Dorian touchera le Canada en fin de semaine


L’ouragan Dorian vient vers le Canada du côté des Maritimes. Il semble que Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse vont ressentir les vents violents et des précipitations. L’ouragan aura quand même diminué en catégorie 1.
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Dorian touchera le Canada en fin de semaine


(Halifax) Selon le Centre canadien de prévision des ouragans, l’ouragan Dorian touchera en fin de semaine le Canada atlantique et l’extrême est du Québec sous forme d’ouragan de catégorie 1 ou de forte tempête tropicale.


LA PRESSE CANADIENNE

Dans son premier communiqué officiel concernant Dorian, le centre indique que la tempête remontera vendredi le long de la côte est jusqu’au cap Hatteras, en Caroline du Nord, et se déplacera près de la Nouvelle-Écosse samedi.

Un ouragan de catégorie 1 produit des vents soutenus supérieurs à 119 km/h.

Le centre de Halifax indique que Dorian pourrait encore être un ouragan à part entière une fois qu’il aura pénétré dans les eaux canadiennes, mais qu’il devrait s’atténuer pour devenir une tempête tropicale lorsqu’il se déplacera dans la région de l’Atlantique.

De fortes précipitations sont attendues, en particulier au nord et à l’ouest de la trajectoire de Dorian, ce qui signifie que les plus grosses averses tomberont probablement sur le sud des Maritimes samedi et sur certaines parties de Terre-Neuve dimanche.

Environnement Canada indique que la plupart des régions de l’Atlantique auront des vents violents de force tempête tropicale, dépassant 63 km/h.

Les vents violents pourraient causer des pannes de courant, et de grosses vagues sont attendues en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve.

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Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve


Un mystère à Terre-Neuve d’anomalie dans l’ADN mitochondrial chez des habitants de Terre-Neuve-et-Labrador pourrait un jour se résoudre. Un généalogiste croit que cela pourrait raconter l’histoire d’une des premières femmes venue d’Europe parmi les colons. Pour cela, la recherche sera quand même difficile étant donné qu’à cette lointaine époque, les femmes portaient le nom de leur mari et que les archives de cette colonisation de cette île n’était pas les plus précis
Nuage

 

Une anomalie dans l’ADN pourrait résoudre le mystère de Terre-Neuve

 

DESIGN CELLS VIA GETTY IMAGES

 

Elle pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

  • Holly McKenzie-Sutter

SAINT-JEAN, T.-N.-L. — Un généalogiste de Terre-Neuve est tombé sur une étrange et mystérieuse anomalie d’ADN qui, selon lui, pourrait révéler l’histoire inédite des premiers colons européens établis sur l’île.

David Pike, professeur de mathématiques et généalogiste, explique qu’un rare profil d’ADN mitochondrial a attiré son attention il y a plus de dix ans déjà lorsqu’il a commencé à apparaître fréquemment dans les résultats de tests réalisés dans le cadre d’un projet de généalogie à Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce profil appelé H5a5, ainsi qu’une autre mutation sans appellation, serait probablement d’origine européenne.

Il est apparu chez environ 10 pour cent des 264 habitants de la province ayant fourni un échantillon d’ADN mitochondrial pour le projet diffusé sur Internet.

En comparaison avec des milliers de résultats compilés dans d’autres pays, ce profil est pourtant extrêmement rare.

Seule une poignée de gens en Europe — moins de 10 individus — ont présenté ce profil spécifique et presque tous avaient des racines à Terre-Neuve-et-Labrador.

Selon David Pike, ces résultats suggèrent un possible «effet fondateur», selon lequel un trait biologique devient banal lorsqu’il est transmis par un petit groupe d’ancêtres colonisateurs.

La généalogie est souvent employée pour retracer les racines familiales d’un individu, mais le professeur Pike croit que ce mystère pourrait révéler le patrimoine d’une grande partie de la province.

Même si les individus ne portent pas eux-mêmes ce profil, ils peuvent tout de même en descendre.

«Vous parlez à des gens, ils ont tous leurs mystères généalogiques personnels, souligne l’expert. «Celui-ci est d’une plus grande envergure, on touche à la génétique des populations.»

La plus jeune province du Canada a accueilli certaines des premières explorations européennes de l’Amérique du Nord, mais il a fallu bien du temps pour que des Européens s’établissent de manière permanente sur l’île alors très isolée.

À la fin du Xe siècle, les Scandinaves ont établi une colonie temporaire à L’Anse aux Meadows. Puis, John Cabot est arrivé en 1497, suivi des explorateurs portugais et français.

Les premières colonies britanniques ont été fondées au début des années 1600, suivies de celles des Français. Ce n’est toutefois qu’à partir de 1760 que Terre-Neuve a pu compter sur une population permanente importante de colons, au moment de l’afflux de migrants anglais et irlandais dont les descendants constituent aujourd’hui la grande majorité de la population.

On pense généralement que les Autochtones de l’île, les Béothuks, se sont éteints en 1829, mais l’île conserve une présence continue de Mi’kmaq.

David Pike affirme que l’ADN mitochondrial qui a capté son attention est matrilinéaire. Il soupçonne que la source provient d’une femme qui aurait voyagé à Terre-Neuve au début du XVIIe siècle et qui aurait accouché de filles, qui à leur tour auraient transmis ce profil à leurs filles, etc.

L’identité et le pays d’origine de cette première femme pourraient révéler la présence d’une population de colons jusqu’alors inconnue. Du moins, elle permettrait de faire la lumière sur l’histoire d’une ancêtre devenue sans le savoir essentielle à l’essor de la population terre-neuvienne, estime le professeur Pike.

«Je pense que si nous pouvions localiser cette arrivée, le moment précis à Terre-Neuve-et-Labrador et peut-être même le lieu et l’heure du départ de cette femme, cela nous donnerait de nouvelles informations sur le peuplement de Terre-Neuve», a-t-il mentionné.

Traquer une personne à travers les siècles est une tâche difficile, mais cela devient encore plus difficile lorsqu’il s’agit d’une femme.

Les généalogistes étudient souvent les registres d’églises et autres documents de ce genre pour avoir une idée de qui a vécu où et quand, mais de nombreux registres à Terre-Neuve-et-Labrador ne remontent pas beaucoup plus tôt que les années 1800.

Les archives des premières colonies sont rares et les documents présentent souvent les femmes par le nom de leur mari.

Les noms de famille rendent encore plus compliquée la recherche d’une source de profil ADN mitochondrial puisque les Européennes et les premières immigrantes à Terre-Neuve prenaient historiquement le nom de leur mari.

Pike soutient que le mystère pourrait être résolu avec le temps, un peu de chance et un bassin plus large de participants intéressés par la démarche.

Si une personne correspondant à ce profil retrouvait ses racines familiales dans une région plus ancienne située à l’extérieur de Terre-Neuve, cette information pourrait conduire à davantage de recherches sur cette famille et peut-être dévoiler la pièce manquante du casse-tête.

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Des phoques envahissent une ville de Terre-Neuve


Des visiteurs marins ont fait du tourisme dans une ville de Terre-Neuve au Canada. Heureusement pour eux, il est interdit de les déranger et surtout de les blesser. Espérons que cette loi sera respectée
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Des phoques envahissent une ville de Terre-Neuve

 

Les phoques ont envahi les rues d’une ville du nord de Terre-Neuve. Ses habitants craignent pour la sécurité des animaux, mais se sont fait avertir de rester à l’écart.

Brendon Fitzpatrick, résidant de la municipalité de Roddickton, a affirmé que des phoques avaient été aperçus dans la région dès le mois d’octobre. Mais ces dernières semaines, les animaux se sont promenés dans la ville, parfois au milieu de la route.

Dans les images que M. Fitzpatrick a publiées sur Twitter, on peut voir des phoques se déplacer dans la rue, nager dans un ruisseau et grimper sur un banc de neige près d’une station-service.

Les gens accourent près des animaux, arrêtent leur motoneige pour pouvoir les observer, et les phoques ne bougent pas, a-t-il raconté.

M. Fitzpatrick a vu les bêtes en groupe de deux ou trois et au total, il en a aperçu plus d’une vingtaine.

Il s’inquiète de leur sort, puisqu’ils pourraient être blessés par des véhicules ou des curieux qui s’approcheraient trop d’eux. M. Fitzpatrick espère que le ministère des Pêches se manifeste pour ramener les animaux dans leur habitat naturel.

Dans un communiqué, le ministère a assuré qu’il surveillait la situation. Il a rappelé à la population qu’il était illégal et dangereux de déranger un mammifère marin.

« Les phoques sont des animaux sauvages qui peuvent être imprévisibles et qui peuvent devenir agressifs pour se protéger. Dans de rares cas, les phoques transportent des infections qui peuvent être transmises aux humains », a indiqué le ministère.

« Nous voudrions rappeler aux gens qu’il est illégal de déranger un mammifère marin et que l’interaction humaine peut déranger la vie normale d’un animal et mener à des blessures ou la mort chez l’animal. » 

L’an dernier, un phoque du Groenland qui avait charmé des spectateurs sur une plage de Terre-Neuve-et-Labrador avait été retrouvé mort quelques jours plus tard.

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Déversement à Terre-Neuve: 15 oiseaux enduits de pétrole


15 oiseaux qui ont subi les conséquences de la marée noire près de Terre-Neuve, enfin du moins ce qui ont été trouver, car la réalité pourrait être bien pire.
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Déversement à Terre-Neuve: 15 oiseaux enduits de pétrole

 

Les experts en oiseaux de mer affirment qu'une... (Photo Jae C. Hong, archives Associated Press)

Les experts en oiseaux de mer affirment qu’une estimation du nombre d’oiseaux tués par la marée noire pourrait prendre des mois, mais que le bilan va probablement augmenter.

PHOTO JAE C. HONG, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

 

La Presse Canadienne
Saint-Jean

Au moins 15 oiseaux de mer enduits de pétrole ont été repérés après le plus grand déversement jamais enregistré au large des côtes de Terre-Neuve, mais une biologiste a prévenu que les déversements antérieurs démontrent qu’il pourrait en réalité y en avoir plusieurs milliers.

La firme d’hydrocarbures Husky Energy a rapporté les observations mercredi et confirmé la présence d’un oiseau mort depuis qu’environ 250 000 litres de pétrole se sont déversés dans l’océan vendredi lors d’une violente tempête.

La plate-forme SeaRose tentait de reprendre la production quand une panne s’est produite, provoquant le déversement.

Les experts en oiseaux de mer affirment qu’une estimation du nombre d’oiseaux tués par la marée noire pourrait prendre des mois, mais que le bilan va probablement augmenter.

Gail Fraser, une biologiste des oiseaux de mer de l’Université York, a déclaré que même un petit nombre d’oiseaux enduits de pétrole suscite des inquiétudes, puisque cela témoigne de dommages probablement beaucoup plus graves.

« Le fait qu’ils aient trouvé des oiseaux enduits de pétrole signifie qu’il y a probablement beaucoup plus d’oiseaux qui ont subi le même sort », a dit Mme Fraser.

Les marées noires antérieures ont abouti à des estimations du nombre de décès d’oiseaux, qui se chiffrent par milliers, a-t-elle déclaré.

Le déversement de Terra Nova en 2004, qui avait déversé 165 000 litres de pétrole dans l’océan, aurait tué environ 10 000 oiseaux.

La biologiste a noté que l’incident de Terra Nova avait déversé moins de pétrole dans l’océan, mais que cela s’était produit à la même période de l’année que le dernier incident, ce qui signifie qu’un nombre similaire d’oiseaux tels que des guillemots et des tourterelles se seraient trouvés dans la région.

Selon Mme Fraser, « des millions » d’oiseaux migrent vers la région depuis l’Arctique à cette période de l’année, et les conditions difficiles de la fin de semaine rendent impossible un décompte précis des oiseaux tués.

« Les conditions étaient terribles et il est difficile d’obtenir de bonnes estimations du nombre d’oiseaux de mer susceptibles d’avoir été tués, a-t-elle dit. On peut seulement faire de notre mieux. »

Les oiseaux de la région sont particulièrement sensibles à la pollution par les hydrocarbures, a prévenu Mme Fraser. Les oiseaux peuvent mourir d’hypothermie si même une petite quantité d’huile tache leur plumage.

Ils ont également de faibles taux de reproduction et une longue durée de vie, ce qui signifie qu’un impact important sur la population fait vraiment mal.

Mme Fraser déplore qu’on ne tienne pas toujours compte de ces réalités lorsque les entreprises sont condamnées à une amende pour avoir nui aux populations d’oiseaux de mer.

Une amende de 3 millions a été infligée à Syncrude Canada en 2008 lorsque plus de 1600 canards sont morts après avoir atterri dans un bassin de résidus. À titre de comparaison, Petro-Canada a reçu une amende de 290 000 $ pour le déversement de Terra Nova qui aurait tué 10 000 oiseaux.

« Tuer 10 000 oiseaux de mer est une grosse affaire écologique et l’amende devrait en tenir compte », a dit Mme Fraser.

Scott Tessier, le directeur général de l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers, a déclaré qu’aucune nappe de pétrole n’avait été repérée sur l’eau lundi ou mardi, ce qui signifie que le pétrole s’est probablement dégradé au point de ne plus pouvoir être nettoyé.

La commission se concentre maintenant sur la surveillance de la faune et son enquête sur l’incident.

Les exploitants de l’industrie extracôtière de Terre-Neuve sont responsables du respect de leurs propres plans en matière de sécurité et de protection de l’environnement. L’organisme de réglementation surveille et enquête au besoin.

Trevor Pritchard, le vice-président principal de Husky Energy au Canada atlantique, a assuré que son équipe avait suivi les plans et les procédures de l’entreprise, et que celle-ci enquêtait sur les causes du dysfonctionnement de l’équipement.

« Nous n’avons rien vu qui nous indique que nous n’avons pas suivi nos procédures internes », a dit M. Pritchard.

Husky fournit les procédures au conseil de réglementation, mais un porte-parole de Husky a déclaré dans un courriel que la société « ne divulguait pas ses procédures d’exploitation spécifiques publiquement pour des raisons de sécurité et commerciales ».

M. Pritchard dit que Husky ne redémarrera pas la production tant qu’elle n’aura pas « pleinement confiance » dans l’intégrité du système sous-marin.

« Personne ne voulait que cet incident se produise. C’est une mauvaise journée pour nous. Pouvons-nous changer des choses, oui, nous le pouvons. Je ne sais pas encore ce qu’elles sont », a déclaré M. Pritchard.

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Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été


Alors qu’il fait beau et chaud chez moi dans mon coin du Québec, les fleurs ont fait leur apparition et les arbres de son habillé de leurs feuilles. Plus à l’est dans la province de Terre-Neuve, ils ont eu une bonne bordée de neige jusqu’à 35 cm de neige. Cela doit être décourageant cette blancheur a la fin du printemps.
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Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été

 

La température oscillait autour de -2°C à Gander,... (PHOTO PC)

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été.

PHOTO PC

La Presse Canadienne
Gander

 

Une tempête de fin de printemps qui a enseveli des voitures dans la neige et forcé la fermeture de plusieurs écoles à Terre-Neuve-et-Labrador a causé la consternation – et l’incrédulité – chez bien des résidants de la côte nord-est de l’île, jeudi matin.

Des photos publiées sur les médias sociaux montrent un barbecue enseveli et des bancs de neige qui atteignaient la moitié d’une porte d’entrée. Des dizaines d’écoles ont retardé leur ouverture ou ont été fermées, jeudi matin.

La météorologue Linda Libby, d’Environnement Canada, a indiqué que plus de 35 centimètres de neige étaient tombés à l’aéroport international de Gander mercredi soir et durant la nuit de jeudi, alors que plus de 36 centimètres ont été enregistrés dans le parc national Terra-Nova.

Environnement Canada s’attendait à ce que la neige s’amenuise jeudi après-midi, mais de forts vents du nord-est, soufflant à 80 kilomètres/heure, devaient persister tout au long de la journée, selon Mme Libby. Les automobilistes étaient donc prévenus que la visibilité pouvait être réduite en raison de la poudrerie.

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été. Pendant ce temps, à l’autre bout du pays, certaines régions de l’Alberta et de la Saskatchewan étaient toujours visées par un avertissement de chaleur, jeudi; les températures devaient atteindre 29°C.

Mais ces tempêtes de neige de fin de printemps ne sont pas rares à Terre-Neuve-et-Labrador. Mme Libby rappelle qu’il y a cinq ans, les 18 et 19 mai 2013, plus de 69 centimètres étaient tombés sur Gander.

En fait, certains Terre-Neuviens accordent même des vertus thérapeutiques à ces tempêtes de mai. Larry Dohey raconte que ses ancêtres irlandais de la région de Cape Shore suggéraient d’appliquer cette neige fondue sur le visage pour faire disparaître les taches de rousseur…

Selon une autre tradition, la neige de mai constituerait un excellent remède pour les yeux endoloris des chasseurs de phoques qui rentrent de longs séjours sur les aveuglantes glaces de mer.

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Cette archéologue aurait retrouvé une mythique colonie viking au Canada


Les Vikings ont t’ils foulé le sol canadien ? Ils auraient découvert le Canada bien avant Christophe Colomb. C’est ce que pense une archéologue qui voit une relation dans ce qui est raconté dans les Sagas du Vinland et une découverte sur une colonie de Viking au Nouveau-Brunswick
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Cette archéologue aurait retrouvé une mythique colonie Viking au Canada

 

Leif Erikson découvre l’Amérique, Hans Dahl (1849-1937)

par  Malaurie Chokoualé

 

L’archéologue Birgitta Wallace, directrice du projet de recherche canadien Where is Vinland. aurait peut-être découvert des traces de la mythique colonie viking Vinland au Nouveau-Brunswick, rapportait CBS le 11 mars. 

La légendaire Vinland est le nom donné par l’explorateur viking islandais Leif Erikson à un territoire qu’il aurait découvert autour de l’an 1000 – près d’un demi-millénaire avant que Christophe Colomb ne pose les pieds sur le continent américain.

Son périple est raconté dans les Sagas du Vinland, deux textes épiques islandais datant du XIIIe siècle. Alors qu’il naviguait entre l’Islande et le Groenland, l’explorateur se serait égaré jusqu’à finir par découvrir « Vinland », sur la côte est du Canada actuel, où il aurait construit un camp de base et effectué quatre voyages. Ces sagas souvent pleines de contradictions ne peuvent malheureusement pas être considérées comme historiquement exactes à cause de la tradition orale islandaise.

En 1961, une colonie viking avait été découverte à L’Anse aux Meadows, à l’extrême nord de Terre-Neuve. Cette découverte avait indiscutablement établi l’arrivée des Vikings en Amérique, 500 ans avant Christophe Colomb. Les découvertes que Wallace et son équipe ont faites dans cette colonie les ont confortées dans cette idée que L’Anse correspondait aux descriptions donnée dans les récits de Leif Erikson et qu’elle servait de camp de base vers d’autres explorations vikings, jusqu’au Nouveau-Brunswick. La découverte de morceaux de bois de noyer cendré sur le site a d’ailleurs étayé leur théorie.

« Les noyers cendrés ne sont pas originaires de l’Île-du-Prince-Édouard ou de Nouvelle-Écosse. Le Nouveau-Brunswick est l’endroit le plus proche », explique Birgitta Wallace.

La chercheuse affirme que les similitudes entre les sagas et la réalité sont une indication de la présence des Vikings dans la région

« Leif Erikson parle notamment de raisins sauvages, et il se trouve que les noyers poussent à peu près au même endroit que les raisins et mûrissent en même temps », dit-elle.

« Celui qui a ramassé ces noix a dû voir ces raisins. »

En outre, elle explique que la région étant viticole, elle correspond tout à fait au nom de la colonie décrite dans la saga, puisque Vinland signifie « terre-de-vin ».

Aujourd’hui devenue une zone urbanisée, aucune preuve physique des Vikings n’a encore été trouvée au Nouveau-Brunswick. Mais Wallace pense que, même plusieurs siècles après, les chercheurs sont susceptibles d’y découvrir des outils, des équipements, des tentes et même des ossements.

Source : CBC News

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Les ours polaires ont déjà amorcé leur migration vers le Grand Nord


Les ours polaires sont en avance sur leur migration du printemps pour se diriger vers le Grand Nord. Ils peuvent croiser des humains, et donc il faut éviter toute approche de ce bel animal qui est une espèce vulnérable
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Les ours polaires ont déjà amorcé leur migration vers le Grand Nord

 

Les ours polaires sont considérés comme une espèce... (PHOTO Jonathan Hayward, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Les ours polaires sont considérés comme une espèce vulnérable. Les mâles adultes peuvent peser jusqu’à 700 kilos et mesurer trois mètres de long.

PHOTO JONATHAN HAYWARD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

 

La Presse Canadienne
ST. ANTHONY, T.-N.-L.

Les ours polaires de la côte est ont amorcé plus tôt que prévu leur lente migration annuelle vers le Grand Nord, et malgré de nombreux signalements inquiets à la police, cette marche vers le pôle s’est déroulée jusqu’ici sans trop de dommages – mis à part une motoneige et un spa quelque peu malmenés.

Les ours polaires avaient suivi pour l’hiver les glaces et les phoques vers le sud.

Les habitants du sud du Labrador et de la Grande Péninsule du nord de l’île de Terre-Neuve doivent demeurer prudents face à cette migration annuelle relativement précoce cette année. La migration printanière survient habituellement en avril et même en mai, soutient le caporal Shane Clarke, du détachement de la Gendarmerie royale du Canada à St. Anthony, dans le nord de la péninsule.

Des ours se sont déjà fait les dents sur des sièges de motoneige, et un bain à remous a été lourdement visité, mais les habitants en ont été quittes pour une prudence extrême – il suffit de ne pas s’insérer dans leur univers et surtout, ne jamais se trouver entre une mère et son ourson, rappellent les autorités.

Les omnivores suivront tout naturellement leur instinct et se dirigeront lentement mais sûrement vers leur habitat estival, indique la GRC.

Les ours polaires sont considérés comme une espèce vulnérable. Les mâles adultes peuvent peser jusqu’à 700 kilos et mesurer trois mètres de long.

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Le Saviez-Vous ► Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada


L’année 2017 s’achève et le métrologue David Phillips choisi 10 évènements météorologiques qui a marqué l’année au Canada. Ces évènements sont généralement ordinaires, sauf qu’ils ont perduré plus que la normale, causant des quantités de neiges impressionnantes, des inondations (dont dans mon quartier), des feux qui ont été pénible à éteindre, et encore d’autres péripéties dont certaines ont été tragiques
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Météo: l’année 2017 aura été marquée par la démesure au Canada

 

CHRISTINNE MUSCHI / REUTERS

Des feux de forêt aux inondations, en passant par le verglas…

L’année 2017 aura été une année d’excès, du point de vue météorologique: trop humide, trop sec, trop chaud, trop froid.

« Ça n’a pas été une année typiquement canadienne, où si l’on n’aime pas le temps qu’il fait devant chez nous, on n’a qu’à aller voir à l’arrière », illustre le climatologue principal d’Environnement Canada, David Phillips.

M. Phillips a dévoilé sa liste des 10 événements météorologiques les plus marquants de l’année. Si l’on devait y trouver un thème, ce serait celui d’une météo ordinaire qui est devenue extraordinaire simplement en ne changeant pas.

Par exemple, la Colombie-Britannique a connu au printemps dernier une pluie qui ne voulait pas s’arrêter. La province a ensuite connu son été le plus sec jamais enregistré, ce qui s’est traduit par une saison d’incendies désastreuse.

Ces incendies, qui ont forcé l’évacuation de 50 000 personnes, ont été choisis par M. Phillips comme événement météorologique de l’année au Canada.

Partout à travers le pays, des phénomènes météorologiques qui n’auraient normalement dû durer que quelques jours se sont éternisés.

Un dôme de chaleur massif est demeuré sur les Prairies pendant la majeure partie de l’été. Calgary a connu sa période de mai à août la plus chaude depuis 1881.

Plus à l’est, le printemps a entraîné des inondations au Québec et dans l’est de l’Ontario. La région de Windsor a connu deux « tempêtes du siècle » en moins d’un an.

Les Ontariens ont eu l’impression de ne pas avoir eu d’été en 2017, la saison étant demeurée froide et humide. La province a connu davantage de journées chaudes après le début officiel de l’automne qu’avant.

Terre-Neuve a été frappée par un blizzard ayant ravagé l’île avec des vents de 190 km/h qui ont arraché des arbres, renversé des feux de circulation et fait voler des toits comme s’il s’agissait de grains de poussière.

David Phillips, comme la majorité des scientifiques, ne va toutefois pas jusqu’à accuser les changements climatiques pour l’étrange météo de 2017… même s’il admet que ce type de phénomènes météorologiques est le genre de choses que les changements climatiques pourraient provoquer.

« Les gens croient que les changements climatiques ne font que provoquer du réchauffement, du réchauffement et du réchauffement. Mais ce que l’on observe, c’est une transformation des régimes climatiques, où l’on peut en arriver à l’opposé de ce à quoi l’on s’attend. »

Après 22 années à observer les phénomènes météorologiques, M. Phillips affirme que les choses ont bien changé.

« Je me souviens, au début de ma carrière, nous avions une saison qui était intéressante. Maintenant, chacune d’entre elles a quelque chose d’intéressant. »

« La météo change. Elle a une personnalité différente, en matière de durée et d’intensité. »

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Les dix événements météorologiques les plus marquants de 2017 selon Environnement et Changement climatique Canada

1. La saison des incendies de forêt la plus longue et la plus destructrice de l’histoire de la Colombie-Britannique

La province a connu le plus long état d’urgence de son histoire lorsque 1265 incendies ont dévasté 12 000 kilomètres carrés de forêts, de broussailles et de pâturages. Quelque 50 000 personnes ont dû évacuer leur domicile. Les incendies sont survenus pendant l’été le plus sec jamais enregistré dans la province.

2. La chaleur et la sécheresse dans l’Ouest

Les températures estivales ont fracassé des records – Medicine Hat, en Alberta, a connu 34 jours de plus de 30 degrés – et étaient si sèches que les précipitations à Regina ont été 22 pour cent moins élevées que le record dans la province. Le seul résultat favorable de la chaleur sèche persistante a été la réduction du nombre de moustiques.

3. Les inondations printanières au Québec et en Ontario

Montréal et Ottawa ont connu le printemps le plus humide de leur histoire. En mai, plusieurs rivières ont dépassé la quantité maximale d’eau libérée par le passé et ont débordé de Gananoque jusqu’en Gaspésie. Plus de 5000 résidences ont été inondées, 550 routes ont été emportées par des inondations ou des glissements de terrain et, tragiquement, deux personnes ont été entraînées par les flots gonflés de la rivière Sainte-Anne dans la région de Gaspé.

4. L’hiver froid et neigeux de la Colombie-Britannique

La côte Ouest a connu son deuxième hiver le plus froid en 25 ans, qui s’est distingué par sa durée, la fréquence et la durée des chutes de neige et l’accumulation de neige au sol. Les skieurs en ont profité, mais les terrains de golf ont été fermés pendant deux mois pour la première fois en 20 ans.

5. Encore une inondation à Windsor: deux tempêtes du siècle en une seule année

Moins d’un an après qu’une inondation record ayant causé des dommages de 153 millions $ eut frappé Windsor et le comté d’Essex, un autre déluge a déversé des pluies aussi intenses et causé autant de dégâts en inondant la même région, le 28 août. En moins de 48 heures, 222 mm de pluie sont tombés dans le sud-ouest de Windsor et de 140 à 200 mm à Riverside-Tecumseh. La collectivité toute proche de LaSalle a encaissé 125 mm de pluie avant d’en recevoir 160 mm de plus le lendemain.

6. L’été absent du centre du Canada

Les chutes de pluie entre avril et juillet près des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent ont été les plus abondantes en 70 ans. Des températures fraîches, un ciel couvert et des averses fréquentes ont marqué l’été. Les activités agricoles sont restées des semaines à la traîne jusqu’en septembre. Le lac Ontario a atteint une hauteur record de 75,9 mètres au-dessus du niveau de la mer en mai. L’élévation des eaux a rendu les îles de Toronto inaccessibles de la mi-mai jusqu’à la fin de juillet.

7. Une nouvelle « tempête du siècle »

Une tempête a frappé l’Ontario le 13 mars, avant de se diriger vers le Québec et le Canada atlantique. La tempête s’est soldée par un carambolage impliquant 15 camions et de nombreuses voitures dans des conditions de tempête hivernale sur l’autoroute 401, à Brockville. Les autorités ont fermé l’autoroute dans les deux directions, puisque des pièces de métal tordues jonchaient la chaussée et un déversement d’acide fortement toxique polluait l’air. La tempête a ensuite gagné le Québec. Cinquante centimètres de neige ont été enregistrés à plus de la moitié des stations d’observation météorologique du sud. Aucune tempête précédente n’avait battu autant de records de chute de neige dans la province. Cinq personnes ont perdu la vie.

8. L’été en septembre

Le premier jour de l’automne a été marqué par la température la plus chaude du centre du Canada. Du 22 au 27 septembre, plus de 1000 records de chaleur ont été fracassés, alors que les valeurs humidex s’approchaient ou dépassaient 40 degrés. Le sud du Québec a connu son mois d’octobre le plus chaud depuis au moins 1870.

9. La bourrasque du Brier à Terre-Neuve

Des vents d’ouragan ont ravagé Terre-Neuve les 1er et 2 mars, mais c’est la « bourrasque du Brier » du 11 mars qui a défini le reste de l’hiver et du printemps. Des rafales qui se sont déchaînées sur la presqu’île d’Avalon ont atteint la force d’un ouragan de 190 km/h à Bay de Verde, privant d’électricité plus de 70 000 résidants et visiteurs.

10. La tempête de verglas du Nouveau-Brunswick

Une longue période de précipitations composées d’un mélange de pluie, de neige, de pluie verglaçante et de grésil a eu des répercussions désastreuses sur certaines parties du Québec et du Canada atlantique lors de la dernière semaine de janvier. Ces conditions ont causé la mort de deux personnes et des dizaines de blessures, en plus d’empoisonner plus de 30 personnes malades au monoxyde de carbone. Près de 300 000 résidants ont été privés de courant, certaines communautés pendant 12 jours. Les troupes canadiennes ont été déployées pour donner un coup de main.

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L’épave du Titanic risque de disparaître à jamais


L’épave du Titanic va disparaitre d’ici à peu près 20 ans. La cause est une bactérie qui survit à une très forte pression des eaux et à l’obscurité du fond de la mer. Nous aurons bien sûr quelques vestiges qui ont pu être remontés à la surface, et l’histoire dans les livres, mais le paquebot sera disparu
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L’épave du Titanic risque de disparaître à jamais

 

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Julien Collignon

Cela fait plus d’un siècle que l’épave du Titanic gît par 3800 mètres de profondeur au large de Terre-Neuve. Selon un article de la BBC, la carcasse du paquebot est en train d’être dévorée par une bactérie capable de résister à la pression des profondeur et à l’obscurité. Un jour, le navire disparaîtra totalement.

Le 14 avril 1912, le Titanic a sombré au fond de l’Atlantique. Près de 1500 personnes sont mortes cette nuit-là. Le paquebot, annoncé insubmersible à l’époque, a emporté avec lui son histoire et sa légende.

Il a fallu de nombreuses années pour retrouver sa trace. Ce fut chose faite en 1985 par l’océanographe Robert Ballard. Mais un siècle passé dans l’océan a forcément un impact sur l’état du navire.

En 2010, on a ainsi détecté la présence d’une bactérie sur un échantillon d’une sorte de rouille récupéré en 1991. Cette bactérie, appelée Halomonas titanicae, s’attaque à la coque du bâteau, résiste à la pression écrasante des eaux ainsi qu’à l’obscurité qui y règne.

Les chercheurs ne peuvent pas déterminer comment elle est arrivée là. Mais c’est une mauvaise nouvelle pour les scientifiques, car le Titanic risque fort de disparaître complètement d’ici une vingtaine d’années, à l’horizon 2030.

Une Terre Neuvienne appelle le 911 parce que sa pizza n’a pas assez de fromage


Si un numéro d’urgence a été instauré dans les pays, ce n’est pas pour des pacotilles. C’est drôle de lire comment certaines personnes utilisent les urgences, comme le 911 au Canada et États-Unis, mais c’est une perte de temps pour ceux qui ont de vraies urgences, que leur vie est en danger, ou qu’ils sont vraiment blessés, perdus ….
Nuage

 

Une Terre Neuvienne appelle le 911 parce que sa pizza n’a pas assez de fromage

 

Une Terre-Neuvienne en colère a appelé le 911 pour se plaindre que sa pizza n’avait pas assez de fromage.

L’agent Geoff Higdon de la Force constabulaire royale de Terre-Neuve a pris l’appel effectué vendredi par une résidante de la région de Saint-Jean.

Il a expliqué que la dame était fâchée de la réponse offerte par le restaurateur qui lui avait vendu la pizza après qu’elle l’eut informé du problème et semblait s’attendre à ce que la police fasse quelque chose.

M. Higdon a plutôt suggéré à la femme de communiquer avec le gérant du restaurant.

Selon l’agent, le corps policier terre-neuvien reçoit fréquemment des appels farfelus.

Il n’est pas le seul puisque, partout dans le monde, les services d’urgence doivent composer avec des plaintes qui n’ont rien à voir avec leur mission.

Le mois dernier, un service d’incendie de Las Vegas avait organisé une conférence de presse afin d’aviser le public de ne pas téléphoner pour des « orteils foulés ou des maux de gorge ». En février, les forces de l’ordre du Kentucky avaient révélé que des gens appelaient souvent pour leur demander comment se rendre à un endroit donné.

En décembre 2015, E-Comm911, le plus important centre d’appels 911 de la Colombie-Britannique, avait dressé la liste des pires raisons pour communiquer avec les services d’urgence en s’appuyant sur des appels faits par des membres du public durant l’année.

Parmi ces motifs: demander le numéro du vendeur de pneus local, rapporter un problème avec une distributrice, demander le numéro de la ligne pour les situations non urgentes, se plaindre qu’une voiture est stationnée trop près de la leur, signaler un enfant qui refuse de mettre sa ceinture de sécurité, informer la police qu’un café n’a pas voulu leur offrir un remplissage gratuit, demander s’il était permis de se stationner dans la rue, rapporter que leur colocataire avait utilisé leur brosse à dents, réclamer de l’aide pour récupérer un ballon de basketball coincé dans un arbre et se plaindre que le bruyant système de ventilation de leur immeuble les empêchait de dormir.

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