La grippe d’homme existe bel et bien… du moins chez la souris


La maladie n’agit pas de la même façon quand on est un homme ou une femme. La grippe en serait un exemple. Quand on parle de grippe d’homme pour exprimer souvent que ces messieurs exagèrent, ne serait en fin du compte pas une légende urbaine, mais que les symptômes sont plus sévères
Nuage

 

La grippe d’homme existe bel et bien… du moins chez la souris

 

Photo : iStock

Des souris mâles infectées par la grippe montrent plus de comportements associés à la maladie que les souris femelles, montrent des travaux réalisés par des chercheurs canadiens.

Un texte d’Alain Labelle


Les mâles ne joueraient donc pas la comédie lorsqu’ils se plaignent des symptômes de la grippe. La Pre Nafissa Ismail et ses collègues de l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa ont établi que la température corporelle des rongeurs mâles affiche davantage de fluctuations et que ceux-ci mettent aussi plus de temps à se rétablir.

Mes données soutiennent l’idée que la grippe d’homme n’est pas qu’un mythe. Pre Nafissa Ismail

Pour l’établir, son équipe a exposé des souris mâles et femelles, adultes et pubères, à une toxine bactérienne qui provoque les mêmes symptômes que la grippe humaine.

Les souris exposées ne se blottissent évidemment pas sous les couvertures, mais elles se tiennent l’une contre l’autre, perdent l’appétit et ont les paupières lourdes.

« Les symptômes physiques des souris adultes mâles étaient visiblement pires que ceux des souris adultes femelles et des souris pubères des deux sexes », affirme la chercheuse.

D’autres symptômes, comme l’inflammation et la fièvre, étaient aussi plus marqués.

Selon la Pre Ismail, cette étude est unique parce qu’elle compare des souris mâles et femelles, mais aussi des souris adultes et pubères.

Elle a également établi que les rongeurs pubères se rétablissent beaucoup plus vite, car leur système immunitaire en développement sous-réagit aux infections.

Le détail de l’étude, intitulée « Age and sex differences in immune response following LPS treatment in mice », est publié dans la revue Brain, Behaviour and Immunity.

Ces travaux s’inscrivent dans le prolongement d’autres recherches qui avaient mis au jour le rôle des hormones sexuelles dans les différentes réponses immunitaires chez les mâles et les femelles.

D’autres travaux réalisés depuis quelques années ont déjà montré que les hommes ont un système immunitaire plus faible que celui des femmes. La testostérone (l’hormone sexuelle mâle) est généralement considérée comme un immunosuppresseur, tandis que l’estrogène (l’hormone sexuelle femelle) est considéré comme un immunostimulant.

http://ici.radio-canada.ca/

Science décalée : les scientifiques lisent l’avenir dans la main


Cela vaut ce que ça vaut ! Mais les doigts : index et annulaire, peuvent dire certaine chose sur la personne. Chez l’homme, cela indiquerait son comportement envers les femmes alors que chez la femme, ce serait plus son orientation dans sa carrière, son emploi. Il serait quand même intéressant de regarder les doigts de notre entourage, voir ce que cela donne comme résultat sur ce que nous connaissons d’eux
Nuage

 

Science décalée : les scientifiques lisent l’avenir dans la main

 

Marie-Céline Jacquier, Futura-Sciences

 

Peut-on juger quelqu’un à la taille de ses doigts ? © Luisfi, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

Lire dans les doigts de la main ne sera bientôt plus de la voyance mais de la science ! Plusieurs recherches récentes portent sur l’association entre la taille de certains doigts de la main et le comportement de l’individu. La raison : le rapport de taille entre l’index et l’annulaire serait lié à l’exposition aux hormones mâles, comme la testostérone, lors de la vie fœtale.

Zoom sur ces résultats un peu déroutants.

Les hommes avec un index court sont plus aimables envers les femmes

Chez l’homme, l’index est généralement plus court que l’annulaire, cette différence étant moins prononcée chez les femmes. Le rapport entre ces deux doigts (D2:D4) indique la quantité d’hormones masculines à laquelle le fœtus a été exposé dans l’utérus : plus le rapport est bas, plus le fœtus aurait été exposé aux hormones mâles. En février 2015, des chercheurs britanniques publiaient déjà un travail sur le lien entre le rapport D2:D4 et la fidélité. Cette fois-ci, dans un article paru dans la revue Personality and Individual Differences de mars 2015, des chercheurs de l’université McGill ont étudié le lien entre ce ratio et le comportement des hommes vis-à-vis de la gent féminine. Pendant 20 jours, 155 volontaires ont rempli des formulaires pour décrire chacune de leurs relations sociales dépassant cinq minutes.

Résultat : les hommes qui ont un index court et un annulaire long seraient plus agréables avec les femmes. Comme l’explique Debbie Moskowitz, principale auteure et professeure de psychologie, en présence de femmes, les hommes avec un ratio D2:D4 plus faible semblaient écouter plus attentivement, étaient plus susceptibles de sourire, rire ou de faire des compliments. Ils étaient aussi moins querelleurs avec les femmes qu’avec les hommes, alors que les hommes avec un ratio plus élevé l’étaient autant avec les unes que les autres. Or, une étude précédente avait trouvé que les hommes avec des ratios D2:D4 plus petits avaient plus d’enfants : 

« Notre recherche suggère qu’ils ont des relations plus harmonieuses avec les femmes, explique Debbie Moskowitz. Cela pourrait expliquer pourquoi ils ont plus d’enfants en moyenne. »

Infirmière, un métier pour les femmes avec un index long. © Vlastimil, flickr, cc by sa 2.0

Infirmière, un métier pour les femmes avec un index long. © Vlastimil, flickr, cc by sa 2.0

La taille des doigts d’une femme prédit sa carrière

Dans une autre étude sur ce même rapport index/annulaire, les chercheurs ont vu un lien avec la carrière des femmes. Pour cette recherche russe, les scientifiques ont analysé les données de 1.500 hommes et femmes vivant dans la région de Moscou. John Nye, qui a mené cette étude, explique que les femmes qui ont eu une exposition élevée à de la testostérone lors de leur vie prénatale seraient susceptibles de montrer plus de confiance, d’agressivité et de prendre plus de risques. L’étude paraîtra elle aussi dans Personality and Individual Differences en mai 2015.

Globalement, chez les femmes, l’étude suggère qu’un index court permettrait d’accéder à plus de responsabilités, et à des emplois plus souvent masculins (dirigeants…). Celles qui avaient un index plus long avaient plus de chances de travailler à des postes typiquement féminins, comme infirmière ou enseignante. L’étude suggère donc que les choix de carrière des femmes sont liés à leur ratio D2:D4 : un ratio bas semble associé à des centres d’intérêts plus masculins et un ratio élevé à des stéréotypes plus féminins.

http://www.futura-sciences.com/

Un pelage qui ne trompe pas


Ah même les femelles girafes sont très discrètes sur leur âges. Ces messieurs les savants sont beaucoup trop curieux pour elles .. Alors que les mâles c’est tout le contraire … se pavanant avec leur taches différentes dépendant de l’âge
Nuage

 

Un pelage qui ne trompe pas

 

Une girafe  © iStockphoto

L’âge d’une girafe mâle peut être déterminé par la couleur des taches de son pelage, ont découvert des chercheurs japonais.

Une girafe de ThornicroftUne girafe de Thornicroft   © IStockphoto

Le Pr Fred Bercovitch et ses collègues de l’Université de Kyoto en viennent à cette conclusion après avoir analysé les données recueillies pendant 33 ans en Zambie par le ranger Phil Berry.

Ils ont ainsi pu déterminer que, chez la girafe de Thornicroft (Giraffa camelopardalis thornicroftii), les taches brunes des mâles deviennent plus foncées vers l’âge de 7 ans pour virer au noir lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle à 10 ans.

Ces observations laissent penser que l’intensité de la couleur des marques est associée à l’augmentation de la testostérone à la puberté.

Tous les pelages des différentes espèces de girafes brunissent au fil du temps, mais le moment exact des changements de coloration n’était pas documenté.

Les présents travaux permettent maintenant d’établir l’âge avec précision en fonction de la couleur du pelage.

Quant au pelage des femelles, il varie beaucoup moins, leur permettant une certaine discrétion sur leur âge.

Le détail de ces travaux est publié dans le Journal of Zoology.

La girafe de Thornicroft est l’une des neuf sous-espèces de girafes qui sont reconnaissables par les différents motifs de leur pelage.

Le saviez-vous?

La girafe, qui peut vivre jusqu’à 26 ans à l’état sauvage, est l’animal le plus grand en hauteur. Elle peut atteindre, grâce à la longueur de son cou, jusqu’à 5,80 m.

http://www.radio-canada.ca