Le Saviez-Volus ► 12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître


On peut avoir des troubles pour dormir de temps à autre, alors que d’autres ces troubles sont vraiment un problème important. Il existe plusieurs troubles du sommeil, les plus connus sont l’apnée du sommeil, les insomnies et plusieurs que nous ne connaissons pas vraiment
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12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître

 

Il n’y a pas que l’apnée du sommeil qui peut vous valoir une nuit exécrable. Si vous éprouvez de la difficulté à dormir pendant plusieurs nuits consécutives ou que ces troubles se manifestent toutes les quelques semaines, vous souffrez peut-être d’un trouble du sommeil.

Insomnie

 

L'insomnie est une réelle souffrance. Les insomniaques ont non seulement du mal à dormir et à rester endormi, mais ils ont en plus du mal à se rendormir s'ils se réveillent.

Marcos Mesa Sam Wordley/Shutterstock

Il vous suffit de regarder les yeux cernés de noir d’une personne frappée d’insomnie pour comprendre à quel point ce trouble est une souffrance. Essayez l’une de ces tisanes pour retrouver le sommeil. Selon Sabrina Magid Katz, dentiste et experte en sommeil, les insomniaques ont non seulement des problèmes à dormir et à rester endormi, mais ils ouvrent l’œil bien avant la sonnerie du réveil et n’arrivent pas à se rendormir. Ces épisodes d’éveil peuvent s’étirer sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Pour tenter de mettre fin à ces longs face à face avec le marchand de sable, la Dre Magid recommande «de ralentir bien avant d’aller se coucher. Cela peut vouloir dire par exemple de baisser les lumières, d’éviter de grignoter ou de boire et de se déconnecter de tous vos appareils technos. Attention aussi à la caféine qui peut se cacher dans certains produits, surtout avant de vous coucher. Les techniques de méditation peuvent aussi aider.»

Que faire si rien de tout cela ne vous fait dormir? Discutez-en avec un médecin pour essayer de trouver d’autres voies.

Ronflement

 

Vous avez sans doute entendu parler de la forme la plus grave de ronflement : l’apnée du sommeil. Caractérisé par un très fort ronflement et par des interruptions de respiration qui peuvent durer plus d’une minute, ce grave trouble du sommeil doit immédiatement être traité médicalement. Il existe cependant bon nombre d’autres raisons pour lesquelles vous pouvez produire des bruits de moteur durant la nuit. Cela ne vous dérange peut-être pas d’émettre des grognements de grizzly dès que vous posez la tête sur l’oreiller, mais votre partenaire n’est peut-être pas du même avis. Commencez par essayer l’un de ces remèdes naturels, mais si cela ne marche pas, parlez-en à un médecin. Le ronflement peut entraîner des problèmes plus graves et peut altérer votre sommeil. Steven Davis, directeur médical du Breathe Clear Institute, soutient que le ronflement peut-être traité, mais vous devez d’abord savoir si vous en êtes coupable. Si vous êtes célibataire ou préférez dormir seul, il existe différentes applications qui peuvent vous aider à le découvrir. Que faire ensuite ? Il recommande les bandes nasales, les dispositifs buccaux anti-ronflements, les vaporisateurs nasaux. Dans les cas extrêmes, une petite chirurgie pourrait rapidement régler le problème.

Obstruction des voies aériennes supérieures

 

Il s'agit d'un autre type de ronflement, caractérisé par de courtes interruptions de la respiration.

Africa Studio/Shutterstock

Nous parlons ici d’un autre type de ronflement.

«Il se manifeste lorsque les ronflements sont entrecoupés de courtes interruptions de la respiration, explique le Dr Davis. Bien que la somnolence diurne soit un symptôme commun à l’apnée du sommeil et à l’obstruction des voies aériennes supérieures, cette dernière n’est pas associée aux mêmes risques pour la santé

Comme les autres types de ronflement, vous pouvez essayer de régler le problème en prenant des produits qui vous aideront à respirer ou en subissant une chirurgie ambulatoire.

Mouvements périodiques nocturnes des membres

 

Si vous avez l’impression que quelque chose rampe sur vos jambes au moment de vous endormir, n’ayez pas peur, vous n’êtes pas en train de perdre la boule, mais souffrez plus vraisemblablement de mouvements périodiques nocturnes des membres. La Dre Magid explique que ce trouble du sommeil peut être assez courant, surtout en prenant de l’âge, et peut être soigné grâce à des médicaments qui vont aider vos jambes à se «reposer». Lorsque tout rentrera dans l’ordre et que ce sentiment bizarre d’avoir de vilaines petites bêtes qui rampent sur vos jambes disparaîtra, vous dormirez profondément et vous réveillerez prêt à affronter vos journées

Grincements de dents

 

Vous vous êtes déjà réveillé avec le cou raide et la mâchoire crispée en vous disant que vous sortez d’une sale nuit ? Selon la Dre Magid, il est possible que vous ayez passé la nuit à grincer des dents. De nombreux adultes (et enfants) frottent les dents les unes contre les autres durant la nuit, et cela vaut franchement le coup d’aller chez les dentistes pour régler le problème. Le grincement de dents, ou «bruxisme», peut être résolu par le port d’une gouttière de plastique rigide appelée plaque occlusale; elle protègera votre bouche. Le grincement de dents peut aussi indiquer un problème plus sérieux tel que l’apnée du sommeil. Pour des solutions pour cesser de grincer des dents, lisez ceci.

Somnambulisme et terreurs nocturnes

 

Le somnambulisme et les terreurs nocturnes, qui se caractérisent par des mouvements anormaux durant la nuit, peuvent être très perturbants.

Africa Studio/Shutterstock

Si vous avez grandi avec un frère ou une sœur qui hurlait dans son sommeil ou arpentait les couloirs, alors vous savez ce que sont les terreurs nocturnes et le somnambulisme, et vous savez également à quel point ces manifestations peuvent être perturbantes. Le Dr Magid explique que ces affections portent le nom de «parasomnies», un phénomène qui s’accompagne d’excitation et de mouvements anormaux durant le sommeil. Si vous ou l’un de vos proches souffrez de ce mal, consultez un médecin – il serait risqué, pour vous et pour les autres, de ne rien faire.

Narcolepsie

 

On se moque souvent cette maladie chronique dans les séries télé et les films, mais la réalité de ceux qui en souffrent n’a rien de drôle. Ils peuvent s’endormir n’importe quand, même en plein milieu d’une phrase, dit le Dr Raghu Idupuganti, MD, anesthésiste au NYC Surgical Associates. Et il n’y a pas que la somnolence.

«La maladie est aussi parfois associée à une perte totale du tonus musculaire», note le médecin.

Quelle en est la cause ? La plupart des narcolepsies restent un mystère, constate le Dr Idupuganti, mais les experts pensent que le manque d’une hormone appelée hypocrétine pourrait causer la maladie. Il n’existe malheureusement aucun traitement pour le moment, mais certains médicaments peuvent vraiment soulager les symptômes.

Hypersomnie

 

Ceux qui souffrent d'hypersomnie sont fatigués constamment et auraient besoin de toujours plus de sommeil.

Stokkete/Shutterstock

Le nom traduit bien le mal : vous êtes fatigué toute la journée et vous voulez dormir plus, toujours plus !

«Les causes les plus fréquentes sont, entre autres, la narcolepsie, le manque de sommeil, l’apnée du sommeil obstructive, la consommation d’alcool, les médicaments tels que les somnifères et l’excès de caféine», énumère la Dr Idupuganti.

N’allez cependant pas vous inquiéter si vous dormez davantage que les huit heures recommandées : le diagnostic d’hypersomnie requiert toute une batterie de tests. Le Dr Idupuganti ajoute que dans les pays d’Afrique subsaharienne, la mouche tsé-tsé véhicule un parasite qui peut donner la «maladie du sommeil», une forme d’hypersomnie.

Excès de sommeil durant le jour

 

Vous avez peut-être besoin de faire une sieste en début d’après-midi après une nuit trop courte – et la sieste a vraiment des vertus. Mais si vous somnolez constamment, surtout pendant la journée, il se pourrait bien que vous soyez aux prises avec un problème de somnolence diurne excessive.

«La plupart du temps, c’est dû à un manque de sommeil, mais cela peut aussi trahir des pathologies sous-jacentes telles que la dépression, l’hypothyroïdisme ou l’anémie», indique le Dr Idupuganti.

 Traiter les causes sous-jacentes règle généralement le problème, toutefois, si la somnolence diurne excessive persiste, certains médicaments peuvent vous aider à rester éveillé, conclut le médecin.

Troubles du sommeil paradoxal

 

Le sommeil paradoxal, caractérisé par des mouvements oculaires rapides (REM), est une phase du sommeil au cours de laquelle le cerveau est actif et les muscles paralysés, ce qui nous empêche d’agir pendant nos rêves, explique le Dr Idupuganti. Chez les gens qui souffrent d’un trouble du sommeil paradoxal, les muscles restent actifs, ce qui provoque des gesticulations durant les rêves – les personnes peuvent alors se blesser ou blesser leur partenaire. Ce phénomène peut se manifester lorsqu’une personne essaie de se sevrer de l’alcool, des sédatifs ou de certains antidépresseurs, observe le Dr Idupuganti. Chez certains, ce mal peut aussi être le signe avant-coureur d’une maladie neurologique, aussi est-il important de consulter rapidement.

«Il existe un lien entre ce problème de sommeil paradoxal et divers troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et l’atrophie multisystématisée, précise l’anesthésiste. Il est indispensable de faire un polysomnogramme pour établir un diagnostic et une médication orale convient généralement au traitement.»

Paralysie du sommeil

 

La paralysie du sommeil peut être inquiétante parce que votre esprit prend conscience que vous n'arrivez pas à bouger, même si vous essayez.

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La paralysie qui vous frappe durant vos rêves existe pour vous protéger, mais si vous vous rendez compte que vous êtes incapable de bouger, comme cela arrive à certaines personnes, il est possible que vous paniquiez.

«Heureusement, observe le Dr Idupuganti, rares sont les personnes pour qui la perception de cette paralysie devient chronique, mais la plupart des gens vont en faire l’expérience à un moment de leur vie. On en attribue généralement la cause au manque de sommeil, à certains troubles psychiatriques, à l’usage de stupéfiants et de certains médicaments.»

La plupart du temps, vous pouvez faire disparaître ce phénomène en dormant bien de six à huit heures.

Syndrome de Kleine-Levin

 

Bien qu’il se manifeste surtout chez les garçons adolescents, ce syndrome est parfois qualifié de Syndrome de la Belle au bois dormant parce que, lorsqu’il est en phase active, les personnes qui en souffrent peuvent dormir plus de 20 heures par jour – alors qu’elles dorment normalement d’habitude. Et durant les quelques heures où elles sont réveillées, elles peuvent sembler confuses, rêveuses ou se comporter comme des enfants.

«Durant leurs heures d’éveil, ajoute le Dr Idupuganti, les gens souffrant de ce syndrome peuvent être pris de fringales excessives et de pulsions sexuelles. Ces attaques surviennent sans avertissements et, une fois la crise passée, la personne redevient parfaitement normale.»

Les médecins essaient de traiter ce mal mystérieux à l’aide de certains médicaments destinés à stimuler les patients, ils ont beaucoup de difficulté à le soigner.

http://selection.readersdigest.ca/

Parasomnies : Ces étranges perturbations du sommeil


Le sommeil peut-être être troublé sans pour autant se réveiller, mais la qualité d’une nuit de sommeil est compromise
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Parasomnies : Ces étranges perturbations du sommeil

 

Parasomnies : ces étranges perturbations du sommeil…

 

On nomme parasomnies tous les phénomènes indésirables qui peuvent accompagner le sommeil. Celles que nous vous présentons ici n’empêchent pas de dormir, mais elles diminuent parfois le repos ; ou alors elles sont perturbantes pour l’entourage. Peu connues, elles sont pourtant fréquentes, voire très fréquentes.

Hallucinations du sommeil

Les hallucinations du sommeil sont parmi les parasomnies les moins bien connues, alors qu’elles ne sont pas rares. Elles sont liées à l’endormissement ou au réveil. Elles peuvent être visuelles – la personne voit des lumières ou des formes – ou auditives, et alors la personne entend un nom, une porte qui claque, une sonnerie ou autre. Elles peuvent aussi être kinesthésiques, c’est-à-dire qu’elles touchent à notre perception par notre corps. Les personnes ont alors l’impression que leur corps s’allonge en tout ou en partie, une sensation de flottement ou de chute, etc. Sans aucune gravité, ces hallucinations ne nécessitent aucun traitement. Elles apparaissent pendant la jeunesse et diminuent, puis disparaissent, en général avec l’âge. En souffrez-vous ? Elles sont tout sauf rares puisque 37% de la population connaît ce type d’expérience.

Paralysie du sommeil

Plus inquiétante pour celui qui en souffre, la paralysie du sommeil n’est pourtant pas plus grave. La personne affectée va avoir l’impression d’être réveillée, mais être incapable de se déplacer, de bouger ses membres, voire parfois de respirer. Elle peut avoir lieu à l’endormissement ou au réveil, et elle est souvent très angoissante. Elle peut en outre être accompagnée d’hallucinations. Au final, l’épisode ne dure au maximum que quelques minutes, et il cesse dès que la personne affectée peut être réveillée. Entre un quart et un tiers des jeunes adultes (étudiants) connaissent ce type de phénomène.

Cauchemars ou terreurs nocturnes ?

Les cauchemars sont des rêves dont le côté désagréable s’accentue au cours du rêve. On les dépeint la plupart du temps comme effrayants ou horrifiants, mais l’impression dominante peut aussi être le dégoût ou la gêne. Les cauchemars sont des troubles du sommeil sans gravité, mais ils laissent une impression si déplaisante qu’ils peuvent parfois peser lourdement sur la qualité de vie d’une personne affectée. Entre 2 et 8% de la population souffrent régulièrement de cauchemars.

Les terreurs nocturnes sont moins difficiles à vivre pendant le réveil, puisque la personne affectée ne s’en souvient pas quand elle est réveillée. Pour l’entourage en revanche, elles sont très impressionnantes : les personnes, au milieu de la nuit, se dressent dans leur lit, leur visage exprimant la plus grande peur. Parfois cette peur peut aller jusqu’à des cris ou des hurlements. Il est alors impossible de réveiller la personne affectée, qui finira cependant par se rendormir. Les terreurs nocturnes ne sont pas très rares: 2,2% des adultes en sont atteints.

Mis à jour par Isabelle Eustache
Créé initialement par Marion Garteiser, journaliste santé
Sources : Pr Michel Billard, « Le guide du sommeil », éd. Odile Jacob

http://www.e-sante.fr/

Intimidation: troubles de sommeil chez les enfants


C’est peut-être une piste à suivre quand un enfant fait des cauchemars. Les enfants peuvent cacher leurs problèmes de peur de représailles ou de ne pas être pris au sérieux et que les adultes minimisent peur craintes
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Intimidation: troubles de sommeil chez les enfants

 

Intimidation: troubles de sommeil chez les enfants

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Les enfants victimes d’intimidation sont plus susceptibles de souffrir de terreur nocturne et de somnambulisme, selon une nouvelle étude britannique.

Les jeunes ayant été intimidés entre l’âge de huit à 10 ans ont plus de risques de souffrir de ce type de problèmes du sommeil avant leur douzième année, selon les travaux effectués par une équipe de l’Université Warwick, au Royaume-Uni.

Les scientifiques ont aussi constaté que les jeunes victimes d’intimidation et qui ont intimidé d’autres enfants en retour ont tendance à développer des troubles du sommeil appelés parasomnies (cauchemars, énurésie, éveil confusionnel, somnambulisme, parle durant le sommeil).

«Si le jeune connaît de fréquents épisodes de parasomnie, cela devrait faire soupçonner de l’intimidation à l’école», lit-on dans l’étude.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Pediatrics.

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Cauchemars répétés reliés à des troubles mentaux chez les enfants


Tout le monde fait des cauchemars et les enfants ne sont pas épargnés. Cependant si ces cauchemars deviennent des terreurs nocturnes pour ces jeunes enfants, il faudrait peut-être consulté
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Cauchemars répétés reliés à des troubles mentaux chez les enfants

 

Cauchemars répétés reliés à des troubles mentaux chez les enfants

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Les cauchemars sont un phénomène normal, mais leur répétition ainsi que les terreurs nocturnes à long terme peuvent entraîner d’autres problèmes.

Selon une nouvelle étude effectuée en Angleterre par le Dr Dieter Wolke, les cauchemars et terreurs nocturnes au-delà de 12 ans peuvent être le catalyseur de troubles psychotiques. On parle ici de la paranoïa, des hallucinations et des délires, rapporte Top Santé.

Ce sont 6800 enfants qui ont été étudiés jusqu’à l’âge de 12 ans. Les parents remplissaient un questionnaire associé à la fréquence des mauvais rêves. Par la suite, les enfants étaient interrogés sur le plan psychologique.

– 37 % des enfants faisaient des cauchemars pendant plusieurs années.

– 1 enfant sur 10 vivait des terreurs nocturnes.

– 47 enfants sur 1000 avaient vécu des troubles psychotiques.

– Les enfants qui faisaient des cauchemars répétitifs au-delà de 12 ans augmentaient leur risque de trouble de santé mentale de 3 fois et demie.

– Les enfants qui vivaient des terreurs nocturnes doublaient encore ce risque.

«Les enfants devraient se coucher à heures fixes, éviter de voir des films anxiogènes le soir et ne pas regarder l’ordinateur la nuit», rapporte le Dr Wolke.

Cependant, la cause du lien entre les cauchemars et les troubles psychotiques doit fait l’objet de plus de recherches.

http://fr.canoe.ca/