Varices : Mais pourquoi moi ?


Les varices qui rendent les jambes enlaidissent la silhouette de la jambe, en plus de causer des désagréments, on voudrait bien s’en débarrasser. En plus, même si c’est la majorité des femmes qui ont des varices, les hommes aussi peuvent en souffrir
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Varices : Mais pourquoi moi ?

 

Les varices sont des veines altérées, dilatées et sinueuses.

Inesthétiques, elles touchent plus souvent les jambes des femmes.

Il faut savoir que les varices sont le reflet d’une insuffisance veineuse, exposant à des complications.

Mais quels sont les facteurs qui favorisent l’apparition de varices

Les varices, c’est quoi exactement ?

 

Les varices désignent des veines dilatées, qui augmentent en longueur et en largeur.

Ces veines allongées font des méandres et serpentent sous la peau, offrant un aspect peu esthétique.

L’élargissement des veines a davantage de conséquences, entraînant un mauvais fonctionnement des valvules, dont le rôle est de favoriser le retour veineux dans les jambes.

Le sang peut donc refluer dans la mauvaise direction, provoquant une dilatation supplémentaire des veines variqueuses.

En plus de veines gonflées qui serpentent, certains patients présentent des veines en forme d’étoiles, signalant des capillaires dilatés, surtout pendant la grossesse.

Mais les varices sont également douloureuses chez certaines personnes et très souvent associées à une sensation de jambes lourdes.

Quels sont les facteurs qui favorisent les varices ?

Pourquoi les veines se dilatent-elles ?

Nous ne savons pas exactement. Il s’agit probablement d’une fragilité, ayant une composante héréditaire.

En revanche, les facteurs de risque sont bien connus :

  • L’âge : à partir de 50 ans, les veines perdent de leur élasticité.
  • Le sexe féminin : les femmes sont deux à trois plus touchées par les varices que les hommes.
  • L’hérédité : les antécédents familiaux de varices.
    Avoir une mère ou un père ayant des varices augmente le risque de souffrir à son tour de varices.
  • La grossesse : les varices survenues à l’occasion d’une grossesse disparaissent rapidement après l’accouchement.
  • Les autres changements hormonaux : périodes prémenstruelles, ménopause.
  • Le surpoids : l’excès pondéral exerce une pression accrue sur le système veineux.
  • Le port répété de charges lourdes.
  • Le manque d’exercice physique.
  • La chaleur (expositions au soleil, sauna, bains chauds…).
  • Une déformation du pied rendant inefficace la pompe veino-musculaire du pied (pieds creux).
  • Les positions debout ou assises prolongées.

Lors de la marche, les muscles des jambes serrent les veines, ce qui favorise la circulation du sang, notamment la remontée du sang vers le haut qui se fait contre la gravité.

En position debout immobile ou en position assise, cette remontée est plus difficile, le sang peut stagner, fragiliser et distendre les veines, voire abîmer les valvules, et donc favoriser l’apparition de varices.

Autrement dit, la prévention des varices consiste à éviter les positions assises, debout et allongées prolongées et à pratiquer une activité physique suffisante.
S

urélever les pieds dans son lit ou en position assise avec un tabouret est également recommandé pour soulager ses jambes et en prévention des varices.

Quel est le traitement des varices ?

 

Le traitement des varices repose sur celui des symptômes et sur la prévention des complications.

En effet, l’insuffisance veineuse expose au risque de phlébite (ou thrombose veineuse profonde : formation d’un caillot sanguin qui bloque la circulation veineuse), voire à l’embolie pulmonaire (le caillot sanguin migre jusque dans les poumons).

Les traitements des varices peuvent être les suivants :

  • Port de bas de contention (prévention de la stagnation du sang dans la veine empêchant la dilatation des veines).
  • Anticoagulants (prévention de la phlébite).
  • Sclérothérapie (injection d’un produit sclérosant pour obstruer la veine altérée).
  • Chirurgie au laser (la chaleur dégagée par le laser force la veine à se fermer).
  • Chirurgie : veinotomie et éveinage (ablation de la portion de veine abîmée).
  • Chirurgie hémodynamique : ligatures des veines superficielles afin de forcer le sang à emprunter les veines profondes.

par Isabelle Eustache

Sources : Ameli.fr, http://www.ameli-sante.fr/varices-des-jambes.html.

http://www.e-sante.fr/

Ce qu’il faut savoir sur la phlébite


Les phlébite sont une obstruction d’une veine .. il est important de connaitre les symptômes surtout ceux qui sont sujets a ce type d’affection
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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

 

par Lucie Pehlivanian

La phlébite ou thrombose veineuse est un trouble cardiovasculaire qui survient lorsqu’un caillot bouche une veine profonde. Elle est généralement localisée dans une jambe. Voici ses manifestations, ses traitements et des conseils pour la prévenir.

Quelles sont les manifestations de la phlébite

 

une douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite.

© Lovrencg – Fotolia.comUne douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite

 

La phlébite est aussi appelée thrombose veineuse profonde ou thrombophlébite en langage médical. Il s’agit de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot, un problème différent des varices qui elles, ne concernent que les veines superficielles. Ce trouble cardiovasculaire peut entraîner de graves complications. C’est pourquoi il est important de savoir le reconnaître.

Qu’est-ce qu’une phlébite ?

A la base de la phlébite se trouve la formation de caillots sanguins. La présence de ces « bouchons » est liée à la coagulation, un phénomène normal qui permet de stopper les saignements lors de la lésion d’un vaisseau sanguin. Si le processus de coagulation ou de circulation sanguine est perturbé, un caillot peut obstruer la veine, causant dans certains cas une inflammation de celle-ci.

La phlébite survient lorsqu’un caillot sanguin se trouvant dans une veine, le plus souvent des jambes, obstrue en partie ou totalement la circulation sanguine.

Si la phlébite n’est pas diagnostiquée à temps, ce caillot peut se détacher, migrer via le flux sanguin jusqu’aux poumons et provoquer une complication mortelle appelée « embolie pulmonaire« .

Comment reconnaître une phlébite ?

La thrombose veineuse profonde, ou phlébite, se forme généralement dans les membres inférieurs (jambes). Elle peut aussi plus rarement toucher d’autres veines, dans le bras ou l’abdomen par exemple.

Parfois, la phlébite est asymptomatique c’est-à-dire qu’elle ne présente aucune manifestation visible. C’est alors l’embolie pulmonaire, complication habituelle de la phlébite qui est diagnostiquée par les médecins.

Les symptômes de la phlébite dépendent de la taille du caillot qui obstrue la veine et de l’inflammation de celle-ci. Plus il est gros, plus il « bouchera » le vaisseau et plus ses effets seront visibles sur la zone concernée.

Lorsqu’elle présente des symptômes, la phlébite peut se manifester par :

Une douleur ressentie sur la zone, généralement au mollet ou à la cuisse.

Une sensation d’engourdissement ou de crampes dans le membre concerné.

Une rougeur de la zone.

Un gonflement (œdème) de la zone ou du membre dans sa totalité. La peau peut être lisse et brillante.

La peau peut aussi être chaude au toucher.

Si vous soupçonnez les symptômes d’une phlébite, consultez votre médecin sans attendre.

Les traitements de la phlébite

 

les bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

© JPC-PROD – Fotolia.comLes bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

Phlébite : consulter en urgence

En cas de symptômes de phlébite (douleur, gonflement du mollet, sensation de chaleur), il ne faut pas tenter de masser la zone concernée, et consulter immédiatement un médecin. Il pourra diagnostiquer la phlébite grâce à un examen physique et s’il le juge nécessaire, à une échographie veineuse (Doppler) ou à une radiographie.

Le médecin pourra aussi demander une prise de sang afin de détecter les marqueurs sanguins d’une éventuelle phlébite.

Phlébite : les traitements

Une fois la phlébite diagnostiquée, le traitement est administré sans délai. Il a pour objectif de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue la veine, et donc d’éviter sa migration via le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire). Les médicaments utilisés sont les anticoagulants, des substances qui empêchent la formation naturelle de caillots sanguins et qui fluidifient le sang.

L’anticoagulant le plus fréquemment employé pour soigner la phlébite est l’héparine. Il s’administre en injection intraveineuse ou sous-cutanée de façon quotidienne durant une dizaine de jours environ.

Par la suite, un médicament antagoniste de la vitamine K (AVK) tel que la warfarine peut être prescrit seul. Il s’agit d’un traitement à prendre par voie orale durant plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les récidives de phlébites. La durée du traitement sera évaluée par le médecin en fonction des antécédents et des facteurs de risque du patient.

Après une phlébite, en complément des traitements cités plus haut, le médecin peut aussi conseiller au patient le port devêtements de contention tels que les chaussettes ou bas de contention. Ces vêtements qui compriment les membres permettent de pallier une mauvaise qualité veineuse et de faciliter la circulation.

Les anticoagulants, des médicaments délicats à doser

Les anticoagulants sont des médicaments indispensables pour soigner la phlébite, éviter ses complications graves (embolie pulmonaire) et sa récidive. Toutefois, ils peuvent causer des hémorragies s’ils ne sont pas parfaitement dosés, un risque accru lorsqu’ils sont pris en dehors du milieu hospitalier. Les antagonistes de la vitamine K par exemple, possèdent une marge étroite entre la dose provoquant une anticoagulation efficace, celle causant une hémorragie et celle qui peut laisser se former des caillots sanguins. C’est pourquoi le suivi médical et l’adaptation régulière de la posologie sont essentiels.

Prévenir la phlébite

 

la marche est une bonne alliée contre la phlébite.

© Peggy Blume – Fotolia.comLa marche est une bonne alliée contre la phlébite.

.Qui est à risque de phlébite?

Certaines personnes, en raison de leurs antécédents familiaux, leur prise de médicaments ou de leur histoire médicale, peuvent être à risque de phlébite. En voici quelques exemples :

Les personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en particulier pour de la chirurgie orthopédique, et celles qui sont hospitalisées par la suite d’une intervention.

Les personnes immobilisées, alitées.

Les personnes qui ont déjà eu une phlébite, ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite.

Les personnes souffrant d’insuffisance veineuse, qui ont des varices, des sensations de jambes lourdes.

Les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher.

Les personnes âgées.

Les facteurs de risque de la phlébite

Si certaines personnes sont prédisposées à la survenue de phlébite, il existe d’autres facteurs de risque et certains sont évitables. En voici quelques exemples :

Le tabagisme.

L’obésité.

La sédentarité.

La station debout prolongée, imposée par certaines professions : pharmacien, guichetier, serveur, coiffeur…

La prise d’une pilule contraceptive ou d’un traitement d’hormonothérapie.

Les longs trajets en avion, en voiture ou en train.

Pour éviter la phlébite, en particulier si vous êtes à risque, il vous suffit donc de prendre en compte ces facteurs. Faites de l’activité physique régulière, ne fumez pas, évitez de piétiner ou de rester debout trop longtemps, portez des bas de contention durant vos voyages, etc.

Les traitements préventifs de la phlébite

Dans certains cas, après une opération chirurgicale par exemple, le médecin peut prescrire un traitement préventif pour éviter la survenue (ou la récidive) d’une phlébite. Les médicaments employés appartiennent à la classe des anticoagulants.

Le médecin peut aussi prescrire des bas de contention à porter de jour ou de nuit.

http://www.journaldesfemmes.com

Quels sont les signes d’une phlébite ?


Les phlébites ne doivent pas être pris à la légère. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent provoquer cette inflammation des veines mais certains peuvent être éviter … et les exercices comme la marche est un excellent atout pour activé le flot sanguin dans les jambes
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Quels sont les signes d’une phlébite ?

On parle de phlébite lorsqu’un caillot sanguin bloque plus ou moins complètement la circulation sanguine dans une veine. Si la veine en question n’est pas une veine superficielle, mais une veine profonde ou de gros calibre, il s’agit d’une urgence. Quels sont les signes ou symptômes à repérer?

La phlébite ou thrombose veineuse: superficielle ou profonde?


La phlébite superficielle (blocage de la circulation dans une petite veine, entraînant douleur et inconfort) n’est pas grave en soi, mais constitue un facteur de risque de phlébite profonde. Or cette dernière est une urgence car le caillot qui entrave la circulation dans une veine profonde ou de gros calibre peut se détacher, migrer dans la circulation et provoquer une embolie pulmonaire (le caillot va se loger dans une artère pulmonaire), accident grave et potentiellement mortel.

Quels sont les symptômes d’une phlébite?

Les signes d’une phlébite superficielle:

Une veine rouge, chaude, dure, en relief et donc bien visible en surface. Elle est aussi douloureuse ou sensible au toucher. La zone atteinte est parfois enflée, traduisant un œdème local.

Les signes d’une phlébite profonde:

Dans la moitié des cas, la phlébite profonde ne se manifeste par aucun signe. Sinon, il s’agit d’une douleur au niveau du mollet ou de la cuisse, ou bien de crampes, d’engourdissements, d’une sensation de chaleur ou d’un gonflement du mollet, de la cheville, voire de la jambe entière. La peau est brillante, dure et de couleur blanche ou légèrement bleutée. L’inflammation locale de la veine peut entraîner une fièvre légère (38°C). On repère également une phlébite grâce au signe de Homans: la douleur s’accentue lorsqu’on lève la pointe de pied vers le haut.

Ces symptômes doivent amener à consulter son médecin en extrême urgence car ils annoncent un risque élevé d’embolie pulmonaire, accident grave qui lui, se manifeste par une douleur dans la poitrine, un essoufflement, voire des crachats de sang et une perte de connaissance.

Quelles sont les personnes à risque de phlébite?

Les sujets à risques doivent être particulièrement attentifs aux signes de phlébite.

Voici les principaux facteurs de risques:

•L’insuffisance veineuse.
•Les varices.
•Une intervention chirurgicale nécessitant un alitement prolongé.
•Les positions immobiles de longue durée: voyages
(et notamment en avion), travail statique, etc.
•Les antécédents personnels de phlébite
(les récidives sont fréquentes), d’accident cardiaque, d’insuffisance cardiaque ou respiratoire.
•Les antécédents familiaux de phlébite ou d’embolie pulmonaire.
•Un trouble de la coagulation du sang.
•Les traitements hormonaux car ils augmentent la coagulation sanguine : contraception, traitement hormonal substitutif de la ménopause.
•Un cancer.
•La pose d’un cathéter dans une veine.
•La grossesse.
•L’obésité.
•L’âge.
•Le tabagisme.
•Etc.

Certains de ces facteurs de risques étant modifiables, on peut donc diminuer son risque de phlébite…

http://www.e-sante.be/