Un tout petit peu de sommeil en plus, de grands bénéfices pour la santé


Bien que les adolescents et jeunes adultes ont besoin de sommeil, s’ils ne se couchent pas à des heures raisonnables, il sera difficile pour eux de dormir 43 minutes de plus, même s’il cela est bénéfique pour la tension artérielle.
Nuage


Un tout petit peu de sommeil en plus, de grands bénéfices pour la santé


Bien dormir aide à rester de bonne humeur et cognitivement performant·e. | Pexels via Pixabay

Bien dormir aide à rester de bonne humeur et cognitivement performant·e. | Pexels via Pixabay

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Sleep Health, Université d’État de Pennsylvanie

Et si vous essayiez de dormir quarante-trois minutes supplémentaires par nuit?

Nous consacrons près d’un tiers de notre vie à dormir –et pour cause, le sommeil est essentiel à de nombreuses fonctions biologiques. Mais il y a des périodes moins propices que d’autres à de bonnes nuits réparatrices. Avec ses collègues, Anne-Marie Chang, spécialiste des effets sur la santé du manque de sommeil œuvrant à l’université d’État de Pennsylvanie, vient de se pencher sur l’une d’entre elles: l’arrivée à la fac.

Leur étude, en passe d’être publiée dans la revue Sleep Health, rappelle qu’un manque de sommeil chronique est associé à des troubles de l’humeur (comme l’anxiété et la dépression), à des problèmes de concentration et à de mauvaises performances cognitives. Mais elle se veut plutôt rassurante. Elle montre qu’il ne suffit que d’un peu moins d’une heure de sommeil supplémentaire par nuit pour produire de vrais effets positifs sur la santé –et ce, très rapidement.

Diminution de la tension artérielle

En l’espèce, Chang et ses collègues ont suivi cinquante-trois étudiant·es pendant deux semaines. Après un premier passage au laboratoire pour mesurer leur taille, poids, tension artérielle et leur fréquence cardiaque, les participant·es ont reçu des accéléromètres à porter au poignet 24/24 heures pour enregistrer leurs mouvements et leur sommeil. La première semaine, l’équipe de recherche leur a demandé de ne rien changer à leurs habitudes.

Au début de la seconde, le groupe est repassé au laboratoire pour de nouvelles mesures et, grâce aux données de leurs accéléromètres, les scientifiques ont pu leur dire quelle était leur durée moyenne de sommeil. Il leur a ensuite été demandé de dormir une heure supplémentaire par nuit et de revenir sept jours plus tard pour une ultime batterie de tests.

«Nous avons vraiment été bluffés par les résultats sur la tension artérielle, commente Chang. Non seulement ils étaient statistiquement significatifs, mais ils étaient aussi tout à fait pertinents sur un plan clinique. Sept points de tension artérielle systolique en moins, c’est un sacré changement.»

En moyenne, les sujets ont dormi quarante-trois minutes en plus –77% des participant·es ont augmenté leurs nuits de plus de quinze minutes et 66% de plus de trente minutes. Un petit ajout de sommeil qui s’est accompagné d’un gros bonus sanitaire: une moyenne de 7 points (ou millimètres de mercure) en moins sur leur tension artérielle systolique.

Ces résultats rendent la chercheuse optimiste.

«Le manque de sommeil est un véritable problème pour les étudiants, ajoute-t-elle. Mais je pense que cela peut avoir une portée plus large. J’espère que d’autres gens verront que le sommeil peut avoir un effet réel sur leur santé et qu’ils peuvent y faire quelque chose.»

De fait, si les spécialistes recommandent entre sept et neuf heures de sommeil par nuit pour les jeunes adultes, 36% de cette population dorment moins de sept heures par nuit et 14% moins de six heures.

http://www.slate.fr/e

Le Saviez-Vous ► Ce que révèle votre tension artérielle


Quand on va chez le médecin, il prend généralement la pression artérielle. On peut la prendre nous-même avec des appareils vendu sur le marché. Il est bon de savoir comment la prendre et comprendre les chiffres qui s’affichent.
Nuage

 

Ce que révèle votre tension artérielle

 

Qu'est ce que la tension artérielle?

wavebreakmedia/Shutterstock

Samantha Rideout

Même si elles paraissent mystérieuses, les valeurs qui traduisent la tension artérielle n’ont rien de très compliqué.

Lisez ce qui suit pour mieux comprendre.

Comprendre sa pression

La première (tension systolique) indique la pression à laquelle sont soumis les vaisseaux sanguins quand le muscle cardiaque se contracte; la seconde (tension diastolique) donne la pression qui reste entre deux battements.

Tension artérielle : apprenez à interpréter les valeurs.

Seasontime/Shutterstock

Quand ces valeurs augmentent…

… les risque d’accident cardiovasculaire aussi. L’agence de la santé publique du Canada juge « optimales » les valeurs inférieures à 120/80 chez l’adulte et « normales » celles qui vont de 120 à 129 et de 80 à 84. (Il n’y a pas de limite inférieure idéale, mais voyez un médecin si vous souffrez de vertiges ou d’étourdissements chroniques.) Une « normale haute », de 130 à 139 et de 85 à 89, devrait inciter à revoir son mode de vie. La médication n’est pas nécessaire, car le risque cardiovasculaire n’est pas encore grave.

Tension artérielle : l'hypertension augmente le risque d’accident cardiovasculaire

megaflopp/Shutterstock

À quel moment on parle d’hypertension

Si, en revanche, on atteint ou dépasse 140/90, il y a hypertension et il faut alors non seulement modifier son mode de vie, mais envisager de recourir aux médicaments. Notez que la tension artérielle varie tout au long de la journée pour toutes sortes de raisons : stress, caféine, activité physique… Le diagnostic ne tombe donc pas dès le premier dépassement. D’ailleurs le seuil de l’hypertension descend à 135/85 quand on relève soi-même sa tension à la maison, où on est en général plus détendu que chez le médecin. Pour assurer son diagnostic, le médecin demandera donc de prendre votre tension chez vous ou de revenir un autre jour pour voir si le résultat est toujours anormal.

Tension artérielle : avant le relevé, asseyez-vous et respirez.

Roman Kosolapov/Shutterstock

Avant de procéder au relevé

Restez cinq minutes assis dans un endroit tranquille, conseille le Dr Joep Perk, un spécialiste européen de prévention et du traitement de l’hypertension. Puis respirez normalement, tenez le coude à la hauteur du cœur et ne parlez pas. Veillez à ce que le brassard soit directement en contact avec la peau.

Si votre tension a toujours été normale, contentez-vous de la prendre à l’occasion, mais si elle est élevée, prenez-la plus souvent, même une ou deux fois par semaine.

« Le médecin dispose ainsi des indications nécessaires pour adapter son ordonnance », indique le Dr Perk.

Ces relevés plus fréquents ont aussi l’avantage de vous rappeler de prendre vos médicaments, car les valeurs augmentent quand vous les oubliez.

« L’hypertension ne cause aucun malaise, rappelle le médecin, et on peut avoir du mal à suivre fidèlement les directives. L’automesure permet au patient de prendre une part active dans le traitement. »

 

Originally Published in Selection du Reader’s Digest

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► Malaise vagal : définition, symptômes, traitement


Un malaise vagal ou choc vagal n’est pas très intéressant à vivre. Les symptômes avant ce malaise sont quand même assez faciles à reconnaître. Il y a des choses à faire si jamais nous en sommes témoin. Généralement, le malaise vagal n’est pas dangereux, mais cela arrive souvent mieux vaut en parler à son médecin.
Nuage

 

Malaise vagal : définition, symptômes, traitement

 

Malaise vagal

Victime d’un malaise, une femme est aidée par des passants qui lui relèvent les jambes pour favoriser la circulation du sang.

©GOGO LOBATO / AFP

Par Lise Loumé

S’il peut inquiéter, le malaise vagal n’est généralement pas grave. Il est surtout très fréquent puisqu’il concerne près de deux tiers des pertes de conscience brève. Mais à quoi est-il dû et quels sont les gestes à adopter ?

Qu’est-ce qu’un malaise vagal ?

Un malaise vagal désigne le fait de perdre connaissance à la suite d’une chute brutale de la tension artérielle. Il se produit lors d’une stimulation excessive du nerf vague, un nerf très long puisqu’il parcourt l’estomac et arrive jusqu’au cerveau, en passant par le cœur (voir schéma ci-dessous).

Le nerf vague est le plus important du système nerveux parasympathique. Ce système, avec son antagoniste appelé système nerveux sympathique (ou orthosympathique), constitue le système nerveux autonome, responsable des fonctions automatiques de l’organisme (sans dépendre d’un ordre particulier du cerveau). Le système nerveux autonome commande toutes les fonctions vitales : la respiration, les battements du cœur mais aussi tous les organes de la digestion.

Le système nerveux parasympathique est chargé de ralentir les fonctions de l’organisme : par exemple, il abaisse le rythme cardiaque et la tension artérielle. A l’inverse, le système nerveux sympathique augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle. Ces deux systèmes sont donc essentiels pour que notre cœur ne batte ni trop vite, ni trop lentement, en fonction de l’activité du corps.

Quelles sont les causes du malaise vagal ?

Certains facteurs physiques (douleur violente, chaleur incommodante, effort intense, station debout prolongé) et/ou psychologiques (stress important, émotion forte) vont perturber cet équilibre : la fréquence cardiaque diminue, la tension artérielle chute. Le transport du sang et de l’oxygène au cerveau et aux autres organes vitaux s’en trouvent perturbés, entrainant potentiellement des nausées, des vertiges, des sueurs, une pâleur, une perte de tonus et, dans certains cas, l’évanouissement (très souvent bref). En cas de perte de connaissance plus longue, on ne parle plus de malaise vagal mais de « syncope ».

Comment réagir ?

Une personne qui fait un malaise vagal voit son visage devenir rapidement pâle (il n’est plus assez irrigué) et sa vue se trouble (voile noir devant les yeux). En cas de malaise vagal, il est important – en plus d’appeler les secours – d’inciter la personne à s’allonger et à surélever les jambes pendant au moins dix minutes, afin de faire remonter le sang et d’éviter la perte de connaissance. Si vous assistez à un malaise avec perte de connaissance, appelez immédiatement les secours. Même s’il est impressionnant, le malaise vagal n’est pas dangereux pour la santé. En revanche, si les malaises deviennent fréquents (plus d’une fois par mois), mieux vaut consulter un médecin.

https://www.sciencesetavenir.fr

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?


Une bonne raison pour ne pas rester trop longtemps sans bouger. Seulement en quelques jours, le corps et le cerveau ont déjà des répercussions du manque d’exercice
Nuage

 

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?

 

Abandonner l’exercice physique du jour au lendemain est difficile à vivre pour notre corps et pour notre cerveau.

N’importe quel sportif a déjà vécu des moments de fatigue où le manque de motivation l’a poussé à reconsidérer son planning et à laisser tomber les entraînements. Mais lorsqu’il s’agit d’un choix volontaire et non pas imposé, comme dans le cas d’un accident ou d’une maladie, il est important de se rappeler que les bénéfices de l’exercice physique sont temporaires. Pour en profiter sur le long terme, il est important de persévérer. Voici ce qui se passe, exactement, lorsqu’on abandonne le sport :

Après 10 jours

Les chercheurs ont toujours soupçonné l’activité physique d’avoir des effets aussi bien sur le corps que sur le cerveau. En effet, elle aide à limiter les risques de pertes de mémoire liés à l’âge. Et d’après une étude publiée par la revue Frontiers in Aging et citée par Health, même une courte période sans exercice est associée à un changement du cerveau. Pour garder une bonne mémoire, il faut bouger régulièrement !

Après deux semaines

Au bout de 14 jours sans sport, vous allez commencer à être essoufflé en montant les escaliers que vous aviez l’habitude d’emprunter chaque jour. La raison est simple : le manque d’exercice provoque une chute du niveau d’oxygène maximum que l’organisme peut utiliser. En deux semaines, vous pouvez perdre jusqu’à 10% de vos capacités. La tension artérielle a tendance a augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang. La bonne nouvelle est que vous pouvez éviter cette conséquence en pratiquant de l’exercice modéré. Bouger un peu est toujours mieux que rien du tout.

Après quatre semaines

Certaines personnes vont remarquer une perte de tonus musculaire au bout de deux semaines d’inactivité, alors que d’autres vont le ressentir qu’à partir de quatre semaines. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération dans cette situation. La bonne nouvelle, indique le site Health, est que notre force physique a tendance à diminuer plus lentement que notre endurance.

Après huit semaines

Même les athlètes de haut niveau passent par cette phase : la prise de poids. Au bout de six/huit semaines, vous allez remarquer que votre corps change et, si vous n’avez pas modifié vos habitudes alimentaires, les kilos vont commencer à s’installer. Heureusement, il existe une grande différence entre l’abandon total du sport et un repos bien mérité. Après un marathon, par exemple, vous allez avoir besoin de faire une pause, mais rien ne vous empêche de pratiquer un peu d’exercice (doux) chaque jour. Une promenade à vélo, une heure de piscine, ou même une simple marche à pied permettent de maintenir le corps et le cerveau actifs et en bonne santé.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

L’effet méconnu du sel


Le sel, nous en consommons beaucoup et souvent a notre insu car dans tout aliments transformés il en contient et souvent nous resalons. Ce trop plein de sel apporte des conséquences qui peuvent être néfaste pour la santé
Nuage

 

L’effet méconnu du sel

 

Par Lise Bergeron

 

Depuis toujours, on associe grande consommation de sel à risque d’hypertension artérielle. Or, en 2012, des chercheurs de la Georgia Emory University, aux États-Unis, ont découvert que consommer beaucoup de sodium nuit à la capacité des vaisseaux sanguins du cœur à bien se contracter et se dilater. Cela, même chez les personnes dont la tension artérielle est normale.

L’étude, menée auprès de 153 paires de jumeaux de plus de 50 ans, montre que chaque ingestion additionnelle de 1 000 mg de sodium faisait chuter de 10 % le flux coronaire résiduel (coronary flow reserve, ou CFR). En clair, cela se traduit par un durcissement des vaisseaux sanguins, ce qui pourrait mener à des maladies cardiovasculaires comme l’angine.

Fait à noter, les participants dont la consommation de sel était supérieure à 1 456 mg par jour avaient un flux coronaire résiduel 20 % plus bas que ceux qui en ingéraient moins de 732 mg par jour.

Conclusion: le sodium a un effet direct sur le système cardiovasculaire. Ceux qui en consomment plus ont une fonction cardiaque moins performante.

Trop, c’est combien?
Les Canadiens consomment en moyenne 3 400 mg de sodium chaque jour. Cela représente plus de deux fois l’apport suffisant de 1 500 mg, et davantage que l’apport maximal tolérable de 2 300 mg par jour. Ce trop-plein de sel provient surtout des aliments transformés et autres repas cuisinés offerts dans les supermarchés et les restaurants-minute.

Source: S.C. Eufinger et al., «Habitual dietary sodium intake is inversely associated with coronary flow reserve in middle-aged male twins», American Journal of Clinical Nutrition, vol. 95, mars 2012.

http://www.protegez-vous.ca

Méditer, c’est santé!


Nous avons une zone du cerveau qui se complait dans le mystique, que ce soit la prière, profonde ou la méditation comme les bouddhistes. Mais encore faut-il savoir prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer pour méditer car la méditation peut aider a la santé physique et mentale alors pourquoi pas apprendre une technique qui nous aiderait dans notre quotidien
Nuage

 

Méditer, c’est santé!

 

Méditer, c'est santé!

Photo fournie par http://www.coupdepouce.com©

Décrocher du quotidien, faire le vide dans notre esprit et oublier les tracas… Tentant? C’est ce que la méditation permet de faire.

Quand on a en tête les moines bouddhistes qui restent immobiles pendant des heures, la méditation peut sembler intimidante. Elle repose pourtant sur un principe fort simple: mettre nos pensées en veilleuse par le biais de différentes techniques de concentration ou d’introspection, dans un but de relaxation, de sérénité et de bien-être général. En pratiquant la méditation, on prend peu à peu conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, sans jugement ni charge émotive.

«Méditer, c’est être totalement investie dans le moment présent, pas dans les réflexions passées ou futures. Au fond, c’est avoir conscience d’être, tout simplement», résume Manon Arcand, psychothérapeute de formation et auteure de S’initier à la méditation , qui pratique la méditation depuis plus de 15 ans.

Un exercice simple, mais pas toujours facile dans un monde où la performance et l’action sont les valeurs prédominantes! Ceux qui le pratiquent disent pourtant avoir constaté assez rapidement ses effets bénéfiques sur leur santé. De plus en plus de recherches médicales leur donnent raison.

Des effets tangibles
Selon le psychologue Alain Rioux, qui s’est penché sur les études réalisées sur les effets de la méditation, c’est seulement depuis une quarantaine d’années que les chercheurs en psychologie et en psychiatrie s’y intéressent sérieusement. La majorité des recherches ont d’abord montré les effets positifs de la méditation sur le stress: diminution du rythme cardiaque, de la pression artérielle, du taux de cortisol dans le sang (l’une des hormones du stress), de la température du corps et des tensions en général. Les sujets testés ont eu de meilleures réactions face aux agents stressants, une plus grande tolérance à la douleur (diminution des maux de tête, par exemple) et une amélioration de l’acuité visuelle ou du sommeil (meilleure qualité de sommeil, notamment).

«En méditant, on apprend à relâcher notre corps et notre esprit», explique le Dr Robert Béliveau, qui s’intéresse à la lutte contre le stress et qui donne des cours de méditation à Montréal.

La méditation met en veilleuse le système nerveux sympathique, dont le rôle est de nous préparer à l’action physique et mentale en cas de stress. Or, quand il est trop en éveil, on se trouve perpétuellement agitée. En même temps, elle active le système nerveux para-sympathique, qui, au contraire, sert à ralentir nos fonctions vitales pour économiser nos énergies au lieu de les gaspiller.

Deux études américaines réalisées ces deux dernières années, l’une menée par un professeur de psychologie et de psychiatrie de l’Université de Wisconsin-Madison et l’autre à l’Université Harvard de Boston, vont même plus loin. La première révèle qu’un programme de quelques semaines de méditation peut avoir des effets positifs et durables sur notre système immunitaire, notamment sur le développement d’anticorps. La seconde, réalisée avec des personnes qui pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, tend à montrer qu’elle peut ralentir les effets du vieillissement cérébral. Elle amènerait dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex, des changements qui contribuent à ce ralentissement. Concrètement, cela se traduit entre autres par une amélioration de la tension artérielle, de la vision et de l’audition.

Enfin, plusieurs études ont également montré que la méditation peut avoir un effet sur le plan psychologique. Elle nous aide à développer notre concentration, notre créativité et notre intuition. Elle nous amène à être plus à l’écoute de ce que l’on ressent et de ce qui est bénéfique ou négatif pour nous. En s’exerçant à observer nos pensées sans les laisser nous envahir, on est moins portée à l’autocritique et on évite de se concentrer sur nos difficultés. Bref, on apprend à lâcher prise.

Tentée par l’expérience?
Non seulement la méditation est bonne pour la santé, mais elle est aussi très simple à pratiquer. On respire, on se concentre et on essaie de vider notre esprit. Pas besoin de mise en scène élaborée ou de théorie compliquée! Tout ce dont on a besoin, c’est d’un moment de tranquillité. Voici quelques conseils pour en tirer le meilleur profit.
 
• On trouve un moment de la journée où on ne sera pas dérangée: le soir, quand la famille est couchée, le matin avant qu’elle se réveille ou aux heures creuses dans un parc si on préfère être dehors.

• On s’assoit en tailleur sur un coussin large et confortable (on peut aussi placer un coussin sous chaque genou pour être plus à l’aise).

•On garde le dos droit, mais pas rigide. On peut s’aider d’une image mentale pour maintenir la position de façon confortable. On imagine qu’on est un arbre bien planté dans le sol mais dont les branches bougent au gré du vent; il n’est pas figé dans le paysage mais vivant.

•On commence par des séances d’environ 15 minutes par jour. C’est suffisant pour ressentir les bienfaits de la méditation dès les premières semaines. On évite toutefois de regarder l’heure sans arrêt pour ne pas se déconcentrer. Avec la pratique, on trouvera la durée idéale pour décrocher, que ce soit 10 ou 20 minutes.

•On s’exerce. On aura sans doute du mal à rester concentrée au début, et c’est normal. Ce n’est qu’en pratiquant la méditation avec régularité et persévérance qu’on parviendra à décrocher. Plus tard, si on veut aller plus loin, on pourra se joindre à un groupe de méditation.

«C’est un bon moyen de réaliser qu’on n’est pas seule à être très agitée de l’intérieur! assure le Dr Béliveau. L’apprentissage est plus facile quand on voit le groupe cheminer dans la même direction.»

5 façons de découvrir la méditation

1. Se concentrer sur un objet
On choisit un objet apaisant et peu chargé de signification: une fleur, une petite fontaine, une chandelle, etc. Confortablement installée, on s’exerce à porter toute notre attention vers cet objet, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Si notre esprit vagabonde, on le ramène vers l’objet de notre concentration, sans s’énerver. On peut s’aider en lui parlant:

«OK, tu as repris le dessus, tu m’entraînes vers d’autres préoccupations, mais, tranquillement, je vais t’amener à lâcher prise parce que, pour l’instant, seul ce moment compte.»

Si on préfère, on peut faire le même exercice en se concentrant sur une musique douce.
 
2. Écouter notre respiration
On répète dans notre tête: «J’inspire, je me calme, j’expire, je souris.» On respire profondément en gonflant notre ventre pour détendre le diaphragme et les muscles abdominaux. En expirant, on fait un «demi-sourire», sans tension
(un peu comme celui des représentations de Bouddha). On porte attention au souffle dans notre poitrine, au rythme de notre respiration, à notre coeur qui bat, en ne pensant à rien d’autre.
 
3. Répéter un mantra
On choisit un son à répéter tout au long de la méditation: cela peut être un mot vide de sens, une prière ou un son profond et lent, comme «om». En répétant lentement ce son, on se concentre sur les vibrations ressenties dans notre corps
(comme on sentirait les vibrations des cordes d’un instrument de musique). Si notre voix manque d’assurance au début, on s’exerce à la rendre plus fluide. En même temps, on garde une respiration profonde et calme.
 
4. Regarder filer nos pensées
Un exercice pour apprendre à ne pas se laisser dominer par nos pensées: on imagine qu’elles sont des feuilles d’automne qui tombent dans un cours d’eau qui les emmène doucement au loin. Lorsqu’une pensée se forme dans notre tête, on en prend note, puis on la laisse s’envoler sans s’attacher à elle.
 
5. Marcher lentement
Si on a du mal à rester immobile, on peut méditer en marchant tranquillement en forêt, sur la plage ou même autour d’une pièce. On respire profondément et on porte attention à chacun de nos pas, aux mouvements de notre corps, à nos bras qui se balancent, au vent dans nos cheveux si on est dehors. On marche comme si on imprimait les semelles de nos chaussures dans le sol, sans s’arrêter à un décor en particulier. On essaie seulement de s’identifier au mouvement, de visualiser les courants d’air que l’on traverse, comme s’ils se matérialisaient

http://www.coupdepouce.com

Mourir le «coeur brisé»


Mourir le coeur brisé, souvent employé dans un sens littéraire, mais c’est aussi vrai dans la réalité suite a un deuil. Ce sont les premiers jours qu’une personne est plus a risques a cause de la douleur profonde de la perte d’une être cher
Nuage

Mourir le «coeur brisé»

Mourir le «coeur brisé»

© Shutterstock

Les risques d’une crise cardiaque ou d’une attaque cérébrale sont grandement accrus après la perte d’un être cher.

Mourir le cœur brisé n’est pas seulement qu’une image littéraire. Les scientifiques confirment que cela est possible. En fait, les risques d’une crise cardiaque ou d’une attaque cérébrale sont augmentés après le décès d’un proche.

L’étude, publiée dans le journal Circulation, a suivi 1985 adultes ayant survécu à une crise cardiaque.

Après le décès d’un être cher, les risques d’un accident cardiovasculaire sont augmentés de 21 % le jour suivant la mauvaise nouvelle, et demeurent six fois plus élevés la première semaine. Ensuite, les risques diminuent au cours du mois.

Les femmes sont les plus touchées par le phénomène. Les veuves représentent 53 % des décès dus à une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.

« Le personnel soignant et les médecins ainsi que les personnes en deuil elles-mêmes doivent savoir qu’elles courent un plus grand danger de crise cardiaque dans les premiers jours et semaines après avoir appris le décès d’un être cher », précise le cardiologue et épidémiologiste Murray Mittleman.

C’est la première fois qu’une étude se concentre sur les risques cardiovasculaires dans les premiers jours après un deuil.

Le phénomène peut s’expliquer par le fait notamment que les personnes subissent un stress psychologique qui augmente le rythme cardiaque, la tension artérielle et le risque de caillot sanguin. En plus, au début d’un deuil, les gens ont tendance à moins dormir et moins manger.

http://fr.canoe.ca