L’anxiété: quand trop est pire que pas assez


L’anxiété est importante pour notre survie. Elle permet d’aiguiser nos sens pour réagir en cas de danger. Cependant, il arrive que l’anxiété devienne un handicap sérieux qui demande l’aide médicale.
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L’anxiété: quand trop est pire que pas assez

 

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime.

KAIPONG VIA GETTY IMAGES

Lorsque l’anxiété hypothèque trop la qualité de vie, il faut songer à consulter.

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime.

L’anxiété est une attitude développée durant l’évolution humaine pour assurer la survie de l’humanité. Une certaine anxiété va éveiller nos sens et les placer dans un état d’alerte bien souvent salutaire.

Par exemple, lorsque nous circulons aux abords de routes achalandées, nos sens doivent rester en éveil afin de percevoir les sons des automobiles qui viennent dans toutes les directions. Nos yeux sont aussi sollicités, afin de bien identifier la menace éventuelle d’un véhicule qui passerait trop près et risquerait de vous happer. Nos nerfs sensitifs percevront plus efficacement les vibrations du sol vous annonçant la venue d’un véhicule et sa distance.

Toute cette mise en alerte de nos systèmes sensoriels et moteurs est essentielle à notre protection. Une personne moins consciente du danger pourrait devenir une victime. Par exemple, un enfant qui joue au ballon. Son ballon rebondit vers la rue et, ne pensant qu’à le récupérer, il s’élance sans attention à sa poursuite et se fait frapper. Une certaine anxiété est donc salutaire.

Quand trop, c’est trop

Mais trop d’anxiété ou une anxiété sans raison valable sont tout aussi dommageables. Si quelqu’un en arrive à avoir tellement peur de traverser une rue qu’il ne sort plus, il y a un problème. L’évaluation du danger (traverser une rue) est ici exagérée et la conséquence (rester à la maison) est démesurée par rapport à la menace réelle.

Une anxiété mal évaluée peut donner naissance à bien des désordres de comportement. Nous en examinerons ici certains.

1- L’attaque de panique

Calmement assis dans votre fauteuil en train de lire, le téléphone sonne. Soudainement, votre cœur se met à battre rapidement, vous suez, vous tremblez, vous avez l’impression d’être à court de souffle, vous vous sentez très inconfortable et nauséeux.

Ces symptômes peuvent être ceux d’une attaque de panique. Certains éprouveront aussi l’impression d’être surexcités, instables, illuminés ou sur le point de s’évanouir. Pour d’autres, l’anxiété est telle qu’ils en éprouvent la peur de mourir, de devenir fou ou de perdre le contrôle.

Comme vous voyez, la liste des symptômes possibles est longue. Comme notre but n’est pas ici de porter un diagnostic, nous l’avons volontairement écourtée. Et il y a un danger à s’autodiagnostiquer. Ainsi, la première énumération des symptômes (accélération du rythme cardiaque, se sentir à bout de souffle, inconfortable et nauséeux) pourrait aussi convenir à un début de crise cardiaque.

Avant de conclure à la crise de panique, le spécialiste aura évalué toutes ces possibilités.

2- L’agoraphobie

Agoraphobie vient de deux mots en langue grecque antique: Agora qui était une place publique importante à Athènes en Grèce et phobia, qui signifie peur. L’agoraphobie est donc la peur de se retrouver dans une place publique.

La personne atteinte ressentira une peur de se trouver dans un endroit public quelconque ou peur de ne pouvoir s’en retirer à sa guise. Par exemple, elle pourra se sentir très mal à l’idée d’aller au cinéma, une salle où, en principe, on doit attendre la fin du film pour sortir.

3- Les attaques de paniques sans agoraphobie

Certaines personnes peuvent ressentir des attaques de panique sans pour autant avoir des problèmes d’agoraphobie. Un téléphone qui sonne, quelqu’un qui frappe à la porte ou simplement la peur de subir une attaque de panique représentent des facteurs qui, chez certains, vont provoquer le déclenchement de la crise.

4- Les attaques de paniques avec agoraphobie

D’autres personnes souffrant d’agoraphobie connaîtront une attaque de panique dans un lieu public. La crainte de revivre une telle attaque dans des circonstances semblables contribuera à augmenter leur agoraphobie.

Lorsque cette dernière devient un frein à une vie normale, il convient de consulter. La bonne nouvelle: ça se traite et les résultats sont des plus encourageants. Du tiers à la moitié des personnes qui ressentent des désordres liés à la panique vont aussi souffrir d’agoraphobie.

5- Les phobies spécifiques

Ici, sont inclues toutes les phobies (peur) des animaux (peur des chiens, des chats, etc.), des insectes (ex.: peur des araignées ou arachnophobie), peur du sang ou des blessures, peur du tonnerre, des éclairs, peur des hauteurs, peur de certains endroits spécifiques: ponts, tunnels, ascenseurs, avions, etc.

La phobie peut se manifester en présence de l’élément stressant, comme en présence du chien, pour quelqu’un qui a cette phobie. Mais elle peut tout aussi bien se présenter dès que la personne pensera qu’elle sera éventuellement en présence du chien.

Ainsi, certaines personnes en viendront à ne plus sortir de peur de rencontrer un chien, une araignée, un chat, ou autre.

6- Les phobies sociales

Ces phobies se caractérisent lorsqu’une personne craint de se voir ridiculiser en public. Ceux qui sont atteints de cette phobie craignent par-dessus tout d’être jugés par les autres comme étant faibles, anxieux, fous ou stupides. Ils craindront qu’on voie leurs mains trembler.

Souvent ces gens refuseront de manger, de boire, de parler dans un endroit public par crainte de se voir jugés par les gens autour d’eux.

7- Les troubles obsessifs compulsifs (TOC)

Les TOC sont de mieux en mieux connus. Plusieurs exemples peuvent illustrer ce trouble. Il pourra s’agir de l’obsession d’avoir les mains propres. Ou celle de s’assurer d’avoir éteint toutes les lumières avant de quitter la maison.

Certaines personnes pourront refaire 10 fois, 20 fois le tour complet de la maison avant d’accepter tant bien que mal de partir. Les obsessions les plus répandues sont celles reliées à l’hygiène (peur d’être contaminé), les doutes répétitifs (peur d’avoir oublié de verrouiller les portes, fermer les lumières, peur d’avoir heurter un piéton lors d’une balade en auto, etc.), le besoin d’un ordre rigoureux (les objets doivent être placés de telle ou telle façon), la peur de perdre le contrôle et se mettre à hurler des insanités dans des lieux publics, la peur de fixer son esprit dans des images de pornographie.

Pour éviter ces situations, certains développeront des rituels comme se mettre à compter à rebours de 200 à 100 par saut de 3, répéter mentalement des suites de mots du dictionnaire, etc. Les troubles obsessifs compulsifs peuvent devenir un handicap grave à une vie normale. La personne atteinte se doit de consulter. Ici encore, les thérapies offrent de bons résultats.

8- Les stress post-traumatiques

L’image classique du stress post-traumatique est le soldat de retour d’une guerre sanglante et meurtrière. Lorsqu’il rencontre un stimulus semblable à celui vécu en guerre, il se retrouve sous le choc comme s’il se retrouvait dans sa tranchée voyant ses copains mourir.

Par exemple, le son d’une sirène pourra le replonger dans le même état de détresse psychologique qu’il vivait en temps de guerre. D’autres circonstances peuvent donner lieu à des chocs post-traumatiques.

Par exemple, une personne qui a vécu un arrêt cardiaque pourra vivre une grande anxiété ou une crise de panique si un stimulus lui rappelle un événement se rapprochant de la crise cardiaque. Le stress post-traumatique peut se manifester immédiatement après le traumatisme, il peut s’étendre sur une longue période après le traumatisme ou encore il peut apparaître beaucoup plus longtemps après le traumatisme. Ici encore, lorsqu’il hypothèque trop la qualité de vie, il faut songer à consulter.

En somme, lorsque l’anxiété semble un problème, mieux vaut consulter.


Ce texte a été extrait et adapté du livre Stress et anxiété, votre guide de survie, par Claude Bélanger et Jacques Beaulieu, éditions La Semaine

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► 17 raisons médicales qui pourraient expliquer votre mauvaise humeur


La mauvaise humeur, peut-être passager ou plus fréquentes. Il se peut qu’une personne ait un mauvais caractère, mais aussi pour des raisons médicales
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17 raisons médicales qui pourraient expliquer votre mauvaise humeur

 

Votre caractère n’est peut-être pas la cause de votre mauvaise humeur, d’autres raisons sont possibles.

Un manque de sommeil

Faites du sommeil une priorité si vous voulez être de bonne humeur. De sept à neuf heures par nuit, et non les cinq ou six que dorment bien des adultes.

« Le sommeil est essentiel à la santé mentale ; le manque de sommeil rend plus irritable », affirme le Dr Steven Lamm, clinicien directeur du centre de santé masculine de la faculté de médecine Langone (NYU). « C’est comme lorsqu’un bébé pleurniche – après quelques heures de sommeil, il se sent mieux.

Il est bien normal d’avoir des sautes d’humeur quand la mémoire flanche et qu’on commence à oublier des conversations ou l’endroit où l’on a mis ses clés.

« En général, je pense que la frustration découle de la non-satisfaction des besoins », déclare le Dr Jeffrey Deitz, psychiatre de la région new-yorkaise. « Aux yeux de quelqu’un de l’extérieur, la frustration peut ressembler à de l’irritabilité ou à des sautes d’humeur. »

Des douleurs chroniques

Une douleur, comme un mal de dos, peut vous rendre de mauvaise humeur en raison de l’inconfort qu’elle provoque.

« Les gens ne veulent pas admettre qu’ils souffrent, alors ils deviennent irritables, dit le Dr Lamm. Ils se fâchent facilement parce qu’ils ont mal. »

Une dépression légère

« La dépression se décline en diverses intensités, de la dépression passagère qui fait partie de la vie normale à la dépression clinique qui peut bouleverser toute l’existence », affirme le Dr Deitz.

Sans nuire au fonctionnement quotidien, une dépression légère peut rendre une personne grincheuse, pessimiste ou même belliqueuse

De l’anxiété

Une échéance ou un événement à venir peut susciter de l’inquiétude, mais une personne atteinte de trouble de l’anxiété vit dans l’angoisse en tout temps.

« Une personne anxieuse est en état d’hypervigilance et peut réagir à la moindre provocation, explique le Dr Deitz. Un petit problème peut provoquer chez elle une réaction très vive et la mettre de mauvaise humeur. »

Une consommation exagérée de caféine

« La caféine exerce un profond impact sur le cerveau, selon le Dr Lamm. C’est un stimulant alors, si on est en manque, cela peut provoquer fatigue et irritation. »

Une personne « accro » au café peut être de mauvaise humeur si elle n’a pas eu sa « dose » ou si elle en a trop consommé.

Une insuffisance cardiaque

La lassitude est un signe d’insuffisance cardiaque. La personne qui en souffre s’inquiète de son essoufflement, des médicaments qu’elle prend et de sa santé en général, ce qui mettrait n’importe qui de mauvaise humeur. De plus, les problèmes cardiaques peuvent nuire à la circulation du sang dans le cerveau, siège du contrôle des émotions.

« Tout ce qui perturbe l’afflux sanguin au cerveau, en particulier aux lobes frontaux, peut rendre irritable », affirme le Dr Deitz.

Le trouble dysphorique prémenstruel

Bien des femmes constatent un changement de leur humeur quelques jours avant leurs menstruations, mais si ces symptômes durent plus d’une semaine et sont intenses, il pourrait s’agir d’un trouble dysphorique prémenstruel.

 « Le syndrome prémenstruel est un bon exemple des changements hormonaux qui affectent l’humeur, explique le Dr Lamm. Chez certaines femmes cependant, il est suffisamment intense et prolongé pour est très perturbant. »

La périménopause

Un peu avant la ménopause, certaines femmes subissent des variations hormonales rapides qui peuvent causer insomnie, bouffées de chaleur et irritabilité.

« On constate une variation rapide et importante des hormones féminines, en particulier de la progestérone qui est liée à l’agressivité chez la femme », dit le Dr Deitz.

Le trouble du déficit de l’attention

Une personne non diagnostiquée, mais atteinte d’un trouble du déficit de l’attention (TDA) peut s’emporter quand on lui reproche de ne pas terminer un travail sur lequel elle n’arrive pas à se concentrer.

« Une personne atteinte de TDA est irritable parce qu’on lui en demande trop », affirme le Dr Lamm.

Il ne faut pas poser trop vite ce diagnostic, car un trouble bipolaire traité par erreur comme un TDA peut aussi causer des sautes d’humeur, en raison des effets du médicament sur le cerveau et le système nerveux, prévient le Dr Deitz.

Une commotion cérébrale

Une blessure à la tête peut provoquer une commotion, même si la victime n’a pas perdu connaissance. Surveillez les manifestations de vertiges ou d’étourdissements et les changements d’humeur prolongés.

« Si une dizaine de jours après une blessure à la tête, la personne change de personnalité et s’emporte sans raison, elle pourrait avoir subi une lésion cérébrale grave », met en garde le Dr Deitz.

Pilules amaigrissantes

« Lorsqu’une personne a des sautes d’humeur, je me demande toujours ce qu’elle avale », affirme le médecin.

Il s’intéresse en particulier au, selon lui x médicaments amaigrissants en vente libre qui« survoltent le métabolisme, font transpirer, rendent les gens anxieux et favorisent les accès de colère ».

Des médicaments

Surveillez bien les effets secondaires de certains médicaments ! La prednisone parfois prescrite contre les allergies ou l’asthme, par exemple, cause souvent des sautes d’humeur.

« À fortes doses, la prednisone suscite un stress physiologique qui peut être source d’irritabilité, selon le Dr Deitz. Il faut être à l’affût de tout changement. »

Une hyperthyroïdie

Une surproduction d’hormones thyroïdiennes peut se traduire par des palpitations cardiaques, une sudation excessive et une sensation d’hyperactivité.

« C’est ce qu’on appelle ‘être sur les nerfs’, affirme le Dr Lamm. Cette sensation peut provoquer de l’irritabilité. »

Un trouble obsessionnel compulsif

Les gens obsédés par le rangement et l’ordre risquent davantage de se fâcher si quelque chose n’est pas à sa place.

« Une personne atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC) est tout à fait heureuse quand on la laisse faire ce qu’elle veut. Elle se fâche toutefois quand on essaie de modifier ses routines », .

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Trouble obsessionnel compulsif (TOC) : 8 signes à identifier


On peut avoir des petites manies qui passent et qui viennent, mais quand une personne a un trouble obsessionnel et compulsif, cela devient compliqué, stressant autant pour cette personne et ceux qui l’entourent
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Trouble obsessionnel compulsif (TOC) : 8 signes à identifier

 

Aimer l’ordre et la propreté est normal. Mais, quand cela devient compulsif, il peut s’agir d’un symptôme de TOC.

PAR TERESA DUMAIN

Signe de trouble obsessionnel-compulsif:

Vous vous lavez les mains encore et encore

L’idée de toucher une poignée dans une salle de bains publique ou un porte dans le métro dégoûte la plupart des gens. Mais, si vous avez un trouble obsessionnel-compulsif (TOC), vous désinfecter les mains ne suffit pas à se sentir mieux après avoir touché la rampe du métro. Vous pensez :

 « cette rampe est couverte de microbes. S’ils sont sur moi et qu’ils entrent dans mon organisme, je risque de tomber malade. J’ai trois enfants, je ne peux pas être malade. Que va-t-il se passer si je ne peux pas aller travailler ? Et si j’en meurs ? Que va-t-il arriver à mes enfants ?»

Toutes ces pensées importunes et ces images négatives que vous repassez dans votre tête sont une obsession, explique Jeff Szymanski, Ph. D. et directeur général de l’International OCD Foundation. Les obsessions recouvrent souvent les mêmes thèmes. Celle-ci est la peur irrationnelle d’être contaminé, le plus souvent par des microbes. Pour faire disparaître votre inquiétude, vous vous lavez les mains… 50 fois. Et le lavage systématique de vos mains peut être tellement élaboré que vous arrivez en retard au travail ou que vous vous disputez avec les membres de votre famille. Ce comportement compulsif est maladif, dit Jeff Szymanski, parce qu’il cherche à contrer une obsession, qu’il est excessif et qu’il interfère avec votre vie quotidienne.

Vous DEVEZ faire le ménage

Pas parce que votre belle-mère va arriver d’une minute à l’autre ni parce que vos enfants ont marché dans la maison avec leurs souliers pleins de boue, ni que la maison en a vraiment besoin. Si vous avez un TOC, vous croyez que vous n’avez pas d’autre choix que de faire le ménage, sinon quelqu’un va attraper une salmonelle et ce sera de votre faute. Comme le lavage des mains, ce grand ménage bascule dans le pathologique s’il est motivé par une peur déraisonnable, qu’il prend beaucoup trop de votre temps et qu’il vous stresse. Et vous n’avez même pas besoin de passer des heures à faire le ménage, dit Reid Wilson, Ph. D. et professeur agrégé adjoint de psychiatrie à l’University of North Carolina. Le nettoyage peut ne prendre qu’une heure, mais si les conséquences vous obsèdent beaucoup plus longtemps et si vous vous inquiétez que votre famille tombe malade, de ne pas avoir assez bien nettoyé, ou si vous vous demandez combien de temps le ménage vous prendra le lendemain, cela relève tout de même d’un TOC.

Vous vérifiez plusieurs fois si la porte d’entrée est fermée à clé

C’est un signe classique du TOC. Vous vérifiez aussi si les fenêtres sont bien fermées, si la cuisinière est éteinte, si le grille-pain est débranché pour ne pas être responsable d’un cambriolage, d’un incendie ou d’autre chose également affreuse. Ces vérifications à répétition peuvent aussi trahir une peur de faire du mal à quelqu’un par imprudence. Par exemple, si vous frappez en auto une bosse sur la route, vous pouvez vous imaginer avoir heurté une personne, explique Reid Wilson. (Il est l’auteur d’un livre sur les bruits dans la tête, Stopping the Noise in Your Head).

« Quelqu’un qui a un TOC va se retourner et même revenir avec son auto 10 ou 15 fois pour vérifier qu’il n’a frappé personne. »

Vous êtes très très perfectionniste

C’est beau d’avoir des standards élevés. C’est correct d’aimer faire les choses d’une certaine façon. Et puis, il y a des gens plus exigeants que d’autres. Dans le cadre d’un TOC, ces traits perfectionnistes sont exagérés, explique Jeff Szymanski. Vous êtes en train de remplir un formulaire et vous n’aimez pas la façon dont les mots occupent l’espace. Vous effacez et recommencez  mais ça ne va toujours pas. Vous le refaites jusqu’à 10 fois. Ce n’est jamais à la hauteur de vos attentes.

Vous avez besoin d’être rassuré

La compulsion de continuellement demander l’opinion des autres vient d’un manque de confiance en soi et de la peur de faire des erreurs, explique Reid Wilson. Ça va beaucoup plus loin que de parler d’un projet à un ami ou de demander à un collègue de lire votre rapport. La personne exige tout le temps de la rétroaction, répète la même question et cherche à être rassurée avant d’aller plus loin.

Vous avez des pensées violentes et importunes

Et vous croyez qu’elles signifient quelque chose. Cette attitude permet de distinguer quelqu’un qui a un TOC d’une personne qui n’en a pas. Disons que vous êtes en train de conduire et que vous voyez les phares de voitures qui viennent dans votre direction ; il vous passe soudain par l’esprit l’idée de vous mettre dans cette voie à contresens. La plupart des gens vont penser que c’est étrange et l’oublieront aussitôt, explique Reid Wilson. Mais pour la personne qui aurait un TOC, la même idée folle va lancer une cascade de préoccupations : pourquoi ai-je eu cette idée ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Est-ce que je suis suicidaire ? Est-ce qu’on peut me faire confiance ? Cela vous inquiète sur le moment, plus tard dans la soirée, et pendant les jours à venir. Ce type de pensée peut aussi porter sur la religion ou sur un comportement sexuel perçu comme inapproprié et déclencher différentes compulsions : répéter une prière pour effacer une pensée blasphématoire, éviter les situations qui déclenchent ces pensées, chercher à se faire rassurer, etc.

Vous faites tout quatre fois

Vous ouvrez et fermez la porte de votre auto quatre fois avant d’y entrer, vous secouez les oreillers quatre fois, vous prenez la quatrième boîte de conserve sur l’étagère du supermarché. Le nombre peut être deux ou sept, mais l’idée est la même : vous faites tout le même nombre de fois. Si vous sortez de votre habitude, vous vous sentirez mal, explique Reid Wilson, ou vous aurez le sentiment vague qu’il va arriver un malheur.

« D’autres personnes qui souffrent de TOC vont tout simplement compte le nombre des pas qu’elles font en marchant, le nombre de carreaux au plafond, etc

Les pots du garde-manger sont parfaitement alignés

Ils sont aussi organisés par type d’aliment et de couleur, ils sont tournés dans la même direction. Moins courante que les autres obsessions, celle-ci vient d’un besoin d’ordre et de symétrie. Elle peut porter sur la façon de pendre vos vêtements, sur la symétrie de vos lacets de souliers, sur le besoin de ranger parfaitement votre bureau avant d’aller manger ou d’entrer en réunion, indique Reid Wilson. Lorsque le TOC se manifeste, si les choses ne sont pas « parfaites », vous devenez anxieux ou préoccupés.

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La zone du cerveau des TOC localisée


Comprendre certaines maladies mentales, quelles régions du cerveau est touché, cela permettra dans l’avenir de donner de meilleurs traitements
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La zone du cerveau des TOC localisée

 

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CAMBRIDGE, Royaume-Uni – Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) seraient causés par une dysfonction du système cérébral de régulation et de contrôle des habitudes, selon une récente étude scientifique.

Des chercheurs de l’Université Cambridge ont découvert qu’une activité cérébrale trop importante dans le noyau caudé, le siège du contrôle des habitudes dans le cerveau, cause les TOC.

Pour parvenir à ces conclusions, ils ont demandé aux participants à la recherche d’appuyer sur une pédale avec leur pied pour éviter de recevoir un choc sur le poignet. Ceux qui souffraient d’un TOC ont eu de la difficulté à cesser d’appuyer sur la pédale à la fin de l’exercice.

Les scientifiques ont constaté que durant les tests, l’activité cérébrale dans le noyau caudé de ces participants était très importante.

Cette activité pourrait d’ailleurs expliquer un certain nombre de troubles de santé mentale.

«Cela ne concerne pas uniquement les TOC, mais tout un éventail de ce qu’on considère comme des symptômes de la compulsion, comme la consommation de drogue et d’alcool et même la boulimie», a souligné l’auteur principal de cette recherche, Claire Gillan.

«Ce que ces troubles ont en commun, c’est la perte de contrôle. Celle-ci peut-être causée par une mauvaise connexion entre les régions du cerveau qui contrôlent les habitudes et le cortex préfrontal qui contrôle habituellement notre comportement», a-t-elle ajouté.

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Au diable la saleté!


J’aime bien la propreté, d’ailleurs le ménage de printemps va bientôt être a l’ordre du jour, mais je pense qu’une personne demysophobe.
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Au diable la saleté!

 

Vous ne supportez pas la moindre poussière ou la très légère odeur de transpiration ?

 Vous souffrez très probablement demysophobie. Autrement dit, vous fuyez tout ce qui peut se rapporter à l’idée de saleté.

 Explications.

De grec mysos, crime, souillure, impureté, et phobos, peur, la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination. Cette peur panique provoque l’apparition systématique de troubles somatiques comme une tachycardie, des suées profuses voire des pertes de connaissance.

En termes de qualité de vie, les conséquences de cette phobie peuvent être très handicapantes. En effet, la vaisselle sale, le linge utilisé sont autant d’objets de la vie quotidienne auquel chacun est exposé. Pour « vaincre » la saleté, les mysophobiques développent souvent un trouble obsessionnel du comportement (TOC) qualifié de « laveur ». Ils se lavent et nettoient leur environnement de très nombreuses fois par jour.

Pour soigner les mysophobiques, le psychiatre ou le psychologue les expose progressivement à l’idée qu’un peu de saleté ne peut pas leur faire de mal. Il s’agit pour eux d’apprendre à vivre dans un environnement, certes propre, mais pas complètement aseptisé. Et surtout, à la fin du traitement, les patients doivent oublier l’idée qui les hante en permanence.

  • Source : interview du Dr Rachel Bocher, psychiatre au CHU de Nantes,

http://destinationsante.com/

FRANCE : Un homme retrouvé pendu huit ans après son suicide


C’est une grande tristesse de voir que même dans un milieu peuplé, il y a des gens qui passent inaperçu, jusqu’à temps que la justice s’en mêle pour les problèmes de dettes Une personne s’est enlevé la vie et personne, aucun voisin ne s’est inquiété
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FRANCE : Un homme retrouvé pendu huit ans après son suicide

 

MEAUX  – Un homme a été retrouvé pendu dans son appartement, huit ans après son suicide, par la personne qui venait d’acheter ce bien saisi pour régler des créances qui s’accumulaient, vendredi à Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), selon plusieurs sources. 

La thèse du suicide de cet ancien agent de sécurité d’origine cambodgienne, qui contestait en 2005 son licenciement devant la justice, ne semble faire aucun doute. Selon plusieurs sources qui ont confirmé à l’AFP les informations publiées par Le Parisien, il a été retrouvé «momifié» après s’être pendu à un drap, contre la porte d’entrée de son appartement dans la ville nouvelle de Bussy-Saint-Georges.

«C’est le drame de la grande couronne parisienne, cette capacité à être isolé au milieu de la densité», a relevé une source proche du dossier.

Cet homme d’une quarantaine d’années «avait coupé les ponts avec sa famille» depuis plusieurs années au moment de sa mort, a précisé une source policière. «Son origine asiatique avait laissé penser à ses voisins qu’il avait quitté Bussy et était retourné au pays», a souligné une source judiciaire. Aucun signalement de sa disparition n’avait d’ailleurs été fait, selon la source proche du dossier.

«Personne ne s’était inquiété» de la disparition de cet homme solitaire, qui n’était pas impliqué dans la communauté khmer, pas même ses copropriétaires, qui lui réclamaient pourtant des sommes de plus en plus élevées pour les charges impayées, a ajouté la source policière.

C’est finalement l’action en justice du syndicat de copropriétaires et de sa banque, à laquelle il n’avait plus réglé les traites de son crédit immobilier, qui ont mené à la saisie et à la vente de son appartement. Vendredi, l’acheteur «venait accéder aux lieux pour faire un peu le ménage, avec l’aide d’un serrurier», quand il a découvert le corps, selon la source policière.

La dépouille «était en parfait état, tout comme l’appartement», a précisé la source policière, décrivant un homme «qui avait des TOC (troubles obsessionnels compulsifs), était très à cheval sur la propreté chez lui, son appartement était hyper clean».

Ce qui peut expliquer pourquoi aucune odeur n’a été perçue, dans cet immeuble moderne dont les appartements sont très bien isolés, selon la source proche du dossier. 

http://www.journaldequebec.com/

SOUFFREZ-VOUS D’UN TOC?


Vivre avec un trouble obsessionnel compulsif, peut devenir un vrai fardeau dans la personnelle et professionnelle de ceux qui en souffrent. Il est donc important de consulter pour ne pas se laissé envahir par ces troubles obsessionnels
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SOUFFREZ-VOUS D’UN TOC?

 

Les TOCs ou troubles obsessionnels compulsifs sont classés dans les troubles anxieux.

Fréquents (ils touchent plus de 2% de la population), ils sont aujourd’hui bien connus.

En conséquence, nous avons tendance à penser TOCs dès que nous pensons à des petites manies.

Mais quels sont les vrais critères pour diagnostiquer un TOC?

Les TOCS, obsessions ou compulsions

Commençons par la définition. Un TOC est un trouble obsessionnel compulsif, c’est-à-dire une obsession et une compulsion.

Qu’est-ce que cela signifie?

  • Une obsession est une pensée envahissante, récurrente, dont on ne peut pas se débarrasser et qui entraînent des émotions négatives.
    Il peut s’agir d’idées, mais aussi de pulsions ou d’images.
  • Une compulsion est un comportement répétitif, concret (se laver les mains, fermer une porte à clé) ou mental (prier, répéter des mots dans sa tête) qui a pour but d’éviter un événement ou une situation.

Le TOC, c’est une compulsion qui répond à une obsession.

Ainsi une personne obsédée par le fait d’être contaminée par un microbe va se laver compulsivement les mains.

Le comportement n’est cependant pas approprié parce qu’il est excessif.

Dans d’autres cas, le lien entre obsessions et compulsions n’est même pas ancré dans le réel.

La personne, par exemple, va aligner des objets compulsivement parce qu’elle craint que des proches meurent dans un accident si elle ne le fait pas.

Les TOCs: une gêne significative, en toute conscience

 

Pour que l’on puisse parler de TOC, obsession et compulsion ne suffisent pas. Il faut qu’il existe une gêne significative à la vie quotidienne.

  • Les comportements compulsifs prennent plus d’une heure par jour.
  • Les obsessions sont pleinement reconnues par le patient comme irrationnelles et pathologiques, et entraînent une souffrance.
  • Le TOC interfère fortement avec la vie personnelle et professionnelle de la personne atteinte.

Dans les TOCs, les personnes atteintes sont bien conscientes que leur comportement n’est pas approprié, mais cette prise de conscience n’est pas suffisante pour éliminer le TOC.

Je pense souffrir d’un TOC, que faire?

 

Les TOCs font partie des troubles anxieux, et des thérapies très efficaces existent.

La thérapie cognitive comportementale fonctionne très bien, et certains médicaments peuvent aussi être utilisés.

Si vous pensez être atteint(e) d’un TOC, n’hésitez donc pas à en parler
Votre médecin traitant devrait pouvoir vous orienter vers un professionnel fiable.


Vous pouvez aussi contacter le service de santé mentale le plus proche de chez vous.

http://www.e-sante.be

Mieux comprendre les troubles obsessionnels compulsifs


Mieux comprendre le TOC pourrait éventuellement donner a de meilleur thérapie pour aider un patient au prise avec une obsession qui semble miner leur confiance en eux-même
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Mieux comprendre les troubles obsessionnels compulsifs

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Une étude canadienne révèle que les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) obéissent à une logique qui leur est propre, selon laquelle plus on vérifie une chose et plus on aura tendance à la revérifier encore et encore.

Les TOC se développent lorsque l’anxiété se transforme en obsession et que le comportement ritualisé qui en découle finit par accaparer l’existence de la personne. Elle peut par exemple vérifier plusieurs fois d’affilée si la porte est bien verrouillée, si le robinet est bien fermé, se laver sans cesse les mains, etc.

 
Cette recherche menée par des scientifiques de l’Université de Waterloo en Ontario a été réalisée auprès d’une quarantaine de participants
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« Nos résultats indiquent que plus les gens ont peur que le fait de ne pas vérifier une chose va causer un dommage, plus ils se concentrent sur le processus de vérification lui-même et moins ils sont attentifs aux choses qui les entourent », explique la chercheuse Christine Purdon.

« Or, plus ils vérifient et moins ils sont confiants après coup de l’avoir bien fait, et plus ils veulent vérifier à nouveau. Autrement dit, plus on vérifie, moins on est sûr que tout est sous contrôle et plus on a tendance à recommencer », dit-elle.

Les chercheurs pensent qu’en se concentrant inutilement sur le tort qui pourrait découler d’une vérification mal faite, les personnes souffrant de TOC sont, par la suite, incapables de se remémorer de certains détails, ce qui crée un sentiment d’urgence de vérifier à nouveau.

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