Ces hormones qui nous font acheter


Nos hormones, des images, la beauté, la force fait du consommateur une victime de la surconsommation, il y aurait même une possibilité de la manipulation biologique qui est à mon sens une stratégie monstrueuse
Nuage

 

Ces hormones qui nous font acheter

 

Exposer les clients à des photos d’hommes musclés ou de femmes séduisantes suffirait à les pousser à la surconsommation. Telle est la conclusion d’une étude qui ouvre grand la voie à la manipulation biologique de nos préférences. Explications avec Stéphane Mailhiot.

Stéphane Mailhiot

Photo : iStockPhoto

Vous rentrez du centre commercial avec vos emplettes. Vous avez acheté plus que prévu. Et vous avez aussi opté pour des produits plus luxueux et plus ostentatoires qu’à l’habitude. Votre partenaire vous interroge sur votre soudain matérialisme. Vous répondez que c’est la faute… des hormones et du portier.

C’est en tout cas la conclusion de l’étude de Tobias Otterbring relatée dans Harvard Business Review. Le chercheur a comparé la consommation des clients avec et sans la présence d’un homme imposant physiquement à l’entrée d’un commerce. Alors que la présence de l’hercule n’a pas modifié le comportement d’achat des femmes, elle a incité les hommes à dépenser beaucoup plus. En présence de ce rival très visible, ils ont acheté en moyenne 165 dollars de biens, par rapport à seulement 92 dollars chez les autres. Une augmentation des achats aussi importante qu’inconsciente.

La différence de facture est attribuable au prix moyen des achats qui a crû de 80 %, alors que le nombre d’articles passés à la caisse a peu varié. Selon les chercheurs, c’est la volonté de ces messieurs de signaler leur statut face à ce concurrent potentiel qui les a fait ouvrir leur portefeuille et a mené à l’acquisition de biens plus luxueux.

La responsable biologique de ce comportement inconscient serait la testostérone. Dans un autre test en laboratoire, des chercheurs ont démontré que la prise de dosettes de l’hormone sexuelle masculine changeait la préférence des hommes pour certaines marques de prestige. Ces hommes ont par exemple choisi un jean perçu comme plus réputé plutôt qu’un produit moins prestigieux, mais de qualité équivalente. Les hommes « boostés » à la testostérone ont par ailleurs mieux réagi aux publicités centrées sur le prestige, alors que leur réceptivité aux messages de qualité ou de promesse de pouvoir est demeurée inchangée. Le niveau prétest de testostérone des quelque 250 participants révélait déjà une importante corrélation avec une recherche de statut dans la préférence de marques.

Hormonothérapie au centre commercial

Les marques peuvent influencer nos hormones. Par exemple, le niveau de testostérone grimpe dans certains contextes, comme les compétitions sportives (surtout quand elles sont remportées), ou après des expériences de consommation ostentatoire, comme la conduite d’une voiture luxueuse (plutôt que notre habituelle minifourgonnette). Étant donné que l’hormone sexuelle tend aussi à augmenter en présence de partenaires potentielles, l’utilisation des femmes-trophées dans certains magasins de grand luxe ne surprend guère.

L’influence des hormones sur la consommation féminine est déjà démontrée alors que la préférence de vêtement et de nourriture fluctue en fonction du cycle hormonal. Les femmes seraient, comme les hommes « testostéronés », à la recherche de prestige à l’approche de l’ovulation. Le mécanisme en cause serait analogue : la volonté d’établir son statut social pour attirer de meilleurs partenaires.

Créer le contexte idéal pour l’achat est au cœur de la pratique marketing. Le fait que certains environnements tendent à nous faire sécréter certaines hormones ouvre la porte à une manipulation biologique de nos préférences et soulève une série de questions éthiques.

Attention, manipulation possibleLa simple présence d’images peut influencer nos préférences. Être exposé à des photos d’hommes costauds suffit à pousser les hommes à une consommation plus ostentatoire et à choisir, par exemple, des vêtements arborant des logos plus imposants. De la même façon, lors de tests, les femmes ayant regardé des images de femmes séduisantes ont eu tendance à surconsommer des produits pour maintenir leur poids, à privilégier l’activité physique extrême et même à opter pour des produits de beauté moins discrets, comme les autobronzants.

Puisque l’effet de modèles imposants se fait surtout sentir chez les hommes plus petits, certains commerces pourraient attribuer des vendeurs particulièrement grands aux hommes de petite taille, dans l’espoir que leur volonté de rivaliser leur fasse ouvrir leur portefeuille. Au-delà de l’aspect moral de la chose, il faudrait évaluer le niveau de satisfaction de ces clients quant à l’expérience entière et projeter leur propension à remettre les pieds dans le magasin. Une manipulation à court terme ou une fidélité à long terme ?

https://lactualite.com/

L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?


Depuis 1970, les hommes seraient de moins en moins fertiles. Les causes sont les perturbateurs endocriniens, produits chimiques … De plus, cela est héréditaire, alors peut-on penser qu’un jour, il ne sera plus possible d’avoir des enfants du moins de façon naturelle
Nuage

 

L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?

 

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

 

Depuis 1973, le taux de spermatozoïde de la population a radicalement chuté et n’est pas près de remonter.

L’humanité pourrait être un jour incapable de se reproduire. Selon une très vaste étude réalisée sur plus de 40.000 hommes résidant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, en moins de cinquante ans, le taux de spermatozoïdes par millilitre de sperme a baissé de 50%. Depuis 1973, le nombre de spermatozoïdes global a aussi baissé de 60%. On produit donc moins de sperme, et de moins bonne qualité.

Nos modes de vie ont radicalement changé depuis 1973. Anna-Maria Andersson, une biologiste spécialisée dans la diminution du taux de testostérone, explique qu’une «révolution chimique» a commencé au XIXe siècle.

Révolution qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale. Une grande quantité de nouveaux produits chimiques est arrivée sur le marché très rapidement. Elle a eu des effets positifs, sur la médecine par exemple, mais a aussi modifié le corps humain.

Inévitables perturbateurs

Certains des produits ingérés ont des effets sur les hormones, ce sont les fameux perturbateurs endoctriniens. C’est le cas par exemple des phtalates, qui une fois dans le corps font baisser le taux de testostérone et réduisent le nombre de spermatozoïdes. Les phtalates sont utilisés massivement. Plastiques, aliments, textiles, cosmétiques… impossible d’y échapper. Pour ne rien arranger, ils sont héréditaires. Les générations d’hommes qui suivent celles qui ont été exposées héritent du taux de spermatozoïdes bas de leurs pères, puis sont exposées à leur tour. Et les phtalates ne sont qu’un exemple parmi d’autres. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que c’est une cause majeure de la chute libre de la fertilité depuis les années 1970.

Ce taux peut-il descendre jusqu’à zéro? Les spécialistes ne peuvent pas se projeter mais cela reste une possibilité.

Pour Hagai Levine, l’auteur de l’étude, «nous devrions espérer le meilleur mais nous préparer au pire. Et le pire est dans ce cas-ci l’extinction de la race humaine».

Ces vingt dernières années, il y a eu des tentatives pour limiter les produits chimiques nocifs. Mais l’industrie chimique est réticente à abandonner un business qui se compte en milliards de dollars. Les produits chimiques interdits sont remplacés par d’autres, parfois tout aussi dangereux.

Pour l’instant, la baisse de la fertilité est compensée par l’assistance médicale à la procréation, qui ne cesse de se répandre et de s’améliorer. Tant que le nombre de spermatozoïdes n’atteint pas zéro, peut-être que la médecine moderne permettra de tenir le choc.

Une autre alternative vient du Japon, où en 2016, des chercheurs et chercheuses ont réussi à l’aide d’une technique appelée la «Gamétogenèse in vitro» à transformer une cellule souche embryonnaire de souris en spermatozoïdes puis à féconder une femelle avec. La cellule en question était elle même issue d’une femelle…

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?


Les hormones sont très importantes pour le corps. Il se présente à toutes les étapes de la journée que ce soit pour le réveil, la faim, l’énergie, la fatigue … Quand une hormone ne fonctionne pas très bien, ou qu’on ne respecte pas notre horloge biologique, le corps en ressent
Nuage

 

Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?

 

© getty.

Morgane Goffin

Ah, les fameuses hormones! On leur en met souvent un paquet sur le dos lors de l’adolescence ou de la ménopause mais on oublie bien souvent que ce sont elles qui nous guident chaque jour. Le réveil, la sensation de faim, les pics d’énergie ou les envies de sieste, tout cela est induit par nos hormones. Alors, qui fait quoi et à quel moment de la journée?

Comment fonctionnent les hormones?

Les hormones sont des substances chimiques produites par le système endocrinien qui, à travers la circulation sanguine, assurent une fonction de communication dans notre organisme. Ces petites messagères influencent, de jour comme de nuit, de nombreux processus corporels mais aussi comportementaux. C’est dire si elles ont un rôle important! Elles interviennent, par exemple, dans la régulation de la croissance, du niveau d’énergie, du sommeil ou de notre activité physique.

Ces hormones suivent un rythme bien précis, basé sur une journée de 24 heures et sur l’alternance des saisons. De par la cadence actuelle de la société, cette petite horloge biologique est souvent contrariée. Savoir ce qui guide nos activités journalières peut aider à harmoniser la vie de tous les jours et le rythme biologique.

Le réveil

Deux hormones contribuent à mettre le corps en mouvement le matin: il s’agit du cortisol et de la ghréline. La première, qui atteint son pic entre 6h et 8h, puise dans le stock de sucre contenu dans le sang pour activer le niveau d’énergie. La seconde provoque une sensation de faim car le corps ne peut pas tenir longtemps sans réserves. Sans ces deux-là, difficile de soulever les paupières! Le petit déjeuner augmente le taux de sucre et, pour que celui-ci reste constant, l’hormone qu’on appelle l’insuline entre en action en favorisant son absorption par les muscles, les tissus adipeux (contenant les cellules graisseuses) et le foie.

Le début de la journée

De 9h à 11h, le corps est au top de sa forme physique et intellectuelle. C’est le moment de s’atteler aux tâches les plus compliquées avec un maximum de concentration. On dit merci aux hormones thyroïdiennes qui augmentent la consommation d’énergie de l’organisme.

Une heure plus tard, vers 12h, la ghréline fait de nouveau son effet. C’est l’heure de manger: le corps se relâche et l’activité diminue.

L’heure de la sieste

On l’a tous expérimenté, après la pause de midi, l’organisme prend un sacré coup de mou. En fait, on ferait bien une petite sieste et celle-ci serait tout indiquée! En cause: la diminution du cortisol, cette hormone qui agit au réveil. C’est le moment de se livrer à des activités moins gourmandes en énergie.

Un nouveau pic d’énergie

À partir de 16h, la vitalité revient grâce à l’insuline qui module le taux de sucre. La température du corps est plus élevée et la mémoire à court terme est optimale. C’est l’occasion d’abattre encore quelques tâches avant la fin de la journée. Et puis, jusqu’à 20h, c’est aussi le moment parfait pour faire du sport. Pendant celui-ci, on libère de l’endorphine qui procure une sensation de bien-être.

L’heure intime

Entre 17h et 19h agit un phénomène moins connu mais pourtant très intéressant. Les taux de testostérone, responsable de la libido, et de la sérotonine, hormone de l’émotivité, augmentent pour initier des moments de passion.

L’heure du coucher

À partir de 20h, les premiers signes de fatigue se font sentir. La mélatonine, qui prépare notre endormissement, grimpe tout doucement. Étant dépendante de l’absence de lumière, son action est diminuée en été, lorsque le soleil se couche tard. C’est aussi pour cette raison, qu’il est difficile de s’endormir en journée.

Pendant la nuit, la leptine, hormone de la satiété, et la vasopressine, hormone antidiurétique, veillent sur notre sommeil. La première régule notre faim tandis que la seconde nous évite d’aller aux toilettes. C’est aussi le moment où notre corps se repose et permet à notre énergie de se rétablir pour le lendemain.

http://www.7sur7.be/

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène


Les médicaments vendus sans ordonnance peuvent avoir aussi des effets secondaires insoupçonnés. L’ibuprofène pris massivement peut avoir un impact pour l’homme sur la testostérone, nuire à la fertilité par la fabrication des spermatozoïdes. Bref, il mieux de suivre les indications, s’en servir à bon escient et non pour les maux de tête
Nuage

 

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

 

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

Le 10 janvier 2017.

Selon une étude franco-danoise, coordonnée par Bernard Jégou, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’ibuprofène peut perturber la production de testostérone et la fertilité.

Des effets néfastes sur la production de testostérone

On ne connaît jamais tous les effets secondaires des médicaments que nous prenons, même pour un simple mal de tête. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans la revue américaine Proceedings of the national academy of sicences, que l’ibuprofène peut avoir des effets néfastes sur la production de testostérone et la fertilité. Pour rappel, l’ibuprofène est un antalgique non stéroïdien, disponible sans ordonnance.

Cette étude risque de faire beaucoup de bruit car l’ibuprofène est utilisé par de très nombreux patients dans le traitement de la fièvre et de douleurs comme les maux de tête, les courbatures ou les règles. On savait déjà qu’il était déconseillé aux enfants en cas de varicelle et chez la femme enceinte au-delà de six mois. On apprend aujourd’hui qu’il peut également être néfaste pour les hommes.

La fabrication des spermatozoïdes est également perturbée

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi une trentaine d’hommes sportifs de 18 à 35 ans. Certains suivaient un traitement à base d’ibuprofène (1 200 mg par jour), les autres prenaient un placebo. Au bout de 6 semaines, les chercheurs ont pu observer que l’ibuprofène agissait directement sur les hormones responsables de la fabrication de la testostérone, mais également sur celles qui gèrent la fabrication des spermatozoïdes.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », notent les auteurs de cette étude.

« Mais nous démontrons clairement qu’en dehors de ces indications, sa consommation massive est à éviter. »

En clair, ce médicament ne doit être réservé qu’aux sportifs ou en cas de courbatures intenses, mais ne doit en aucun cas être pris pour un simple mal de tête. 

https://www.passeportsante.net

Le Saviez-Vous ► Top 10 des EXPÉRIENCES scientifiques les plus FLIPPANTES !


Au nom de la science, des gens ont fait n’importe quoi aux êtres humains, mais aussi aux animaux. Des tortures prétextant faire une découverte majeure, qui ont fini par des suicides ou des gens sont devenus des criminels. Peut-on croire que ce genre de pseudo-science est une époque révolue ? Probablement que non !!! Seulement, les expériences sont plus discrètes fait par des savants fous
Nuage

 

Top 10 des expériences  scientifiques les plus flippantes !

 

La dépression post-partum existe aussi chez les pères


On sait qu’il arrive qu’une nouvelle naissance puisse amener une dépression post-partum chez la mère, il est aussi possible que la paternité soit aussi source de dépression post-partum et d’hypersensibilité qu’il faut mieux en tenir compte pour l’harmonie de la famille
Nuage

 

La dépression post-partum existe aussi chez les pères

 

Crying Man | Thoroughly Reviewed via Flickr CC License by

Crying Man | Thoroughly Reviewed via Flickr CC License by

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur UPI

Si les mères sont les premières victimes de la dépression post-partum, les pères sont également susceptibles de vivre cette situation. La clé: une baisse de leur niveau de testostérone.

Touchant officiellement 10 à 15% des mères (sans compter celles qui ne sont pas diagnostiquées), la dépression post-partum peut aussi bien résulter de variations hormonales –baisse des oestrogènes et de la progestérone– que de profonds changements du système immunitaire ou du métabolisme. Le tout est bien évidemment aggravé par un sentiment accru de solitude et un manque de sommeil croissant.

Sans trouver d’excuses à tous les pères qui ne s’occupent pas suffisamment de leur bébé et de sa mère, il faut néanmoins savoir que certains d’entre eux peuvent également être touchés par la dépression post-natale. S’il est encore difficile de quantifier le nombre de pères concernés, une étude vient de démontrer la réalité de cette dépression chez les hommes, et de pointer son origine: la baisse de la quantité de testostérone, explique le site UPI.

Un effet sur les mères

Une paternité récente peut faire diminuer la testostérone de certains hommes. Parmi les conséquences les plus fréquentes de cette diminution, on note l’apparition de symptômes dépressifs. Plus étonnant: cette baisse aurait aussi des effets indirects sur les mères, faisant naître chez elles des signes de dépression (ou les amplifiant s’ils étaient déjà présents). La recherche a donc tout intérêt à travailler conjointement sur les dépressions des pères et des mères, l’une ayant tendance à alimenter l’autre.

L’étude montre que la naissance d’un enfant peut également avoir l’effet inverse chez une partie des pères: leur taux de testostérone aurait tendance à augmenter, ce qui les rendrait plus agressifs et accroîtrait leur hypersensibilité. Si leur corps et leur situation professionnelle ne sont pas affectés par la venue au monde d’un enfant, les pères seraient néanmoins victimes de dérèglements hormonaux qui ne doivent pas occuper le devant de la scène mais nécessitent néanmoins d’être pris en compte afin d’assurer l’équilibre de chaque foyer.

http://www.slate.fr

Mesdames, la longueur de vos doigts dit beaucoup de votre sens de l’orientation


Bon, mon index n’est pas plus court que mon annulaire donc, il est normal que je me perde dans un verre d’eau, n’ayant pas un grand sens de l’orientation
Nuage

 

Mesdames, la longueur de vos doigts dit beaucoup de votre sens de l’orientation

 

Déterminer la personnalité de quelqu’un en observant les doigts de sa main. Qui n’a jamais, enfant, tenté l’exercice, en inventant n’importe quoi? Ne riez pas, on peut apprendre beaucoup de choses en s’intéressant aux doigts d’une personne. C’est ce que montre une étude norvégienne publiée en octobre 2016 dans la revue Behavioural Brain Research.

Les chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) ont mesuré les doigts des mains de 42 femmes, plus précisément leur index et leur annulaire, avant de leur faire faire quelques exercices mentaux. Pourquoi ces deux doigts? Parce que les gens dont l’index est plus court que l’annulaire auraient été plus exposés à la testostérone dans l’utérus de la mère et que c’est cette hormone, finalement plus que les doigts, qui intéresse les chercheurs.

Une question de testostérone

À la moitié de ces 42 femmes, Carl Pintzka, les chercheurs ont administré une goutte (0,5 mg) de testostérone. À l’autre moitié, un placebo. Puis ils leur ont demandé de résoudre un certain nombre d’exercices de logique et d’orientation dans l’espace.

Elles devaient par exemple naviguer (virtuellement) dans un labyrinthe ou faire pivoter mentalement des objets en 3D. Afin de pouvoir observer leur activité cérébrale, ces femmes étaient placées sous IRM.

Il s’est avéré que les femmes réussissant mieux ces exercices étaient les femmes ayant reçu une goutte de testostérone. Et en allant un peu plus loin, que ce sont celles supposées avoir été exposées à plus de testostérone in utero (ayant un index plus court que l’annulaire donc) qui ont encore mieux réussi que les autres.

Dépression, anxiété…

Mesdames, regardez donc vos doigts, si votre index est plus court que votre annulaire, il y a de fortes chances pour que vous ayez été exposées à plus de testostérone que la moyenne in utero et donc que vous ayez un meilleur sens de l’orientation.

Mais ce n’est pas la seule caractéristique que l’on peut déduire de la taille des doigts de la main. Les chercheurs précisent en effet qu’un taux d’exposition élevé à la testostérone dans l’utérus est également lié à une meilleure condition sportive. Mais aussi à des risques de développer des troubles du déficit de l’attention, une dépression, de l’anxiété, comme de précédentes recherches l’ont démontré.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Les futurs papas aussi ont des hormones de grossesse


On parle souvent des changements hormonaux chez la femme lors de sa grossesse, mais l’homme aussi a ces changements, bien sûr, que les changements sont moins prononcés que chez la femme. Cependant il se peut que ce soit aussi quand le couple a une relation durable … Quoiqu’il en soit, ce changement est un plus pour le rôle de paternité
Nuage

 

Les futurs papas aussi ont des hormones de grossesse

 

Attendre un enfant engendre des modifications physiologiques, chez la femme bien sûr mais aussi chez l'homme.

Attendre un enfant engendre des modifications physiologiques, chez la femme bien sûr mais aussi chez l’homme.

PATERNITÉ – La grossesse produit des changements physiologiques chez les hommes qui vont bientôt être pères. C’est hormonal.

 

Un premier enfant, ça change votre vie. Avant même qu’il naisse, pendant la grossesse, vos sécrétions hormonales s’en trouvent bouleversées. Et ce, que vous soyez la future maman… ou le futur papa. Une étude publiée dans l’American Journal of Human Biology  révèle en effet que le taux prénatal de testostérone et d’œstradiol décline significativement chez les hommes qui attendent leur premier enfant. Comme si eux aussi étaient enceints – ce qui pourrait expliquer que certains accusent quelques kilos de grossesse

« D’autres études ont montré que la sécrétion hormonale chez les hommes changeait une fois qu’ils étaient pères, mais nos résultats suggèrent que ces changements interviennent encore plus tôt », écrit dans un communiqué le docteur Robin Edelstein, principal auteur de cette étude.

Ainsi, le taux de testostérone est passé en moyenne de 50,23 picogrammes par millilitre de salive lors de la douzième semaine de grossesse à 47,62 à la trente-sixième. Quant au taux d’œstradiol, il est passé sur la même période de 2,34 à 2,13 microgrammes par décilitre.

Stimuler l’attachement paternel

Certes, les fluctuations hormonales sont loin d’atteindre le même ordre de grandeur que chez la femme. Chez elle, on observe une multiplication par 5,5 du taux de testostérone (qui passe de 9,89 à 54,15 pg/mL) et par 12 de celui d’œstradiol (qui passe de 6,69 à 80,96 μg/dL). Toutefois, cela prouve que ces hormones sont aussi à l’œuvre chez l’homme et jouent un rôle sur le comportement et l’affection paternels.

D’autres études avaient souligné un taux de testostérone plus faible chez les pères que chez les non-pères et fait l’hypothèse que ce déclin post-partum chez l’homme stimulait l’attachement paternel en réduisant l’agressivité envers l’enfant. D’autres encore avaient relevé que les niveaux d’œstradiol étaient plus élevés chez les nouveaux pères par rapport aux hommes sans enfant, ce qui laissait supposer un rôle de cette hormone, généralement associée aux soins prodiguées et aux liens sociaux, dans la fonction paternelle.

État psychologique et libido

Cependant, cette étude ne précise pas à quel moment exact intervient le déclin de testostérone et d’œstradiol pendant la grossesse. Et comme les chercheurs n’ont pas mesuré les taux hormonaux avant la conception de l’enfant ou après la naissance, il est possible que les changements observés soient une conséquence durable du lien de couple plutôt que de l’approche de la paternité en tant que telle.

Le docteur Edelstein admet aussi que ses travaux ne permettent pas de savoir à quoi exactement sont dues ces fluctuations hormonales :

« Ces changements peuvent dépendre de l’état psychologique des hommes qui vont devenir pères ou de modifications de leur relation romantique voire physique avec leur compagne enceinte. »

Peut-être bien que c’est la modification de la libido des futurs parents, due à la présence de bébé dans le ventre rond, qui est à l’origine de cette variation hormonale.

http://www.metronews.fr

Moins d’hormones mâles a permis le développement de la civilisation humaine


Il semblerait que probablement, la baisse de la testostérone aurait eu un impact majeur sur la socialisation des hommes de la préhistoire. En effet, moins violent, moins porter à se battre, ils ont construit l’avenir humain. Mais, la question à se demander s’il existe autant de conflit dans le monde est que la testostérone serait plus haute et que nous détruisons ainsi ce que nos ancêtres ont mis des millénaires à ériger ?
Nuage

 

Moins d’hormones mâles a permis le développement de la civilisation humaine

 

Une exposition sur l’homme de Neandertal à Krapina (Croatie) en 2010. REUTERS/Nikola Solic.

L’homme moderne est apparu il y a environ 200 000 ans, mais il n’a commencé à développer des outils avancés qu’il y a environ 50 000 ans. Pourquoi?

Une étude publiée le 1er août dans la revue Current Anthropology apporte peut-être une réponse à cette question. Elle conclut que l’espèce humaine a connu une évolution majeure justement il y a 50 000 ans qui a permis la naissance d’abord des outils et des savoir-faire et ensuite des civilisations et des sociétés quand la concentration de testostérone (hormone mâle) a commencé à baisser. Cela a permis de réduire la violence, de développer la coopération entre les individus, d’améliorer les outils, d’augmenter l’habileté manuelle et de découvrir l’art.

L’étude a été menée par l’Université de l’Utah sur 1 400 cranes humains modernes et anciens. Elle a permis de prouver la baisse au fil des millénaires du niveau de testostérone et les transformations physiques et comportementales qui en ont résultéParmi les cranes étudiés, 13 avaient plus de 80 000 ans, 41 avaient entre 10 000 et 38 000 ans et 1 367 étaient récent et représentaient une trentaine d’origines ethniques différentes.

«Le comportement humain moderne et l’innovation technique permettant des échanges culturels rapides et la naissance de l’art sont probablement apparus dans le même temps que nous avons développé un comportement plus coopératif» explique Robert Cieri l’un des auteurs de l’étude.

La baisse du niveau de testostérone est notamment visible dans la transformation progressive des cranes humains avec les arcades sourcilières qui deviennent moins épaisses et les visages plus ronds.

Brian Hare et Jingzhi Tan, des chercheurs de l’Université de Duke associés à l’étude et spécialistes de l’évolution animale, soulignent que l’évolution des comportements liés à des changements hormonaux et morphologiques existe relativement fréquemment dans le monde animal.

Reste à savoir si la baisse du niveau de testostérone chez les mâles humains a été la conséquence d’un changement de comportement ou à l’origine de celui-ci ?

«Si les hommes préhistoriques ont commencé à vivre plus proches les uns des autres et à se transmettre des techniques et des savoir-faire, ils devaient être plus tolérants les uns envers les autres. La clé de notre succès est la capacité à coopérer, à s’entendre avec les autres et à apprendre les uns des autres», souligne Robert Cieri.

http://www.slate.fr/

On sait d’où vient l’intuition féminine !


L’intuition féminine a-t-elle une explication ? Il semble que oui, enfin en partie, car d’autres facteurs pourraient être en cause. Mais pour le moment, il semble que l’hormone masculine à un rôle à jouer entre  les femmes ayant de l’intuition ou non
Nuage

On sait d’où vient l’intuition féminine !

 

© RG. – Fotolia.com

Une étude montre que la célèbre intuition féminine serait liée au taux d’exposition prénatale à la testostérone.

Quelle femme ne s’est pas vantée d’avoir une intuition à toute épreuve ? On en connaît maintenant l’origine, du moins en partie ! Une étude hispano-britannique affirme que les femmes, peu exposées à la testostérone avant leur naissance répondent plus de façon intuitive quand on leur pose des questions, que par réflexion.

Les chercheurs ont soumis 600 étudiants de la faculté d’Economie de l’université de Grenade (Espagne) à des questionnaires, dont des tests de réflexion cognitive. La formulation des 3 questions incite à une réponse intuitive, alors que la bonne réponse nécessite un temps de réflexion. Ceci afin d’évaluer la capacité à surmonter l’intuition pour réfléchir.

Résultats ?  Les femmes faisaient généralement plus d’erreurs que les hommes.

« Les femmes ont tendance à donner plus de réponses intuitives, tandis que les hommes répondent de manière plus réfléchie », analyse Antonio Manuel Espin, auteur principal de l’étude.

Les scientifiques ont ensuite cherché à déterminer les taux d’exposition à l’hormone masculine des participant(e)s avant leur naissance. Pour cela, ils ont calculé le ratio digital, obtenu en divisant la longueur de l’index par celle de l’annulaire de la même main.

« Plus le ratio est bas, plus l’exposition prénatale à la testostérone est forte, donc plus la disposition cérébrale est « masculine», indépendamment du sexe du sujet » explique-t-il.

Ils ont alors constaté que les femmes ayant un ratio plus « masculin » obtenaient d’aussi bons résultats que les participants aux tests.

L’exposition prénatale à la testostérone prédisposerait les personnes à privilégier la réflexion ou l’intuition. Les chercheurs soulignent néanmoins qu’il serait « simpliste » de limiter l’intuition à ce seul facteur.

L’étude a été publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology.

Publié par Sarah Frise, rédactrice santé

http://www.medisite.fr