L’Homme de Denisova vivait au Tibet il y a 160.000 ans, une surprise !


Encore une fois, un fossile trouvé il y a plusieurs années a été entreposé en attendant d’être étudié. Aujourd’hui, les scientifiques ont compris qu’une partie d’une mâchoire appartenait à un adolescent Denisoviens. L’Homme de Denisova serait adapté à l’environnement du Tibet. Il avait donc un gène particulier pour vivre en haute altitude et les habitants actuel du Tibet aurait un peu d’ADN venant de ces hommes Denisoviens. L’Homme de Denisova aurait donc été présent bien avant l’Homo sapien.
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L’Homme de Denisova vivait au Tibet il y a 160.000 ans, une surprise !


Cette robuste mandibule, avec de grandes dents, révèle que l’Homme de Denisova, groupe frère de l’Homme de Néandertal, vivait sur le plateau tibétain il y a 160.000 ans. Elle a été trouvée dans une grotte, à 3.300 m d’altitude. Une véritable surprise pour les chercheurs !

L’Homme de Denisova est une mystérieuse espèce éteinte qui a été identifiée en 2010 grâce à l’analyse de l’ADN ancien d’un petit os de doigt trouvé dans la grotte de Denisova, dans l’Altaï (Russie). L’étude de ce fossile démontre que l’Homme de Denisova était présent non seulement en Sibérie du sud mais aussi en Chine. Ce cousin lointain de l’Homme était donc déjà adapté aux hautes altitudes bien avant l’arrivée de l’homme moderne dans cette région, soulignaient mercredi ces scientifiques dans la revue Nature.

Cette fois-ci, ce n’est pas l’ADN qui a parlé mais ce sont des protéines anciennes qui ont pu être extraites d’une molaire encore présente sur la mâchoire. Une technique nouvelle, développée par l’équipe de Jean-Jacques Hublin à l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste à Leipzig (Allemagne). Jusqu’à présent, les paléoanthropologues ne disposaient que de petits fragments d’ostrouvés à Denisova. Ils ne permettaient pas de savoir à quoi pouvait ressembler cette espèce. C’est pourquoi cette découverte est si importante.

Cette illustration montre la reconstruction virtuelle d'une mandibule trouvée dans la grotte de Baishiya, à Xiahe, dans la province chinoise du Gansu. © Jean-Jacques Hublin, The Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, AFP

Cette illustration montre la reconstruction virtuelle d’une mandibule trouvée dans la grotte de Baishiya, à Xiahe, dans la province chinoise du Gansu. © Jean-Jacques Hublin, The Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, AFP

Cet ADN denisovien a subsisté à l’état de trace dans des populations actuelles d’Asie, notamment au Tibet et dans les régions environnantes. Les populations autochtones d’Australie et de Mélanésie sont celles qui en ont conservé le plus.

 « Pour que notre ancêtre Homo sapiens, en chemin pour coloniser l’Australie, ait rencontré ces Denisoviens, il a bien fallu qu’il y en ait ailleurs que dans l’Altaï, probablement dans une grande partie de l’Asie continentale », déclare à l’AFP le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin.

En voilà la preuve matérielle avec la mandibule chinoise. Le fossile provient de la grotte de Baishiya, un sanctuaire bouddhiste à Xiahe, dans la province chinoise du Gansu.

Une découverte importante et extraordinaire

C’est un moine qui a découvert la mandibule en 1980 et qui en a fait don au sixième « Bouddha vivant ». Ensuite transmis à l’université locale de Lanzhou, le fossile a sommeillé un certain temps jusqu’à ce que des chercheurs de l’université décident de l’étudier.

« Un beau matin, alors que j’étais en vacances, j’ai reçu un mail d’une collègue chinoise, Dongju Zhang, qui m’envoyait des photos de la mandibule. J’ai tout de suite vu que c’était quelque chose d’extraordinaire », raconte M. Hublin.

Un adolescent au menton fuyant

C’est un laboratoire de Taïwan qui s’est chargé de dater cette mandibule « extrêmement robuste, avec des dents de très grande taille ». Son propriétaire avait « le menton fuyant ». Elle est recouverte d’une croûte de carbonate, établissant qu’elle avait au minimum 160.000 ans. Cet âge minimal correspond à celui des plus vieux spécimens de la grotte de Denisova.

Une recherche d’ADN ancien sur la mandibule n’a rien donné.

Mais « l’analyse des protéines montre que la mandibule de Xiahe appartient à une population d’hominines proches des Denisoviens de la grotte de Denisova », souligne Frido Welker, de l’Université de Copenhague.

Découverte d'un fossile de l'homme de Denisova. © Simon Malfatto, AFP

Découverte d’un fossile de l’homme de Denisova. © Simon Malfatto, AFP

Les Denisoviens avaient un gène particulier

L’analyse morphologique de la mandibule permet de constater que l’individu partageait des caractéristiques anatomiques de l’Homme de Néandertal et de l’Homme de la grotte de Denisova. D’après ses dents, il s’agissait vraisemblablement d’un adolescent.

Jean-Jacques Hublin se réjouit: « Nous allons pouvoir comparer ce fossile à d’autres spécimens non identifiés des collections chinoises ».

L’extraction d’ADN ancien, sensible aux conditions environnementales, n’a pas fonctionné sur eux mais celle de protéines anciennes pourrait être plus fructueuse.

« Mon hypothèse, c’est qu’une bonne partie des fossiles chinois ou d’Asie de l’Est plus vieux que 50.000 ans et plus récents que 350.000 ans sont probablement des Denisoviens », poursuit-il avec enthousiasme. Avoir des êtres, quand même assez archaïques, qui vivaient sur le plateau tibétain à une telle altitude il y a 160.000 ans, c’est quelque chose que personne n’avait imaginé ».

Ils se sont adaptés à un environnement pauvre en oxygène

La présence d’humains, vivant en haute altitude sur le plateau tibétain il y a environ 30.000 à 40.000 ans, avait déjà été mise en évidence dans une étude publiée dans Science, en août 2018 : 

« Là, c’est quatre fois plus ancien et ce n’est pas un Homo sapiens moderne ! » s’exclame-t-il.

Cela démontre que les Denisoviens se sont adaptés à un environnement pauvre en oxygène et cela, bien avant qu’Homo sapiens n’arrive dans la région. Cela permet de comprendre pourquoi ils avaient un gène particulier pour respirer à haute altitude. Un gène que l’on retrouve d’ailleurs chez les habitants actuels du Tibet et des régions environnantes, qui possèdent un peu d’ADN venant des Denisoviens.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une mandibule, trouvée à 3.300 m d’altitude, démontre que l’Homme de Denisova vivait sur le plateau tibétain il y a 160.000 ans.

  • Son analyse morphologique permet d’établir que l’Homme de Néandertal et de l’Homme de la grotte de Denisova partagent des caractéristiques anatomiques.

  • Une découverte d’importance majeure pour savoir à quoi ressemblait cette mystérieuse espèce disparue et découverte en 2010.

  • Cela démontre que les Denisoviens se sont adaptés à un environnement pauvre en oxygène bien avant l’arrivée de l’homme moderne dans cette région.

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L’Everest, poubelle en haute altitude


En 2017, des alpiniste, côté du Népal du mont Everest ont descendu 25 TONNES de déchets solides et 15 TONNES de déchets humain et encore, il en restait. Il me semble quand on paie pour gravir le mont Everest, et qu’on atteint le sommet, c’est pour prendre conscience de notre petitesse devant cette montagne et nous devrions la respecter en étant attentif à notre empreinte écologique. Ramener tout ce qui n’appartient pas a l’Everest.
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L’Everest, poubelle en haute altitude

 

Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour... (PHOTO Doma SHERPAM, AFP)

Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour s’offrir cette course emblématique, sont parfois peu regardants sur leur empreinte écologique.

PHOTO DOMA SHERPAM, AFP

 

PAAVAN MATHEMA, ANNABEL SYMINGTON
Agence France-Presse
KATMANDOU

Jusque sur le toit de la Terre, l’Homme laisse sa trace. Tentes fluorescentes, équipement d’escalade jeté, bouteilles d’oxygène vides et même excréments: l’alpiniste de l’Everest qui pensait monter dans une neige immaculée en est pour ses frais.

«C’est dégoûtant, un spectacle répugnant», décrit à l’AFP Pemba Dorje Sherpa, un guide népalais qui a conquis 18 fois l’Everest. «La montagne a des tonnes de déchets.»

Depuis l’émergence des expéditions commerciales dans les années 1990, la fréquentation du sommet de 8848 mètres d’altitude a explosé. Rien que pour la haute saison de printemps cette année, au moins 600 personnes s’y sont hissées.

Mais cette popularité a un coût. Les alpinistes, qui ont cassé leur tirelire pour s’offrir cette course emblématique, sont parfois peu regardants sur leur empreinte écologique. Et petit à petit, cordée après cordée, les détritus viennent consteller l’Everest.

Des efforts ont pourtant été faits. Depuis cinq ans, le Népal requiert une caution de 4000 dollars par expédition, qui est remboursée si chaque alpiniste redescend au moins huit kilos de déchets.

Côté tibétain – l’Everest étant à cheval sur la frontière Chine-Népal -, moins fréquenté, les autorités requièrent la même quantité et infligent une amende de 100 dollars par kilogramme manquant.

En 2017, les alpinistes sur le versant népalais ont ainsi rapporté près de 25 tonnes de déchets solides et 15 tonnes de déchets humains, selon le Sagarmatha Pollution Control Committee (SPCC).

Cette saison, des quantités encore plus grandes ont été redescendues, mais ne représentent toujours qu’une fraction de la pollution produite.

Seule la moitié des alpinistes redescend les montants requis, d’après le SPCC. La perte de la caution ne représente en effet qu’une goutte d’eau dans l’océan des dizaines de milliers de dollars déboursés par chacun d’entre eux pour une expédition sur l’Everest.

Pour Pemba Dorje Sherpa, le principal problème est l’insouciance de visiteurs. D’autant plus que des responsables officiels peuvent fermer les yeux contre un petit pot-de-vin, affirme-t-il.

«Il n’y a juste pas assez de surveillance dans les camps hauts (bivouacs situés à divers niveaux de la montagne au-dessus du camp de base, NDLR) pour s’assurer que la montagne reste propre», déplore-t-il.

Descendre les poubelles

La guerre des prix entre les différents opérateurs fait que l’Everest devient abordable pour de plus en plus d’alpinistes inexpérimentés. Les expéditions les moins chères proposent des forfaits à partir de «seulement» 20 000 dollars, quand les plus réputées peuvent facturer autour de 70 000 dollars.

Or cet afflux de personnes moins rompues à la haute montagne aggrave le problème de l’empreinte écologique, estime Damian Benegas, un vétéran de l’Everest.

Si les grimpeurs portaient autrefois eux-mêmes le gros de leur équipement, nombre de néophytes ne sont désormais pas en mesure de le faire. Une tâche qui retombe du coup sur les porteurs de haute altitude.

Les sherpas «doivent porter l’équipement du client, donc ils ne sont pas en mesure de descendre des poubelles», indique Damian Benegas, qui appelle les agences à embaucher davantage de travailleurs de haute montagne.

Les défenseurs de l’environnement craignent aussi que la pollution de l’Everest n’affecte les cours d’eau de la vallée en contrebas.

Actuellement, les excréments des alpinistes du camp de base sont transportés au village le plus proche à une heure de marche, où ils sont déversés dans des fossés.

«C’est ensuite emporté en aval durant la mousson et jusqu’à la rivière», explique Garry Porter, un ingénieur américain.

Lui et son équipe envisagent la construction d’une structure de compost à proximité du camp de base, pour convertir ces excréments en engrais.

Selon Ang Tsering Sherpa, ancien président de l’Association d’alpinisme du Népal, une solution serait de monter des équipes dédiées à la collecte de détritus.

Son opérateur Asian Trekking, qui met en avant le côté écologique de ses expéditions, a ainsi ramené 18 tonnes de déchets au cours de la dernière décennie, en plus des 8 kilos par marcheur.

«Ce n’est pas un travail facile. Le gouvernement doit motiver des groupes à nettoyer et appliquer les règles plus strictement», dit-il.

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Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours


En 2014, on commençait à y voir plus clairement pour l’animal légendaire qu’on appelle yéti, bigfoot ou encore le Sasquatch on sait que c’est un ours, un ours polaire … et peut-être un ours brun, ce qui est confirmer aujourd’hui, une espèce d’ours qui aurait été séparer par les autres et aurait donc évoluer indépendamment
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Yéti : l’abominable homme des neiges serait un ours

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

Depuis des siècles, la légende du yéti perdure au Népal et au Tibet, avec des témoignages et des récits transmis de génération en génération. Une nouvelle analyse ADN de huit échantillons provenant de supposés yétis montre qu’il s’agirait en fait d’ours asiatiques.

Le yéti, cette créature qui habiterait dans les hautes montagnes de l’Asie, est-il un mythe ou une réalité ? Une étude de l’université d’État de New York, à Buffalo (États-Unis), apporte de nouvelles informations sur cette légende. Elle se base sur l’analyse de neuf échantillons de musées et collections privées supposés appartenir à des yétis : os, dent, peau, poils, fèces provenant de l’Himalaya et du plateau tibétain. Ces échantillons ont été fournis par la production qui avait réalisé un film sur le yéti en 2016, Yeti or Not.

D’après les résultats de l’étude génétique, un échantillon venait d’un chien et les huit autres d’ours noirs asiatiques, d’ours bruns de l’Himalaya ou d’ours bruns tibétains.

Charlotte Lindqvist, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué : « Nos résultats suggèrent fortement que les fondements biologiques de la légende du yéti peuvent être trouvés chez les ours locaux, et notre étude démontre que la génétique devrait être capable de démêler d’autres mystères similaires ».

L’ours brun de l’Himalaya isolé par une glaciation

Cette recherche apporte aussi des informations sur l’histoire évolutive des ours d’Asie, dont certains, comme les ours bruns de l’Himalaya, sont actuellement menacés. Les scientifiques ont séquencé l’ADN mitochondrial de 23 ours asiatiques, y compris celui des supposés yétis, et l’ont comparé à celui d’autres ours dans le monde.

L’analyse a montré que les ours bruns de l’Himalaya appartiennent à une lignée qui a divergé tôt par rapport aux autres ours bruns, il y a 650.000 ans environ, au cours d’une glaciation. La croissance des glaciers a dû séparer les ours de l’Himalaya des autres, ce qui expliquerait qu’ils aient évolué indépendamment.

POUR EN SAVOIR PLUS

Bigfoot : génétiquement, le yéti serait un ours

 

Article d’Andrea Haug paru le 6 juillet 2014

Des chercheurs ont analysé une série d’échantillons de poils d’animaux attribués au yéti en provenance de plusieurs pays où la légende perdure. Résultat : une fois écartés les fibres de verre et les restes de vaches, de ratons laveurs ou même d’êtres humains, il reste deuxgénomes qui ressemblent à celui d’un ours polaire… fossile.

L’abominable homme des neiges, l’autre nom donné au yéti, pourrait être un ours. C’est ce que concluent des chercheurs dans une sérieuse étude parue dans le journal Proceedings of The Royal Society B. Habitant de l’Himalaya, ce mystérieux animal résiderait aussi — ou alors serait-ce des cousins — dans d’autres régions du monde sous le nom de Bigfoot en Amérique du Nord et d’Almasty ou de Kaptar dans le Caucase. Les témoignages abondent un peu partout sur la planète, mais laissent les scientifiques de marbre : ce primate humanoïde énigmatique reste considéré comme un être légendaire devant le manque flagrant de preuve matérielle incontestable.

 

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Partout dans le monde, des légendes décrivent un être mi-homme mi-animal, couvert de poils hirsutes, marchant sur deux jambes et mesurant entre 1,50 et 3,75 m. Son nom varie selon les localités : yéti au Népal et au Tibet, Mande barung en Inde, Bigfoot aux États-Unis, Sasquatch au Canada, Almasty ou Kaptar dans le Caucase, Yowie en Australie, Mapinguari au Brésil, Sajarang gigi en Indonésie ou encore Basajaun au Pays basque. © Wanida.w, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Depuis 2012, Bryan Sykes, généticien à l’université d’Oxford au Royaume-Uni, et ses collègues se sont lancés dans l’analyse des échantillons de poils et de cheveux en provenance de différents pays du Globe. Les résultats confirment ce que nous avions annoncé en octobre 2013 : le génome du yéti serait celui d’un ours polaire.

Parmi les 57 échantillons issus de musées et de collections privées, deux présentent une séquence génétique qui correspond « à 100 % à l’ADN d’un fossile d’ours polaire (Ursus maritimus) âgé de plus de 40.000 ans, mais pas avec des spécimens modernes de cette espèce », concluent-ils.

Or, l’un de ces deux échantillons proviendrait d’un animal du Ladakh, en Inde, qui se serait montré particulièrement agressif et qui aurait été abattu par un chasseur expérimenté, il y a 40 ans. L’autre spécimen à qui appartiendraient les poils serait originaire d’une forêt de bambous, à 3.500 m d’altitude, dans une région du Bhoutan réputée pour être le nid d’un Migyhur, la version bhoutanaise du yéti.

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l'Everest, montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Le yéti, ours rocheux tibétain, logerait notamment sur l’Everest, montagne située dans la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Le naturaliste britannique B. H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement à la créature dans son récit Rencontre avec le yéti, paru en 1832 dans le Journal de la société asiatique du Bengale. © R. Hyland, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Il n’y aurait pas un, mais des yétis

Pour les auteurs de l’article scientifique, les deux échantillons pourraient appartenir à une espèce d’ours inconnue jusqu’alors ou bien à un ours polaire qui aurait un pelage brun, ou encore à une espèce hybride d’ours polaire (Ursus maritimus) et d’ours brun (Ursus arctos).

En prenant cette dernière hypothèse, les deux spécimens, bouthanais et indien, pourraient être les descendants d’une « souche apparue au tout début de la différenciation entre l’ours brun et l’ours polaire », supposent les chercheurs.

Si elle était répandue et que le comportement agressif observé sur l’animal indien était représentatif de l’espèce, ce nouveau mammifère expliquerait la persistance de la légende du yéti. Avant toute conclusion, les chercheurs souhaitent poursuivre leurs investigations.

Qu’en est-il des 55 autres échantillons ? Après avoir écarté ceux qui n’étaient pas de la matière organique animale — l’un d’eux était composé de fibres de verre —, l’équipe en a expertisé 34 autres. Vaches, chevaux, ratons laveurs, humains, cerfs, coyotes et même un tapir de Malaisie : les espèces à qui on a fait jouer le rôle de l’animal mystère étaient variées. Mais aucun des échantillons n’a révélé une nouvelle espèce de primate bipède.

Ce résultat ne découragera pas les « pro-yéti » ou plutôt les « pro-Bigfoot », affirme le psychologue Rhettman Mullis, co-auteur de l’article scientifique… et qui en est un lui-même

Convaincu de la réalité de cet être communément connu sous le nom de ou de Bigfoot aux États-Unis et qu’il dit avoir croisé de nombreuses fois, il est aussi responsable du site Bigfootology consacré au phénomène Bigfoot. Pour lui, certes, le yéti décrit dans l’Himalaya est un ours mais l’étude ne démontre pas que Bigfoot n’existe pas…

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Le Saviez-Vous ► Des animaux hybrides


Les animaux hybrides ne sont pas toujours créés par l’homme, s’il le fait, c’est souvent dans un but lucratif. Généralement, chez les animaux hybrides, les femelles sont fécondes, alors que les mâles sont souvent stériles
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Des animaux hybrides

 

1. Le zébrâne (hybride du zèbre et de l’âne).

C’est le résultat du croisement entre un zèbre et un âne, alors que certains y voient une relation digne de la belle et la bête, le résultat est à vous couper le souffle ! Cet être rare court majestueusement dans les déserts de l’Afrique subsaharienne dans lesquels il vit.

2. Le chien-loup (hybride du loup gris et du chien).

Voici le résultat de l’accouplement entre un chien et un loup gris, et il est grandiose ! Voici quelques super-créatures que l’on dirait tout droit sorties d’une bande dessinée Marvel ! Les chiens-loups sortent généralement la nuit pour se nourrir…

3. Le requin à pointes noires (hybride du requin à pointes noires australien et du requin à pointes noires commun).

Il est très courant près des côtes de la Floride. En fait, la plupart des attaques de requins qui s’y déroulent proviennent de ce requin qui est particulièrement agressif. Il s’agit du seul hybride de requin connu et son apparence est vraiment cool, si vous voulez notre avis !

4. Le coyloup (hybride du coyote et du loup).

Le coyloup a une incroyable fourrure grise qu’il tire de ses parents prédateurs ! Il est très rare et on estime sa population à quelques centaines au monde ! Il s’agit d’un grand prédateur et se nourrissent de petits mammifères.

5. Le bengal (hybride du chat-léopard et du chat domestique).

Accouplez un chat domestique avec un chat-léopard du Bengale et vous obtiendrez une boule de poils câline à l’allure très exotique ! Il devient de plus en plus populaire comme animal domestique du fait de son étonnante fourrure et de sa nature enjouée !

6. Le grolar (hybride de l’ours polaire et du grizzli).

L’habitat de l’ours polaire est de plus en plus compromis du fait des effets du réchauffement climatique. La part élevée d’ours polaires mourants les a poussés à s’accoupler avec des grizzlis, et voici l’étonnant résultat ! Regardez juste cette incroyable fourrure !

7. Le cama (hybride du chameau et du lama).

Ce n’est probablement pas l’animal le plus beau, mais regardez ces dents ! Cette créature semble tout droit sortie d’un film de Walt Disney, mais nous vous assurons qu’elle est totalement réelle ! Voici le terrible résultat de l’accouplement d’un chameau et d’un lama.

8. Le wholphin (hybride du grand dauphin et de la fausse orque).

Cette extraordinaire créature marine est si rare que de nombreuses personnes ne l’ont, et ne la verront, jamais en personne. Le wholphin est le résultat unique d’un accouplement de différents cétacés et c’est un être extrêmement intelligent, parmi les plus intelligentes créatures marines.

9. Motty (hybride de l’éléphant d’Afrique et l’éléphant d’Asie).

Cet éléphant s’appelle Motty et c’est actuellement le seul hybride connu entre les éléphants d’Afrique et d’Asie ! Il est aujourd’hui très âgé et reste unique, car il est bien plus adaptable en matière d’habitat que les éléphants non métissés !

10. Le tigron (hybride du tigre et du lion).

Les tigrons sont le résultat de l’accouplement entre des lionnes et des tigres. Ils sont extrêmement forts, rapides et disposent d’excellentes capacités athlétiques ! Cerise sur le gâteau, ils sont particulièrement rusés.

11. Le beefalo (hybride de bison et de vache domestique).

Faisant suite à une rencontre que personne n’attendait, cette créature est le petit d’un bison et d’une vache domestique, et le résultat est plutôt décevant ! Le beefalo a constamment l’air confus et/ou triste !

12. Le chabin (hybride de la chèvre et du mouton).

Les éleveurs adorent leur bétail. Parmi ce dernier, les chèvres et les moutons génèrent la majorité des profits, donc une créature hybride entre ces deux espèces doit constituer un rêve pour un éleveur ! On estime que cet hybride est bien plus intelligent que ses deux parents.

13. Le zébrule (hybride du zèbre et du cheval).

Les zèbres adorent s’accoupler avec d’autres espèces ! Voici un autre hybride impliquant le zèbre, cette fois-ci avec un cheval ! C’est une créature très paisible que l’on peut trouvé en Afrique du Sud, et il est particulièrement friand du climat chaud !

14. Le jaglion (hybride du jaguar et du lion).

Le jaglion est le résultat de l’accouplement d’un jaguar et d’un lion. Il est incroyablement fort et on pense qu’il a l’un des corps les plus puissants du règne animal ! Il s’agit d’un prédateur dangereux et il utilise sa force pour harceler sa proie !

15. Le ligre (hybride du lion et du tigre).

Le ligre est le résultat de l’accouplement d’un lion et d’une tigresse. Cela crée un super félin qui est plus imposant que les deux espèces dont il est issu et qui dispose d’une attitude plus furtive. Le ligre est connu pour briser la nuque de sa proie en un seul coup de mâchoire !

16. Le cochonglier (hybride du sanglier et du cochon domestique).

Ce super cochon est le résultat de l’accouplement d’un sanglier et d’un cochon domestique et il s’agit d’une version moins grossière que les deux espèces dont il est issu ! Il dispose d’une intelligence et de capacités physiques accrues, et est un excellent prédateur.

17. Le dzo (hybride de la vache et du yak).

Une bien étrange combinaison si vous voulez notre avis ! C’est le résultat de l’accouplement d’une vache et d’un yak, et on la croise souvent en Mongolie et au Tibet. Cette créature est prisée dans ces deux pays, car elle produit plus de lait et de viande qu’une vache ordinaire. Ce qui peut s’avérer utile…

18. Le léopon (hybride du léopard et du lion).

Cette magnifique créature est le résultat de l’accouplement d’un léopard et d’un lion ! Il est extrêmement rare et est une merveille de la jungle ! Cette créature hybride est une sorte de super félin, il est extrêmement fort, rapide et est un excellent prédateur ! Faites attention…

19. L’australian kelpie (hybride du dingo et du chien de berger).

Ces chiens sont comme résultant de l’hybridation des dingos avec des chiens de berger anglais. Ils sont excellents pour rassembler le bétail à l’aide de très peu d’indications, et sont donc souvent utilisés comme chiens de ferme.

20. L’hybride du pinson des arbres et du pinson du Nord.

Cet hybride est souvent utilisé comme oiseaux domestiques, en particulier au Royaume-Uni. Il est sage et bien élevé, et présente une longue durée de vie.

21. Le cichlidé Blood Parrot (hybride de l’amphilophus citrinellus et du cichlidé à tête rouge).

Le premier blood parrot a été découvert en 1986 et il est connu pour ses nombreuses malformations physiques ! Cette créature connaît des difficultés à manger et respirer du fait de ses muscles de la gorge étroits, et sa bouche ne peut pas se fermer complètement !

22. Le lépjag (hybride du léopard et du jaguar).

Cette étonnante créature est le résultat de l’accouplement d’un léopard et d’un jaguar ! Ce super-félin est extrêmement puissant, plus que ses parents, et est particulièrement doué pour attraper des prédateurs !

23. Le mulard (hybride du canard domestique et du canard colvert).

Le mulard est un canard qui a connu une rapide évolution au cours des années ! Cette espèce hybride est le meilleur canard de chasse, et on a remarqué que ses dents devenaient de plus en plus effilées avec le temps, alors prenez garde…

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Le froid ? Même pas peur !


Lundi matin quand je suis sortie, il faisait -30 C ! Pas question de coquetterie, il faut s’habiller pour ne pas avoir froid. Il est important de s’habituer graduellement quand la saison froide s’installe de continuer à sortir. Sinon, sortir quand on est obligé peu devenir un fardeau de plus en affrontant le froid avec mauvaise humeur
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Le froid ? Même pas peur !

 

Le froid ? Même pas peur !

Les températures descendent en dessous de zéro régulièrement et l’on voudrait bien rester enroulé dans sa couette pour éviter d’affronter le vent glacial. L’hiver est là, voici quelques pistes pour l’affronter sereinement.

Petites astuces des pays Scandinaves pour affronter le froid

« Il n’y a pas de mauvais temps, il y a uniquement des mauvais vêtements », dit-on en Suède.

En période de grand froid, nous avons l’habitude d’empiler des couches de vêtements les unes sur les autres pour ne pas sentir le vent glacial et les températures négatives. C’est déjà pas mal. Mais le mieux est de se couvrir les extrémités, à savoir les pieds, les mains et la tête. 30 % de la chaleur du corps s’échappent par la tête. Ni une ni deux, on enfile un bonnet, même si cela ne nous va pas !

Ne restez pas chez vous enroulé dans votre couverture polaire ! Sortez ! Avant -18°C, les Danois continuent le sport.

Elin Palsdottir, coach sportive suédoise à Paris, explique que « dès que l’on commence le port, le corps se réchauffe rapidement. Mais il faut toujours courir avec une bouteille d’eau, d’autant plus qu’en hiver on perd du liquide en expirant ». Et en plus, on élimine les toxines.

Le froid, une illusion de l’esprit ? 

Le froid est bel et bien ressenti par l’organisme, mais il est possible d’exercer ses facultés mentales pour moins en souffrir. Les Danois pratiquent la « hygge », une forme de bien-être intérieur lorsque le climat est hostile. Ils allument des bougies chez eux et invitent des amis pour des soirées chaleureuses : cela ne réchauffe pas vraiment la maison, mais donne une sensation de confort et de chaleur.

Les Tibétains préfèrent quant à eux le « yoga tummo » : grâce à cette technique de méditation, ils parviennent à se réchauffer tout en séchant également des draps mouillés qu’ils portent malgré une température de -25°C. On ne vous en demande pas tant, mais le fait de se concentrer permet de réguler la température corporelle. Plus facilement pour nous Occidentaux, on peut aussi aller au Sauna pour détendre nos muscles crispés par le froid. Vous verrez, vous allez aimer l’hiver ! 

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Le Saviez-Vous ► Les 12 pires génocides de l’histoire de l’humanité


    Quand on parle de génocide, probablement que nous pensons tout de suite à Hitler avec ces camps de la mort qui a voulu exterminer les Juifs, pourtant, il y a eu d’autres génocides tout aussi horrible qui ont fait beaucoup de victimes. Voici un aperçu de 12 génocides de l’histoire, mais sachez qu’il y en a eu d’autres qui mériteraient aussi qu’on s’en souvienne. A-t-on retenu la leçon de ces crimes envers l’humanité ?
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    Les 12 pires génocides de l’histoire de l’humanité

    Durant l’histoire de l’humanité, l’être humain a commis des actes de barbarie terribles qui ont marqué les esprits à jamais. Certains leader aux convictions effrayantes ont décimé des peuples pour atteindre leur but. Hommes, femmes et enfants ont souffert de la folie humaine à travers les siècles.

    Retrouvez ici la liste des pires génocides de l’histoire de l’humanité.

    • 1 Le génocide amérindien

      Le génocide amérindien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      A l’arrivée des Européens en Amérique, les natifs Amérindiens ne se doutaient pas de ce qu’ils allaient subir. Le génocide est estimé entre 80 et 100 millions de victimes. Encore à l’heure actuelle, certains survivants amérindiens se disent victime de discrimination au « pays de la liberté ».

    • 2 Le génocide du Rwanda

      Le génocide du Rwanda dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      En 1994, suite à des années de tensions, le peuple Hutus décida de s’attaquer au peuple Tutsie. L’origine du conflit provient seulement d’une différence ethnique. Le Rwanda a vu une de ses population entière se faire décimé avec entre 500 000 et 1 million de morts. Devant ces horreurs, la scène internationale s’est contentée de regarder le massacre sans réellement intervenir. Il s’agit probablement de l’un des plus gros génocides de l’histoire Africaine.

    • 3 Le génocide Aborigène

      Le génocide Aborigène dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Lorsque les européens sont arrivés sur le territoire Australien, ils ne savaient pas qu’une population était présente depuis des milliers d’années, il s’agissait du peuple Aborigène. Le peuple blanc décida de tous les exterminer pour prendre le contrôle du pays. Après avoir perpétué de terribles massacres, les européens décidèrent d’inculquer la culture occidentale de force au peuple aborigène.

    • 4 Le génocide Cambodgien

      Le génocide Cambodgien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Un mouvement politique partisan du régime communiste, appelé le mouvement des Khmers rouges est responsable de la mort de 2 millions de personnes entre 1975 et 1979. Leur objectif été d’assassiner tous ceux qui n’adhéraient pas à leurs idées, tous ceux qui ne représentaient pas les convictions du parti. Le leader de ce groupe était connu sous le nom de Pol Pot. L’ONU n’a jamais souhaité employer le terme de génocide mais celui de crime contre l’humanité.

    • 5 Le génocide Arménien

      Le génocide Arménien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Au siècle dernier, les Turcs ottomans ont été responsable de la mort de 1.8 millions d’Arméniens entre 1915 et 1916. Durant la première guerre mondiale, la Turquie aurait été le premier peuple à mettre en place les camps de concentration où ils exécutaient le peuple Arménien. L’ONU reconnut ce génocide seulement en 1985.

    • 6 Le génocide Ukrainien

      Le génocide Ukrainien dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide Ukrainien a également été appelé « extermination par la faim ». Entre 1932 et 1933, on estime entre 2.5 et 3 millions de morts. Derrière cette tragédie, un seul homme, Joseph Staline qui décida de supprimer la nourriture au peuple Ukrainien jusqu’à qu’ils meurent. Depuis 2006, cette tragédie a été considérée comme génocide bien que cela soit encore contesté par la Russie et le Kazakhstan.

    • 7 Le génocide chinois

      Le génocide chinois dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le parti communiste de Chine a pris le pouvoir en 1949 exterminant entre 45 et 70 millions de personnes. Les stratégies politiques de Mao ont été responsables de terribles famines à travers le pays. D’autre part, le leader faisait régner la terreur en assassinant tous ses opposants. Le régime autoritaire aura duré plusieurs décennies.

    • 8 Le génocide du peuple juif

      Le génocide du peuple juif dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide juif est certainement l’un des plus connu du 20 ème siècle avec la terreur exercée par Adolf Hitler durant plusieurs années. On estime à 11 millions le nombre de victimes soit les 3/4 des juifs d’Europe. Le leader allemand se suicida en 1945 à la fin de la guerre laissant derrière lui des millions de familles brisées

    • 9 Le génocide russe

      Le génocide russe dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Joseph Staline a exterminé une parti de son propre peuple au 20 ème siècle. Le dictateur serait responsable d’environ 20 millions de morts. Il créa les camps de concentration et d’extermination pour ceux qui ne suivaient pas ce qu’il disait à la lettre. Joseph Staline aurait déporté des millions de personnes dans les Goulag. Heureusement, le dictateur est mort en 1953

    • 10 Le génocide Tibétain

      Le génocide Tibétain dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Le génocide Tibétain a marqué l’histoire de l’Asie par le massacre des chinois contre le peuple Tibétain. Entre 1959 et 1970, le gouvernement chinois a été responsable de la mort de 1.2 millions de personnes. Suite à des manifestations du peuple Tibétain, la république de Chine a décidé d’envoyer des troupes militaires exterminant tous ceux qui suivaient les idées de leur leader « le Dalai-Lama ».

    • 11 Le génocide Kurde

      Le génocide Kurde dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Ce génocide fait parti d’un des plus terribles du 21 ème siècle qui causa la mort de 180 000 personnes. A la tête de ces horreurs, le président de la république d’Irak, Sadam Hussein. Le massacre aura duré neuf ans (1979-1988). L’un des épisodes les plus noir fût celui de la ville kurde de Halabja où 5000 personnes ont perdu la vie en l’espace de trois jours suite à des attaques chimiques. En 2006, la scène internationale condamna Sadam Hussein à la peine de mort.

    • 12 Le génocide du Soudan

      Le génocide du Soudan dans Les 12 pires génocides de l'histoire de l'humanité

      Entre la fin des années 90 et le début des années 2000, le président Soudanais Omar al-Béchir a commis un crime contre l’humanité effroyable. Il serait responsable de la mort de 300 000 personnes au Darfour. Le congrès des Etats-Unis se réunit en 2004 et vota pour la condamnation du leader Soudanais. Aujourd’hui, deux mandats d’arrêts internationaux se dressent contre lui.

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      Le plus ancien des grands chats


      Les chats ont parcouru la terre il y a des millions d’années. Mais d’ou fut les premiers pas de ses félins qui ont sillonné par la suite la terre sous différentes espèces
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      Le plus ancien des grands chats

       

      Représentation artistique de la Panthera blytheae réalisée à partir du crâne fossilisé.Représentation artistique de la Panthera blytheae réalisée à partir du crâne fossilisé. Photo :  Nature/M.Anton

      Des fragments de crânes fossilisés d’un animal, considéré comme le plus vieux grand chat découvert à ce jour, ont été mis au jour au Tibet.

      L’espèce baptisée Panthera blytheae ressemblait à un léopard des neiges. Elle était inconnue à ce jour.

      Les restes datent de 4,1 à 5,95 millions d’années.

      Cette découverte tend à soutenir la théorie selon laquelle les grands chats (Panthera) ont pour origine l’Asie centrale et non l’Afrique. Ils auraient ensuite colonisé la planète.

      Le Dr Jack Tseng de l’Université de Californie du Sud et ses collègues ont utilisé des données anatomiques et l’ADN pour déterminer que le crâne appartenait à une bête aujourd’hui disparue. Son territoire chevauchait celui de plusieurs espèces actuelles.

      « Ce chat ressemblait beaucoup aux léopards des neiges. Il avait un front large et une face courte. Il devait toutefois être plus petit. »— Dr Jack Tseng

      Le détail de ces travaux est publié dans les Proceedings of the Royal Society.

      Le genre Panthera, souvent comparé à des gros chats, comprend le léopard, le lion, le tigre, le jaguar et l’once.

      Les données ADN laissent à penser qu’ils se sont différenciés de leurs cousins les Felinae(cougars, lynx, chat) il y a environ 6,37 millions d’années.

      Jusqu’à aujourd’hui, les plus vieux fossiles de Panthera avaient été identifiés en Tanzanie, en Afrique, et dataient de 3,6 millions d’années.

      Les plus récents ont été découverts en Himalaya lors de l’érosion d’une falaise par une rivière.

      Les restes, qui comprenaient un crâne pratiquement complet, appartenaient à au moins trois chats.

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