Téléphone portable : du plaisir immédiat à la dépression


Le téléphone portable change notre façon de vivre, mais peut aussi entraîner une isolation sociale pouvant aller jusqu’à la dépression. Il y a des signes qui peuvent nous alerter qu’il serait temps de consulter
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Téléphone portable : du plaisir immédiat à la dépression

 

schankz/Shutterstock.com

Notre téléphone portable chamboule nos neurones ! A travers toutes les applications qu’il nous propose, ce compagnon nous aurait habitués à une satisfaction immédiate. Laquelle est susceptible de générer des troubles du comportement voire de désocialiser les accros au mobile. Les femmes seraient davantage exposées.

Le Dr Issac Vaghefi et son équipe de la State University of New York (Binghamton – Etats-Unis) ont interrogé par questionnaire 182 lycéens et lycéennes sur leur rapport au téléphone portable. Un premier travail qui a permis d’en dégager 12% considérés comme « fanatiques » et 7% comme « addicts ».

« Dans les deux cas, les jeunes gens avaient un rapport compulsif au téléphone portable, au point d’entraîner des troubles dans la relation à l’autre », a constaté Vaghefi.

 Il évoque des signes de dépression, d’isolation sociale, de timidité, d’impulsivité, de faible confiance en soi. En particulier, chez les jeunes femmes, plus exposées à l’addiction et à ce type de conséquences.

Plaisir de courte durée

« Grâce à leurs nombreuses applications, ces appareils nous ont habitués à obtenir une satisfaction quasiment instantanée, à telle ou telle requête », poursuit-il.

Sur le plan physiologique, cela se caractérise par « une libération de dopamine » voire « d’enflamment des neurones » !

Au final, ces phénomènes entraînent des moments de plaisir de courte durée. Lesquels, avec le temps, peuvent générer frustration et ennui.

En conclusion Issac Vaghefi alerte sur quelques comportements « qui doivent amener à consulter ». Notamment lorsque :

« Vous recourrez à la technologie pour fuir des problèmes et vous soulager face à des sentiments de dépression, d’anxiété ou de culpabilité ;

Vous ne faites plus trop la différence entre la vie virtuelle et réelle ;

Vous surveillez constamment votre smartphone, y compris lorsqu’il ne vibre ou ne sonne pas ;

Vous paniquez quand vous ne l’avez plus auprès de vous ».

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La belle histoire du jour : des élèves créent un "banc des copains


Est-ce que cette solution qui est des plus simple pourrait être un atout pour les enfants plus timides à s’intégrer à des groupes pendant la récréation ? Si cela fonctionne, pourquoi pas ?Mais bon !  C’est quand même une idée issue des enfants de l’école primaire, alors peut-être.
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La belle histoire du jour : des élèves créent un « banc des copains« 

 

Des enfants sur un "banc des copains" aux Etats-Unis.

Des enfants sur un « banc des copains » aux Etats-Unis.

Photo: Mark Dolejs/AP/SIPA

ETATS-UNIS – Des élèves d’une école primaire de Pittsburg ont créé un « banc des copains » pour qu’aucun d’entre eux ne soit exclu au moment de la récré.

L’histoire est attendrissante. Un groupe d’enfants d’une école de Pittsburgh, situé dans l’Etat de Pennsylvanie aux Etats-Unis a créé un banc pour qu’aucun d’entre eux ne soit exclu de la cour de récréation. Appelé le « Buddy bench », c’est-à-dire le banc des copains, il permet aux élèves timides de s’assoir pour montrer aux autres qu’ils veulent participer aux jeux de la cour de récré sans avoir besoin de demander.

« L’école, les élèves, les parents ont compris que le ‘Buddy bench’ est un outil pour éduquer les enfants, leur apprendre à intégrer les autres et à promouvoir un environnement sauf, respectueux et responsable pour tous les enfants », a confié la directrice de l’école au Huffington Post.

« Un puissant outil anti-harcèlement »

Le concept est simple : les élèves qui veulent participer aux jeux et activités de la cour de récréation, mais qui sont timides, peuvent s’assoir sur le banc, qui se distingue des autres en raison de sa couleur rouge. Les autres élèves comprennent alors qu’ils ont besoin d’un coup de pouce pour participer.

« Le banc est un puissant outil anti-harcèlement », explique la directrice d’école. « Il construit l’estime de soi des élèves qui demandent aux autres de jouer avec eux. Et il en est de même pour celui qui tend la main à un autre laissé de côté ».

L’idée est née l’année précédente lorsque la directrice d’école dirigeait un groupe visant à aider les enfants à dépasser leur timidité et à développer leur confiance en soi. Un groupe de l’école primaire avait alors émis l’idée du banc. Le banc est depuis installé dans la cour de récréation de l’école, bien visible, et prêt à recevoir les premiers timides !

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Le conte de la petite souris qui avait très peur d’écraser les pieds des éléphants


Un conte qui explique vraiment bien les effets de la timidité avec les obstacles imaginaires et les conséquences … Une bonne raison pour se défaire d’une timidité quand elle deviens maladive
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Le conte de la petite souris qui avait très peur d’écraser les pieds des éléphants

 

 

Il était une fois une petite souris si timide qu’elle s’imaginait que si elle sortait de son trou, si elle allait en promenade, elle risquait de déranger tout le monde et en particulier de faire du mal aux éléphants en marchant sur leurs pieds.

Quand elle sortait de chez elle, elle marchait avec beaucoup de précautions, avançait avec hésitation, regardait soigneusement autour d’elle afin de ne déranger personne. Elle craignait tellement de déranger qu’elle aurait voulu être invisible.

Lorsque je vous ai dit que cette petite souris était timide, j’aurais dû vous préciser qu’elle était surtout égocentrique. Égocentrique est un mot du langage des souris qui veut dire: centré sur soi, préoccupée d’elle-même.

Au pays des souris, c’est un fait connu, tous les timides sont souvent des individus qui ont une perception d’eux-mêmes tellement forte qu’ils ramènent tout à eux. Ils imaginent que dès qu’ils sortent de leur trou, dès qu’ils sont en public, tous les autres voient aussitôt qu’ils sont là. C’est un paradoxe, les souris timides pensent que chacun cessant son activité, déviant le cours des ses pensées, se met aussitôt à avoir une opinion, un point de vue, un commentaire sur elles.

Alors ces petites souris soi-disant timides se mettent à vivre, à se comporter à partir de tout un imaginaire, à partir duquelle, hélas, elles construisent et organisent la plupart de leur comportement.

« Si je fais ceci, je risque de faire de la peine. Si je dis cela, je risque de provoquer la colère. Si je ne dis pas, ils vont penser que, si je ne fais pas, il vont imaginer que… »

Elles passent ainsi à côté de leur existence, sans pouvoir se réaliser et aller vers le meilleur d’elles-mêmes, tellement elles s’enferment dans ce qu’elles ont imaginé de l’imaginaire de l’autre. Les petites souris timides se donnent ainsi à l’intérieur d’elles-mêmes une importance très grande, si grande qu’elle envahit tout l’espace autour d’elles…

Jacques Salomé