Wheatsville Food Co-op d’Austin (Texas).

Pour commencer, séchez bien les feuilles. Ensuite, coupez le bout des tiges et placez les herbes debout dans une tasse ou un pot Mason avec de l’eau. La plupart des fines herbes se conservent bien de cette façon au réfrigérateur pendant deux semaines. Pour sa part, le basilic préfère rester à température ambiante, toujours dans un pot rempli d’eau. Quand l’eau devient trouble, jetez-la et remplacez-la.

Pas de courges ni de citrouilles avec les pommes et les poires

Les courges et les citrouilles se gardent longtemps, mais il ne faut les placer ni avec des pommes, ni avec des poires ou d’autres fruits en train de mûrir. Selon l’Oregon State University Extension Service, les courges vont jaunir et ne plus devenir bonnes. Les courges et les citrouilles se conservent à 10-13 °C (50-55 °F) : c’est un peu plus frais que la température d’une pièce, mais moins que le frigo. Les grosses citrouilles et courges tiendront jusqu’à six mois, les plus petites, trois mois.

Mettez les légumes racines en sacs

Les carottes, les patates douces, les choux-raves, les betteraves et les oignons contiennent énormément de nutriments apportés par le sol. Pour retenir ces nutriments bons pour la santé, placez les légumes racines dans un endroit frais et humide, à l’abri de la lumière. Une cave à légumes ou une chambre froide sont idéales, mais qui en possède ? L’autre option, selon ohmyveggies.com, consiste à placer ces légumes dans un sac en papier ou en plastique dans le tiroir à légumes. Si vous les mettez tels quels dans le tiroir à légumes, ils vont se ramollir et moisiront plus rapidement.

Un bain au vinaigre pour les baies

Les petits fruits moisissent vite : les spores de moisissure s’installent facilement dans leurs replis. Dana Tomlin conseille de ne pas les laver jusqu’au moment de les manger, car l’humidité favorise la moisissure. Mais si vous achetez chez Costco une cagette de baies, vous prolongerez leur vie de plusieurs jours en les plongeant dans une solution composée d’1 tasse de vinaigre et de 3 tasses d’eau. Puis, mettez-les rapidement dans une passoire et rincez-les en douceur. Le vinaigre empêche la croissance des moisissures. Séchez-les bien, sur de l’essuie-tout, ou en mettant de l’essuie-tout dans l’essoreuse à salade et en tournant lentement. Placez-les ensuite, sans les tasser, dans un contenant à trous ou dans une boîte dont vous laisserez le couvercle partiellement ouvert.

Séparez les pommes des oranges

Ces deux fruits ne s’entendent pas. Ils sont les meilleurs amis du monde dans les peintures de natures mortes, mais des ennemis jurés au réfrigérateur. Les fruits émettent du gaz éthylène, un agent de mûrissement qui entraîne la dégradation des produits qui les entourent, nous explique le chef Matthew Robinson auteur de The Culinary Exchange. Mettez les pommes au réfrigérateur si vous voulez les conserver. Quant aux oranges, elles seront placées dans un filet, pour que l’air circule (un sac de plastique les fera moisir), mais loin des pommes.

Détachez les bananes

Une grappe de bananes, c’est beau à voir, mais elles vont toutes mûrir en même temps et vous allez devoir les manger en deux jours ou jeter celles qui sont abîmées. Voici la solution : détachez-les les unes des autres. Gardez-en quelques-unes sur le comptoir et mettez les autres au réfrigérateur pour retarder leur mûrissement. Si vous avez raté votre coup, et qu’elles sont tachetées, confectionnez un pain ou une crème glacée aux bananes. Les bananes sont aussi bonnes pour la santé de votre peau : écrasez-les en purée pour un masque facial.

Ne mélangez pas pommes de terre et oignons

Les pommes de terre et les oignons rôtis ensemble sont un délice, mais ne les conservez pas côte à côte, car les pommes de terre vont se perdre.

« La meilleure façon, c’est de les placer dans un panier qui laisse passer l’air, dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, recommande Dana Tomlin. Vous pouvez les mettre dans un sac en papier, mais elles ne doivent pas se trouver dans une boîte ou un endroit où se produit de la condensation, car autrement elles ramolliront et vous les perdrez. »

Le meilleur ami de l’oignon, c’est l’ail. Ils se conservent très bien ensemble. Placez-les dans un endroit bien ventilé et gardez la tunique (la fine couche supérieure) de l’ail intacte jusqu’à l’utilisation de celui-ci.

Faites mûrir les avocats près des bananes

Selon l’étude conduite en 2017 par Pollock Communications et le magazine Today’s Dietitian, l’avocat occupe le deuxième rang sur la liste des 10 super aliments de 2017. Comme il est cher, il faut l’entreposer correctement.

« Vos avocats ne sont pas assez mûrs ? Placez-les sur le comptoir près des bananes. Les gaz qu’émettent celles-ci vont favoriser leur maturation, dit Dana Tomlin. Pour conserver un avocat, mettez-le au réfrigérateur pour ralentir son sa maturation. »

S’il vous arrive d’en mettre dans un sandwich et qu’il vous en reste, Dana Tomlin suggère de placer l’avocat coupé avec son noyau dans un contenant hermétique, accompagné d’un petit morceau d’oignon.

Les tomates détestent le frigo

À moins que ce ne soit le frigo qui déteste les tomates!  Une tomate fraîche du jardin est tout simplement délicieuse, mais si elle passe du temps au réfrigérateur, elle ramollit et perd son goût. Par contre, une tomate entamée doit aller au frigo pour ralentir la croissance de bactéries nocives. Selon eatright.org, on peut garder des tomates au réfrigérateur pendant deux ou trois jours. Mais les tomates mises à température ambiante ont tellement meilleur goût ! Alors, si c’est possible, laissez-les sur le comptoir.

À l’eau… les carottes, cèleris et asperges

Une branche de céleri croquante avec un peu de beurre d’arachide est une valeur sûre en matière de collation. Et si vous y ajoutez quelques raisins secs… miam ! Mais le céleri ne doit pas être mou ! Ne le mettez donc jamais dans du plastique : le gaz éthylène que ce légume produit ne pourrait pas s’échapper. Conservez le céleri dans du papier d’aluminium. Après chaque usage, réenveloppez-le bien serré. Autre possibilité : si vous voulez qu’il soit toujours prêt à être croqué : découpez-le en bâtonnets que vous mettrez dans l’eau dans un contenant hermétique.

Vous pouvez également conserver les bâtons de carottes dans un contenant d’eau. Pour les asperges, laissez les élastiques qui entourent leurs tiges en place, et ôtez les bouts fibreux car ils sont durs de toute façon. Placez-les, queue en bas, dans un grand verre avec 2 à 3 centimètres d’eau.

Réfrigérez très peu le blé d’Inde

La meilleure façon de consommer ce délice estival c’est de le manger le plus frais possible. Si vous ne pouvez pas le manger aussitôt, mettez-le au réfrigérateur mais pour peu de temps.

« Conservez alors l’enveloppe (les spathes) des épis pour maintenir l’humidité », nous recommande Dana Tomlin.

Ne mettez pas les épis dans un sac en papier ou en plastique. Déposez-les à l’avant du frigo, là où la température est moins froide.

« Les grains vont perdre leur humidité si on laisse le blé d’Inde à une température trop basse », ajoute-t-elle.

http://selection.readersdigest.ca/

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Le Saviez-Vous ► 4 légumes (et fruits) meilleurs à manger cuits que crus


Nous mangeons des fruits et légumes souvent crus dans les salades par exemple. Cependant, parmi eux, la cuisson serait plus appropriée pour en retirer tous les bienfaits
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4 légumes (et fruits) meilleurs à manger cuits que crus

 

4 légumes (et fruits) meilleurs à manger cuits que crus

La tomate!Capture d’écran Gentside

Cru ou cuit, et vous, comment préférez-vous vos légumes? Ce n’est un secret pour personne: le mode de préparation des aliments a un impact important sur les bénéfices nutritionnels des aliments. Ainsi, il est courant d’entendre dire que les fruits et légumes sont meilleurs consommés crus que cuits.

L’absence de cuisson permet en effet de préserver les vitamines, minéraux et autres éléments précieux qu’ils contiennent. Néanmoins, cette règle n’est pas valable pour tous. Certains fruits et légumes sont davantage bénéfiques pour l’organisme consommés cuits que crus.

LA TOMATE, UN POUVOIR ANTIOXYDANT PLUS ACTIF APRÈS LA CUISSON

C’est notamment le cas de la tomate. Néanmoins, on retrouve plus souvent la tomate crue en salade que cuite. À tort, selon les experts de la nutrition.

Peu calorique, la tomate est riche en vitamines et contient une substance appelée lycopène. Ce pigment est responsable de la couleur rouge du fruit mais il présente aussi de nombreux bienfaits notamment antioxydants lorsque la tomate est consommée. Sauf que crue ou cuite, les deux ne se valent pas. En effet, la concentration en lycopène est bien plus élevée dans la tomate cuite. 

LES CAROTTES, DU BÊTE-CAROTÈNE PLUS DISPONIBLE

La carotte est un autre légume vedette de nos assiettes mais là encore, on la retrouve très souvent crue (et râpée). Pourtant, la consommer cuite est une bien meilleure idée selon les nutritionnistes. De même que la tomate, c’est à cause d’un pigment présent dans l’aliment: le bêta-carotène.

Dans l’organisme, ce composé est transformé en vitamine A, une vitamine importante pour la vision, la peau, les muqueuses, les os mais aussi le système immunitaire entre autres. Elle possède également un important effet antioxydant. Or, le bêta-carotène contenu dans la carotte est beaucoup plus disponible lorsqu’elle est cuite que crue.

LE BROCOLI ET LES CHOUX, DES GLUCOSINOLATES EN MOINDRE QUANTITÉ

Les légumes crucifères comprennent une grande variété  allant du brocoli au chou-fleur en passant par le navet et la roquette. Même s’ils constituent la hantise de certains, ce sont des aliments particulièrement intéressants: riches en minéraux, vitamines et fibres, mais peu caloriques.

Ils contiennent également des composés appelés glucosinolates reconnus pour leurs propriétés anti-bactériennes et anti-carcinogènes. Du moins à faibles doses, car en trop grandes quantités, les glucosinolates peuvent provoquer un hypofonctionnement de la glande thyroïde. C’est pourquoi il est conseillé de consommer les légumes crucifères cuits, ce qui permet de réduire l’effet des glucosinolates. Cela les rend également plus digestibles.

LES ÉPINARDS ET AUTRES LÉGUMES VERTS À FEUILLES

Comme tous les légumes verts, les épinards sont des aliments très intéressants à la fois peu caloriques et riches en minéraux et vitamines. Le problème est qu’ils contiennent aussi un autre composé appelé acide oxalique qui perturbe l’assimilation de certains éléments comme le fer, le magnésium ou le calcium.

Faire cuire les légumes verts à feuilles à la vapeur permet de réduire la concentration d’acide oxalique et donc de mieux profiter de ses bienfaits. Parmi les aliments meilleurs cuits que crus, on peut également mentionner les champignons.

http://fr.canoe.ca/s

Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles


J’ai des souvenirs de voir mon père manger des tomates, elles étaient rouges et vraiment bonnes. Mais ce goût unique n’existe plus vraiment quand on achète nos tomates au supermarché. Les chercheurs disent que les agriculteurs n’avaient pas la science pour leur aider à garder le bon goût, moi, je me demande si a force de jouer avec la génétique, des engrais, des insecticides ne sont pas plutôt les causes
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Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles

 

Des chercheurs veulent redonner du goût aux tomates industrielles

Les États-Unis sont le deuxième producteur mondial de tomates.Photo Fotolia

Des chercheurs américains ont identifié des variantes génétiques permettant de redonner de la saveur aux tomates industrielles, souvent insipides.

«Nous allons restaurer le goût des tomates perdu au cours des dernières décennies», explique Harry Klee, professeur d’horticulture à l’université de Floride qui a mené cette étude, assurant «pouvoir rendre les tomates de supermarché bien meilleures».

Ses travaux ont été publiés jeudi dans la revue américaine Science.

Une des premières étapes de cette étude a été de déterminer quelles substances chimiques parmi des centaines contribuent à rendre les tomates goûteuses.

Les variétés industrielles actuelles ne contiennent pas suffisamment de sucre et de substances essentielles pour donner de la saveur, précise le scientifique.

Ces qualités ont été perdues au cours des cinquante dernières années parce que les producteurs n’avaient pas les outils scientifiques nécessaires pour tester régulièrement la saveur de leurs tomates, explique-t-il.

Travaillant sur le génome de la tomate qui a été entièrement séquencé en 2012, les chercheurs ont pu identifier des variations dans cinq à six gènes qui contrôlent la synthèse de toutes les substances chimiques importantes contribuant à donner du goût à ces fruits.

Ils ont ensuite remplacé dans le génome des tomates industrielles les mauvaises variantes génétiques par celles qui leur donnent de la saveur.

Mais puisque la création d’une nouvelle variété prend du temps, ces scientifiques estiment qu’il faudra de trois à quatre ans pour produire les nouvelles tomates avec du goût.

Les États-Unis sont le deuxième producteur mondial de tomates derrière la Chine, selon le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

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