Climat: plus d’ouragans, plus de destruction


Ceux qui sont anti-climatiques, devraient pourtant voir l’évolution des changements climatiques qui s’accélèrent. Tant que cela nous touche pas vraiment, on dirait que c’est loin …
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Climat: plus d’ouragans, plus de destruction

PHOTO MERIDITH KOHUT, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Les ouragans dans l’Atlantique Nord sont de plus en plus destructeurs.

Avec au moins 98 morts et près de 16 milliards de dollars en dégâts, la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord a été plus destructrice que la moyenne pour la quatrième année de suite.

      NICOLAS BÉRUBÉ

      LA PRESSE

      18 ouragans

      PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

      Un total de 18 tempêtes tropicales ont été observées dans l’Atlantique Nord durant la saison 2019.

      Un total de 18 tempêtes tropicales, dont six sont devenues des ouragans et trois, des ouragans majeurs, ont été observées dans l’Atlantique Nord durant la saison 2019, qui s’étalait du 1er juin au 30 novembre

      « Dix-huit tempêtes, c’est très élevé : la moyenne est de 12, explique à La Presse Phil Klotzbach, chercheur au département des sciences de l’atmosphère à l’Université d’État du Colorado. Cela dit, sept tempêtes ont duré un jour ou moins. Et nous avons eu trois ouragans majeurs, ce qui est directement sur la moyenne. »

      Dorian

      PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

      L’ouragan le plus dévastateur de l’année a été Dorian, qui a frappé les Bahamas le 1er septembre.

      L’ouragan le plus dévastateur de l’année a été Dorian, qui a frappé les Bahamas le 1er septembre. L’un des ouragans les plus puissants jamais enregistrés, avec des vents de près de 300 km/h, Dorian a fait 70 victimes.

      « C’est l’ouragan qui a le plus retenu l’attention cette année, autant pour le nombre de morts que pour les dommages, explique M. Klotzbach. Les dommages causés par Dorian aux Bahamas sont évalués à plus de 8 milliards US. Pour un pays avec une économie relativement petite, et une économie qui s’appuie largement sur le tourisme, ç’a été une catastrophe. »

      Plus d’ouragans ?

      PHOTO DANIELE VOLPE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

      La crise climatique provoque un réchauffement de l’eau des océans, ce qui entraîne une augmentation de la force des ouragans.

      La crise climatique provoque un réchauffement de l’eau des océans, ce qui entraîne une augmentation de la force des ouragans. Mais cela ne veut pas dire qu’il y en aura plus, note Phil Klotzbach.

      « Si les changements climatiques continuent à évoluer comme on le prévoit, nous verrons probablement des ouragans plus puissants, mais pas nécessairement plus d’ouragans. Or, avec la hausse du niveau des océans, le même ouragan risque de transporter plus d’eau à l’intérieur des terres et faire plus de dommages. On risque aussi de voir des pluies plus abondantes, parce qu’une atmosphère plus chaude peut contenir plus d’humidité. Les villes qui tiennent un registre des pluies font déjà état d’une hausse des épisodes de pluies torrentielles. À court terme, c’est ce qui est le plus inquiétant sur le front des changements climatiques. »

      Kammuri frappe les Philippines

      PHOTO ASSOCIATED PRESS

      Le typhon Kammuri menaçait lundi les Philippines.

      Pendant que l’heure est au bilan en Atlantique Nord, d’autres régions du globe continuent de faire face aux tempêtes dévastatrices. C’est le cas des Philippines, aux prises avec le typhon Kammuri, qui a touché les côtes du pays lundi, poussant les autorités à annoncer une fermeture temporaire de l’aéroport de la capitale, Manille, où habitent plus de 13 millions de personnes. Les météorologues prévoient d’intenses précipitations ainsi que des vents de 165 km/h, avec des rafales pouvant atteindre 250 km/h. Le typhon le plus dévastateur enregistré dans le pays, Haiyan, a fait plus de 7300 morts et disparus en 2013.

      https://www.lapresse.ca/

      Les ouragans ne vont plus aussi vite, et ce n’est pas une bonne nouvelle


      L’an dernier, les ouragans, les tempêtes tropicales ont fait beaucoup de dégâts parce qu’ils ont fait du surplace, malheureusement cela semble être la nouvelle norme causée par les changements climatiques.
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      Les ouragans ne vont plus aussi vite, et ce n’est pas une bonne nouvelle

       

      Crédits : Wikilmages / Pixabay

      par Brice Louvet

      Le rythme auquel les ouragans se déplacent à travers la planète ralentit, selon de nouvelles recherches, qui pointent du doigt le réchauffement climatique. Les tempêtes tropicales destructrices et à évolution lente deviendront de plus en plus fréquentes.

      Pourquoi l’ouragan Harvey fut si destructeur l’an dernier ? Parce qu’il a fait du sur-place, stagnant sur Houston et ses environs pendant cinq jours. Environ 90 personnes ont été tuées dans le sud-est du Texas et plus de 200 000 foyers et entreprises ont été détruits. James Kossin, de la NOAA à Madison, dans le Wisconsin, affirme que la lenteur de Harvey peut être symptomatique d’une tendance plus inquiétante. Son nouveau document, publié dans Nature, fournit des preuves montrant que la vitesse à laquelle les ouragans se déplacent à travers la planète, un phénomène connu sous le nom de vitesse de translation, ralentit.

      Ces nouvelles données montrent que, en moyenne, les ouragans dans le monde ont ralenti d’environ 10% au cours des sept dernières décennies. Plus précisément, en regardant les données historiques sur les ouragans de 1949 à 2016, le chercheur a constaté que les cyclones tropicaux dans l’Atlantique Nord ont ralenti de 6% au cours de la période observée. Dans l’est du Pacifique Nord et dans la région de Madagascar, il était plus proche de 4%, mais les ralentissements ont été de 15% dans les eaux australiennes et de 20% dans le Pacifique Nord-Ouest. Dans l’ensemble, les cyclones tropicaux ont ralenti dans les deux hémisphères et dans tous les océans, à l’exception de l’océan Indien du Nord.

      Les données suggèrent par ailleurs que ces effets de ralentissement s’aggravent lorsque les ouragans atteignent la terre. Des ralentissements statistiquement significatifs de 20 à 30% ont été documentés sur les régions terrestres à proximité de l’ouest du Pacifique Nord, de l’océan Atlantique Nord et autour de l’Australie. Ces ouragans « stagnants » provoquent ainsi beaucoup plus de dégâts, en particulier à cause des inondations.

      Selon le chercheur, la raison de ce ralentissement mondial pourrait être liée aux changements de direction de l’air qui régissent la direction et la vitesse des tempêtes tropicales. Il craint que le réchauffement de la planète ne change – et ne faiblisse – la façon dont l’air circule dans l’atmosphère. Le changement climatique est déjà considéré comme un facteur d’augmentation de la sévérité des cyclones tropicaux, et nous savons également qu’un réchauffement de la planète conduit également à des taux de précipitations plus élevés. Nous pourrions donc ajouter aujourd’hui une énième conséquence : des tempêtes tropicales plus lentes.

      Source

      http://sciencepost.fr/

      Après Irma, Maria s’installe dans l’Atlantique et menace les Caraïbes


      La saison des ouragans est assez agitée, certaines sont plein océan et ne touchera pas la terre ferme, d’autre sont moins d’envergures, mais un autre ouragan appelée Maria risque de faire d’autres dégâts dans l’Atlantique et elle menace des Caraïbes
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      Après Irma, Maria s’installe dans l’Atlantique et menace les Caraïbes

       

      Plusieurs îles se trouvant sur la trajectoire de Maria, comme Saint-Martin, se relèvent encore péniblement de l’impact d’Irma. Photo : Reuters

      La tempête tropicale Maria représenterait une menace croissante contre des îles des Caraïbes déjà dévastées par l’ouragan Irma, affirme le Centre national des ouragans (NHC) des États-Unis.

      Associated Press

      Selon cet organisme, Maria devrait se transformer en un ouragan de grande importance. La tempête se déplace actuellement au-dessus des Îles du Vent en direction de Porto Rico, de la République dominicaine et d’Haïti.

      Des avertissements d’ouragan étaient en vigueur pour ces mêmes îles qui peinent déjà à surmonter la dévastation provoquée par l’ouragan Irma, y compris Saint-Martin, Saint-Barthélemy ainsi qu’Antigua-et-Barbuda.

      Dimanche matin, la tempête soufflait avec des vents de 100 km/h et se dirigeait vers le nord-ouest à une vitesse de 24 km/h.

      Pendant ce temps, l’ouragan Jose, toujours présent dans l’Atlantique, poursuit son voyage vers le nord, suscitant la formation de vagues violentes et de forts courants, mais ne devrait pas toucher terre.

      L’ouragan se trouve à environ 680 km au sud-est de Cap Hatteras, en Caroline du Nord, et se déplace vers le nord à raison de 13 km par heure.

      De l’autre côté du continent, la menace contre la ville mexicaine de Los Cabos, au bord du Pacifique, semblait s’amenuiser alors que la tempête tropicale Norma perd de la puissance et devrait demeurer au large des côtes.

      Il y a deux semaines, cette région de la péninsule de Basse-Californie avait été frappée par une autre tempête tropicale, Lidia, qui a inondé des rues et des maisons, en plus de faire au moins quatre morts.

      Le gouvernement de l’État de Basse-Californie du Sud a préparé des abris et annulé les classes prévues lundi, en plus du défilé militaire qui devait avoir lieu dans la capitale de l’État, La Paz.

      Enfin, la journée de samedi a donné naissance à deux autres tempêtes tropicales : Lee est apparue dans l’Atlantique, tandis qu’Otis se formait dans le Pacifique. Aucune des deux ne menace la terre ferme.

      http://ici.radio-canada.ca/

      Le Saviez-Vous ► Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?


      J’ajouterais sur ces explications qu’un ouragan dévastateur comme Katrina qui a fait beaucoup de victimes et de dégâts, ne sera plus sur la liste qui fait une rotation de 6 ans. On peut penser aussi qu’Irma, sera désormais enlevé de la liste aussi. Si maintenant on donne un prénom tour à tour masculin et féminin, étrangement ce sont les ouragan au prénom féminin qui sont les plus dévastateurs
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      Harvey, Irma, Jose ou Katia : d’où viennent les noms des ouragans ?

       

      Image d'une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma

      Image d’une webcam à Saint-Martin, ravagé par Irma.

      ©MOREL/SIMAX/SIPA

      Par Sciences et Avenir avec AFP l

      Harvey sur le Texas, Irma sur les Caraïbes, bientôt Jose et Katia… les tempêtes tropicales et ouragans sont désignés par un prénom choisi à l’avance.

      Explications.

      « Un nom est beaucoup plus facile à retenir que des chiffres et des termes techniques », explique l’Organisation météorologique mondiale (OMM), institution spécialisée de l’ONU basée à Genève.

      C’est une pratique déjà ancienne de baptiser les cyclones tropicaux. Le besoin de donner un nom aux cyclones est apparu dès la fin du XVIIIe siècle.

      Jusqu’au début du XXe siècle, les ouragans qui frappaient les îles espagnoles des Caraïbes étaient nommés selon le saint patron du jour. En Australie, vers la fin du XIXe siècle, un météorologue a l’idée de baptiser les cyclones de noms de politiciens qu’il n’aimait pas.

      « Accoler un nom à un cyclone tropical facilite le travail des médias, renforce l’impact des avertissements et accroît la préparation des populations », ajoute l’OMM.

      SEXISME. Pendant la Seconde guerre mondiale, les marins américains ont commencé à baptiser régulièrement les ouragans. Ils leur donnaient souvent le nom de leur femme ou de leur petite amie. En 1950, le Bureau météorologique américain décide de donner systématiquement un nom aux ouragans et reprend l’alphabet des transmissions (Charlie etc.). Puis à partir de 1953, il se met à utiliser des prénoms de femmes. Mais dans les années 1970, les féministes américaines protestent contre cette association avec des phénomènes dévastateurs. En 1979, la parité est établie : les prénoms féminins et masculins alternent désormais. Inconvénient de cette pratique ? Même là vient se nicher le sexisme ! Ainsi, une étude scientifique de 2014 menée à l’université de l’Illinois avait montré que les ouragans aux noms féminins sont les plus mortels.

      Des listes qui suivent l’ordre alphabétique… en sautant les lettres trop rares, comme Q et U !

      La surveillance des tempêtes et cyclones dans le monde est confiée à différents organismes en fonction de l’endroit où ces événements prennent naissance. Ils doivent proposer des listes de noms pour les phénomènes climatiques sévères à venir dans leur zone. L’OMM dispose de correspondants dans chaque région : elle donne son avis et intervient au besoin pour éviter d’éventuelles polémiques. Ainsi, en avril 2015, un comité d’experts de l’OMM a retiré le prénom « Isis » de la liste des cyclones à venir en 2016 dans la région Nord-Pacifique car le nom de la déesse égyptienne est devenu également un des acronymes anglais du groupe Etat Islamique (EI). Le cyclone a pris le nom plus anodin d’Yvette…

      L’ouragan Irma de catégorie 5 a frappé mercredi 6 septembre 2017 les îles de Saint-Barthélémy et Saint-Martin. Il sévit dans une zone surveillée par le Centre national des ouragans (National Hurricane Center, NHC), basé à Miami (Floride). Tout comme la tempête tropicale Jose qui se dirige vers les Caraïbes. Et la tempête tropicale Katia qui vient de se former au large du Mexique. Pour les Caraïbes, le Golfe du Mexique et l’Atlantique nord, le NHC dispose de six listes de 21 noms chacune, à raison d’une liste par an.

      Ces listes suivent l’ordre alphabétique, en sautant les lettres trop rares (Q ou U par exemple). 2017 a commencé avec Arlene suivie de Bret, puis de Cindy et de Don. Irma figure en neuvième position. Alberto inaugurera 2018. Et ainsi de suite jusqu’à 2022 qui attaquera par Alex. Les prénoms sont anglais, espagnols ou français en référence aux pays potentiellement concernés. Dans le cas d’une année record où le nombre de tempêtes tropicales et ouragans dépasse le nombre de 21 comme en 2005, les tempêtes suivantes font appel à l’alphabet grec, en commençant par Alpha.

      https://www.sciencesetavenir.fr

      Un épervier fuit l’ouragan Harvey et trouve refuge dans un taxi


      UN oiseau de proie qui n’était pas dans un environnement normal avec la tempête Harvey, au Texas a réussi à se réfugier dans un taxi, même si la fenêtre était ouverte pour le laisser libre de sortir, il a décidé de rester dans l’auto et a fait confiance au chauffeur. Le lendemain, il a été pris en charge par une association …
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      Un épervier fuit l’ouragan Harvey et trouve refuge dans un taxi

       

      L'épervier effrayé qui a trouvé refuge dans la voiture du chauffeur de taxi

      L’oiseau affolé a trouvé refuge dans la voiture du chauffeur de taxi et est resté un moment immobile, même lorsqu’il avait la possibilité de reprendre son envol.

      WILLIAM BRUSO YOUTUBE

      Par Lison Gevers

      Alors que l’ouragan Harvey fait des ravages aux Etats-Unis, comment les animaux s’adaptent-ils aux catastrophes naturelles ? Un chauffeur de taxi a eu la surprise d’avoir un client un peu particulier : un épervier fuyant l’ouragan.

      Des associations sont présentes sur les zones ravagées par les catastrophes naturelles pour prendre en charge les populations humaines, mais aussi animales qui sont prises dans la tempête. Depuis quelques jours, les Etats-Unis font face à l’ouragan Harvey qui fait de nombreux dégâts. La vidéo rendue publique d’un épervier effrayé qui a trouvé refuge dans la voiture d’un chauffeur de taxi a illustré à quel point les animaux peuvent aussi subir les foudres de la nature.

      Le conducteur du taxi, William Bruso, un américain de 45 ans du Missouri, au Texas, a été surpris de découvrir un épervier de Cooper (accipiter cooperii) qui a trouvé refuge dans son taxi, entré par une fenêtre ouverte vendredi 25 août 2017. L’oiseau de proie, perturbé par la basse pression et les vents forts, s’est laissé approcher de très près comme le montrent les vidéos de sa chaîne Youtube.

       

      Bruso a laissé une fenêtre ouverte pour laisse l’animal recouvrer sa liberté, mais l’oiseau est resté avec « son » chauffeur de taxi.

      « C’était une expérience magique. C’est un oiseau de proie, un tueur naturel né dans son environnement normal. Mais ce n’était pas une situation normale », a t-il déclaré.

      Un représentant de la Texas Wildlife Rehabilitation Coalition de Houston, un centre qui s’occupe d’animaux sauvages blessés, a finalement pris en charge l’animal le lendemain. Alors qu’il a été prouvé que les animaux peuvent prédire l’imminence des catastrophes, ils restent tout aussi impuissants que les hommes dans de telles situations… 

      https://www.sciencesetavenir.fr

      Ouragan Sandy: la côte est des États-Unis se prépare pour une méga tempête historique


      On appréhende beaucoup l’ouragan aux États-Unis mais la vie continue et la politique malgré quelques changements continue en vue des élections finales qui approchent a grand pas.mais certaines mesures d’urgences sont prisent dans certains états .. certaines villes américaines Et nous dans tout cela,  il semblerait que ce sera des restes de cette magistrale tempête beaucoup de vent et de pluie .. du moins pour le sud de la province
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      Ouragan Sandy: la côte est des États-Unis se prépare pour une méga tempête historique

       

      Image provenant du satellite NOAA satellite montrant l'ouragan Sandy le long de la côte est américaine.

      Photo : La Presse canadienne (photo) WEATHER UNDERGROUND/AP

      Image provenant du satellite NOAA satellite montrant l’ouragan Sandy le long de la côte est américaine.

      Ship Bottom, New Jersey – L’ouragan Sandy progressait vers la côte est des États-Unis samedi, après avoir fait plus d’une quarantaine de morts ces derniers jours dans les Caraïbes.

      D’après le service national météorologique américain, l’ouragan devrait toucher terre mardi matin sur la côtes du Delaware, puis entrer en collision avec deux autres systèmes météorologiques venus de l’ouest et du nord, créant une gigantesque tempête surnommée «Frankenstorm».

      La tempête devrait entraîner près de 30 centimètres de pluie, des vents puissants et jusqu’à 60 centimètres de neige dans certaines régions.

      La méga-tempête sera également ressentie au Canada. Le sud du Québec et de l’Ontario, ainsi que les provinces maritimes, seront touchés par de forts vents à partir de lundi, selon le Centre canadien de prévision des ouragans.

      Les experts estiment que cette tempête pourrait être plus étendue et plus puissante que la tempête tropicale Irene, qui avait provoqué des dégâts de 15 milliards $US quand elle s’était abattue sur la côte est des États-Unis en août 2011.

      Samedi matin, de puissants vents de 120 kilomètres/heure pouvaient être ressentis à 160 kilomètres de l’oeil de l’ouragan Sandy. La tempête se trouvait à environ 250 kilomètres au nord de l’île Great Abaco, aux Bahamas, et à 565 kilomètres au sud-est de Charleston, en Caroline du Sud.

      Des avertissements de tempête tropicale ont été diffusés samedi pour une partie de la côte est de la Floride, le long des côtes de la Caroline du Sud et du Nord et aux Bahamas. Des veilles de tempête tropicale sont en vigueur sur la côte de la Géorgie et dans certaines parties de la Caroline du Sud, de la Floride et des Bermudes.

      Le long de la côte Est, les résidants ont été prévenus de se préparer à passer plusieurs jours sans électricité.

      Dans le New Jersey, les villes côtières ont commencé à se préparer à affronter le monstre. Les responsables de certaines zones sensibles ont demandé aux résidants de rester en famille et de se tenir prêts à fuir.

      «Ça semble être une tempête très sérieuse qui pourrait être historique», a déclaré Jeff Masters, directeur de la météorologie chez Weather Underground.

      «Ce sera un événement de longue durée, deux ou trois jours d’impact pour beaucoup de gens», a prévenu James Franklin, chef prévisionniste au centre de surveillance des ouragans de Miami.

      Des instructions ont été données par l’agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) aux résidants des zones à risque: recouvrir les fenêtres de sa résidence, suivre l’évolution de la situation à la télévision ou à la radio, ne pas utiliser le téléphone pendant la tempête sauf en cas d’urgence, couper le gaz…

      La ville de New York a commencé à prendre des précautions pour une tempête imprévisible. Les autorités n’ont pas encore décidé si certains transports en commun de la ville seront fermés, même si les prévisions indiquent que le métro pourrait être inondé par 90 à 180 centimètres d’eau.

      Le métro de New York avait été complètement fermé lors du passage de la tempête tropicale Irene.

      Campagne présidentielle modifiée

      Par ailleurs, le président Barack Obama et le républicain Mitt Romney ont entamé samedi le dernier segment de la campagne présidentielle, à dix jours du scrutin. L’issue du duel dépendra d’une poignée d’États clés.

      L’ouragan Sandy, a contraint les équipes des deux candidats à la Maison-Blanche à ajuster leur horaire de campagne et à annuler certains événements. Même à cette date tardive dans la campagne, aucun des deux camps ne veut donner l’impression qu’il priorise la politique aux dépens de la sécurité publique.

      Le président Obama faisait campagne au New Hampshire samedi.
      La venue du vice-président Joe Biden dans la région côtière de Virginia Beach, en Virginie, a été annulée.

      Un courriel informant de l’annulation des activités du vice-président affirme que le changement d’itinéraire a été fait «par excès de prudence, afin de s’assurer que tous les services de police locaux et les services d’urgence puissent s’occuper de la sécurité des personnes qui pourraient être touchées par la tempête».

      Mitt Romney a également annulé un rassemblement à Virginia Beach prévu dimanche. Son équipe de campagne a affirmé qu’elle envisageait l’annulation de deux autres événements à l’horaire. Aucun des arrêts de campagne de M. Obama n’a été annulé, mais ses déplacements ont été quelque peu modifiés. Son départ pour la Floride, initialement prévu lundi, a été devancé à dimanche soir, afin d’échapper à la tempête.

      Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, un important partisan de M. Romney, a annoncé qu’il ne voyagerait pas aux côtés du candidat républicain mardi, parce qu’il veut garder un oeil sur la tempête.

      Avec l’élection du 6 novembre qui approche à grands pas, Obama et Romney sont toujours au coude-à-coude dans les intentions de vote à l’échelle nationale. Le président sortant semble toutefois mieux placé pour obtenir les 270 voix de grands électeurs nécessaires pour remporter l’élection.

      Aux États-Unis, les présidents ne sont pas élus par le vote populaire à l’échelle nationale, mais plutôt par un concours dans chaque État avec un système de vote collégial. Chaque État a droit à un grand électeur pour chacun de ses représentants et sénateurs au Congrès. La capitale, Washington D.C., obtient trois voix. Le gagnant sera celui qui aura obtenu la majorité des voix des 538 grands électeurs.

      L’équipe de M. Obama a diffusé samedi une nouvelle publicité télévisée, invitant les Américains à reconsidérer, une fois dans l’isoloir, les intentions de M. Romney de laisser tomber les réformes prévues à Wall Street, de transformer le programme d’assurance-maladie pour les personnes âgées en un système de bons d’échange, de réduire les dépenses en éducation et de baisser les impôts pour les riches. Le message publicitaire sera diffusé en Floride, en Iowa, en Ohio et en Virginie, les principaux États clés.

      son côté, le candidat républicain essaie de transformer la vague d’enthousiasme pour le Parti républicain en une victoire électorale. «Gagnons cette élection», a écrit M. Romney dans un courriel adressé à ses partisans samedi, alors qu’il effectuait un déplacement entre deux États importants, l’Ohio et la Floride.

      «Nous défions les sondages et nous tenons bon», a-t-il dit à ses partisans.

      M. Romney a aussi exhorté ses partisans à donner généreusement au camp républicain afin qu’il puisse poursuivre la lutte.

      http://www.ledevoir.com

      Leslie: des vents de 131 km/h à Terre-Neuve


      Dimanche dernier, le Québec a essuyé dans plusieurs régions des orages violents voir même des ouragans. Alors que les Maritimes eux, vivent des heures de pluies, débordement de rivières et vents violents qui font de gros dégâts. Cependant, certains y voient une  opportunité d’affronté la mer avec leur planche de surf

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      Leslie: des vents de 131 km/h à Terre-Neuve

       

      Un camion s’est renversé non loin de Saint-Jean à Terre-Neuve.

      La Presse Canadienne
      SAINT-JEAN, T.-N.-L.

      La puissante tempête tropicale Leslie s’est abattue sur Terre-Neuve-et-Labrador mardi. Des vents violents et de fortes pluies privent plusieurs localités d’électricité et forcent l’annulation de tous les vols à l’aéroport de Saint-Jean.

      Selon le météorologue Bob Robichaud, du Centre de prévision des ouragans d’Environnement Canada, le centre de la tempête a touché terre à Fortune vers 8h30 (heure locale) et se déplace vers le nord-nord-est à environ 65 km/h.

      À l’aéroport de Saint-Jean, des rafales allant jusqu’à 131 km/h ont été enregistrées. Les plus hautes vagues ont atteint 10 m de hauteur.

      Des milliers d’abonnés ont été privés de courant tant dans la capitale provinciale que dans les communautés situées le long de la côte sud-est de la péninsule d’Avalon.

      Quelque 150 mm d’eau sont attendus alors que les autorités prévoyaient une douzaine d’heures de pluie intense, ce qui fait craindre des débordements et des trombes d’eau dans les secteurs plus montagneux du nord-est.

      La petite municipalité de Badger, au centre de Terre-Neuve, a déclaré l’état d’urgence par mesure de prévention, et certaines résidences ont été évacuées.

      La législature terre-neuvienne a été fermée pour la journée de mardi, tout comme l’ensemble des écoles. Le service de traversier entre Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse a été interrompu.

      La tempête avait d’ailleurs aussi déferlé sur la péninsule de la Nouvelle-Écosse lundi et devait continuer de se déchaîner sur la province mardi. De fortes précipitations y ont fait sortir deux rivières de leur lit, provoquant des inondations et des évacuations dans le comté de Colchester. Une école secondaire située près de la rivière Salmon a été évacuée par mesure de précaution et des avis d’évacuation ont également été émis dans certains secteurs de Truro.

      Des avertissements de pluies intenses ont également été émis pour l’Île-du-Prince-Édouard, et les experts s’attendaient à ce que le sud du Labrador soit également touché par la tempête.

      Dégâts à Saint-Jean Terre-Neuve.

      La Salmon River est très haute à Truro en Nouvelle-Écosse.

      La Salmon River est très haute à Truro en Nouvelle-Écosse.

      La Salmon River est très haute à Truro en Nouvelle-Écosse.

      Surfeur en action à Lawrencetown Beach.

      Surfeur en action à Lawrencetown Beach.

      Dégâts à Truro en Nouvelle-Écosse.

      http://www.lapresse.ca/

      Cinq victimes du changement climatique


      Au Québec, l’automne nous a offert plusieurs jours de douceurs qui n’était pas habituelle, nous avons apprécier ces belles journées mais, cela ne veut pas dire que c’est mieux ailleurs. Des pays vont souffrir probablement plus vite que nous des conséquences des changements climatiques
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      Cinq victimes du changement climatique

      Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

      Un Birman constate les dégâts causés à un pont par une inondation, en octobre dernier. De tels spectacles pourraient se multiplier en Birmanie dans les prochaines années.

      Photo: AFP

       

      Charles Côté
      La Presse

      Il est «injuste» de «demander aux plus pauvres et plus vulnérables de supporter seuls le poids le plus lourd de l’impact du changement climatique», a affirmé lundi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d’un forum au Bangladesh.

      À deux semaines de la conférence de Durban sur le climat où on constatera encore une fois l’inaction dans le domaine, voici cinq pays jugés vulnérables aux changements climatiques.

      Les Montréalais se réjouissent du temps inhabituellement doux en ce mois de novembre, un avant-goût de notre climat futur, mais les perspectives climatiques sont beaucoup moins réjouissantes pour les pays où les conditions de vie sont déjà très difficiles.

      Selon le plus récent rapport sur la vulnérabilité aux changements climatiques (Climate Vulnerability Report 2010), les trois quarts des morts anticipées qu’on pourrait porter au compte du phénomène à l’horizon 2030 concernent les enfants d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.

      Birmanie

      Le pays de 60 millions d’habitants souffrira de plusieurs aspects du climat futur, comme les tempêtes tropicales plus dévastatrices, à cause entre autres de la hausse du niveau des océans, et les inondations. Le régime en place affirme agir en luttant contre la déforestation et en construisant des dizaines de barrages et digues pour tenter de prévenir les inondations et améliorer l’irrigation. Néanmoins, tous les voyants sont au rouge pour le pays à l’horizon 2030. Les Birmans subiront des effets aigus des changements climatiques dans les quatre aspects étudiés (santé, météo, perte d’habitat et économie).

      Mozambique

      La plus grande partie des 21 millions d’habitants du pays et ses principales infrastructures se trouvent dans les plaines côtières et sont donc vulnérables à la hausse du niveau de la mer. À l’intérieur des terres, la désertification attribuable au changement climatique touche 5000 personnes par année, un chiffre qui devrait tripler en 2030. Les solutions d’adaptation sont coûteuses pour ce pays où les trois quarts des habitants vivent avec moins de 2$ par jour.

      Maldives

      Comptant 345 000 habitants, cet archipel de 1190 îles de l’océan Indien culmine à 2,3 mètres. Autant dire qu’il est menacé d’être rayé de la carte. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) gardent leur tendance actuelle, les Maldives seront englouties bien avant la fin du siècle. La lutte contre l’érosion côtière accapare déjà 16% de toute l’économie du pays. Le tourisme, principale industrie nationale, souffre déjà, car les récifs coralliens qui attirent les plongeurs du monde entier sont endommagés par l’érosion. Les Maldives ont décidé de prêcher par l’exemple en devenant un pays «carboneutre», c’est-à-dire qui n’ajoute plus de carbone dans l’atmosphère.

      République dominicaine

      Destination bien connue des vacanciers québécois et pays qui jouit d’un niveau de vie enviable par rapport à son voisin Haïti, la République dominicaine a tout à perdre dans le climat de l’avenir. Son agriculture subira des pertes de 100 millions par année, avec la baisse des récoltes de riz et de maïs. Le tourisme pourrait aussi souffrir, en raison des effets de la hausse des océans sur les lieux de villégiature. Les récifs coralliens, attraction touristique majeure, sont «extrêmement vulnérables» aux conditions climatiques futures, ce qui toucherait en outre les pêcheries.

      Guinée-Bissau

      C’est le pays le plus vulnérable aux changements climatiques. Plus de 60% de son économie est liée à sa zone côtière, où les mangroves servent à la fois de protection pour les rizières et de pouponnière pour les crevettes, une des principales pêcheries commerciales du pays. Et ces mangroves sont menacées par la hausse des océans, même si le pays de 1,4 million d’habitants n’est pas dans une région exposée aux cyclones.

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