Des centaines de pièces d’or de l’empire romain découvertes sur un chantier


Des pièces d’or datant de l’Empire romain a été trouver dans un théâtre tout près d’un forum dans la cité antique.
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Des centaines de pièces d’or de l’empire romain découvertes sur un chantier

 

Illustration. © getty.

Source: Belga

Des centaines de pièces d’or datant de la fin de l’empire romain ont été retrouvées cette semaine sur le chantier d’un ancien théâtre à Côme, dans le nord de l’Italie, a annoncé le ministère de la Culture.

Les pièces datent du Ve siècle et se trouvaient dans une sorte d’amphore en pierre dans le sous-sol du théâtre Cressoni, tout près de l’endroit où se trouvait le forum de la cité antique de Novum Comum.

Ce théâtre, inauguré en 1870, transformé en cinéma au début du XXe siècle puis fermé en 1997, devait être entièrement démoli pour permettre la construction d’une résidence de standing.

Le récipient a été découvert dans le sous-sol lors de fouilles accompagnant le creusement d’un bassin d’eau destiné à la lutte anti-incendie.

« Nous ne connaissons pas encore dans le détail la portée historique et culturelle de cette découverte mais cette zone se révèle un vrai trésor pour notre archéologie », s’est réjoui le ministre Alberto Bonisoli sur Facebook.

Selon la presse italienne, les pièces pourraient valoir des millions d’euros et les autorités envisagent de suspendre le chantier pour des fouilles plus approfondies, personne ne pouvant exclure la présence d’autres objets de valeur.

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Le Saviez-Vous ► Giuseppe Dosi, un Sherlock Holmes italien aux multiples visages


Un policier italien digne de Sherlock Holmes D’abord le théâtre, puis il est devenu policier. Avec la maitrise du déguisement, il a pu résoudre nombres d’enquêtes, et même a pu donner aux alliées des documents qu’il a pris lors de l’entrée des Allemands en Italie
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Giuseppe Dosi, un Sherlock Holmes italien aux multiples visages

 

  • Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © AFP / ALBERTO PIZZOLI AFP

    Pour résoudre ses enquêtes, il a été tour à tour prêtre, banquier, Turc, médecin allemand, officier tchécoslovaque ou… femme fatale. Giuseppe Dosi, un policier italien façon Sherlock Holmes, dévoile quelques-uns de ses secrets 36 ans après sa mort.

    Une partie des archives de cet enquêteur passé maître dans l’art du déguisement a récemment été mise en ligne, et une biographie et un documentaire sont parus, ravivant l’intérêt pour cet esprit fort né en 1891 à Rome et qui avait commencé sa carrière sur les planches, avec une expérience de deux ans de théâtre.

    « Il avait fait imprimer pour ses amis et collègues une sorte de carte postale où il figure avec 17 déguisements correspondant à 17 identités et 17 enquêtes », raconte à l’AFP Alessia Glielmi, responsable des archives du Musée historique de la libération de Rome et experte du personnage.

    Ce musée abrite le Fond Giuseppe Dosi contenant les photos et de nombreuses archives du policier.

    « Il s’était créé en outre quatre fausses identités complètes, avec tous les documents et les CV nécessaires », ajoute Mme Glielmi.

    A l’époque, grâce à ce talent, les autorités lui confient de nombreuses missions en Italie et à l’étranger. Giuseppe Dosi infiltre ainsi un mouvement anarchiste italien basé en Suisse pour enquêter sur sa volonté présumée de commettre un attentat contre le roi Victor Emmanuel III.

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Des photos du policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    En 1922, quand le poète, romancier et homme politique italien Gabriele D’Annunzio chute de son balcon, Giuseppe Dosi est chargé d’enquêter discrètement et se présente « avec l’un de ses meilleurs déguisements », raconte Mme Glielmi :

    « Il est alors un exilé tchécoslovaque, Karel Kradokwill », qui s’invite chez le poète.

    « Il parle italien avec un fort accent allemand et marche en traînant une jambe à moitié paralysée, conséquence, selon ses dires, d’une blessure de guerre », poursuit l’experte.

    Giuseppe Dosi découvre que D’Annunzio – qui a survécu à la chute du balcon – a été victime d’une scène de jalousie de sa maîtresse et non d’un complot politique et classe l’histoire… en s’excusant par la suite auprès du poète qui le traite, une fois la supercherie connue, de « sale flic ».

    – Dans la prison en flammes –

    Et encore, l’écrivain ne savait pas que le policier avait profité de son séjour chez lui pour recopier des lettres privées qu’il jugeait « obscènes » et dont il a religieusement gardé les copies.

    En 1927, Giuseppe Dosi enquête sur une série d’agressions et de meurtres de fillettes à Rome, cette fois-ci contre l’avis de sa hiérarchie, qui a jeté un jeune suspect, Gino Girolimoni, en pâture à la presse. Dosi obtient qu’il soit innocenté et réunit de nombreux éléments contre un pasteur britannique, qui parvient cependant à quitter le pays.

    Dans l’Italie fasciste, cet esprit remuant et indépendant indispose sa hiérarchie, même s’il n’a rien d’un résistant.

    A la fin des années 1930, il envisage de quitter la police et écrit des mémoires dans lesquels il dévoile de nombreux détails d’enquêtes et critique ses supérieurs.

    C’est le début d’une longue traversée du désert : suspendu, il est incarcéré en 1939 à Rome. Après trois mois de prison, il est envoyé pendant 17 mois dans un asile psychiatrique avant d’être libéré en janvier 1941.

    Document qui appartenait au policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l'art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Document qui appartenait au policier italien Giuseppe Dosi (1891-1991), passé maître dans l’art du déguisement, le 3 décembre 2016 © ALBERTO PIZZOLI AFP

    Après trois ans à un poste administratif, un nouvel exploit le remet en selle lorsqu’en juin 1944, à l’entrée des alliés dans la capitale italienne, une foule de Romains met le feu à une ancienne prison allemande après avoir libéré les détenus.

    Giuseppe Dosi se précipite dans le bâtiment en flammes et, aidé par un jeune soldat allemand qu’il avait sauvé, récupère une grande quantité de documents essentiels pour juger ensuite de nombreux collaborateurs italiens.

    Il porte ces documents au commandement allié, qui l’embauche comme enquêteur spécial pendant deux ans. En 1946, il retrouve les rangs de la police italienne, où il finira sa carrière au rang de préfet dix ans plus tard.

    Il est mort en 1981, à l’âge de 89 ans, à Sabaudia, sur le littoral au sud de la capitale italienne.

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  • Le Saviez-Vous ► La triste histoire de la femme exposée pour ses fesses


    C’est épouvantable de voir les atrocités des êtres humains peuvent faire pour de l’argent. À l’époque ou des Africains étaient enlevé pour l’esclavage, beaucoup  subirent des abus en tous genre. Parmi eux, une femme ayant une malformation génétique s’est vue humiliée et exploitée, exposée pour que des hommes puissent la voir nue
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    La triste histoire de la femme exposée pour ses fesses

     

    Cette histoire a eu lieu au XIXème siècle, cette époque insensée où l’esclavage a écrit bien des pages sombres de notre histoire. Elle est celle de Saartjie Baartman, une jeune femme exposée car elle souffrait d’une anomalie génétique.

    Enlèvement et esclavage

    Saartjie Baartman avait 20 ans et vivait une vie normale au sein de son village. Elle appartenait à l’ethnie africaine des Khoikhoi, un peuple habitué à vivre de la terre, de ses animaux, et à suivre les coutumes ancestrales de sa religion. Personne, à ce moment, ne pouvait savoir que la vie réservait à cette jeune femme une existence en dehors de cette belle terre africaine, un continent attaqué et humilié par les européens. Sa vie a radicalement changé lorsqu’elle fût enlevée par Hendrik Cezar et Alexander Dunlop, deux français qui, en voyant les particularités du corps de Saartjie, ont trouvé une opportunité en or de se faire de l’argent. 

    Saartjie souffrait en réalité d’une pathologie connue aujourd’hui sous le nom de stéatopygie, une maladie très répandue dans les tribus africaines des hottentots et des bochimans, et qui n’est rien de plus qu’une accumulation anormale de graisses dans les fesses. On la retrouve également chez les personnes qui souffrent d’obésité morbide. Mais, le cas de Saartjie était assez impressionnant, et les deux hommes ont vu dans cette fille le moyen de s’enrichir en l’exhibant dans des théâtres et des foires londoniennes.

    La « Vénus noire »

    femme

    Ils l’appelleront la Vénus noire ou la Vénus hottentote, une référence à son peuple et à son ethnie d’origine. Sans savoir très bien comment ou pourquoi, Saartjie s’est retrouvée en quelques jours sur la scène de plusieurs théâtres à Londres. Le spectacle était très élémentaire et extrêmement humiliant. La jeune fille devait rester nue, devant le public, et exhiber ses formes à un public venu la voir l’esprit plein d’attentes perverses. Cette audience était composée en grande partie d’hommes, de gentlemen issus de la bonne société qui n’hésitaient pas à payer le prix fort pour voir la jeune hottentote aux grosses fesses. 

    Nuit après nuit se répétait la même scène, durant quatre longues années d’une authentique torture psychologique pour cette femme qui, sans le vouloir ou le désirer, s’était convertie en une bête de foire. Les hommes qui réduisirent cette jeune femme en esclavage s’enrichirent tellement rapidement qu’ils n’ont pas hésité à répéter l’expérience dans une autre capitale européenne. Ils se dirigèrent à Paris où le succès fut également au rendez-vous, où les regards malveillants, curieux et lubriques se posèrent à nouveau sur le corps de Saartjie. Le spectacle était public, mais certains payèrent également pour obtenir des séances privées avec la jeune femme. C’est de ces activités que ses « propriétaires » retirèrent le plus de bénéfices. Fort heureusement, bientôt les voix des abolitionnistes se firent entendre et dénoncèrent cet acte d’exhibition comme une impardonnable humiliation et une dépravation totale, qui devait être interdit sur le champ.

    Hendrik Cezar et Alexander Dunlop se défendirent contre ces critiques en arguant que Saartjie était volontaire. Et ils le démontrèrent par le contrat qu’ils avaient signé avec elle. Mais ce document, rédigé en néerlandais, n’avait pu être compris par la jeune femme qui ne connaissait pas cette langue.

    La fin d’une vie de souffrances

    Afrique

    Les critiques autour du spectacle de la Vénus noire se firent de plus en plus fortes et les propriétaires furent obligés de l’arrêter, et de vendre Saartjie à un commerçant français qui souhaitait, connaissant sa célébrité, en tirer partie également. Mais d’une manière encore plus dégradante. Ils l’exhibaient dans des spectacles privés ou bien dans les rues parisiennes, où il en profitait pour la prostituer. Pour que chaque homme qui le désirait puisse s’offrir un moment avec la femme aux grosses fesses, avec la fameuse Vénus hottentote.

    Plusieurs années passèrent avant que ce monde de privations et de malheur ne finisse par se refléter sur sa santé. L’origine de son décès reste inconnue, même si on peut facilement la deviner : syphilis, tuberculose, pneumonie et, pourquoi pas, la tristesse. Une immense tristesse devant une vie qu’elle n’a jamais pu comprendre.

    Il est possible qu’elle ait vu sa mort comme un repos libérateur. Mais il n’en fut pas ainsi. Après son décès, le corps de Saartjie fut disséqué puis nouvellement exposé au Musée de l’Homme de Paris. Son cerveau, ses parties génitales et son squelette furent ainsi exhibés. Le musée décida, dans les années 1970, de conserver les restes de la jeune femme pour garder un témoignage de la cruauté humaine et de tout ce que l’esclavage a pu représenter dans notre société.

    Le véritable repos pour Saartjie Baartman n’arriva que lorsque Nelson Mandela, en 1994, réclama son corps afin que la jeune femme soit enterrée dignement dans sa terre natale d’Afrique. Pour qu’enfin elle puisse trouver la paix et le repos qu’elle mérite dans cette terre qu’elle n’aura jamais revu, et de laquelle elle n’aurait jamais du partir. La femme aux grosses fesses, ou la Vénus noire, est un exemple des histoires qui n’auraient jamais du se produire dans notre histoire et qui, sans aucun doute, ne doivent jamais se répéter.

    http://amelioretasante.com

    Soldat


     

     

    Je ne regarde pas cette émission anglaise mais, cette troupe est vraiment fantastique .

    La vie à la mort, passant par la naissance et la guerre raconter avec par des ombres chinoises avec des artistes de grands talents. C’est vraiment bien fait
    Nuage

     

     

    Soldat