Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans



    1 personne sur 500 000 milles peuvent présenter une masse ayant des particularités humaine, comme des os, cheveux, membres etc .. Cela est appelé foetus in foetu. Généralement, ce genre de masse est détecté et retirer très tôt. Cependant, en Inde, une jeune fille de 17 ans avait cette masse qui grandissait en elle, il semble que ce soit une première dans les annales médicales.
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    Patient bizarre : sa jumelle grandissait dans son abdomen depuis 17 ans

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    La grosseur observée au scanner où se distinguent des zones de différentes densité et une forme ressemblant à une vertèbre. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    C’est un cas unique dans les annales de médecine : une jeune Indienne de 17 ans vivait depuis sa naissance avec un fœtus logé dans son abdomen, doté d’un véritable squelette, de dents et de cheveux.

    Lorsqu’une jeune femme de 17 ans se rend à l’hôpital de Patna, la capitale de l’État du Bihar dans le nord-est de l’Inde, les médecins sont loin de se douter de ce qu’ils vont découvrir. Cela fait cinq ans que la patiente présente une grosseur abdominale dont la taille s’est progressivement accrue. Elle se plaint également de maux de ventre et explique avoir la sensation d’un « estomac rempli ». Les médecins s’en tiennent d’abord à une palpation du ventre : la bosse est dure, irrégulière, et ne bouge pas au rythme de la respiration.

    Suspectant une tumeur, ils procèdent à un scanner abdominal et découvrent alors une masse logée entre la région épigastrique et le pelvis. Plus étonnant encore, le scanner montre des zones de densité différentes, ainsi qu’un véritable squelette calcifié et des tissus mous. Une fois la masse retirée, les médecins procèdent à un examen histologique et découvrent alors que la tumeur est en réalité un véritable fœtus de 36 cm de long, doté de cheveux, de dents, d’os et de « structures ressemblant à des membres », détaillent-ils dans un rapport publié dans la revue BMJ. Bien que dépourvu de système nerveux, le fœtus semblait avoir atteint un stade de développement avancé.


    « Fœtus in fœtu » : moins de 100 cas recensés dans la littérature médicale

    Cette anomalie extrêmement rare, connue sous le nom de « fœtus in fœtu » ou « fetus in fetu » (FIF), toucherait une personne sur 500.000. Mais c’est la première fois qu’elle est observée chez une femme adulte, et c’est le plus gros fœtus jamais retrouvé à l’intérieur du corps d’une femme. En 2015, une fillette chinoise était ainsi née avec deux fœtus jumeaux de 3,7 et 3,5 cm dans le ventre. Le cas exceptionnel d’un bébé avec 11 fœtus logés dans son abdomen a également été rapporté en 2008. Sept autres cas ont été recensés chez des adultes, mais tous chez des hommes.

    Un « parasite » à l’intérieur du corps

    Deux théories s’affrontent pour explique ces malformations. La première est qu’un des fœtus « absorbe » l’autre dans les premiers stades du développement utérin, le second fœtus devenant ainsi une sorte de « parasite » pompant les ressources et partageant le système sanguin du premier. Généralement dépourvu de système cérébral et de plusieurs organes vitaux, le fœtus parasite ne survit pas à l’accouchement. Une autre théorie suggère que le FIF est en réalité une forme de tumeur appelée tératome qui présente des cellules différenciées avec des tissus de différentes nature.

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Le fœtus retiré présente des cheveux, des os et quelques bouts de membre préformés. © Anil Kumar et al, BMJ, 2019

    Tumeur ou véritable fœtus ? Un diagnostic pas très clair à établir

    Mais d’après une autre étude publiée en 2015, le tératome ne peut pas être vraiment considéré comme un FIF, étant donné que ce dernier peut se développer indépendamment et possède une capacité maligne. De plus, les véritables fœtus sont généralement dotés d’une colonne vertébrale que l’on ne trouve pas dans les tératomes.

    Il n’est donc pas très sûr que tous les cas recensés soient réellement des FIF, et les chercheurs pensent d’ailleurs que les autres cas adultes s’apparentent plus à un tératome. Dans 80 % des cas, le fœtus se développe dans la cavité abdominale, mais d’autres localisations ont été observées dans le thorax, le scrotum, le dos ou même dans le crâne. La plupart du temps, le FIF est heureusement détecté avant la naissance et retiré in utero ou quelques jours après l’accouchement.

    Quelque 24 mois après son opération, la jeune Indienne se porte à merveille. Elle a d’ailleurs tenu à remercier les médecins, affirmant être soulagée de ne plus avoir cette grosseur au ventre et que ses parents sont aussi « très contents ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les médecins ont retrouvé un fœtus de 36 cm logé dans l’abdomen d’une jeune indienne de 17 ans.

  • C’est la première fois que l’on observe un cas de « fœtus in fœtu » (FIF) chez une femme adulte et d’une telle grosseur.

  • Cette malformation provient soit du développement d’un embryon à l’intérieur d’un autre durant la grossesse, soit d’une forme spéciale de tumeur appelée tératome.

    https://www.futura-sciences.com/

Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente


Il y a des cas médicaux vraiment bizarre. Une tumeur bénigne d’un ovaire, un tératome est une tumeur connue en médecine. Il arrive que ce tératome contienne des cheveux, du cartilage, etc. Mais rare, un cervelet prêt pour être fonctionnel. Ce qui peut entraîner des problèmes de personnalités
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Des médecins ont trouvé un second cerveau en train de grandir dans la tumeur d’une patiente

 

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Brain | Afiller via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Cela peut parfois causer des changements de la personnalité.

Lors d’une opération, des chirurgiens japonais ont fait une étonnante découverte en retirant l’appendice d’une jeune femme de 16 ans.

La revue New Scientist explique sur son site, en reprenant une étude parue dans la revue Neuropathology, qu’une «tumeur contenant un cerveau miniature était en train de grandir dans un ovaire» de la patiente. «Une analyse plus détaillée ayant révélé qu’il s’agissait d’une plus petite version d’un cervelet, qui se trouve habituellement sous les deux hémisphères du cerveau. Une masse sur un côté ressemblait à une tige, la structure qui lie d’habitude la moelle épinière.»

Le cerveau miniature était si développé qu’il pouvait même envoyer des impulsions électriques entre les neurones, comme un cerveau normal.

Tératomes

On appelle ces tumeurs particulières, mais bénignes, des tératomes, un mot provenant du grec et signifiant «tumeur monstre». Il faut savoir qu’un cinquième des tumeurs ovariennes contiennent des tissus étrangers, notamment des cheveux, des dents, du cartilage, de la graisse ou du muscle. Il est en revanche très rare de trouver des tumeurs formant des structures similaires à un cerveau.

«Les éléments neuraux similaires à ceux du système central nerveux sont souvent trouvés dans les tératomes ovariens, mais les structures ressemblant au cerveau adulte sont rares», a expliqué à la revue Angelique Riepsamen, de l’université de South Wales en Australie. 

Il faut savoir aussi que, dans ce genre de situations extrêmement rares, de nombreux rapports on montré que les femmes porteuses de ce genre de tératomes ovariens peuvent souffrir de changements de la personnalité, de confusion, d’agitation, de pensées paranoïaques, ou même de pertes de mémoire.

«Certains de ces symptômes neurologiques peuvent surgir quand le système immunitaire reconnaît les cellules du cerveau dans l’ovaire comme étrangères et lance une attaque, écrit New Scientist, parce que les cellules dans le vrai cerveau de la femme peuvent finir par être également attaquées, ce qui entraîne une inflammation.» 

La jeune fille, qui heureusement n’avait aucun symptôme, n’a pas eu de complications après le retrait de la tumeur.

http://www.slate.fr/

Elle vivait avec l’embryon de son jumeau dans le cerveau


Un cas très rare mais pas unique ! Il arrive quelque fois qu’un jumeau est absorbé par l’autre et se développe très sommairement dans une partie du corps. Mais dans le cerveau, c’est vraiment spécial comme situation
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Elle vivait avec l’embryon de son jumeau dans le cerveau

 

.Après consultation médicale, ses médecins lui diagnostiquent une tumeur au cerveau qu'il va falloir opérer. © Inition / Rex Features/REX/SIPA

Après consultation médicale, ses médecins lui diagnostiquent une tumeur au cerveau qu’il va falloir opérer. © Inition / Rex Features/REX/SIPA

 

Par Hugo Jalinière

La tumeur au cerveau dont s’est faite opérer Yamini Karaman était en fait un jumeau embryonnaire, avec des os, des dents et des poils.

JUMEAU. L’histoire a des accents de science-fiction. Imaginez qu’on vous dise un beau jour que vous vivez avec l’embryon de votre jumeau dans votre cerveau depuis 26 ans. Et qu’il va falloir le retirer. Incroyable ? C’est pourtant ce qui est arrivé à une jeune américaine de 26 ans selon la chaîne américaine NBC.

Une tumeur au cerveau

Doctorante à l’université d’Indiana (États-Unis), Yamini Karaman a commencé à s’inquiéter pour sa santé lorsqu’elle s’est aperçue qu’elle rencontrait des difficultés à comprendre ce qu’elle lisait ou entendait. Dans le reportage tourné par NBC  la jeune femme explique ainsi que le fait de se retrouver dans une pièce avec du monde la plongeait dans un état de confusion lui empêchant de saisir ce qu’il se passait autour d’elle. Après consultation médicale, ses médecins lui diagnostiquent une tumeur au cerveau qu’il va falloir opérer.

 

TÉRATOME. La jeune femme part alors se faire opérer à Los Angeles, au Skullbase Institute. Mais lors de l’opération, le neurochirurgien Hrayr Shahinian a eu la surprise de découvrir que la tumeur qu’il opérait était en réalité le « jumeau embryonnaire » de Yamini Karaman. L’embryon n’était bien sûr pas vraiment développé mais possédait tout de même des ébauches d’os, de cheveux et de dents…

En réalité, ce « jumeau embryonnaire » est une forme rare de tératome, un type de tumeur formé à partir de cellules germinales pluripotentes. Des cellules souches issues des feuillets embryonnaires (groupe de cellules) qui se forment durant l’embryogenèse. Autrement dit des cellules embryonnaires s’étaient égarées dans le cerveau de la patiente au moment de son propre développement.

L’opération s’est bien déroulée

RARE.

« Ce n’est que la seconde fois que je vois un tératome. Et j’ai pourtant déjà retiré 7.000 à 8.000 tumeurs du cerveau », explique le neurochirurgien chevronné.

 En effet, ce type de tumeur apparentée à l’embryon d’un jumeau absorbé par l’autre jumeau est extrêmement rare mais n’est pas une première. En 2009 The Telegrah rapportait le cas exceptionnel de Gavin Hyatt, un plombier anglais âgé de 30 ans, dont l’abdomen avait rompu à cause de la présence d’un jumeau embryonnaire. Un épisode digne d’Alien… Quoi qu’il en soit, la « tumeur » de Yamini Karaman s’est avérée bénigne. L’opération s’est bien déroulée et la jeune femme est désormais en convalescence.

http://www.sciencesetavenir.fr/