Même si les jeux ont bien changé depuis le Moyen-Âge, les principes restent les mêmes, guerre, combat, tournoi, stratégie et hasard. Heureusement, les combats avec les animaux sont moins populaires du moins dans certains pays
Nuage
Quels étaient les principaux loisirs au Moyen Âge ?
Par la rédaction de Futura
Les loisirs au Moyen Âge étaient multiples. Échecs, dés, chasse, tournois : nombre d’entre eux étaient axés sur la stratégie ou le hasard, et n’étaient pas toujours vus d’un très bon œil par l’Église.
Deux principales catégories de loisirs étaient pratiquées au Moyen-Âge.
Des jeux de hasard et de stratégie comme loisirs au Moyen Âge
Au Moyen Âge, on appréciait beaucoup les jeux d’esprit et de stratégie, à l’instar des échecs. Ce dernier faisait d’ailleurs partie de l’éducation des plus jeunes dans les familles nobles, car il s’apparentait à un jeu de guerre. Les jeux de dés et de dames touchaient eux aussi, l’ensemble de la population, malgré leur mauvaise réputation auprès de l’Église.
Les enfants s’amusaient avec peu de choses. Cerceaux, osselets, marrons ou ballons, ils se confectionnaient leurs propres jouets. Ils aimaient également pêcher et construire des cabanes en bois.
Combats et tournois, des loisirs spectaculaires
Les combats d’animaux, et notamment de coqs, suscitaient de leur côté un véritable enthousiasme chez les paysans, qui n’hésitaient pas à bien les nourrir pour en faire d’excellents combattants.
Chez les bourgeois, c’est la chasse qui fait office de distraction favorite. Elle était d’ailleurs réservée à une petite partie seulement de la population. Les plus jeunes s’entraînaient au tir à l’arc en attendant l’âge adulte. Le peuple avait uniquement l’autorisation de chasser le petit gibier. En effet, seuls le seigneur et certains membres de l’aristocratie s’octroyaient le droit de s’en prendre au grand gibier.
Les tournois à cheval étaient également très prisés par le peuple. Ils faisaient office de véritables spectacles et permettaient aux participants de remporter des sommes d’argent, en plus de pouvoir s’entraîner pour partir à la guerre. Pour y participer, les plus jeunes passaient des heures à apprendre la boxe et la lutte afin de pouvoir un jour monter à cheval, lance en main.