Déprimé, enjoué? Votre date de naissance y est pour quelque chose


La saison que nous naissons aurait une influence sur nos humeurs selon plusieurs facteurs, mais surement pas une question d’astrologie. Cependant, il est aussi important, que l’environnement familial, l’éducation jouent aussi un grand rôle.
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Déprimé, enjoué? Votre date de naissance y est pour quelque chose

 

Le tempérament d’un individu serait bel et bien influencé par sa date de naissance et il ne s’agit pas d’astrologie, mais bien d’une question de biochimie! Des scientifiques démontrent qu’il existe en effet un lien entre la date ou saison à laquelle on naît et notre tempérament.

Ces recherches présentées au Congrès annuel de l’European College of Neuropsychopharmacology de Berlin, ont comparé ainsi les traits de caractères de 400 personnes à leurs dates de naissance, afin de mettre en évidence certaines corrélations.

Si on ne peut bien sûr, pas prédire le caractère ou la personnalité d’un individu en fonction de sa date de naissance, il serait possible d’appréhender certaines tendances en termes d’humeur et même de maladies. Par exemple, ceux qui sont nés en hiver deviendraient généralement des adultes plus irritables que ceux nés en d’autres saisons. Les individus nés à l’automne seraient quant à eux moins à risque de dépression que ceux nés l’hiver. Quant à aux bébés d’été et du printemps, ils auraient tendance à être beaucoup plus (parfois même trop) optimistes et enjoués.

Sceptiques? Les chercheurs nous invitent à considérer ceci: plusieurs différents facteurs qui jouent un rôle dans le développement du système nerveux sont différents d’une saison à l’autre, selon l’auteur de l’étude Xenia Gonda, psychologue à l’Université Semmelweis à Budapest. La saison de naissance reflète notamment plusieurs influences de l’environnement pendant la gestation et après la naissance, telles que les nutriments disponibles, le niveau d’activité physique de la mère, la température extérieure, l’exposition à la lumière, etc.

S’il est encore trop tôt pour connaître exactement les raisons de ces prédispositions, selon l’auteur, la saison à laquelle vous êtes né influence aussi la production de certains neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine.

Les chercheurs essaient maintenant de trouver des marqueurs génétiques qui pourraient être liés à la saison de naissance, au tempérament et éventuellement des facteurs de risques pour certains troubles de l’humeur. Évidemment, il ne faut pas oublier ou confondre l’influence que peut avoir l’environnement dans la construction du caractère d’un individu… 

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S’entendre comme chien et chat


Quand on aime les animaux on aimerait en avoir beaucoup ou du moins un chien et un chat … Nous savons que cela est possible, mais ce n’est n’importe quel chien qui peut se faire ami-ami avec un chat. Certains conseils donner pour une bonne cohabitation entre deux animaux qui en principe sont ennemis
Nuage

 

S’entendre comme chien et chat

 

En 2007, plus de 7% des foyers possédaient à la fois un chat et un chien. Pour s’assurer d’une bonne habitation, le chien ne doit pas être un chasseur-né.

PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphanie Vallet
La Presse

«S’entendre comme chien et chat» est une expression populaire déjà employée au XVIIe siècle pour désigner deux individus qui se disputent sans arrêt et ne peuvent cohabiter ensemble. Néanmoins nous sommes tous témoins d’amitiés existant entre ces deux espèces, et plus de 7% des foyers possédaient même un chat et un chien sous le même toit au Québec en 2006.

Il est dans la nature du chat d’être à la fois un prédateur et une proie (potentiellement celle d’un chien); mais la plupart des chiens se contentent de les poursuivre ou même de les adopter. Bien que beaucoup d’éléments diffèrent dans leur comportement (mode de communication, vie sociale, expression des besoins), ils ont la possibilité de cohabiter dans l’indifférence cordiale ou de vivre une véritable histoire d’amitié, tout dépendant de leur personnalité, de leur environnement et de leur sociabilité.

«Le comportement est le résultat des gènes, de l’environnement et de l’interaction des gènes et de l’environnement. Les animaux ont une capacité d’apprentissage pendant toute leur vie pour cohabiter avec un être nouveau. Seuls les animaux avec des déficits cognitifs ou des troubles anxieux importants auront plus de difficultés à apprendre et à modifier leur comportement. Avec ce genre de sujet, il faut alors faire une introduction graduelle», explique Diane Frank, vétérinaire et diplômée de l’American College of Veterinary Behaviorists.

Même si le chaton et le chiot se côtoient depuis leur enfance, cela ne garantit en rien qu’ils pourront vivre ensemble en toute harmonie.

«Tous les matins en sortant faire sa balade, mon chien va directement sur le pas de la porte de la voisine pour voir si son chat est là. Lors de leur première rencontre, ils n’avaient ni l’un ni l’autre jamais rencontré un spécimen de l’espèce opposée. Ils se sont sentis mais aucune poursuite ne s’est produite. Quand le chien n’est pas trop excité, ils jouent même ensemble dans le couloir», explique Ali, propriétaire de Zoltan, un caniche de 4 ans.

Avant de provoquer ce type de rencontre, il est indispensable de s’assurer que votre chien n’est pas un chasseur-né.

«Le tempérament de l’animal et sa prédisposition génétique va beaucoup jouer. Certains chiens ont été sélectionnés pour chasser. Certaines races rapportent (Labrador, Golden) ou rassemblent (Berger) alors que d’autres tuent. La personnalité du chien joue également: il y en a qui vont s’exciter rapidement alors que d’autres sont calmes», précise le docteur Frank.

L’élément déterminant reste donc que si votre chien est porté à tuer ses proies quand il chasse, il est nécessaire d’exclure l’adoption d’un chat.

«J’ai des clients qui viennent consulter en ne comprenant pas pourquoi leur chien a tué leur chat. Ils me disent: « Mais ils dormaient tout le temps collés ». Sauf que si le chat prend peur, se met à courir et que le mouvement déclenche chez le chien un comportement de chasse, il peut oublier que c’est son compagnon. On ne peut pas reprogrammer un chien que la génétique rend chasseur», ajoute la vétérinaire spécialisée en comportement animal.

Au bon endroit, au bon moment

Afin d’introduire un autre animal dans l’environnement de votre chien ou de votre chat, il faut respecter certaines configurations. Il est préférable les premiers temps de les séparer physiquement quand ils sont seuls. Une fois sous supervision, si l’un des deux animaux a peur, il faudra tenter de lui faire associer la présence de l’autre à quelque chose d’agréable.

«Pour le contre-conditionnement, on se sert souvent de nourriture ou de friandises extraordinaires en présence visuelle; à une distance suffisante pour que les deux animaux soient capables d’être relativement détendus. Il faut transformer la situation en quelque chose de positif», explique Diane Frank.

Le chat est un animal territorial. Toute son existence est organisée en fonction de l’endroit où il dort, et où il mange.

Il lui est nécessaire de pouvoir s’isoler et d’avoir accès en tout temps (avec ou sans chien) à un espace tridimensionnel pour pouvoir grimper.

«Les cachettes sont aussi très importantes pour qu’il ne soit pas tout le temps sur ses gardes. Pour la désensibilisation, on se sert de la distance. Plus les nouveaux colocataires sont loin l’un de l’autre, moins ils se sentiront menacés par la présence de l’autre», ajoute Diane Frank.

N’oubliez pas qu’il ne faut en aucun cas forcer la rencontre et il est également recommandé de ne pas mettre les gamelles de vos animaux côte à cote.

Enfin, pour éviter la catastrophe, rappelez-vous que certains signes ne trompent pas chez le chien comme chez le chat: un regard fixe soutenu exprime toujours une menace.

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