Tentatives de suicide en hausse chez les enfants


 

Qu’est-ce qui se passe dans la tête des enfants pour perdre espoir à ce point et avoir envie de finir leur courte vie. Aux États-Unis, les statistiques sont vraiment inquiétantes. Un urgentologue croit malgré le manque de données que le Canada serait dans une situation similaire. Il serait urgent de savoir l’heure juste et être mieux adapté pour aider ces enfants.
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Tentatives de suicide en hausse chez les enfants

 

À l'Hôpital de Montréal pour enfants, les visites... (PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

 

À l’Hôpital de Montréal pour enfants, les visites à l’urgence pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires ont augmenté de 55 % depuis 2015.

PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

 

MORGAN LOWRIE
La Presse Canadienne
Montréal

Le nombre d’enfants transportés à l’hôpital pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires est en hausse, selon un chercheur canadien, qui réclame plus de données et de ressources pour s’attaquer au problème.

Selon l’étude coécrite par le docteur Brett Burstein, le nombre d’enfants hospitalisés aux États-Unis pour avoir pensé ou avoir tenté de s’enlever la vie a doublé de 2007 à 2015, passant de 580 000 à 1,12 million.

L’urgentologue montréalais ne dispose pas de données pour le Canada, mais affirme qu’une tendance similaire s’y dessinerait.

À l’Hôpital de Montréal pour enfants, les visites à l’urgence pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires ont augmenté de 55 % depuis 2015 – elles représentent environ 2 % de toutes les visites.

Le docteur Burstein croit que l’une des conclusions les plus dérangeantes de l’étude américaine est que 43 % des enfants transportés aux urgences étaient âgés de moins de 12 ans.

Selon lui, l’étude publiée dans le Journal of the American Medical Association démontre la nécessité d’accroître les ressources pour la santé mentale et d’améliorer la préparation aux urgences. Le Canada devrait également collecter des données pour mieux faire face au problème, a-t-il ajouté.

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Une jeune de 18 ans met son arme contre son front et appuie sur la gâchette


C’est une bien triste histoire. L’adolescence est une période difficile pour bien des jeunes. Certains le passe tellement mal qu’ils ont les idées noires. Cette jeune fille a pris une arme pour une tentative de suicide à cause d’un chagrin d’amour, son premier amour ! Elle a visé le visage ! Heureusement, elle a pu avoir une greffe de visage.
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Une jeune de 18 ans met son arme contre son front et appuie sur la gâchette

 

L’adolescence peut être une période difficile, même pour ceux étant les plus « populaires ». Et beaucoup font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer.

Il faut avoir les bons vêtements, écouter la bonne musique et avoir les bons centres d’intérêt. Heureusement, en vieillissant, ce qui semblait si important à l’époque n’est plus qu’un lointain souvenir.

Je me souviens à quel point je me sentais mal à l’aise quand j’étais adolescente. J’étais terrifiée à l’idée de devenir une de ces « rejetées », l’une de ceux à côté desquels personne ne voulait s’asseoir en classe et n’était pas invité aux fêtes.

Je ne pense pas avoir été particulièrement méchante envers qui que ce soit, mais je n’ai certainement pas fait de réels efforts pour fréquenter les personnes qui avaient été rejetées non plus. Cela m’a peut-être cataloguée comme étant aussi mauvaise que les brutes qui se moquaient constamment d’eux.

Je suis heureuse que mon adolescence soit terminée, même si je m’en suis relativement bien sortie. Mais si je pouvais revenir en arrière, j’aurais aimé défendre davantage ceux qui étaient faibles.

Comme Katie Stubblefield.

Katie était une adolescente très sensible à l’école secondaire et rêvait constamment d’avoir un petit ami. Mais quand cela a finalement été le cas, il s’est passé quelque chose qui allait changer irréversiblement sa vie pour toujours : elle a découvert un SMS d’une autre fille dans le portable de son petit ami.

La rupture lui a donné l’impression que sa vie était terminée et elle a rapidement pris une décision impulsive qu’elle allait finir par regretter pour le reste de sa vie.

Après son chagrin d’amour, Katie a senti que sa vie ne valait tout simplement plus la peine d’être vécue. Elle s’est précipitée chez son frère, a pris une arme et s’est tiré une balle en plein visage. Elle était sûre que le tir lui coûterait la vie.

(… ) miraculeusement, elle a survécu. Néanmoins, elle avait aussi failli perdre son visage intégralement…

Dans une entrevue émouvante avec la BBC, le père de Katie a raconté ce que les médecins ont dit quand elle a été amenée à l’hôpital.

« Elle ne mangera jamais, elle ne boira jamais, elle ne se baignera jamais, elle ne parlera jamais, elle sera un légume, elle devra vivre dans un établissement spécialisé pour le reste de sa vie ».

YouTube/BBC News

Rien que l’idée que Katie passerait le reste de sa vie dans un état végétatif était insupportable pour sa famille.

Mais le pire, c’est de savoir que Katie s’était infligé ça elle-même.

« Je me souvenais parfaitement de ce que j’avais fait. Je me suis dit : « Comment ai-je pu m’infliger ça ? Mais plus important encore : « Comment ai-je pu faire ça à ma famille ? » confie Katie.

Grâce à une équipe étonnante de médecins, Katie a eu une seconde chance : l’option de se faire greffer un tout nouveau visage. Katie n’était pas tout à fait sûre de savoir ce qu’elle en pensait, mais elle n’avait pas vraiment le choix.

YouTube/BBC News

« Il existait une chance de retrouver ma vie et mon visage à un moment. Au début, c’était une décision très difficile parce que je savais que quelqu’un devait mourir pour que j’aie ce visage « , dit-elle.

Mais plus elle y pensait, plus Katie acceptait l’idée d’un nouveau visage.

Trois ans et 22 opérations préparatoires plus tard, il était enfin temps de procéder à la greffe complexe.

Onze médecins ont travaillé plus de 30 heures pour déplacer le visage d’Adrea Schneider sur celui de Katie. Le résultat a été meilleur que ce qu’on aurait pu espérer.

Regardez la vidéo ci-dessous pour voir le travail incroyable des médecins par vous-même

Je pense que Katie regrettera sa décision pour le reste de sa vie. Mais elle a eu une seconde chance en étant toujours en vie, ce que personne ne pensait possible.

 

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Enfants-esclaves : les traumatismes du corps et de l’esprit


C’est une chose que je trouve inconcevable, qu’en 2015, il existe encore le trafic humain et de l’esclavage.  En plus que des enfants soient ainsi esclaves, violenté, violé et blessé comment peuvent-ils reprendre une vie normale ?
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Enfants-esclaves : les traumatismes du corps et de l’esprit

 

© David Longstreath/IRIN

© David Longstreath/IRIN

Dans le monde, 5,7 millions d’enfants esclaves sont soumis à des travaux forcés. Et les sévices sexuels font 1,8 million de jeunes victimes. Quel impact ont ces abus sur leur santé physique et mentale ? Pour en savoir plus, des chercheurs britanniques ont observé de près des petits asiatiques, tous rescapés de ces trafics humains.

En collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations, des scientifiques de laLondon school of hygiene & tropical medicine ont suivi 387 enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans. Tous ont survécu à un trafic d’enfants en Asie (Cambodge, Thaïlande et Viêt-Nam). Résultat, 1% des garçons ont été victimes de violences sexuelles, contre 23% chez les filles. Et tous sexes confondus, un tiers des jeunes a rapporté des blessures physiques liées à ces viols ou aux conditions de travail forcé.

« Une santé mentale fragile, des actes de violence et de tentatives de suicide ont été fréquemment repérés chez ces enfants », révèlent les chercheurs britanniques.

Les troubles mentaux font partie des atteintes les plus communes : plus de la moitié des jeunes (56%) était sujet à la dépression, un tiers souffrait d’anxiété accrue et un quart (26%) présentait un syndrome de stress post-traumatique.

Des actes de mutilation et tentatives de suicides ont été « rapportés chez 12% des jeunes dans le mois précédent le début de l’étude ».

Des jeunes qui pour la plupart étaient soumis à cette pression en permanence. Tous travaillaient dans un milieu insalubre et sans relâche, sept jours sur sept.

Autre information,

« les garçons étaient majoritairement confrontés à des mauvaises conditions de vie : privés de lit, d’accès à l’eau. Et les blessures graves (brûlures, fractures, coupures…) affectaient 21% des garçons et 7% des filles ».

Une détresse physique et mentale pesante.

« Les troubles perdurent même si les jeunes ont retrouvé leur famille et leur foyer », atteste le Dr Cathy Zimmerman, l’un des auteurs de ce travail.

Plus de la moitié des jeunes interviewés ont avoué être inquiets de leur quotidien une fois rentré chez eux. Le poids de la honte et de la culpabilité était aussi souvent évoqué.

« Selon les cas, aider les jeunes à reprendre immédiatement leurs marques dans leur famille n’est pas forcément la bonne solution. Beaucoup sont en effet victimes de violences de la part d’un membre de leur famille. Une prise en charge médicale et sociale est donc indispensable pour ces jeunes survivants. »

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L’enfant-roi est-il suédois?


Avec le travail, les déplacements, les repas, ménage, devoirs, quand prenons-nous le temps avec les enfants ? Est-ce une conséquences des enfants roi ? Il y a-t-il pire que nous comme société face aux enfants ?
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L’enfant-roi est-il suédois?

 

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez... (Photo Masterfile)

 

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l’un des plus hauts taux de natalité d’Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents.

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SILVIA GALIPEAU
La Presse

Incroyable, mais vrai. Le fameux modèle suédois, dont on aime tant vanter les mérites et auquel on aspire tous sur le plan social, aurait finalement une faille. Et non la moindre. Un psychiatre suédois sonne l’alarme: gare aux enfants-rois, écrit-il dans un livre-choc, à paraître en anglais sous peu. Comme quoi nous, les Québécois, n’avons finalement pas le monopole de cette bien vilaine monarchie. Bienvenue au pays des enfants-rois suédois.

«La Suède est-elle en train de créer une génération de petits cons?»

Les médias ne sont pas tendres ces jours-ci avec le royaume de la social-démocratie. Pour cause: un psychiatre suédois, père de famille de surcroit, a publié une véritable petite bombe.

Comment les enfants ont pris le pouvoir, dont on attend une traduction anglaise dans l’année, ne ménage pas les parents de ce qu’on croyait jusqu’ici incarner le paradis sur terre des familles. «Petits cons», «mal élevés» et, surtout, «déçus de la vie», tels sont les qualificatifs que les médias britanniques, chinois, français ou américains attribuent du coup aux enfants nés au pays des garderies et des longs congés parentaux payés. Mais que s’est-il donc passé? Nous avons interrogé l’auteur, David Eberhard, père de six enfants de 1 à 17 ans, pour comprendre. Il voit trois grandes causes à cette bien malencontreuse dérive.

1- Le pays de la philisophie parentale unique

Promenez-vous dans les rues de Stockholm. Vous verrez des bambins partout, certes (la Suède a l’un des plus hauts taux de natalité d’Europe), mais surtout des bambins impolis, exigeants, insolents. C’est souvent eux qui décident du menu du souper, carrément des vacances d’été, dénonce le psychiatre David Eberhard. Ils choisissent l’heure de leur coucher et ne tolèrent pas qu’on les habille. En gros, ce sont eux qui décident. De tout. Comme de rien. Mais surtout de tout.

Pourquoi? Si la Suède est reconnue comme une pionnière en matière de défense des droits des enfants, ces droits vont aujourd’hui très loin, dénonce le psychiatre. Avec la popularité d’auteurs comme le Dr Spock, Penelope Leach et surtout Jesper Juul, le père de l’écoute active («Jesper Juul, l’auteur deCompetent Child, a une influence énorme sur les parents suédois»), les parents n’ont plus le droit de punir leurs enfants.

«Et je ne parle même pas de châtiments corporels, souligne le psychiatre. Un père a envoyé son enfant dans sa chambre 20 minutes, et il a été traîné en cour. Si un enfant a un mauvais comportement, il est interdit socialement, en Suède, de l’envoyer dans sa chambre! » Résultat? «Les parents n’ont aucun moyen de dire non à leurs enfants, dit-il. Et c’est là qu’on déraille.»

2- La culpabilité

Étrangement, ces mêmes parents, qui sont par ailleurs de grands adeptes de la théorie de l’attachement, ne passent pas énormément de temps avec leurs enfants. Ils sont en effet les premiers à les mettre en garderie dès 1 an (tous les bambins suédois ont une place attitrée en crèche, jusqu’à leur entrée à l’école).

«C’est assez contradictoire», souligne le psychiatre.

La Suède a également un taux élevé de divorces, avoisinant les 50%, et bien des familles optent pour la garde partagée une semaine sur deux, poursuit le psychiatre. Conséquence?

«Quand les parents sont enfin avec leurs enfants, ils se sentent coupables et s’assurent du coup que tout soit parfait. Ils leur offrent des bonbons, les trimballent partout, bref, se comportent en véritables parents hélicoptères.»

 Erreur, ajoute l’auteur: en élevant leurs enfants dans du coton, est-ce qu’ils les préparent pour la vie? Bonjour la désillusion, croit-il.

«D’après les sondages suédois, oui, les jeunes enfants sont heureux. Mais les plus vieux? De moins en moins. Nous assistons à une croissance en flèche des tentatives de suicide, de troubles de l’anxiété et de troubles de comportement, notamment chez les garçons.»

3- Le mythe de la culture rebelle

La Suède se targue d’être marginale, d’élever des libres penseurs, bref, d’être un peuple plus «rock n’ roll» que la moyenne.

«C’est comme si nous étions fiers d’élever des enfants libres, rebelles, qui n’obéissent pas à leurs parents. Ce mythe est très fort en Suède, poursuit l’auteur. Malheureusement, depuis plusieurs années, les études démontrent que non seulement nos jeunes réussissent moins bien que les autres à l’école, ils sont même moins créatifs!» 

«On se prend un peu pour d’autres, conclut-il. On se croit meilleurs que les autres et on aimerait que tout le monde suive notre modèle. Mais à bien des égards, en terme de discipline et de philosophie parentale, c’est nous qui devrions suivre le reste du monde.»

Solution: le pouvoir aux parents

Le psychiatre est catégorique. Le meilleur expert n’est pas tel auteur ou tel docteur, mais bien le parent. Encore faut-il qu’il ait confiance en lui. C’est ce qu’il souhaite, en fin de compte, avec son livre : redonner le véritable pouvoir parental à ceux à qui il revient.

«La famille n’est pas une démocratie et, quoi qu’on dise, l’enfant n’est pas un être compétent. Au contraire, il est par définition incompétent. La démocratie familiale ne fait finalement de bien à personne: ni aux enfants ni aux parents.»

Est-ce la faute à la social-démocratie?

«Une culture fière de sa conscience sociale peut facilement mélanger gentillesse et absence de règles. Mais selon moi, nous faisons fausse route. Ne pas avoir de règles, c’est tout sauf de la gentillesse. C’est une gentillesse perverse.»

 

En chiffre

 

1974 La Suède est le premier pays à instaurer un congé parental.

1979 La Suède est le premier pays au monde à interdire les châtiments corporels.

1990 La Suède est l’un des premiers pays à ratifier la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU.

5e Rang au classement général de l’UNICEF sur le bien-être des enfants dans les pays riches (le Canada est 17e).

2e Rang en ce qui a trait au bien-être matériel.

5e Rang pour la santé et la sécurité.

3e Rang au classement de l’ONG « Save the Children » des pays où il fait bon naître.

Un enfant de riche

 

L’enfant-roi suédois est-il bien différent de l’enfant-roi québécois? Probablement pas. «First world problems», comme on dit…C’est un peu ce qui résume la pensée du pédiatre Jean-François Chicoine.

«Le phénomène de l’enfant-roi, qu’on soit au Québec ou ailleurs, c’est un peu partout le même: dans les sociétés bien nanties où on a défini la parentalité, est né cet enfant-roi qui se nourrit d’indiscipline», explique le fameux pédiatre, avec sa verve habituelle.

À quel point est-ce différent en Suède?

«Je ne connais pas l’enfant-roi suédois, précise-t-il, mais dans une société bien nantie, où on a réglé certains problèmes, les parents ont tendance à être surinvestis.»

D’où la question, inévitable: l’enfant-roi est-il le produit de la social-démocratie?

«Non, répond Jean-François Chicoine. Ça n’est pas parce qu’on donne de la place aux enfants dans une société qu’on en fait des enfants-rois.»

Une dérive, alors?

«Oui, la social-démocratie ouvre la porte à l’enfant-roi, concède-t-il. Une fois qu’on a tout fait pour les enfants, insiste-t-il, et que souvent, on en fait qu’un, ou deux, plus tardivement, on a tendance à se projeter dans nos enfants et à s’investir beaucoup plus.»

Paradoxe?

Ces parents, eux aussi produits de la même social-démocratie, n’osent peut-être plus intervenir «parce qu’ils ne se sentent pas autorisés!», dénonce le pédiatre. «Ils ne se sentent pas autorisés à intervenir auprès d’enfants qu’ils ont trop peu vus au cours de la journée. Moins vous passez de temps avec quelqu’un, moins vous intervenez, dit-il. Que font-ils? Ils les gâtent.»

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Obsédé par la recherche du selfie parfait, un jeune Anglais tente de se suicider


Un autre trouble que les selfies semblent augmenter cette obsession de l’apparence physique.Certains y sont tellement accros qu’ils passent leur temps a faire des autoportraits a longueur de journée sans jamais être satisfait
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Accro aux selfies, il tente de se suicider

 

 

Danny Bowman se consacre maintenant à faire connaître son trouble mental, la dysmorphophobie (capture d’écran/The Independent).

Après avoir tenté de se suicider, ce jeune Britannique a été traité pour trouble de l’apparence physique et témoigne pour aider les jeunes qui souffrent des mêmes difficultés que lui.

On connaissait l’addiction aux jeux vidéos ou encore à Internet… Voici que se développe maintenant l’addiction aux selfies, ces autoportraits pris avec son téléphone portable. Dérive de l’ego et des réseaux sociaux, la mode du selfie, qui peut conduire à des situations extrêmes, a poussé un jeune Britannique au bord du suicide.

Aujourd’hui âgé de 19 ans, Danny Bowman passait en effet pas moins de 10 heures par jour à se consacrer à ces autoportraits, soit 200 quotidiens. Ce jeune Britannique cherche la perfection, le «selfie parfait» Une obession qui ne l’a pas quitté depuis ses 15 ans, à l’époque où ses camarades l’avaient traité de «laid».

Cet habitant de Newcastle avait même quitté l’école, était resté enfermé chez lui pendant six mois et avait perdu environ 12 kilos. Un jour, après avoir fait près de 200 autoportraits, dont aucun ne lui semble satisfaisant, le jeune homme tente de se suicider en prenant des médicaments. Sauvé de justesse par sa mère, qui l’emmène à l’hôpital, il commence alors un chemin vers la sortie de ce cauchemar.

Diagnostic: le jeune homme souffre de dysmorphophobie (Body dysmorphic disorder en anglais) soit la crainte obsédante d’être laid ou malformé, entrainant une constante préoccupation de l’apparence.

«Au début, il me prenait mon téléphone 10 minutes, puis une demi-heure, puis une heure…», raconte-t-il au Mirror .

Aujourd’hui, il n’a pas pris de selfie depuis de longs mois et témoigne au sein de l’association«Fixers» ,qui aide les jeunes de 16 à 25 ans à se détacher de leurs addictions de toutes sortes.

http://etudiant.lefigaro.fr/