Ce psychologue ukrainien enterre vivants ses patients pour les soigner


Une thérapie que je ne voudrais pas essayer. La seule fois que j’accepterais de me coucher dans un cercueil et être enterrée, sera que la vie me quittera.
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Ce psychologue ukrainien enterre vivants ses patients pour les soigner

 

Crédits : Andreï Zhelvetro

par  Malaurie Chokoualé

Imaginez que lors d’une séance chez le psy, celui-ci vous prescrive un séjour express dans un cercueil fraîchement recouvert par de la terre meuble pour vous tranquilliser.

C’est exactement ce qu’a décidé de proposer le psychologue de Kiev Andreï Zhelvetro. Le média britannique Mirror expliquait le 25 septembre que dans le cadre de ses thérapies psychologiques – sans pour autant préciser ce qu’il désire soigner –, Zhelvetro invite ses patients à se faire enterrer vivants, la tête paisiblement posée sur un coussin blanc, le regard vissé au couvercle.

Après d’ultimes goulées d’air frais, le patient s’allonge de tout son long dans la boîte. Zhelvetro commence alors à donner des pelletées énergiques jusqu’à recouvrir presque entièrement le cercueil ; seul un tuyau dépasse alors du monticule, donnant un peu d’air au « mort-vivant » du jour, pendant ses quelques heures sous terre. Andreï Zhelvetro raconte avoir créé ce traitement il y a quelques années – il aurait été la première personne à l’essayer. Selon lui, cette expérience, qu’il décrit comme une résurrection, aide à se sentir vivant.

Ce traitement pour le moins inhabituel a été rendu célèbre après qu’un villageois a trouvé douze cercueils vides abandonnés dans une forêt proche de la capitale, avec leurs tombes préalablement creusées. Après enquête, la police a réussi à remonter jusqu’à Zhelvetro, qui a admis sans complexe la nature de ses méthodes. La police a ensuite tenté de l’arrêter pour empêcher de nouvelles thérapies en boîte, mais personne n’a jamais voulu témoigner de son plein gré contre Zhelvetro et aucun blessé n’a jamais été regretté. Le psychologue a ainsi pu poursuivre ses activités.

On se demandait il y a quelques temps s’il y avait encore des risques d’être enterré vivant aujourd’hui, apparemment oui.

Sources : Mirror Online

https://www.ulyces.co/

Des ânes pour aider les jeunes atteints du cancer


Quoi de mieux que de s’occuper des animaux quand un jeune est atteint d’une maladie horrible comme le cancer. Pour ceux qui vivent cette maladie ou d’autres en rémission, c’est une expérience qui leur permet de penser à autre chose ou simplement d’en parler avec l’animal
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Des ânes pour aider les jeunes atteints du cancer

Entrez la légende de la vidéo ici

En s’occupant des animaux, les jeunes peuvent ainsi penser à autre chose et parler librement de leurs craintes et leurs interrogations concernant leur maladie.

Le Donkey Sanctuary de Belfast, en collaboration avec l’association pour les malades du cancer CLIC Sargent, offre une thérapie avec des ânes à de jeunes patients malades ou en voie de guérison. Le traitement vise à aider ces jeunes vulnérables psychologiquement à accepter leur maladie et à appréhender leurs émotions avant d’entrer dans la vie adulte.

Annaliesse Affan, 20 ans, fait partie des patients à avoir testé ce programme, qui est encore en phase de test. Elle explique que le temps passé avec des ânes lui a permis de se relaxer et d’aborder des sujets difficiles.

« En travaillant avec ces animaux apaisants, on finit par parler de notre vécu comme jamais auparavant. C’était une expérience très émouvante ».

Soutien psychologique

Chaque séance dure une heure et demie. Les patients peuvent ainsi observer le comportement des animaux, mais aussi les toiletter et leur parler.

« C’est difficile à expliquer, mais la présence des ânes aide vraiment. On le comprend lorsqu’on le vit », ajoute Annaliesse.

Le temps passé avec les animaux permet en effet aux jeunes de penser à autre chose, et de se confier. Selon Annaliesse, le retour à la maison après des mois de traitements à l’hôpital n’est pas assez encadré. Elle qui se sentait totalement perdue a ainsi pu exprimer ses émotions avec cette thérapie inédite.

« J’ai eu des frissons en entendant des jeunes parler de problèmes que de nombreux survivants du cancer ont du mal à surmonter après des années de traitement », ajoute Simon Darby, de l’association CLIC Sargent.

http://www.7sur7.be/7s7/

Existe-t-il des thérapies efficaces pour les agresseurs sexuels?


Il existe quelques thérapies pour soigner ceux accusés de violence, d’agression sexuelle et il semble que cela soit insuffisant. Alors, si ces personnes ne peuvent pas être soignées, le danger serait donc toujours présent ?
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Existe-t-il des thérapies efficaces pour les agresseurs sexuels?

 

Harvey Weinstein à Cannes, en mai 2017. | Yann Coatsaliou / AFP

Harvey Weinstein à Cannes, en mai 2017. | Yann Coatsaliou / AFP

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur New York Times

Pas vraiment: aucun traitement ou méthode n’est spécifiquement dédié aux auteurs d’agressions sexuelles.

«Mon but est maintenant d’apprendre à mieux me connaître et à affronter mes démons».

Dans un communiqué du 5 octobre 2017, le producteur Harvey Weinstein s’excusait de ses actes, et s’engageait en quelque sorte à se soigner, à la suite de l’avalanche de témoignages l’accusant d’agressions sexuelles.

 «De telles déclarations laissent suggérer que des traitements spécifiques existent pour les agresseurs sexuels, remarque le New York Times dans un récent article, mais en réalité, selon les experts, ce n’est pas le cas».

Le journal américain affirme en effet qu’aucune méthode thérapeutique n’a jamais été pensée spécifiquement pour soigner les auteurs de violences sexuelles.

D’autant plus que l’on distingue «deux catégories de personnes», rappelle Rory Reid, professeur en psychiatrie à l’Université de Californie:

«Il y a ce que j’appellerais les personnes sujettes à des comportements sexuels compulsifs. L’autre catégorie regroupe les auteurs d’actes sexuels non consentis, autrement dit les agresseurs sexuels.»

Pour prendre en charge les premiers (parfois des pédophiles, ou des exhibitionnistes), les médecins utilisent le même genre de méthodes que pour aider les toxicomanes, les alcooliques ou encore les addicts au jeu, tels que des cercles de discussion ou des programmes en plusieurs étapes. Autant de méthodes qui peuvent potentiellement porter leurs fruits sur la deuxième catégorie évoquée par Rory Reid. Une catégorie qui apparaît au grand jour depuis quelques mois.

La «confrontation» offerte aujourd’hui par la vague de témoignages publics apparaît d’ailleurs elle aussi comme l’une des techniques qui pourraient permettre de soigner les agresseurs sexuels. Être mis face à son propre fait peut permettre d’en appréhender l’horreur. Mais cela ne suffit pas toujours, et c’est pourquoi les thérapistes utilisent d’autres méthodes: forcer l’agresseur à mettre des mots exacts sur ce qu’il a fait (« »j’ai mis mes mains dans son pantalon contre sa volonté » et non « je suis allé un peu trop loin »»), l’obliger à écouter le récit de ses victimes pour développer de l’empathie envers elles, lui faire prendre conscience des conséquences de ses actes sur sa propre vie («sur son travail, sa famille, sa réputation», détaille le New York Times). Enfin, des techniques telles que la relaxation ou la méditation peuvent être un moyen de découvrir l’origine de ce comportement.

Mais rien ne prouve aujourd’hui l’efficacité de toutes ces méthodes, regrette le New York Times. Et ce même sur les personnes qu’elles visent initialement. Alors que penser de leur efficacité sur les auteurs d’agressions sexuelles? En outre, comme beaucoup de thérapies, elles nécessitent une réelle volonté de se repentir de la part des auteurs… ce qui n’est pas toujours le cas.

http://www.slate.fr

Nager avec des dauphins virtuels, une thérapie bien réelle


La réalité virtuelle pourrait rendre de grand service en thérapie. Le fait de nager virtuellement avec les dauphins doit être fantastique, mais en plus, pas besoin d’avoir en captivité des dauphins pour faire du bien à l’être humain
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Nager avec des dauphins virtuels, une thérapie bien réelle

 

Nager avec des dauphins virtuels, une thérapie bien réelle

AFP

APELDOOM | Benno se baigne dans une piscine des plus banales, faite de carrelages et de chlore, lorsqu’il voit soudain passer sous ses yeux un dauphin, lent, gracieux… et virtuel. Un animal qui, même irréel, a des vertus thérapeutiques, en particulier pour les personnes en situation de handicap ou souffrant de maux chroniques.

« Il y a quelque chose de magique autour des dauphins: on pense à la joie, à l’entrain, au bonheur, à l’innocence… », constate Marijke Sjollema. « Et cela a même des propriétés de guérison! »

C’est de sa première rencontre avec le mammifère marin en 1993 qu’est née l’association Dolphin Swim Club, fondée avec son mari consultant en entreprises, Benno Brada.

Elle plongeait au large du Mexique quand elle a « aperçu cette ombre grise dans l’eau » et a songé, prise de panique: « C’est la fin! » Avant de réaliser, dans une « fraction de seconde », que « ce n’était pas un requin, mais un dauphin », raconte en souriant cette artiste néerlandaise, les yeux pétillants.

Depuis, le couple a dévoué son temps libre, son énergie et ses ressources personnelles à sa nouvelle passion, avec une mission: permettre aux gens de connaître, eux aussi, la magie d’une rencontre avec des dauphins.

« Zen »

Leur premier projet de film sur les dauphins à visionner avec des lunettes de réalité virtuelle remonte à fin 2015.

Puis, en octobre, ils ont franchi un pas supplémentaire en créant un système permettant de visionner le film dans l’eau, grâce à des lunettes de plongée auxquelles est fixé un smartphone dans un boîtier étanche, imprimé en 3D avec du plastique recyclé.

Lunettes de caoutchouc scotchées sur le visage et tuba en bouche, les nageurs peuvent observer, où qu’ils regardent, de grands dauphins et des dauphins à long bec tournoyer autour d’eux, tout en se laissant flotter dans l’eau tropicale d’une piscine aussi chaude que la mer des Caraïbes.

Bercés par une musique aquatique, ils sont à la fois plongés dans un monde sensoriel bien réel et projetés dans un univers de dauphins totalement virtuel.

Une expérience a priori unique au monde et une thérapie qui en est encore à sa phase test.

« Notre rêve était de trouver une alternative à la plongée thérapeutique utilisant des dauphins vivant en captivité », explique Benno Brada à des thérapeutes, assis sur le rebord de la piscine d’un quartier communautaire résidentiel adapté aux personnes handicapées.

Pas moins de 82% des clients se sentent réellement relaxés lorsqu’ils regardent ces films, d’après les constats du directeur de la politique de l’établissement de soins, Johan Elbers.

« Cela les sort du monde dans lequel ils se trouvent », remarque-t-il. «Ils entrent dans un autre état d’esprit, pensent autrement, se sentent autrement, voient autrement et se détendent complètement.»

Une femme souffrant depuis longtemps d’insomnies a trouvé dans la réalité virtuelle le meilleur des somnifères, tandis que derrière ces lunettes un jeune homme oubliait totalement la douleur lancinante qu’il avait dans le bras.

Dion, un résident de 21 ans de cet établissement, cheveux gominés et lunettes épaisses, explique pour sa part que «les bruits des dauphins et l’eau » le rendent « zen ».

À quand les requins ?

« Le stress joue un rôle très important dans l’apparition de toutes sortes de problèmes psychiatriques », analyse le psychiatre Wim Veling, de l’Université de Groningen (sud), sur le site du Dolphin Swim Club. « Nous essayons en thérapie de rendre les gens plus détendus. »

La « force » de la réalité virtuelle est de permettre l’immersion dans un autre monde, relève celui qui étudie l’utilisation de cette technologie pour aider les personnes souffrant de troubles de la santé mentale.

Développées grâce à une bourse de 50 000 euros (75 265 $ ) du gouvernement néerlandais, les lunettes de Marijke Sjollema et Benno Brada diffusent de vrais films tournés en mer Rouge en 2015 par l’équipe de spécialistes Viemr.

Durant ce tournage de dix jours, des apnéistes capables de retenir leur souffle plus de cinq minutes ont plongé en silence aux côtés des dauphins, capturant des instants rares.

La première version des lunettes est déjà utilisée bien au sec par plus de 150 universités, hôpitaux et centres communautaires à travers le monde. Les thérapeutes décident au cas par cas du nombre de fois où les patients effectuent ce genre d’ « immersion » en réalité virtuelle.

Marijke et Benn espèrent que ce masque de plongée virtuelle sera tout aussi bénéfique et recherchent un partenaire pour lancer sa fabrication commerciale.

Dion, lui, est prêt à passer à une étape plus exaltante:

des « vidéos avec des requins ou des lions » où « l’animal chasserait une proie! ». « Ce serait chouette de voir un peu d’action », lance-t-il, pince-sans-rire.

Quand les chiens soignent des malades mentaux


La cynothérapie est un traitement qui existe aussi au Canada, c’est une thérapie qui aide des patients en maladie mentale à être aidé par un chien. L’avantage, c’est que ces patients sont plus enclins à se confier, et à se mêler un peu plus au groupe tout en diminuant voir disparaitre certains comportements indésirable. U autre effet important, c’est que cela peut aider a diminuer les traitements aux psychotropes
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Quand les chiens soignent des malades mentaux

 

À Amiens, en France, les patients ont des thérapeutes spéciaux.

À l’hôpital psychiatrique d’Amiens, dans le nord de la France, la liste des soignants comprend… des chiens. Depuis 2010, le centre Philippe Pinel pratique la cynothérapie, un soin sur prescription visant à soigner les malades mentaux avec ces canidés.

Golden retriever dans une main, cavalier King Charles dans l’autre, Priscillia, 27 ans, promène « Zoé » et « Fatou » sous les arcades de cet hôpital impressionnant du 19e siècle en briques rouges.

« J’adore les chiens, c’est sympa », lance-t-elle, guillerette.

« Priscillia souffre de psychoses infantiles. Quand je l’ai prise en charge, elle n’avait comme rapport au monde que la souffrance, elle se scarifiait, se brûlait… Après une séance de cynothérapie, tout cela a disparu, c’était spectaculaire », assure William Lambiotte, infirmier cynothérapeute qui a introduit l’activité dans l’hôpital.

« Elle s’est ouverte aux autres, elle est devenue coquette, elle a retrouvé la valorisation qu’elle n’a jamais eue », ajoute M. Lambiotte, également éducateur canin.

Effet « anti-dépresseur », enrayement du processus d’isolement, diminution du stress, adaptation à la vie sociale… côtoyer, promener et s’occuper des canins engendrerait de nombreux bénéfices pour les patients.

GARY JOHN NORMAN

L’hôpital Philippe Pinel, qui compte environ 300 malades et quatre chiens, est l’un des rares établissements en France à recourir à la cynothérapie pour aider des patients soignés en psychiatrie. Le centre hospitalier de Mulhouse (est) propose lui aussi cette activité. La pratique existe aussi dans d’autres pays, notamment en Europe du Nord et au Canada.

« Les chiens sont aussi indispensables qu’inexplicables. Pourquoi des malades qui ne reconnaissent pas leur propre famille, reconnaissent, « Fatou », « Zoé » ou « Evie » ? Je ne l’explique pas », avoue M. Lambiotte.

« Evie » un autre cavalier King Charles – sur les genoux, l’infirmier anime chaque semaine un groupe de parole d’une dizaine de malades. À tour de rôle, chacun dit ce qu’il a sur le coeur:

 « Mon père est mort », lance ainsi Karim avant de s’éclipser; « moi, ma cousine est vivante », poursuit Sylvie, alors que Jean-Claude raconte sa visite du château de Versailles.

« On a remarqué que la présence d’un chien lors des groupes de parole attirait davantage de patients, mais surtout libérait la parole plus facilement », explique, en blouse blanche, M. Lambiotte.

«Un médicament comme un autre»

Depuis la création de l’activité à l’hôpital Philippe Pinel, 259 patients de six à 98 ans et porteurs de 97 diagnostics différents ont été pris en charge, et 54 médecins sont désormais « prescripteurs de cynothérapie ».

« On a commencé à utiliser ce type de thérapie pour des patients qui avaient du mal à s’ouvrir sur l’extérieur. Le patient replié sur lui-même se focalise sur l’animal qui le rassure, et arrive ainsi à faire abstraction du milieu persécutif environnant pour se confronter à la réalité », explique le Dr Cyril Guillaumont, chef d’un pôle de l’hôpital.

Ainsi, « petit à petit, ces patients sortent de leur chambre, du service, de l’hôpital. On constate comment l’animal a pu être le traitement qui leur a permis de s’ouvrir », ajoute-t-il.

À l’image de Stéphane, 43 ans, un patient atteint de schizophrénie qui pique-nique avec « Zoé » à ses côtés dans la cour de l’hôpital.

« Quand on m’a demandé de le prendre en charge, il vivait nu et seul dans sa chambre, il avalait tout, des fourchettes, ses draps qu’il coupait en lanières… Puis il a vu les chiens et ça lui a sauvé la vie, l’ingestion de corps étrangers s’est arrêtée du jour au lendemain », témoigne M. Lambiotte.

Cette thérapie « permet aussi de diminuer chez certains patients les traitements psychotropes administrés jusqu’alors. L’effet d’apaisement apporté par l’animal rend les patients plus calmes et de ce fait-là, il n’y a pas besoin d’être dans une escalade thérapeutique », affirme le Dr Guillaumont.

Finalement, « c’est un médicament comme un autre: il y a une évaluation initiale, une prescription avec l’accord du patient et un effet thérapeutique qui est évalué », conclut-il.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Des chiens de thérapie prêtent patte forte aux familles en deuil


Les chiens de thérapies sont de plus en plus reconnus et c’est une bonne chose à mon avis. Les moments les plus difficiles à vivre peuvent être apaisés avec un chien formé pour l’occasion. C’est ce qu’à compris des salons funéraires aux États-Unis
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Des chiens de thérapie prêtent patte forte aux familles en deuil

 

bouvier bernois

Parce que le deuil n’est pas qu’une affaire d’Homme, des chiens prêtent pelage et pattes pour apporter du réconfort aux familles de personnes décédées…

Magic est un Chien d’eau portugais doté d’un talent particulier pour faire sourire les gens. Véritable concentré de douceur et d’affection, ce brave toutou au poil noir a donc tout naturellement trouvé sa voie en tant que chien de thérapie dans un salon funéraire, pour réconforter les personnes en deuil.  

« Il fait sourire les gens même quand ils n’en ont pas envie », raconte avec amusement Ross DeJohn, du salon funéraire DeJohn Funeral Homes dans l’Ohio (États-Unis).

Magic, adopté il y a quelques années après avoir été un reproducteur dans un élevage, a reçu une formation spéciale de chien de thérapie et aide à présent à réconforter les clients de ses maîtres.

Les chiens de thérapie, un métier en expansion ?

 

« C’est un peu la star du salon funéraire », explique Ross DeJohn. « Les gens l’adorent ».

Et Magic n’est pas le seul à rencontrer un tel succès auprès des clients de son maître. Les chiens de thérapie sont de plus en plus présents aux États-Unis, pour aider leurs amis les humains dans toutes sortes de situations difficiles. 

« Où que vous alliez, où il y a de la douleur, où il y a de la peine, il y a aussi des chiens de thérapie », raconte Devra Fry, propriétaire du salon funéraire Fry Funeral Home, dans l’Iowa.

C’est avec ce constat à l’esprit qu’elle a pensé qu’un chien de thérapie avait tout à fait sa place dans son quotidien, auprès des familles en deuil. Et c’est ainsi que Gurt, une femelle Bouvier Bernois âgée d’aujourd’hui 2 ans, a été adoptée et formée pour apporter son soutien.

© Funerlafuturist.com

Le sixième sens canin

Gurt, tout comme Magic, semble dotée d’une sensibilité particulière lui permettant de savoir quand quelqu’un va mal, pour mieux aller le réconforter. Et comment ne pas craquer devant une adorable boule de poils plongeant ses grands yeux brillants dans votre regard ? La présence des chiens de thérapie rend dès lors la plupart des démarches funéraires plus faciles et moins douloureuses pour les clients.

« C’est un moyen de relâcher la pression », explique Roberta Knauf, la formatrice de Tara, une femelle Labrador et de Willow, une croisée Caniche. « C’est un effet calmant », continue-t-elle, avant de raconter la belle rencontre entre Tara et une petite fille venant de perdre son père.

Cette dernière avait trouvé la force d’aller voir le cercueil après avoir fait un long câlin avec la chienne, en enfouissant le visage dans son pelage.

Ce simple geste illustre à quel point la présence d’un chien peut être réconfortante dans les moments les plus durs. Il justifie à lui seul la présence de ces chiens de thérapie et montre combien leur rôle est important auprès des humains, dont ils sont toujours les meilleurs amis.

https://wamiz.com

Le Saviez-vous ► Il était une fois la maladie: la naissance de la chimiothérapie


Il n’y a pas si longtemps le mot cancer signifiant une maladie sans issue, aujourd’hui, nous pouvons espérer de guérir, d’être en rémission. Comme beaucoup de découvertes, la chimiothérapie découle d’évènements malheureux. La guerre et le gaz moutarde ou Ypérite fut un combat inégal et mortel. Aujourd’hui avec la recherche, c’est devenu un espoir
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Il était une fois la maladie: la naissance de la chimiothérapie

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique

    Le terme chimiothérapie provient de deux mots grecs signifiant les soins par la chimie. Le premier à l’utiliser fut, souvenons-nous, le docteur Paul Ehrlich qui mit au point, en 1909, le premier médicament de synthèse : le Salvarsan qui réussit à venir à bout de l’épidémie de syphilis qui faisait alors rage en Europe. Il fut aussi le premier à utiliser le terme de chimiothérapie, car le médicament était créé uniquement à partir de produits chimiques. Puis le terme allait tomber en désuétude.

    D’abord une histoire de guerre

    Le 22 avril 1915 allait initier un triste anniversaire dans le monde. Dans une attaque, nommée la deuxième bataille d’Ypres (du nom de la ville belge où elle s’est produite), les Allemands utilisent une arme chimique redoutable : le gaz moutarde, nommé depuis Ypérite par les Français pour conserver souvenir de cette atrocité. Durant cette attaque, plus de 5 000 soldats français, surtout des Bretons et des Normands, moururent dans l’heure qui suivit l’épandage allemand. Fait à noter, les Allemands n’utiliseront plus cette arme durant la Seconde Guerre mondiale même s’ils en avaient préparé des stocks considérables qu’on a découverts après la guerre. Probablement ont-ils craint que les alliés n’utilisent aussi le gaz moutarde contre la nation allemande, comme quoi la peur peut être le commencement de la sagesse…

    Mais la première synthèse de l’ypérite s’était produite bien avant. Un savant Anglais, Frederick Gunthrie (1833 – 1886) avait en effet combiné en 1860 de l’éthylène avec du bichlorure de souffre (SCl2) et constaté les effets du gaz ainsi produit sur son propre épiderme. Puis deux chimistes allemands, Lommel et Steinkopf, élaborèrent la technique pour fabriquer le gaz en grande quantité, d’où vient le nom allemand du produit LOST (LOmmel – STeinkopf). Gaz moutarde, ypérite et LOST sont les principales dénominations pour désigner ce gaz hautement vésicant qui s’attaque prioritairement aux muqueuses humides : tels les yeux, les poumons, les lèvres et les peaux molles. Dès 1918, la Croix rouge lança un appel à toutes les nations pour interdire l’utilisation de telles armes. Il lui faudra attendre plus de 70 ans pour que son vœu ne se réalise ce qui n’empêcha pas les Japonais de l’avoir utilisé durant la guerre d’Asie qui se termina par l’explosion atomique d’Hiroshima et Saddam Hussein de s’en être servi contre sa propre population d’origine Kurde (1988) et dans sa guerre contre l’Iran (1990-1991). Encore de nos jours, bien des nations craignent que des tyrans qui n’ont plus rien à perdre ne l’utilisent.

    De l’horreur au bonheur

    L’année 1942 allait apporter un tournant décisif et plus positif au gaz moutarde. Deux chercheurs déjà illustres malgré leur jeune âge (fin de la trentaine) allaient être recrutés par l’Armée américaine pour étudier les effets de l’ypérite. L’idée de base était de découvrir un antidote contre cette arme, si jamais les Allemands décidaient d’y avoir recours. Les deux pharmacologues, Alfred Gilman et Louis Goodman venaient de publier un livre qui fait toujours office de bible dans le monde pharmacologique, un compendium complet et précis des médicaments et agents chimiques thérapeutiques ainsi que l’état des connaissances sur leur mécanisme d’action. Forts de cette expérience, les deux pharmacologues découvrent très tôt les effets cytotoxiques de l’ypérite. En effet, lors d’autopsies pratiquées sur des soldats intoxiqués, on remarquait la présence constante d’une importante hypoplasie lymphoïde (baisse du nombre de globules blancs dans le sang).

    Gilman et Goodman testèrent donc l’utilisation du produit sur des souris atteintes de cancer des cellules sanguines. L’essai s’avéra un succès. Tant et si bien que notre duo convainquit un médecin chirurgien d’en faire au plus vite l’essai sur un humain. L’effet s’avéra tout aussi impressionnant. En moins de 48 heures, les tumeurs avaient commencé à se résorber. Au jour cinq, la tumeur avait disparu. Bien sûr, tout comme chez les souris, la tumeur chez l’humain pouvait réapparaître et alors, une deuxième chimiothérapie s’avéra moins efficace que la première fois. Le fait que la tumeur puisse réapparaître n’enleva rien au fait qu’une nouvelle thérapie venait de rejoindre la chirurgie et la radiothérapie dans les traitements des cancers et cette nouvelle thérapie allait définitivement porter le nom de chimiothérapie. Et c’est ainsi qu’est officiellement né le premier agent chimiothérapeutique en 1946 : la caryolysine. La caryolysine forme aussi la première classe d’un type de médicaments anticancéreux : les agents alkylants. Avec les années, d’autres produits s’ajouteront à cette classe comme les cyclophosphamides, les ifosfamides, le chlorambucil, etc.

    Autres classes d’agents chimiothérapeutiques

    Parmi les autres classes, notons les anti-métabolites. L’un des premiers anti-métabolites découverts fut le sulfamide, qui fut le fruit de l’effort du Docteur G. Domagk qui l’utilisa comme antibiotique. Arrive ensuite l’aminoptérine, que le Dr Sydney Faber utilisa pour la première fois en 1947 pour lutter contre la leucémie chez un enfant, ce qui lui valut le titre de père de l’oncologie pédiatrique. Puis firent leur apparition le méthotrexate suivi par les analogues pyrimidiques vers la fin des années 1940, début des années 1950.

    Quand le pays s’en mêle

    En 1955, le NCI (National Cancer Institute) instaure un programme de criblage systématisé des molécules sur la base des expériences qui avaient été effectuées sur la leucémie des souris. Fort des succès remportés par la NASA dans le domaine de la conquête de l’espace (l’homme avait mis le pied sur la lune en 1969), Richard Nixon lance son programme Conquête du Cancer en 1971. Un tel déploiement de ressources stimula la recherche sur le cancer et plusieurs médicaments firent leur apparition dans le domaine de la chimiothérapie.

    On pourrait parler de James C. Wang, ce professeur de l’Université Harvard qui découvrit les topoisomérases, une autre classe d’agents anticancéreux qui agissent non plus sur la structure de l’ADN, mais sur sa configuration spatiale. Il faudrait aussi souligner l’histoire extraordinaire de ce pharmacien, Pierre Potier qui en 1968 perdit son épouse d’un cancer du sein. Ce drame le convainquit de changer son domaine de recherche pour celui du cancer. On lui doit les découvertes de la vinorelbine (Navelbine) un médicament utilisé dans la lutte contre le cancer du sein et celui du poumon et le docetaxel (Taxotère) principalement utilisé contre le cancer du sein.

    Des chercheurs canadiens

    Deux chercheurs canadiens, Robert L. Noble et Charles T. Beer, commencèrent des recherches sur une fleur que les indigènes de Madagascar utilisent comme coupe-faim lors de leurs longs voyages en mer. Nous sommes alors à la même époque où l’insuline fut découverte. Nos chercheurs se disent donc que si cette pervenche de Madagascar possède des propriétés pour couper l’appétit, peut-être joue-t-elle un rôle dans le contrôle de l’insuline. Mais les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous. Les alcaloïdes extraits de la plante n’agissent pas sur le contrôle de la glycémie. Par contre, ceux-ci présentent un effet marqué pour stopper la prolifération cellulaire en empêchant les microtubules de pouvoir se structurer pour débuter la division cellulaire. Ainsi sont apparues la vincristine et la vinblastine.

    La polychimiothérapie

    En 1974, trois chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute aux États-Unis, les docteurs Emil Frei, Emil Freireich et James Holland, décident de combiner deux médicaments chimiothérapeutiques pour traiter la leucémie. Le traitement conduisit à la première guérison d’un cancer. Le 7 avril 2004, les chercheurs furent honorés en recevant le Amercan Association for Cancer Research Award en reconnaissance de leurs travaux.

    Et pour l’avenir

    En 1971, par son programme Conquête du cancer, Richard Nixon visait à trouver un remède contre le cancer dans les 10 prochaines années, donc avant 1981. Un constat d’échec s’impose. Mais si le cancer ne fut pas vaincu, plusieurs batailles furent gagnées et l’espérance de vie pour les personnes atteintes a augmenté considérablement au cours des 40 dernières années. Aux chimiothérapies cytotoxiques conventionnelles telles que décrites ci-haut, s’ajoutent de plus en plus des médicaments chimiothérapeutiques dits ciblés qui ne touchent que les signaux vitaux pour les cellules cancéreuses et non les cellules saines. Ces thérapies ciblées en sont à leur début et déjà certains médicaments ont fait leur apparition comme l’IRESSA® (géfitinib). Il faut aussi mentionner l’imatinib : il fut le premier médicament anticancéreux « propre ». Dans le domaine de la lutte contre le cancer avec des armes (et non des larmes) ciblées, il y a un avant et un après l’imatinib (Gleevec).

    D’autres voies s’annoncent aussi prometteuses comme les thérapies géniques et les médicaments issus des biotechnologies. Alors que durant les années 1970, on parlait du cancer, on parle aujourd’hui des cancers et demain on parlera du cancer personnalisé avec des combinaisons individualisées de divers traitements. Il convient aussi de souligner toutes les recherches en cours portant sur les cellules souches qui s’avéreront certainement une thérapie prometteuse en soins personnalisés. Radiologie, chimiothérapie, chirurgie, hormonothérapie et thérapie ciblée et cellules souches seront administrées à chacun dans un ordre et un dosage qui pourra différer d’un individu à l’autre en accord avec le type de cellules cancéreuses et des réactions individuelles aux traitements. Le cancer ne sera plus une sentence de mort à court terme, mais, à défaut d’en être guéri, la maladie pourrait devenir chronique et gérable à long terme.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

L’optimisme contre le déclin cognitif


Voilà une très bonne raison de travailler  pour devenir optimiste si cela aide à réduire les troubles cognitif
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L’optimisme contre le déclin cognitif

 

La santé cognitive serait liée à l’optimisme chez les personnes âgées de plus 65 ans

L’optimisme serait une solution efficace pour réduire le risque de déclin cognitif, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Psychosomatic Medicine .

L’optimisme avait déjà été identifié comme bénéfique pour baisser le taux de cholestérol et pour maintenir un cœur en bonne santé . Cette nouvelle étude nous apprend que la joie de vivre permettrait de réduire le déclin cognitif.

Les chercheurs de l’université du Michigan aux Etats-Unis ont analysé les résultats d’un sondage national financé par le National Institute on Aging, et mené sur 4624 participants qu’ils ont suivis sur quatre ans. Au cours de cette étude, ils ont observé qu’il existait un lien entre optimisme et joie de vivre et troubles cognitifs tels que la perte de mémoire, les difficultés à résoudre des problèmes et à prendre les bonnes décisions, chez les personnes de plus 65 ans. Les scientifiques rappellent dans cette étude que les pessimistes peuvent travailler avec des exercices simples d’écriture pour augmenter leur bien-être.

L’optimisme en thérapie contre le déclin cognitif

L’optimisme a été prospectivement associé à une probabilité réduite de déficience cognitive . Si ces résultats sont répliqués dans de futures études, ces données suggèrent que les aspects potentiellement modifiables du fonctionnement psychologique comme l’optimisme jouent un rôle important dans le maintien du fonctionnement cognitif.

«L’optimisme pourrait être une cible originale et prometteuse des stratégies de prévention et d’intervention visant à améliorer la santé cognitive », concluent les chercheurs.

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9 choses que les gens qui font une thérapie aimeraient que vous compreniez


Est-ce que suivre une thérapie pour des troubles mentaux ou simplement pour nous aider surmonter une mauvaise période est si tabou pour la majorité des gens ? Si on le souligne ici, c’est probablement que nous avons des idées préconçues face aux aides psychologiques que nous pourrions avoir besoin, un jour ou l’autre. On va voir un médecin pour une maladie du corps, alors pourquoi pas un psy pour les maux du mal-être ?
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9 choses que les gens qui font une thérapie aimeraient que vous compreniez

 

The Huffington Post | Par Lindsay Holmes

Le mot «thérapie» est fortement connoté. Les idées reçues sur les problèmes psychologiques font que ce traitement, qui aide des millions de personnes, est parfois stigmatisé, ce qui peut nuire à la guérison.

Alors, voici un message d’intérêt public destiné au monde entier : la thérapie peut être utile.

Aller voir un professionnel de la santé mentale devrait aller de soi, comme on consulte un spécialiste pour toute autre maladie. Des études montrent que la thérapie est une des meilleures façons de soigner les troubles psychologiques. C’est aussi simple que ça. Et pour ceux qui n’ont pas de pathologies mentales, c’est un moyen très efficace de travailler sur les problèmes de la vie quotidienne qui génèrent un état de stress récurrent.

Les thérapeutes peuvent vous fournir les outils dont vous avez besoin pour gérer efficacement vos symptômes. Il est tout à fait naturel de consulter un médecin pour une maladie physique. Pourquoi cela ne s’appliquerait-il pas aussi aux spécialistes de la santé mentale? Après tout, l’idée, c’est d’être en bonne santé, y compris en prenant soin du mental. Afin de démystifier le processus, Le HuffPost a dressé la liste des choses que tout le monde devrait savoir sur la thérapie.

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Une thérapie ne ressemble pas forcément à ça! | Trina Dalziel via Getty Images

1. Il n’y a strictement rien de honteux à suivre une thérapie

Tout le monde traverse des moments de stress ou de déprime. Mais quand ces sentiments nous débordent, la thérapie peut aider à reprendre le contrôle. Il n’y a absolument rien de honteux à demander de l’aide.

«Exprimer à voix haute ce qui nous tracasse peut être très utile», expliquait récemment Gregory Dalack, directeur du service de psychiatrie de l’Université du Michigan, au HuffPost.

«En parler avec quelqu’un qui est formé pour traiter l’anxiété et la dépression peut être encore plus utile pour gérer ces symptômes, canaliser certaines pensées négatives et nous ramener dans un état [mental] où nous sommes capables de gérer ces difficultés.»

Même les gens qui paraissent «tout à fait équilibrés» ont parfois besoin d’un petit coup de pouce. Des personnalités comme Kerry Washington, Howie Mandel, Kate Middleton ou Demi Lovato ne tarissent pas d’éloges sur les bénéfices de la thérapie.

2. Les thérapies sont entourées d’a priori négatifs

Les thérapies peuvent non seulement être mal vues, mais les clichés véhiculés empêchent même les gens d’y recourir. Des études montrent que beaucoup de personnes dépressives ne cherchent pas à se faire soigner.

Ça vaut donc la peine de le répéter : il n’y a strictement rien de honteux à demander de l’aide.

3. Chaque cas est différent

Il n’existe pas de solution universelle quand il s’agit de traiter les maux de l’esprit. Il existe différentes méthodes, de la psychothérapie cognitivo-comportementale à la thérapie de groupe. Ce qui fonctionne pour l’un peut être inefficace pour l’autre.

4. Il n’y a pas de «durée maximale»

La durée de votre thérapie dépend des circonstances, comme votre niveau de stress, votre histoire ou un diagnostic de maladie mentale.

«Si certaines formes de thérapie n’ont pas de durée prédéterminée, d’autres peuvent se concentrer sur tel ou tel problème ponctuel au cours d’une période relativement courte», ajoute le Dr Dalack.

5. Non, on ne s’allonge pas forcément sur un divan

Beaucoup de gens ont une idée préconçue de la manière dont se déroule une séance chez le psy, fondée uniquement sur ce qu’ils ont lu ou vu à la télé ou au cinéma. Ils pensent notamment qu’il faut obligatoirement s’allonger sur un divan, tandis qu’un homme aux cheveux gris avec des lunettes couche vos secrets les plus intimes sur un bloc-notes. Le plus souvent, la réalité ne s’accorde pas du tout avec cette image.

6. Trouver le bon thérapeute prend parfois du temps

Consulter différents professionnels de santé ne signifie absolument rien. Pour reprendre un cliché, la thérapie s’apparente à un premier rendez-vous : ça ne fonctionne pas toujours avec le premier venu. L’important, c’est de trouver la bonne personne pour se faire aider.

7. Tous ceux qui vont voir un psy ne souffrent pas nécessairement de troubles mentaux

La thérapie peut aider à y voir plus clair dans les moments éprouvants, qu’il s’agisse d’un sentiment de stress handicapant lié au travail ou aux études, d’un souci familial, ou de problèmes dans le couple. Il n’y a pas de mauvaise raison de consulter.

8. Votre thérapeute ne partage pas ce que vous lui racontez

En tout cas, pas de la manière dont vous l’imaginez. La thérapie repose sur le développement personnel. Elle peut passer par des discussions entre thérapeutes sur la façon dont certaines personnes se sont forgé une image déformée de la réalité, mais ça n’a rien à voir avec les potins que l’on s’échange à la machine à café.

9. Entamer une thérapie ne passe pas forcément par un traitement médicamenteux, mais c’est une option tout à fait normale

Toutes les personnes qui suivent une thérapie ne prennent pas de médicaments, mais certaines ont besoin d’un soutien chimique afin de complémenter leur travail avec un psy.

Comme la plupart des traitements médicaux, chaque méthode dépend des symptômes et des circonstances. Le ou la thérapeute se mettra d’accord avec vous sur le traitement qui semble le mieux adapté, avec ou sans médicaments.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 

Quand les animaux accompagnent les enfants polyhandicapés vers le mieux-être


La médiation animale en zoothérapie, permet de choisir le mieux l’animal pour les besoins de la personne. Comme chez les enfants ayant plusieurs handicaps, il s’avère que les animaux sont précieux dans leur thérapie
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Quand les animaux accompagnent les enfants polyhandicapés vers le mieux-être

 

La thérapeute Emeline Chancel (à gauche) avec Chahinez (centre), lors d'une session de médiation animale avec le chien Hizzy. ©SEBASTIEN BOZON / AFP

La thérapeute Emeline Chancel (à gauche) avec Chahinez (centre), lors d’une session de médiation animale avec le chien Hizzy. ©SEBASTIEN BOZON / AFP

La médiation animale est une thérapie en plein essor auprès des enfants polyhandicapés. Elle permet de développer leur potentiel affectif, moteur et cognitif à travers le simple contact avec les animaux.

 

MIEUX-ÊTRE. Calé au fond de son fauteuil roulant, le petit Nathan n’est pas très réceptif à ce qui se passe autour de lui, jusqu’au moment où la médiatrice lui fait caresser le dos de la chienne Hizzy avec son pied nu… Alors tout change. Comme d’autres enfants polyhandicapés pris en charge par l’association Caroline Binder deColmar (Haut-Rhin), Nathan participe ce jour-là à une séance de médiation animale, une technique qui connaît une forte expansion en France depuis quelques années. Dans cet établissement alsacien, la médiation animale est utilisée en complément des thérapies conventionnelles, comme la balnéothérapie et la kinésithérapie. Hizzy, sympathique bâtard ébouriffé aux grandes oreilles, Atchoum le lapin bélier au doux poil couleur cappuccino et les deux cochons d’Inde Cacahuète et Moustique ont fait spécialement le déplacement jusqu’au centre, en compagnie de l’intervenante en médiation animale Emeline Chancel.

La zoothérapie stimule les sens

« On prend tout ce qui est possible au niveau sensoriel : les mains, les pieds, le cou, les oreilles, tant que le plaisir est là », explique la jeune femme de 27 ans, qui a enfin trouvé comment susciter des réactions chez Nathan, après plusieurs tentatives infructueuses.

Son intervention auprès de ces enfants qui ne parlent pas répond à un double objectif : avant tout leur procurer du plaisir, ensuite développer leur potentiel affectif, moteur et cognitif à travers le contact avec les animaux. Au fil des séances, la médiatrice, entourée d’éducatrices du centre, détermine quel animal est le mieux adapté à chaque enfant. Ce n’est pas forcément Hizzy, l’animal avec lequel les interactions peuvent être les plus variées, qui est le plus à même de faire progresser chacun d’entre eux. Si certains enfants travaillent la coordination motrice et le contrôle des gestes stéréotypés en lançant une balle à Hizzy, pour d’autres la stimulation sensorielle apportée par l’animal, la texture de ses poils, sa chaleur, les sons qu’il émet, son odeur, se trouvent au centre de la séance. C’est le cas pour la petite Lena. Emeline Chancel a posé délicatement le cochon d’Inde Cacahuète sur ses genoux. Pendant un moment l’enfant rit, semblant apprécier la présence de l’animal, avant de se recroqueviller à nouveau sur elle-même.

« On a mis un an pour qu’elle accepte les pattes du cochon d’Inde sur ses genoux« , explique Elisabeth Riss, éducatrice, qui se souvient que la petite fille ne voulait pas se laisser toucher lors des premières séances.

Une pratique en plein essor

Ténus, les progrès des participants sont autant de petits miracles pour ceux qui fréquentent au quotidien ces enfants souffrant de lourdes déficiences intellectuelles et motrices.

« D’une fois sur l’autre, ils se rappellent du plaisir qu’ils ont eu et ils ont des gestes qui les poussent à dépasser les limites de leur corps d’enfant polyhandicapé, dans lequel ils sont enfermés », explique Marie-Caroline Brendel, chef de service au sein du centre.

Titulaire d’un diplôme de zoothérapie obtenu à Montréal, Emeline Chancel intervient pour l’association Evi’dence, fondée par Patricia Arnoux, autre intervenante en médiation animale qui se concentre à présent avec ses animaux sur les interventions en milieu carcéral.

Selon Didier Vernay, responsable pédagogique du diplôme universitaire en relation d’aide à la médiation animale de l’université d’Auvergne, on assiste à une « montée quasiment exponentielle de la médiation animale en France depuis quelques années », bien qu’elle n’ait « pas de cadre réglementaire à ce jour ». « Pour les interventions dans les maisons de personnes âgées avec des chiens, je pense qu’on peut poser un cadre réglementaire mais c’est encore un peu tôt pour les interventions avec les enfants : il ne faut pas limiter trop tôt ce potentiel fabuleux », estime M. Vernay.

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